FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 108 résultats dans 15562 notices du site.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 11 avril 1856
Esther Lemaire envoie à Émile du sel de soude pour guérir ses poireaux [verrues]. Elle souhaite que son mal de dents soit guéri. Elle l'informe que messieurs Bureau et Guillon sont venus les voir et qu'ils sont repartis vendredi à midi ; elle a appris qu'Émile avait passé la soirée de dimanche chez Guillon. Elle l'informe que Godin se rétablit peu à peu avec l'arrivée d'un temps doux. Elle souhaite qu'Émile poursuive ses efforts dans ses études et qu'il passe de la 35e place à l'une des premières. Dans le post-scriptum elle l'informe qu'elle revient de l'enterrement de Constant Hamel, dit le singe, mort la veille au soir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 20 février 1858
Godin annonce à Brullé qu'il va se rendre à Forest au cours de la semaine suivante et qu'il serait venu il y a dix jours si monsieur Dolot n'avait pas perdu son père. Il lui indique que le compte de l'usine de Forest a été débité de 266,72 F au profit de monsieur Bocquet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 juillet 1859
Godin a reçu à son retour de Bruxelles la lettre de Véran Sabran du 25 juin 1859, qui lui faisait part de la mort de son frère : « Mais nous pouvons croire que le défunt trouve moins que nous à s'en plaindre [de son décès] est un sentiment de consolation qui peut adoucir la tristesse de cette perte pour vous. » Godin invite Véran Sabran à Guise lorsqu'il se rendra à Origny. Il lui fait part du dérangement de sa santé. Il demande à Sabran d'informer Bourdon de porter à son compte de la rue de Beaune 50 F destinés à Julien Blanc et 25 F pour un autre ami nécessiteux.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 18 juillet 1859
Brullé envoie à Godin quatre traites sur Paris d'une valeur totale de 2 000 F destinées à Brullé. Il annonce à Godin que l'inspection du garde-mines a eu lieu le matin même et que ce dernier a paru étonné que le générateur ne marche pas encore. Dolot informe Godin qu'il a reçu une réponse de Trystram et Crujeot et qu'il en a communiqué un extrait au batelier Decoster ; il donne copie à Godin des renseignements fournis par Trystram et Crujeot sur la fourniture de bois de construction et sur la fonte de Cleveland qui devrait compléter l'expédition. Dolot demande à Godin s'il a donné des instructions pour une scie circulaire. Il indique qu'il a reçu des réponses pour les fermes des bâtiments mais qu'elles ne contiennent pas de dessin, aussi Dolot pense-t-il que Godin trouvera mieux à Paris. Dans la marge du folio, Dolot annonce à Godin que le père de Guerdoux a été trouvé asphyxié hier au coin d'une borne et que Merriaux, l'un des mouleurs de l'usine de Guise, s'est noyé en prenant un bain après son repas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au procureur impérial près du tribunal de Vervins, 11 janvier 1861
Sur la mort d'un ouvrier. Godin écrit au procureur après que le commissaire de police de Guise lui a donné communication d'une lettre qu'il lui a écrite, relative à des révélations de délits qu'il commettrait. Godin proteste que son passé témoigne de son attachement au respect des lois. Il explique que son établissement emploie actuellement 600 ouvriers et qu'aucune mort accidentelle n'a été à déplorer depuis 20 ans. De même, poursuit-il, il a employé plus de 500 ouvriers manœuvres, maçons et charpentiers à des constructions importantes sans que personne ne soit sérieusement blessé. « Cela n'établit-il pas d'une manière évidente les soins qui sont pris chez moi dans l'intérêt de la conservation des personnes ? ». Godin relate qu'un maçon était en train de construire un fourneau en briques dans une cuisine quand deux manœuvres le virent s'effondrer et constatèrent qu'il était mort, et qu'un médecin conclua à une mort par attaque d'apoplexie foudroyante ; comme ni lui-même ni le médecin ni les personnes présentes pensèrent à une mort accidentelle, le corps fut remis à la famille du défunt sans intervention de la police. Godin admet avoir ignoré devoir faire une déclaration immédiate des faits, mais il affirme ne pas avoir eu l'intention de soustraire à la loi. Selon Godin la révélation faite au procureur a pour origine un sentiment de mesquine rivalité.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 16 mars 1865
