FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Moret_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 41 (3) (Correspondance active de Marie Moret)

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Trouilloud, 3 mars 1888
Marie Moret adresse à monsieur Trouilloud un exemplaire du Devoir du 22 janvier 1888 qui contient la biographie de Godin, ainsi qu'un exemplaire du 5 février 1888, dont l'« Avis au lecteur » montre que le journal a la rédaction qu'il lui faut. Elle lui explique que Le Devoir n'a pas besoin de nouvelle collaboration, que le journal a plus de matières qu'il ne peut publier, qu'il doit rester dans la ligne pacifique et progressive de Godin et qu'il n'est soutenu que par ses ressources personnelles.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fumouze frères, 3 mars 1888
Marie Moret envoie un mandat postal de 13,95 F pour une commande de 4 flacons de brillantine de Gœmmer et 500 g de vaseline blanche.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 2 mars 1888
Marie Moret informe Ganault qu'Offroy et Cie ont encaissé les coupons de rente 2 % et en ont crédité le compte de Godin mais qu'ils sont soulevé la question d'une répartition. Elle remercie Ganault de ses indications sur ce qui se passe du côté de Falaize et sur Marcel Laporte et son article ignoble contre Godin ; elle lui annonce qu'elle pourrait transmettre un double des documents à la gendarmerie de Guise et au procureur de Vervins si Marcel Laporte revenait à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard et Élisa Champury, 2 mars 1888
Marie Moret remercie le couple Champury pour leurs lettres des 17 janvier et 11 février 1888, auxquelles elle n'a pu répondre plus tôt en raison des occupations qui l'accablent. Elle leur explique qu'elle espère que « bonne, modeste et touchante » Armide puisse trouver un emploi dans les services du Familistère. Elle assure Édouard Champury qu'il a eu des successeurs au Devoir mais pas de vrais remplaçants : « Nul n'a été comme vous de cœur avec mon mari. » Moret et Émilie Dallet s'associent au sentiment de Champury « contre l'œuvre démoralisante de certains journaux et certains romanciers, hélas ! déplorablement nombreux », et elle le remercie de lui avoir signalé le nouveau livre de Sully Prudhomme, Le bonheur. Elle transmet les amitiés de la famille Moret-Dallet à la famille Champury, « y compris le grand Albert ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Armand Grebel, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Grebel pour son télégramme du 18 janvier 1888, en son nom, en celui d'Émilie Dallet et en celui de Marie-Jeanne Dallet, qui est désormais plus grande que sa mère. Elle lui explique qu'elle n'a pu répondre plus tôt en raison des occupations qui l'accablent. Elle l'assure qu'elle est proche de lui par la pensée : « "La pensée fait la présence" dit Swedenborg, "et l'amour fait la conjonction" ». Elle lui demande de ses nouvelles et elle imagine qu'un jour elle pourrait aller en voyage près de chez lui qui habite dans le pays de la famille Dallet. Elle ajoute que Marie-Jeanne Dallet est grande, qu'elle va toujours à l'école et qu'elle a quinze ans.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Raoux, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Raoux pour sa lettre du 5 février 1888, à laquelle elle répond tardivement en raison des occupations qui l'accablent. Elle le remercie pour sa photo-biographie et la collection de brochures qu'il lui a envoyées. Elle lui annonce qu'elle lui enverra un portrait photographique de Godin réalisé il y a douze ans ainsi qu'un portait d'elle-même.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Lemonnier, 1er mars 1888
Marie Moret envoie à Lemonnier la pétition n° 10 revêtue de 238 signatures. Elle lui explique que la pétition n° 11 ne lui a pas été nécessaire et qu'elle l'a placée dans le dossier de la paix.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ernest Dubois, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Dubois pour son affectueuse lettre du 19 janvier. Elle lui explique que ses multiples préoccupations l'ont empêché de lui répondre plus tôt. Elle l'assure que son cœur est uni à celui de Dubois et elle l'informe que Marie-Jeanne Dallet est maintenant plus grande que sa mère.