FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (8) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 17 octobre 1865
Sur le berceau de la nourricerie du Familistère et l'usage du son pour matelas. Godin décrit l'expérience du berceau du Familistère. Il revient sur la dénomination des classes de l'enfance. Sur Alphonse Latron : Godin confirme à Savardan qu'il serait spécialement engagé à l'égard de Latron, qui, pour venir au Familistère, devrait faire un voyage onéreux et ne disposerait de ressources que celles qu'il pourrait lui offrir ; le Familistère n'est pas un lieu de refuge.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 20 octobre 1865
Godin fait remarquer à Sauvestre que son article sur la fête de l'Enfance dans L'Opinion nationale est trop sympathique à l'égard du Familistère dans la mesure où, pour cette raison, il ne sera pas repris par le Journal de l'Aisne qui participe à la « conspiration du silence » malgré les articles parus dans Le Glaneur et le Journal de Saint-Quentin. Sur une photographie du Familistère : le photographe n'a pas pu s'occuper des épreuves car il a consacré son temps à des portraits de dames et de demoiselles ; il lui annonce qu'il lui enverra toutefois une épreuve le lendemain, par chemin de fer entre deux planches, au 18, rue des Invalides. Il l'informe que des articles sur le Familistère ont paru en Angleterre dans The Builder et dans The Social Science Review, dont l'auteur a passé trois jours au Familistère. Il regrette que Sauvestre n'ait pas vu les comptes rendus de la fête de l'Enfance parus dans Le Glaneur du 2 octobre et le Journal de Saint-Quentin du 4 octobre. Il lui suggère d'envoyer à Souplet un exemplaire de son article de L'Opinion nationale. Il lui transmet les compliments de Marie Moret. La copie de la lettre est suivie de la copie d'une note explicative de la photographie adressée à Sauvestre par Godin (folios 190r et 191v).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 octobre 1865
Sur un conflit commercial avec Jacquet, dont Godin s'est entretenu avec Vuillamy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 13 novembre 1865
Godin rappelle au préfet que celui-ci lui avait accordé le 5 juin 1861 l'ouverture au Familistère d'un débit de boissons réservé aux ouvriers de l'usine ; il lui demande de lui accorder une autorisation aux conditions ordinaires attachées aux cafés et estaminets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 24 octobre 1865
Godin demande à Sauvestre de lui communiquer « les adresses des personnes qui approchent les organes de la publicité périodique à Paris et qui peuvent s'intéresser aux questions que va soulever le Familistère » ; il précise que cette demande lui vient d'Angleterre dans le but d'envoyer à ces personnes les articles sur le Familistère parus dans la presse anglaise. Godin mentionne le nom de Léo Lespès, qui a parlé du Familistère dans Le Petit Journal, dont il n'a pu trouver l'adresse dans l'Almanach de Firmin Didot. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 30 octobre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à Cantagrel qu'il va se rendre à Paris le mercredi suivant pour voir à leur domicile les candidats et qu'ils pourront examiner alors les différents points évoqués par Cantagrel dans ses dernières lettres. Outre Gouffier et Regnault, Godin compte voir Coulon, au 77 rue de Courcelles à Levallois, sur lequel il dispose de bons renseignements. Il fait référence à la lettre de Cantagrel du 23 octobre [du 22 octobre en réalité] à propos de Vuillamy : « Pourquoi M. Vuillami [sic] aurait plus d'intelligence de ce que je cherche à accomplir que ceux qui autour de moi me voient tous les jours à l'œuvre et n'ont jamais pu comprendre ce que dans leur haute sagesse ils considèrent comme des égarements de mon esprit. La grande majorité des hommes ne se conduit que par le courant de l'habitude. Elle n'est pas plus faite pour juger sereinement de la valeur des faits sociaux qu'elle ne l'est pour lire aux astres. Malgré cela, c'est avec ces hommes que je dois marcher et ils ne sont pas toujours les moins propres aux directions ordinaires des choses de la vie, c'est pourquoi je viens de donner à M. Vuillami [sic] la mission de me travailler la ville de Paris afin de m'y préparer pour l'année prochaine des affaires si cela est possible. » Godin poursuit en indiquant à Cantagrel qu'il faudra dans ce cas modifier ou résilier la convention qui les lie. À propos de Jacquet : Godin pense qu'il finira par s'apaiser.