Émile, ne sachant si son père est encore en sa compagnie à Paris, l'informe qu'un accident déplorable a eu lieu à l'usine de Guise le matin à 7 h 30 : une meule s'est brisée en trois, le meuleur Viéville a été tué sur le coup et Dacheux a été blessé grièvement. Émile Godin a prévenu le brigadier de gendarmerie et le commissaire de police. Il informe Cantagrel que l'enterrement de Viéville aura lieu le samedi à 10 h 00, et que selon Vigerie, le rapport du commissaire est conforme aux faits. Il ajoute que « 1 000 cancans se font dans Guise ». Dans le post-scriptum, Émile Godin signale qu'un incendie est survenu la nuit précédente dans le pavillon de monsieur Wateau et que les pompiers du Familistère étaient les premiers sur les lieux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maurice La Châtre, 27 janvier 1866
Godin répond à la lettre que Maurice La Châtre lui a écrite le 5 janvier 1866 après la lecture de la brochure d'Oyon. Godin le remercie pour son intérêt à l'égard du Familistère. Il l'avertit qu'il aura de la peine à obtenir un article de la part d'Oyon, très occupé, mais l'encourage à insister. Godin indique à La Châtre qu'il est tôt pour penser à écrire sa biographie, qui consiste en quelques faits qu'il a commencé à réunir. La Châtre a fait observer qu'il n'existe pas de chambre mortuaire au Familistère : Godin lui répond que l'habitude de la population est de garder les corps chez soi jusqu'au dernier moment et que le Familistère évite que la mort ait lieu dans l'isolement. Godin demande à La Châtre les conditions de la souscription au Dictionnaire universel. Il l'invite au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 juillet 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin envoie à Delpech les pièces de Jacquet qu'il a annotées. Godin en conclut que le but de Jacquet dans cette affaire est de mettre fin au traité qui le lie à Godin. Godin explique que des indemnités étaient prévues pour ce cas dans le traité, 48 000 F en tout. Godin demande à Delpech s'il ne faut pas proposer la résiliation du contrat à la cour d'Amiens. Sur le voyage de Godin à Amiens : Godin juge qu'il faudrait qu'il évite ce voyage en raison de la recrudescence du choléra ; il cite le cas de monsieur Tausin qui a contracté le choléra à Amiens et en est mort à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 12 février 1867
Sur l'élection législative de 1867 (élection d'un député de la circonscription de Vervins au Corps législatif en remplacement d'Antoine Vilcocq, décédé) : Godin juge que le pays est représenté par des « nullités » ; il est favorable à une candidature d'Odilon Barrot ; il demande à Jules Favre si l'opposition s'occupe de la question.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 26 février 1867
Sur l'élection législative de 1867 (élection d'un député de la circonscription de Vervins au Corps législatif en remplacement d'Antoine Vilcocq, décédé). Godin estime que les électeurs veulent sortir de l'apathie électorale dans laquelle est plongé le pays. Il déclare être favorable à une candidature d'Odilon Barrot ; il indique qu'il sait que l'opposition à Paris soutiendrait cette candidature ; il demande à Souplet quel appui il trouverait parmi les journaux de Saint-Quentin en faveur d'Odilon Barrot. Il pense que les amis de la liberté doivent se mobiliser pour susciter la candidature d'Odilon Barrot qui pourrait bénéficier de la concurrence des autres possibles candidats : Besson (maire de Guise), Chérubin, de Madrid (de Le Hérie) et Soyer (de Vervins).