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa double lettre de la veille. Elle fournit à Demeur des indications complémentaires sur la Société du Familistère et la succession de Godin en vue de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère. Elle lui explique que la Société du Familistère a été enregistrée à Molenbeek-Saint-Jean le 19 août 1880, que la publication légale a été faite dans le Moniteur belge du 30 août 1880 avec la mention des apports de Godin, et que les modifications apportées aux statuts ont été déposées et publiées en 1882, 1885 et 1888. Elle ajoute que l'achat par la Société du Familistère d'un terrain attenant à l'usine de Laeken aux hospices de Bruxelles lui semble une preuve supplémentaire que la Société du Familistère est reconnue en Belgique.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa lettre. Elle l'informe que madame Brullé a été heureuse d'avoir de ses nouvelles et qu'elle compatit à la perte de son enfant de 6 ans, elle qui craint la perte imminente de son mari. Elle explique à Demeur qu'elle est « mère par ma sœur » qui a eu trois petites filles, dont 2 ont disparu à l'âge de 2 et 4 ans, et qu'elle éprouve « le sentiment de l'isolement et du vide, quand on perd le compagnon de toute l'existence ». Elle évoque le souvenir de leur fréquentation à Laeken il y a 25 ans. Elle demande à Demeur s'il est devenu spiritualiste comme le fut Godin. Elle lui annonce qu'elle lui écrit une deuxième lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 29 février 1888
Marie Moret annonce à Ganault qu'elle envoie à Offroy et Cie des coupons de titres de rente pour en encaisser le montant et en créditer le compte de Godin. Sur la modification des statuts de l'Association du Familistère : Tisserant doit lui confirmer la légitimité de la modification de l'article relatif au titre d'associé ; elle le prévient qu'elle lui soumettra ainsi qu'à Tisserant le projet de lettre qu'elle va écrire à Vavasseur sur ce sujet. Elle l'informe que Bernardot est allé à Vervins et a vu Falaize à propos de la succession de Godin : elle a écrit à Falaize que seul Ganault, en qualité d'exécuteur testamentaire, a le pouvoir de lui donner des instructions sur la succession de Godin. Elle demande à Ganault s'il a reçu sa lettre du 25 février 1888 relative au mausolée de Godin. Sur le chantage exercé par Marcel Laporte : Marie Moret raconte à Ganault que Marcel Laporte, fils naturel prétendu d'Émile Godin, a demandé si une part lui avait été réservée dans le testament de Godin, qu'il est venu à Guise lui apporter une lettre de menaces en vue d'obtenir quelque chose ainsi qu'un article de lui contre Godin refusé par le Nouvelliste et qu'il a écrit une nouvelle lettre de menaces à son retour à Alger ; elle demande à Ganault comment empêcher le chantage exercé par Laporte ; elle rapporte que la veuve d'Émile Godin aurait proposé 1 000 ou 2 000 F à Laporte pour récupérer des lettres par lesquelles Émile lui aurait promis 10 000 F ; elle précise que Laporte est employé à la compagnie du chemin de fer Paris, Lyon, Méditerranée et se demande s'il faut saisir le procureur de la République ou avertir son employeur. Elle transmet à Ganault le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 29 février 1888
Envoi de coupons et d'un certificat d'inscription de 333 obligations Suez 3 %, dont les arrérages doivent être encaissés. Elle demande que la « triste qualité » de veuve soit ajoutée à ce certificat, afin qu'elle puisse exercer personnellement ses droits.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret remercie Tisserant pour sa lettre du 28 février 1888. Elle est résolue à réorganiser la gérance mais ne veut pas réaliser son projet en « casse-cou ». Elle lui explique que Ganault pense que le changement ne peut advenir qu'après le règlement complet de la succession de Godin. Elle veut, en attendant, conférer à Eugène André la qualité d'associé, projet auquel pourraient s'opposer les trois « dissidents » ; elle expose le projet de modification des statuts pour conférer le titre d'associé à ceux qui ont travaillé 25 ans consécutivement au service de l'Association ; elle demande à Tisserant s'il confirme son accord pour un tel changement ; elle l'informe qu'elle est résolue à accomplir cette modification car Dequenne ne veut pas être gérant définitif et que Pernin ne doit pas devenir gérant, et que l'idée d'un triumvirat pourrait faciliter l'acceptation de ce changement ; elle fait valoir que Godin était favorable à une gérance partagée, plus efficace qu'une gérance individuelle.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jenny Fumet, 28 février 1888