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin regrette d'être allé à Paris sans avoir pu saluer Oyon. Il trouve une lettre d'Oyon à son retour de voyage. La proposition d'Oyon d'un candidat à l'emploi d'économe arrive donc à point nommé. Un autre candidat vient en effet de renoncer à l'emploi car sa femme se trouve en danger. Godin explique à Oyon combien il est exigeant dans son choix, tout en ne proposant au candidat que 2 400 d'appointements par an en plus de l'honneur d'être administrateur en second du Familistère. Toutefois, bien que la brochure d'Oyon ait attiré l'attention sur le Familistère, Godin ne trouve personne qui veuille y travailler par adhésion à l'œuvre : « Aussi jusqu'ici, je n'y ai guère eu que des mercenaires ne voyant pas au-delà des appointements que je leur compte, et beaucoup plus préoccupés des moyens de les grossir que de s'élever à la hauteur de leur fonction. » À propos de Pagliardini : Godin explique à Oyon que Pagliardini est un partisan actif du Familistère qui suscite la publication d'articles dans la presse anglaise ; il mentionne l'International des 24, 25 et 26 octobre, ainsi qu'un journal de Francfort ; il évoque un article de Darimon dans la Presse qui voit un moyen d'exploitation dans les habitations patronales et leurs moyens d'approvisionnement, alors que selon lui, Oyon et Pagliardini voient dans le patronat bien compris une planche de salut ; il lui signale que Pagliardini a convenu que tout ce que décrit Oyon est la réalité. Il transmet à Oyon les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 9 novembre 1865
Au sujet d'Alphonse Latron. Godin est embarrassé par l'insistance de Savardan à propos de Latron. Il juge qu'il ne peut employer ses capacités à la cuisine alimentaire ou à la charcuterie. Il pense qu'il devrait développer le service alimentaire pour pouvoir l'employer. Il explique que si ceux qui travaillent dans les services du Familistère ne réussissent pas dans leur fonction, ils se retirent sans dommages pour eux car ils sont de la région. Il en irait différemment de Latron. En outre, il faudrait être certain que l'arrivée de Latron permettrait un accroissement des ventes de viandes. Si Latron, qui a exercé le métier de couvreur, travaillait en cette qualité à l'usine, il ne gagnerait que 3 F par jour. Même s'il remplaçait le garçon charcutier actuel, il ne retrouverait pas la position qu'il avait sur les navires. Il explique enfin qu'il doit se conformer aux lois de la concurrence pour la fixation des salaires, et il précise que les femmes employées dans les services du Familistère gagnent 0,15 F par heure.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Regnault, 10 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique à Regnault qu'il lui semblait qu'il avait renoncé à l'emploi, qu'il a commencé à chercher un autre candidat, mais qu'il peut suspendre ses recherches et lui laisser la possibilité de venir au Familistère. Si Regnault renonce à l'emploi après sa visite, Godin lui indique qu'il lui remboursera les frais de voyage et de séjour.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 12 novembre 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin répond à la lettre de Jules Favre du 15 octobre 1865 en lui rendant compte de la réunion du 12 octobre provoquée par Esther Lemaire sur l'évaluation des valeurs mobilières de la communauté qui s'élèveraient à 1 500 000 F et des protestations qu'il a faites à cette occasion. Il lui explique que le notaire Borgnon lui apprend que son collègue ne veut opérer que d'après les chiffres de l'inventaire du 21 janvier 1864 pour obtenir le partage des valeurs. Godin demande à Favre s'il doit soulever la question du droit de son fils au paiement de 200 000 F pour sa coopération à la fabrication industrielle et à la construction des bâtiments de l'usine et du Familistère. Il assure Favre qu'il suivra sa recommandation de demander la licitation préalable à tout partage. Il le remercie de continuer à le conseiller dans cette affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 15 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Oyon de lui donner des nouvelles de son candidat à l'emploi d'économe du Familistère. Il lui annonce que Marie Moret a fait une copie de la dernière lettre que lui a écrite Pagliardini, qui lui apprend que la presse anglaise « prend feu » à propos du Familistère tandis qu'en France elle garde le silence malgré l'intérêt suscité par la brochure d'Oyon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 16 novembre 1865