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 octobre 1868
Godin informe Delpech que les journaux lui ont appris qu'un accident est arrivé à Lecoq de Boisbaudran en Suisse. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 20 novembre 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin évoque la disparition de Lecoq de Boisbaudran. L'arrêt de la cour d'Amiens contraint Godin à verser 700 000 F à Esther Lemaire mais Favre lui a fait valoir qu'il serait imprudent de verser la somme « sans des garanties du remploi de la part de Mme Godin ». Godin craint qu'il n'obtiendra pas ces garanties ; à son avis et à l'avis d'Alphonse Delpech, il serait prudent de verser la somme. Godin demande conseil à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rabatel, 1er juillet 1871
Sur l'édition de Solutions sociales : Godin présente ses condoléances à Rabatel et à madame Toinon, et s'informe de l'état d'avancement de l'impression et de la fabrication de son livre, retardées par le décès [de Laurent-Marie Toinon]. Godin explique à Rabatel qu'il s'est rendu à Saint-Germain-en-Laye le 22 juin 1871 pour la mise en route des gravures du livre et qu'il avait été convenu avec Laurent Marie Toinon qu'elles seraient tirées sur un papier identique à celui utilisé par l'imprimerie Lemercier, que le brochage commencerait aussitôt et que des exemplaires du livre seraient envoyés à Le Chevalier et Guillaumin. Godin informe aussi Rabatel qu'il avait signalé une déplorable erreur typographique sur la couverture du livre : « hef d'industrie » au lieu de « chef d'industrie ». Godin demande à Rabatel de lui adresser dès que possible des exemplaires du livre ; il a renoncé à aller à Bruxelles et doit se rendre à Versailles le 7 ou le 8 juillet 1871.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 1er juillet 1873
Godin demande à Amédée Moret d'acquérir auprès de monsieur Martin, ancien émailleur qui a fait des émaux applicables à la fonte, des échantillons de ses émaux. Godin informe Amédée Moret que Grippon lui a écrit que la mort de son père l'empêchera de reprendre les voyages et qu'en conséquence la circonscription autour de Paris est libre pour lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 juillet 1873
Godin explique à Tito Pagliardini qu'il veut saisir l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur l'Instruction primaire et qu'il souhaite savoir ce qui se fait dans les pays voisins en la matière. Il lui demande de lui adresser un document officiel du gouvernement anglais qui répondrait aux questions du questionnaire joint à sa lettre. Godin soumet à Pagliardini le cas d'une Française née près de Guise bénéficiaire d'un legs du baron Louis Tennette, le château de Kelington, près d'Ashford et de Canterbury, devenue folle et morte dans la maison de Bethlem à Londres : les dernières nouvelles reçues par sa famille datent de 1821 : ses héritiers, des familles de pauvres ouvriers, veulent savoir ce qu'est devenue sa fortune ; l'abbaye de Sainte-Claire à Londres, jadis abbaye de Notre-Dame des Neiges, aurait des renseignements à fournir. Dans le post-scriptum, Godin précise que la Française s'appelait « Ane Margueritte Compère ». Le questionnaire joint à la lettre et copié sur les folios 1r à 7r comporte 22 questions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 2 janvier 1874
À propos du décès de l'épouse de Tito Pagliardini : Godin cherche à consoler son ami en l'engageant à adhérer à ses convictions spiritualistes, malgré le scepticisme de Pagliardini à cet égard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gustave Leroy et Cie, 13 février 1874
Sur la commande de Gustave Leroy et Cie. Godin informe Gustave Leroy et Cie qu'à réception de leur lettre du 10 janvier, il a envoyé son représentant chez Jouin et Cie pour savoir s'ils s'engageaient au paiement de la facture avant le départ de la marchandise : ceux-ci ont refusé de prendre cet engagement bien qu'ils aient obtenu en novembre une remise suffisante pour solder la facture, mais qu'ils ne pouvaient plus utiliser en raison de la mort de Gustave Leroy. Godin prévient Gustave Leroy et Cie qu'il ne pourra faire l'expédition sans le paiement de 35 000 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 29 juin 1874