Marie Moret remercie Jenny Fumet pour sa lettre du 14 février 1888. Elle lui explique qu'elle ne peut contribuer financièrement et intellectuellement au journal La Rénovation et à la Ligue du progrès social, car elle doit se consacrer à l'édition du journal Le Devoir et à la publication des manuscrits de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Hippolyte Destrem, 28 février 1888
Marie Moret communique à Hippolyte Destrem sa lettre à Jenny Fumet du 28 février 1888 et le prie de la lui remettre. Elle lui explique qu'elle doit se consacrer entièrement à ses travaux personnels, à commencer par la publication du livre posthume de Godin, tâche qu'elle n'a pas encore commencé en raison de la succession de Godin et de la gérance de l'Association du Familistère. Ainsi, poursuit-elle, elle doit renoncer à toute proposition pouvant la distraire de cette mission. Elle lui signale que ce n'est pas elle mais Gustave Rouanet qui a reproduit dans Le Devoir son article paru dans L'Arbitre. Si elle repousse à plus tard le projet de Destrem de s'entretenir avec elle, elle l'assure que pour autant le Familistère reste ouvert à la visite.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Tony-Noel, 28 février 1888
Marie Moret envoie à Tony-Noël le plan [de la partie du jardin d'agrément où doit être érigé le mausolée de Godin].

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 28 février 1888
Marie Moret explique à Demeur qu'elle a été élue administratrice-gérante par les associés de l'Association par 85 voix sur 89 votants, que la réorganisation de la gérance est en cours et que la succession de Godin est en voie de règlement. Elle s'adresse à Demeur au sujet de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère ; elle cite à ce propos une lettre d'un employé de l'usine de Laeken et une lettre du notaire de Guise Aimé Flamant ; elle signale à Demeur le nom et l'adresse d'un notaire, Gustave Éliat au 59 rue Neuve à Bruxelles. Elle informe Demeur que le couple Brullé vit à Saint-Mandé, qu'Alexandre Brullé est atteint de paralysie grave depuis plusieurs années et qu'il est soigné par sa femme, elle-même de santé fragile.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Goupil et Cie (Boussod, Valadon et Cie), 28 février 1888
Marie Moret souhaite savoir quand elle pourra recevoir l'épreuve de la photographie de Godin, ainsi que le prix de la retouche et des épreuves qu'elle a demandées.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Trouilloud, 28 février 1888
Marie Moret envoie la notice biographique relative à Godin. Elle souhaite que son correspondant en accuse réception et espère obtenir 5 à 6 exemplaires de la notice imprimée. Elle présente à Maurice La Châtre ses compliments.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret explique à Ganault qu'elle veut faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la perpétuité de l'Association, que Godin et elle convenaient que le poste de gérante n'était pas fait pour elle, qu'elle a confiance comme Godin en Eugène André pour la direction industrielle et commerciale, et qu'un triumvirat à la gérance permettrait de contrebalancer les décisions d'André. Elle indique qu'André doit obtenir le titre d'associé, même dans le cas où la gérance n'était pas modifiée, car Dequenne ne veut pas de la gérance définitive et que Pernin ne peut ni ne doit l'occuper. Elle lui soumet une proposition de modification des statuts, entendue avec Tisserant, pour accorder à André le titre d'associé sans qu'il soit obligé d'habiter au Familistère, ce que lui interdit l'état de santé de sa femme. La modification (devenir associé après 25 ans de travail consécutif en faveur de l'Association) profiterait également à quelques vieux travailleurs comme le père Damien. Elle s'interroge sur la réaction possible à cette modification des « dissidents » Donneaud, Sekutowicz et Bernardot, raccommodés avec le nouveau régime, mais qui « n'en cherchent pas moins à me tirer aux jambes après m'avoir poussé à accepter la gérance ». Elle informe Ganault que Donneaud est entré à l'économat du Familistère, où ses débuts sont prometteurs, et que Sekutowicz et Bernardot ont conservé leurs fonctions précédentes, mais que les ouvriers trouvent qu'ils sont trop payés ; elle espère que les esprits se calmeront à leur sujet. Dans le post-scriptum, elle transmet le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à André Daly et Cie, 26 février 1888