Godin informe le sous-préfet qu'il a, sur son conseil, adressé le 13 novembre au maire de Guise sa demande d'autorisation d'ouverture d'un débit de boisson dans les conditions accordées aux cafés et aux estaminets, et que le maire avait répondu qu'il aurait de la peine à lui accorder cette autorisation. Godin signale au sous-préfet qu'il pourrait être amené à demander à nouveau au préfet une autorisation spéciale à l'occasion de la fête de la Saint-Éloi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 20 novembre 1865
Godin répond à Savardan qui lui demande le montant des loyers des appartements au Familistère : le loyer d'un logement de deux pièces et d'un petit cabinet, meublé d'un placard dans l'une des deux pièces, sans doute suffisant pour le ménage d'Alphonse Latron, est de 10 à 11 F par mois ; il ajoute que la location d'une cave et d'un grenier coûte 1 à 1,50 F. Godin informe Savardan que les enfants sont admis gratuitement au pouponnat, qu'il ne nourrit personne, pas même le cuisinier ou le charcutier, et qu'il ne peut accorder à Latron que 60 F d'appointements par mois pour s'occuper de la cuisine. Il écrit toutefois ensuite qu'il pourrait lui offrir 75 F par mois, autant qu'à un couvreur, dont Latron a exercé le métier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 20 novembre 1865
Godin répond à la lettre de Tito Pagliardini du 11 novembre 1865. Il le félicite pour le succès de ses efforts à faire publier des articles sur le Familistère dans la presse anglaise. Il l'informe que Marie Moret a envoyé une copie de sa lettre à Oyon au 3, rue Christine à Paris. Il lui demande de lui envoyer les numéros des journaux qui parlent du Familistère et le prie d'envoyer le numéro du Builder qui contiendra la gravure du Familistère à Jules Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris et à monsieur Lespès. Il lui demande de lui envoyer une brochure sur les locomotives à vapeur sur routes d'Émile Martin, directeur de la Compagnie internationale des messageries à vapeur au 11, Adam Street Adelphie, West London. Il espère que Tito Pagliardini et sa femme séjourneront au Familistère l'année suivante. Il lui indique que Marie Moret a bien reçu l'ouvrage sur l'orthographe phonétique qu'il lui a envoyé, mais qu'elle ne peut en faire usage car elle ne sait rien de la prononciation anglaise ; il pense que l'idée de Pagliardini est le principe de la réforme des langues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 27 novembre 1865
Godin demande au préfet de l'Aisne l'autorisation spéciale d'un débit de boisson ouvert à tous et toutes à l'occasion de la fête de la Saint-Éloi au Familistère, dans la crainte que sa demande d'autorisation présentée au maire de Guise le 13 novembre n'aboutisse pas à temps. Sur les locomobiles à vapeur. Godin annonce au préfet qu'il va soumettre à son examen un service de locomotion à vapeur sur les routes de Guise à Busigny et de Guise à Saint-Quentin pour les besoins de son usine. Il assure que son projet n'est pas concurrent du projet de chemin de fer soutenu par le préfet. Il demande au préfet de lui communiquer quelles obligations devrait satisfaire un service de locomotives sur route ordinaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin répond tardivement à Cantagrel et lui signale qu'il est également en retard auprès d'Oyon qui lui a écrit qu'il connaît un bon candidat. Il lui explique que Regnault fait un essai car la lettre de Cantagrel est arrivée trop tard pour qu'il l'en empêche. Godin pense que Regnault est un excellent homme mais dont les aptitudes ne sont pas adaptées à la fonction. Il lui demande de prendre auprès d'Oyon les renseignements sur le candidat de ce dernier.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Cantagrel de faire insérer une offre d'emploi dans les journaux Le Siècle, La Presse, La Patrie, Le Temps et L'Opinion nationale. Il lui demande de le prévenir de l'heure de son arrivée à Bohain de retour de Bruxelles pour qu'il puisse y envoyer sa voiture. Il lui suggère de faire adresser les réponses à l'offre d'emploi au concierge du 33, rue de Rivoli à Paris. Une copie de l'offre d'emploi suit la copie de la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edward Thomas Craig, 6 décembre 1865