Sur le moulage des formatrices. Godin donne des recommandations à Antoine Pernin et lui annonce son prochain retour à Guise afin d'arrêter ce qu'il y a à faire pour les travaux de moulage mécanique. Godin compatit à la perte du fils de Pernin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 17 juillet 1874
Sur un accident mortel survenu à « La Sallière ». Godin estime qu'il est dû à la négligence des victimes. : « Mais j'aime infiniment mieux que le comité de la caisse se préoccupe d'accorder avec justice les secours mérités en pareille circonstance que de s'occuper à ériger en principe que tout ouvrier aurait droit à une pension après 20 ans de travail, sous prétexte qu'on m'aurait entendu dire cela. La sage prévoyance consiste à prévenir le malheur et à le secourir, et non pas à accorder des avantages à ceux qui n'en ont pas besoin. » Godin explique qu'il est absurde de devoir considérer qu'un apprenti engagé à 12 ou 13 ans ait droit à une retraite à l'âge de 33 ans.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Eugène André, 29 janvier 1875
Sur le père de Godin. Sur la bière de monsieur Drucbert (?). Godin informe André qu'il envoie à Laeken le chèque qu'il a signé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 27 août 1875
Godin a appris la mort de monsieur Heutte et compatit au malheur de sa famille. Il rappelle à Heutte et Cie qu'ils doivent envoyer 500 exemplaires de La politique du travail à Victor Poupin. Il leur retourne une épreuve corrigée de la brochure et leur signale qu'il faut substituer sur la couverture les mots « et Librairie du suffrage universel » aux mots « et chez tous les libraires ». Godin juge d'après le spécimen envoyé que le papier est trop léger, que « la brochure manque réellement de main » et qu'elle « n'est pas marchande ». Il réclame un nouveau spécimen. Il signale enfin à Heutte et Cie qu'il est toujours dans l'attente des exemplaires de La politique du travail qui doivent lui être expédiés en petite vitesse.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 12 juillet 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin renvoie à Larue les conclusions d'Esther Lemaire et lui demande s'il s'est fait communiquer les procès-verbaux des deux réunions qui ont eu lieu. Il l'informe que les notaires se sont déclarés incompétents et renvoient les parties au tribunal. Sur la nécessité d'agrandir le gazomètre de l'usine et sur les travaux de réparation des dommages de l'ouragan du mois de mars à l'usine. Sur la mort de Borgnon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande conseil à Delpech sur une demande d'Esther Lemaire d'autorisation pour le partage de la succession de son père. Dans le post-scriptum, Godin s'étonne que la demande soit faite plusieurs années après le décès du père d'Esther Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin pense que Senart, dont la femme vient de mourir, ne viendra pas plaider à Vervins le 14 décembre 1876. Il demande ce qui pourrait se passer si son avocat plaide seul ce jour-là.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Catrin, 27 février 1877
Marie Moret écrit à son amie suite au décès de son mari. Elle lui recommande la lecture de Mirette.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Dans une lettre du 23 novembre 1878, madame Carrière-Dubois a appris à Godin la mort de son père dont il a reçu la visite à Guise récemment. Godin la remercie de lui avoir communiqué la lettre que Carrière lui avait écrite. Il l'informe que les numéros du journal Le Devoir vont être envoyés à sa nouvelle adresse.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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De retour du conseil général de l'Aisne, Godin annonce à Delpech qu'il doit renoncer à se rendre à Amiens car sa plus proche parente à Guise est sur le point de mourir. Il ajoute qu'Alexandre Tisserant est absent mais qu'il doit aller à Amiens. Il compte sur Delpech et Aubry pour pallier à son absence.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 12 juillet 1879