Marie Moret informe son correspondant qu'elle ne souhaite pas s'abonner au journal Matériaux et documents d'architecture et qu'il est donc inutile de lui en envoyer des numéros.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Tony-Noël, 25 février 1888
Sur le mausolée de Godin. Marie Moret précise à Tony-Noël que ceux qui veulent présenter un projet au conseil de gérance de la Société du Familistère, à elle-même et à l'exécuteur testamentaire de Godin le font à leurs risques et périls. Elle l'informe qu'en raison de la neige, le plan de la partie du jardin où s'érigera le mausolée ne sera achevé que la semaine suivante, et qu'une décision n'interviendra pas avant la fin de mars ou le début d'avril. Marie Moret lui indique qu'elle n'a pas eu le temps de réfléchir à une allégorie possible de l'esprit général de Godin. Elle lui recommande de descendre à l'hôtel de la Couronne s'il vient à Guise avec un ami pour examiner l'endroit où sera élevé le monument. Elle revient ensuite à la question de l'allégorie de la pensée de Godin et lui donne des indications : « Il était en outre profondément spiritualiste et savait bien que son tombeau ne recèlerait que la partie grossière de son enveloppe matérielle. Il serait donc bon que son mausolée indiquât ces traits généraux. » Elle lui confie qu'il a l'avantage d'avoir connu Godin et d'avoir réalisé son buste. Elle lui demande à quel prix il pourrait réaliser un nouvel exemplaire en bronze de celui-ci s'il était décidé de placer un buste sur le mausolée ; elle l'interroge sur la tenue du bronze à l'extérieur et sur l'emploi de granit pour le mausolée.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 25 février 1888
Marie Moret avertit Ganault qu'il leur faut songer au mausolée de Godin. Elle l'informe que Ringuier avait évoqué le nom de Bernard Steüer, sculpteur recommandé par monsieur Mesureur. Elle demande à Ganault s'il peut transmettre une lettre à Steüer, dont elle n'a pas l'adresse.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Bernard Steüer, 25 février 1888
Sur le mausolée de Godin. D'après Ringuier, Steüer a proposé de soumettre un projet pour le mausolée de Godin. Marie Moret lui précise que ceux qui veulent présenter un projet au conseil de gérance de la Société du Familistère, à elle-même et à l'exécuteur testamentaire de Godin le font à leurs risques et périls. Elle l'informe qu'en raison de la neige, le plan de la partie du jardin où s'érigera le mausolée ne sera achevé que la semaine suivante. Suivant le désir de Ringuier, Marie Moret donne à Steüer des indications sur la pensée de Godin : « Il était en outre profondément spiritualiste et savait bien que son tombeau ne recèlerait que la partie grossière de son enveloppe matérielle. Il serait donc bon que son mausolée indiquât ces traits généraux. » Elle propose de lui envoyer quelques brochures de Godin et lui précise qu'elle possède un buste en bronze de Godin réalisé par Tony-Noël et qu'elle correspond avec ce dernier à propos du mausolée.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jaluzot et Cie, 25 février 1888
Envoi d'un mandat postal de 75,90 F pour la commande de 7 lacets, frais de port inclus.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Veuve Boucicaut et Cie, 25 février 1888
Envoi d'un mandat postal de 75,75 F pour la commande d'une tournure, frais de port inclus.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Clovis Degon, 25 février 1888
Marie Moret informe Clovis Degon que l'exécuteur testamentaire de Godin est Gaston Ganault, député de l'Aisne résidant au 46, rue Notre-Dame des Champs à Paris, mais qu'il n'est pas fait mention de lui dans le testament de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Benoît Malon, 24 février 1888
Marie Moret remercie Malon pour sa lettre du 18 janvier 1888 ; elle exprime à Malon le sentiment que provoque en elle la perte de Godin. Elle le remercie également pour l'article que la Revue socialiste de février 1888 a consacré à Godin ; elle lui demande toutefois de rectifier une inexactitude dans une note relative aux croyances mystiques et spirites que Godin aurait professées « dans les dernières années de sa vie » : il était déjà spiritualiste en 1856. Elle lui fait part de l'estime et de l'affection que Godin avait pour lui, qu'il aurait voulu accueillir au Familistère ; elle souhaite que la santé de Malon, désormais dans le Midi, se rétablisse.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edmond Turquet, 24 février 1888
Marie Moret informe Edmond Turquet qu'elle a répondu à monsieur Lefèvre qu'elle ne peut augmenter le personnel de l'Association.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Vittoria Fiorelli d'Auria, 24 février 1888
Marie Moret remercie sa correspondante pour l'envoi de documents, mais elle regrette de ne pouvoir lui apporter un concours actif en raison de ses occupations et renonce en conséquence à accepter le titre de dame patronnesse de l'Accademia delle giovani italiane.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 24 février 1888
Marie Moret remercie Ganault pour son information sur la possibilité qu'a Dequenne de devenir gérant désigné. Elle lui confie qu'elle songe à remettre la gérance au triumvirat composé d'Eugène André, Dequenne et Pernin, solution qui conviendrait aux « trois dissidents ». Elle lui communique la copie de la lettre qu'elle a écrite à Tisserant à ce sujet. Il est question de consulter Vavasseur, qui avait déjà été consulté pour la rédaction du pacte statutaire, bien qu'il ait été oublié à l'occasion de l'envoi du faire-part du mariage de Godin et de Moret et du faire-part de décès de Godin : elle demande à Ganault s'il peut aller le voir ; elle l'interroge sur le montant des honoraires et lui rappelle que Vavasseur avait demandé 4 000 F pour donner son avis sur la rédaction des statuts rédigés par Tisserant et que ce dernier lui apporta seulement 2 000 F ; elle se demande si Vavasseur leur en a gardé de la rancœur. Elle signale qu'elle pourrait aussi demander conseil à Georges Coulon, conseiller d'État, directeur général des Postes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Coulon, 24 février 1888
Marie Moret demande à Coulon s'il lui est possible d'examiner les statuts de la Société du Familistère et le testament de Godin pour savoir si l'on peut introduire des modifications dans les statuts, devenues nécessaires. Elle lui communique l'adresse de monsieur Barberon, avoué chargé de ses intérêts dans une affaire dont il a été question entre eux. Elle le remercie pour sa lettre et lui indique qu'elle avait lu dans Le Temps comment il était intervenu à la Chambre sur la question du budget des Postes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Carré, 24 février 1888
Marie Moret explique à madame Carré que, vivant en recluse au Familistère, elle n'est pas au courant de la vie de Guise, en particulier des malheurs qui la frappent. Elle affirme qu'elle a trouvé monsieur et madame Carré bienveillants et modestes dans les quelques occasions où elle les a vus et que ses rapports et ceux de Godin avec monsieur Carré en qualité de notaire ont été bons.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Lemonnier, 23 février 1888
Marie Moret informe Lemonnier que sa pétition sera présentée à la Société de paix du Familistère le mercredi 1er mars.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Boyve, 23 février 1888
Marie Moret retourne à de Boyve une lettre en anglais de monsieur Raymond. Elle lui explique qu'elle préfère lire cette lettre en français dans L'Émancipation plutôt qu'avoir à la traduire, et qu'il la croit plus forte qu'elle n'est. Elle n'aspire qu'au repos, à la paix et au recueillement absolu pour pouvoir publier les manuscrits de Godin ; elle laisse à Fabre et à de Boyve la responsabilité de direction du mouvement coopératif.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 22 février 1888
Sur une demande de prêt de 35 000 F de la part d'Anseele. Marie Moret regrette que cette demande n'ait pas été faite du vivant de Godin, qui avait des capitaux disponibles. Elle lui explique sa situation financière et celle de la Société du Familistère : Godin a légué la moitié de sa fortune à la Société du Familistère, plus 200 000 F destinés à ses héritiers, dont 300 000 F en titres dans la Société destinés à elle-même ; après règlement de la succession, la Société du Familistère disposera de 2 millions dont une partie en espèces mais qui lui est indispensable comme fonds de roulement. Elle regrette de ne pouvoir personnellement réunir des capitaux pour satisfaire la demande d'Anseele.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Delaissement, 22 février 1888