Marie Moret remercie Massoulard pour les statuts de la société coopérative d'Angoulême et lui donne des nouvelles du Familistère : inventaire, adoption des carnets, économat, emploi pour Jules Pascaly, rédaction des statuts. Son appartement a été vidé et une nouvelle famille s'y est installée. Elle lui demande de ses nouvelles et évoque l'enterrement de sa nièce Lilie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception d'une liste de noms que lui a communiquée le sous-préfet de Vervins. Il lui suggère de remplacer Jumeaux, maire de Bernot décédé, par son successeur Macaigne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie madame Dérivis pour sa lettre du 10 juin 1879. Il compatit à la douleur qui la frappe.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alphonse Grebel, 19 août 1879
Envoi d'ouvrages de Godin à Grebel ainsi que des photographies de Godin et d'elle-même. Marie Moret l'informe des décès de sa mère et de l'une de ses trois nièces.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 22 mai 1880
Marie Moret remercie Fabre pour l'envoi de son portrait photographique. Elle presse Fabre de leur indiquer quand il apportera son concours au Familistère. Elle l'informe qu'elle envoie à madame Philip les photographies demandées. Elle envoie à Fabre un article de presse consacré au Familistère paru dans La France de Louis Simonin qui est venu au Familistère avec une dame australienne. Lui demande s'il est content des articles de Pascaly et l'informe du décès de sa nièce.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, vers le 4 septembre 1880
Marie Moret s'excuse pour le retard de sa réponse. Elle explique à sa correspondante être très occupée par la préparation de la fête de l'Enfance et la visite d'étrangers. Il est question de sa sœur Émilie Dallet qui « a supporté avec un héroïque courage » la perte d'une autre de ses filles ; il ne lui reste que sa fille aînée Marie-Jeanne. Il est aussi question de la fille aînée de cette personne, appelée Marie. Moret transmet ses amitiés à sa correspondante et à son mari, et la remercie pour l'intérêt qu'ils éprouvent pour le Familistère. Elle donne des nouvelles du Familistère, siège désormais de l'Association coopérative du capital et du travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant qu'Esther Lemaire est décédée au mois d'août 1881 quand il se trouvait à Lausanne : elle aurait imposé à Émile Godin de se marier dans les six mois sous peine de perdre des droits ; Émile Godin souhaite obtenir son consentement pour se marier, consentement qu’il veut bien lui accorder à la condition d’un règlement à l’amiable d’une affaire de 7 ou 8 hectares de terres de l’association du Familistère qu’il détient indûment comme fermier. Il l’informe également qu’il a réussi à obtenir quittance de l’argent qu’il devait à son fils. Il signale à Tisserant qu’il a réglé son abonnement au journal Le Devoir pour 1880.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 7 avril 1886
Marie Moret accuse réception de la photographie de Marie Howland. Elle attend toujours la réponse de M. Lowell concernant les clichés à envoyer pour Solutions sociales dont la parution est annoncée dans le journal The Crédit Foncier of Sinaloa, qui informe aussi du décès de Peter Good, qui était venu au Familistère en même temps qu'Augusta Cooper Bristol. Demande à Marie Howland de n'envoyer qu'un seul exemplaire de The Crédit Foncier of Sinaloa car seule la famille Dallet-Moret lit l'anglais.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Champury, 24 décembre 1887
Sur le décès de la mère de Champury : Marie Moret présente ses condoléances et celles d'Émilie Dallet à Champury, à sa femme et à sa sœur. Elle lui transmet tout de même les vœux de nouvel an de la famille Godin-Dallet.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 3 janvier 1888