Marie Moret envoie un mandat postal de 200 F en règlement des honoraires du docteur Delaissement pour les soins donnés à Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ferdinand de Lesseps, 20 février 1888
Marie Moret renvoie en son nom et en celui de Godin un pouvoir et deux cartes d'admission à l'assemblée générale des actionnaires de la Compagnie de Panama.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Coulon, 18 février 1888
Marie Moret accuse réception de la lettre de Coulon du 17 janvier 1888 et du télégramme de madame Coulon. Elle lui explique qu'elle est accaparée par la gérance de la Société du Familistère alors qu'elle voudrait se consacrer aux manuscrits de Godin et à l'achèvement de l'ouvrage que son mari évoquait dans sa lettre à Coulon du 3 décembre 1887. Elle fait référence au Devoir pour évoquer son élection à la gérance et la délégation de certains de ses pouvoirs à des conseillers de gérance. Elle lui demande d'intervenir dans la question soulevée par Godin dans sa lettre du 29 novembre 1887, relative à des poursuites en contrefaçon contre Faure père et fils à Revin, et Deville, Paillette et Cie à Charleville. Elle soutient que les deux affaires doivent être plaidées ensemble. Sur la succession de Godin : elle explique à Coulon que deux députés de l'Aisne, Ganault et Ringuier, ont été désignés exécuteurs testamentaires et que Ringuier est décédé. Elle transmet à madame Coulon les compliments d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 18 février 1888
Sur le choix de Dequenne en qualité de gérant désigné : Marie Moret demande à Ganault si le fait que Dequenne soit belge, qu'il n'ait obtenu que la petite naturalisation (le droit de séjour et les droits civils) et qu'il ait envoyé son fils de 20 ans en Belgique pour échapper au service militaire ne constitue pas un obstacle ; elle lui demande s'il ne faut pas désigner un autre conseiller de gérance pour accepter le legs de Godin. Elle lui explique que cette objection émane de la rumeur dans Guise et que la validité de son mariage a même été remise en question du fait que Dequenne était un témoin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 17 février 1888
Marie Moret répond aux lettres de Neale des 21 janvier et 16 février 1888. Elle le remercie pour la résolution du comité exécutif du Central Board [de l'union coopérative britannique] relative à Godin. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : il ne peut être que transitoire ; il faut un gérant actif doué de capacités industrielles ; elle ne peut être qu'une gérante fictive ; elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle remercie Neale pour ses articles sur Godin parus dans les Cooperative News et lui transmet les remerciements de Bernardot, dont Neale a reproduit une partie du discours [aux funérailles de Godin]. Elle lui demande de transmettre ses amitiés à Johnston qui lui a écrit le 20 janvier et à qui elle ne peut répondre en anglais au milieu des préoccupations qui l'accablent. Elle transmet à Neale le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 17 février 1888
Marie Moret explique à Fabre qu'elle n'a pas répondu à trois lettres d'Édouard de Boyve : celle du 10 janvier 1888 annonçant à Godin qu'il avait rompu ses relations avec Fougerousse ; celle du 16 janvier 1888 présentant ses condoléances à Godin à la suite du décès d'Émile Godin ; celle du 22 janvier 1888 à Marie Moret dans laquelle il évoque son désir de voir le Familistère et rencontrer son fondateur. Marie Moret demande à Fabre d'accompagner de Boyve au Familistère. Elle l'informe qu'elle a écrit à Anseele à son propos et à celui d'Édouard de Boyve et de L'Émancipation. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; Fabre et Neale ont les mêmes idées sur son rôle ; sa gérance ne peut être que transitoire ; elle est une gérante fictive ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle fait référence à une lettre de Fabre à Émilie Dallet évoquant les photographies de la famille Godin-Moret-Dallet : elle lui explique qu'elle cherche à faire tirer de nouvelles épreuves d'un portrait photographique de Godin exécuté il y a une douzaine d'années, meilleur que le portrait paru dans Le gouvernement... « qui ne m'a jamais plu » ; elle lui enverra ce portrait avec les portraits d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Vital Romby, 16 février 1888