Marie Moret remercie Tisserant et sa fille pour leurs lettres. Elle adresse à la famille Tisserant les vœux de bonheur de la famille Godin-Dallet. Elle l'informe du décès d'Émile Godin, mort la veille à 10h00 d'une congestion pulmonaire, et qui laisse 3 enfants de 9, 7 et 5 ans. Elle lui explique que Godin supporte l'événement « avec la profondeur de sentiment et de résignation d'un homme qui a depuis longtemps pesé et jugé ce que nous appelons vie et mort par ici ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 16 janvier 1888
Marie Moret prie Offroy et Cie de donner des indications à leurs correspondants de Rome pour que le certificat d'inscription nominative de ses rentes italiennes 3 % tienne compte de la mort de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 20 janvier 1888
Marie Moret indique à Ganault qu'elle vient d'écrire à monsieur Flamant pour lui annoncer que lui-même va lui écrire. Elle le remercie pour son aide : « Vous m'êtes comme un rayon de mon bien aimé André, depuis surtout que dans vos adieux sur sa tombe, vous avez exprimé, touchant l'avenir de l'Association, des pensées qui étaient siennes ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Aimé Flamand, 20 janvier 1888
Marie Moret remercie Flamant pour son concours à la cérémonie de funérailles de Godin. Elle souhaite que la réunion d'inventaire ait lieu mercredi prochain, jour qui conviendrait à messieurs Ganault et Ringuier.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 20 janvier 1888
Marie Moret annonce à Fabre le décès de Jean-Baptiste André Godin et lui signale que Le Devoir publie un compte-rendu des funérailles. Elle, Émilie et Marie-Jeanne Dallet compatissent avec Fabre qui a perdu son fils. « PS. Les grandes difficultés successorales redoutées de la part d'Émile ne sont plus à craindre ; mais on me presse d'accepter la gérance et j'aurais tant voulu me conserver exclusivement aux publications de mon mari et garder ma liberté de séjour et d'action !! Je suis harcelée par les plus diverses préoccupations. »

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 21 janvier 1888
Marie Moret confirme la lettre d'Émilie envoyée la veille ainsi que son télégramme expédié ce jour. Elle explique à Tisserant qu'elle espérait ne pas avoir à assumer la charge de la gérance de l'Association et qu'elle avait accepté que Godin écrive dans son testament qu'elle aurait à publier ses manuscrits et éditer Le Devoir ; elle ajoute qu'elle doit achever le dernier ouvrage de Godin mais qu'on la presse de prendre la gérance pour éviter « l'inquiétude, l'insécurité, un trouble profond ». Elle exprime son inquiétude et sollicite les conseils de Tisserant. Elle explique qu'elle aurait voulu partir en Suisse ou à Jersey avec Émilie et Jeanne « pendant le retour de la période de 89 à 93 » : « J'ai une épouvante puérile, maladive du retour de ces terribles années. Guerres civiles ; guerres étrangères, bouleversements sociaux surtout, je redoute tout, et nous avons déjà eu les anarchistes ici ! » Elle imagine que Dequenne aurait été nommé administrateur-gérant et Pernin gérant désigné (car monsieur André est simple participant). Elle demande pourquoi il est besoin d'avoir une gérante fictive alors qu'elle voudrait se vouer à la publication des manuscrits inédits de Godin et à la rédaction d'une biographie de celui-ci. Elle affirme qu'à côté de la gérante fictive, André et Dequenne seront les gérants réels, déchargés de la responsabilité illimitée qu'elle devrait assumer. Elle précise que l'assemblée générale qui doit l'élire aura lieu le dimanche 29 janvier. Elle demande à Tisserant de l'éclairer sur sa responsabilité en tant que gérante, en particulier si l'Association devait subir des pertes financières, et exprime sa crainte de devoir être un jour à la charge d'autrui. Dans le post-scriptum, elle transcrit le télégramme qu'elle lui a adressé et l'informe qu'à la demande de Gaston Ganault, Aimé Flamant va organiser la réunion d'inventaire de la succession de Godin le mercredi suivant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle lui demande si elle ne doit pas être assistée par un ou deux conseillers de gérance et par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter. Sur le notaire chargé de la succession : Marie Moret évoque d'éventuelles difficultés entre Aimé Flamant, qui a marié Godin et Moret en qualité de maire de la ville, chargé de la succession d'Émile et chargé du testament de Godin par la Société du Familistère, et Oury, que Godin avait choisi pour notaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Éléonore Joséphine Rouchy, 24 janvier 1888