Sur l'achat d'un deuxième cheval par Jean-Baptiste André Godin : Marie Moret demande à Romby de lui fournir un cheval que Godin aurait accepté.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Cellier, 16 février 1888
Marie Moret annonce à Cellier que François Dequenne représentera la Société du Familistère aux obsèques d'Antoine Ernest Ringuier. Elle lui signale qu'elle a répondu par un télégramme envoyé au 33, rue de Varenne à Paris au télégramme de son correspondant annonçant le décès de Ringuier. Sur Ringuier et Godin, leur amitié terrestre et ultra-terrestre. Elle présente ses condoléances à Cellier.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Louis Bertrand, 16 février 1888
Marie Moret remercie Bertrand pour l'envoi de deux exemplaires de son ouvrage Une visite au Familistère de Guise ; elle juge imparfait mais ressemblant le portrait de Godin paru dans l'ouvrage. Elle explique à Bertrand qu'elle a retrouvé un portrait photographique de Godin exécuté il y a douze ans environ, dont elle cherche à obtenir de nouvelles épreuves, et qu'elle pourra lui en adresser une. Elle l'informe que Rouanet va annoncer la parution de la brochure dans Le Devoir. Elle le remercie pour sa carte du 1er courant la félicitant pour son élection à la fonction d'administratrice-gérante de la Société du Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 16 février 1888
Marie Moret accuse réception de la brochure de la traduction en flamand des Pionniers de Rochdale, qui a été reçue le matin suivant la mort de Godin. Elle évoque la rencontre de Godin et d'Anseele. Sur un projet de visite du Familistère par Anseele pendant les deux jours de Pâques : à la différence du Vooruit, qu'il est préférable de visiter le dimanche et les jours fériés, il vaut mieux visiter le Familistère en pleine activité un jour de la semaine. Elle propose à Anseele de lui offrir l'hospitalité au Familistère. Elle remercie le Vooruit d'avoir inscrit le nom de Godin sur un des cartels de sa grande salle « parmi ceux des grands hommes que le peuple vénère ». Elle attire l'attention d'Anseele sur Auguste Fabre, inspirateur du mouvement coopératif de Nîmes qui a pour organe le journal L'Émancipation rédigé par de Boyve.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 15 février 1888
Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie aux sœurs Piat un chèque de 367,25 F.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 15 février 1888
Marie Moret indique à Tisserant lui avoir retourné, la veille, 3 lettres à Nancy. Elle l'informe du décès brutal de monsieur Ringuier, dans la nuit de son retour à Paris, d'une congestion cérébrale. Elle en informe Ganault. Elle évoque la publicité légale à la ratification de la nomination de M. Dequenne en qualité de gérant désigné, prononcée dans la dernière assemblée générale. Elle interroge son correspondant sur la manière de procéder à cette publicité ; faut-il la faire immédiatement ou bien attendre que le gérant-désigné devienne gérant, comme le pense Aimé Flamant. Elle transmet ses sentiments à Tisserant et à sa fille Marguerite qu'elle remercie pour sa lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Piat sœurs, 15 février 1888
Envoi à Piat sœurs d'un chèque de 367,25 F.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 15 février 1888
Marie Moret explique à Ganault qu'elle a la main fatiguée. Elle lui raconte qu'elle a reçu la veille un télégramme signé Cellier lui annonçant la mort de Ringuier, qui mangeait avec elle le jour précédent, qu'elle lui a envoyé un télégramme lui demandant le jour des obsèques de Ringuier pour que l'Association du Familistère s'y fasse représenter et qu'elle a envoyé un télégramme de condoléances à monsieur Cellier au 33, rue de Varenne. Sur la mort de Ringuier et la vie ultra-terrestre. Sur l'acceptation du legs de Godin par l'assemblée générale de l'Association du Familistère du 23 février 1888. Sur la désignation de représentants de l'Association du Familistère dans la succession de Godin. La lettre est suivie (folio 405r) d'un projet de résolution de l'assemblée générale sur l'acceptation du legs de Godin et la désignation d'un représentant de l'Association du Familistère distinct de son administratrice-gérante dans la succession de Godin.
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