Marie Moret retourne à la veuve d'Émile Godin une lettre de condoléances qui lui était destinée.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Poujol, 24 janvier 1888
Marie Moret remercie madame Poujol de lui avoir prêté la croix de la Légion d'honneur de son défunt mari pour remplacer celle de Godin mise par erreur sous scellés. Elle lui annonce que madame Pernin lui restituera la croix en même temps qu'elle lui remettra la lettre.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Dollez, 24 janvier 1888
Marie Moret demande à Dollez la note de ses honoraires des soins prodigués à Jean-Baptiste André Godin. Elle le remercie pour son dévouement : « De cela, Monsieur, je vous suis reconnaissante du fond du cœur et n'oublierai jamais ce que vous avez été pour nous au moment où l'âme de cet homme, qui sera un des personnages marquants de ce siècle, se dégageait du corps dans une agonie sereine et s'en retournait, confiante, vers Celui qui voit le fond des cœurs. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Aimé Flamand, 29 janvier 1888
Sur le lancement des opérations d'inventaire des biens de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 15 février 1888
Marie Moret indique à Tisserant lui avoir retourné, la veille, 3 lettres à Nancy. Elle l'informe du décès brutal de monsieur Ringuier, dans la nuit de son retour à Paris, d'une congestion cérébrale. Elle en informe Ganault. Elle évoque la publicité légale à la ratification de la nomination de M. Dequenne en qualité de gérant désigné, prononcée dans la dernière assemblée générale. Elle interroge son correspondant sur la manière de procéder à cette publicité ; faut-il la faire immédiatement ou bien attendre que le gérant-désigné devienne gérant, comme le pense Aimé Flamant. Elle transmet ses sentiments à Tisserant et à sa fille Marguerite qu'elle remercie pour sa lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 15 février 1888
Marie Moret explique à Ganault qu'elle a la main fatiguée. Elle lui raconte qu'elle a reçu la veille un télégramme signé Cellier lui annonçant la mort de Ringuier, qui mangeait avec elle le jour précédent, qu'elle lui a envoyé un télégramme lui demandant le jour des obsèques de Ringuier pour que l'Association du Familistère s'y fasse représenter et qu'elle a envoyé un télégramme de condoléances à monsieur Cellier au 33, rue de Varenne. Sur la mort de Ringuier et la vie ultra-terrestre. Sur l'acceptation du legs de Godin par l'assemblée générale de l'Association du Familistère du 23 février 1888. Sur la désignation de représentants de l'Association du Familistère dans la succession de Godin. La lettre est suivie (folio 405r) d'un projet de résolution de l'assemblée générale sur l'acceptation du legs de Godin et la désignation d'un représentant de l'Association du Familistère distinct de son administratrice-gérante dans la succession de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 16 février 1888
Marie Moret accuse réception de la brochure de la traduction en flamand des Pionniers de Rochdale, qui a été reçue le matin suivant la mort de Godin. Elle évoque la rencontre de Godin et d'Anseele. Sur un projet de visite du Familistère par Anseele pendant les deux jours de Pâques : à la différence du Vooruit, qu'il est préférable de visiter le dimanche et les jours fériés, il vaut mieux visiter le Familistère en pleine activité un jour de la semaine. Elle propose à Anseele de lui offrir l'hospitalité au Familistère. Elle remercie le Vooruit d'avoir inscrit le nom de Godin sur un des cartels de sa grande salle « parmi ceux des grands hommes que le peuple vénère ». Elle attire l'attention d'Anseele sur Auguste Fabre, inspirateur du mouvement coopératif de Nîmes qui a pour organe le journal L'Émancipation rédigé par de Boyve.
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