Godin répond à une lettre de Craig du 27 novembre 1865 lui demandant des renseignements sur le Familistère. Il lui signale que le journal The Builder a publié dans son numéro du 2 décembre les gravures, plans et renseignements qu'il souhaite obtenir, et que des renseignements encore plus complets se trouvent dans la brochure A Visit to the Familistery dont le texte a paru auparavant dans The Social Science Review.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frantz Dumas, 6 décembre 1865
Godin répond à la lettre de Frantz Dumas du 2 décembre 1865 qui sollicite des plans et dessins du Familistère. Il lui signale que le journal The Builder a publié le 2 décembre 1865 des plans du Familistère et les renseignements qu'il désire obtenir. Il ajoute qu'il se fera un devoir de lui communiquer les informations qu'il souhaite recueillir s'il vient visiter le Familistère. Il indique enfin qu'il juge fâcheux que le Familistère soit reconnu à l'étranger alors que la France est silencieuse voire hostile à son égard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Pouliquen, 7 décembre 1865
Godin explique à Pouliquen que le Familistère n'est pas le phalanstère, qu'il ne veut pas toutefois méconnaître la part qui en revient à Charles Fourier, mais que la doctrine sur laquelle il repose « a sa base sur le sentiment religieux de la véritable religion de l'humanité qui préside à l'inauguration du culte du Travail en procédant à sa réhabilitation ». Il lui indique que le Familistère aura encore pendant longtemps plus de place pour le dévouement que pour le bonheur. Il remercie Pouliquen pour sa photographie et regrette de ne pouvoir lui offrir la sienne « car je n'ai pas pensé jusqu'ici à me créer ce moyen de souvenir auprès de ceux qui s'intéressent à moi ». Il l'informe qu'il faut, pour venir à Guise, prendre le chemin de fer jusqu'à Saint-Quentin puis prendre une voiture publique jusqu'à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux candidats à l'emploi déconome du Familistère, 11 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique aux candidats en quoi consiste la fonction d'économe du Familistère, renvoie à la brochure d'Oyon pour davantage de renseignements et prie les destinataires de lui indiquer s'ils maintiennent leur candidature.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre de Cantagrel du 9 décembre et des 16 lettres qu'elle annonçait. Il signale qu'il attend encore la lettre de Mathis. Il lui annonce qu'il va prendre contact avec les candidats et qu'il appréciera que Cantagrel donne son sentiment sur ceux qu'il lui désignera. Il l'informe que les appointements de l'économe ont jusqu'ici été de 200 F par mois mais qu'ils seront fixés en fonction du mérite du fonctionnaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur W. Landeau, 14 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre de Landeau du 8 décembre. Landeau est ami de Regnault, qui lui avait parlé de l'emploi d'économe. Godin lui demande des renseignements sur son compte et il lui demande s'il dispose d'informations suffisantes sur le Familistère pour établir un mémoire sur la fonction d'économe.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur C. M. Pitrat, 14 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Pitrat que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction du mérite du candidat. Il lui demande de lui faire connaître les prétentions de son postulant pour savoir s'il peut l'admettre au concours. Godin ne comprend pas pourquoi il ne se met pas immédiatement en relation avec lui.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Marigny, 15 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Marigny que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction des aptitudes du candidat. Il lui demande de lui faire connaître ses prétentions pour savoir s'il peut l'admettre au concours. Il précise qu'il ne prendrait des renseignements sur lui qu'après la remise de son étude.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Stiger, 15 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Stiger que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction du mérite du candidat. Il lui propose de le soumettre à un concours pour évaluer ses aptitudes et lui demande de lui communiquer ses prétentions.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Grathwohl, 18 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Grathwhol que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction des aptitudes du candidat. Il lui demande de lui faire connaître ses prétentions pour savoir s'il peut l'admettre au concours.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lewis Henry Hornblower, 18 décembre 1865
Godin répond à une lettre de Hornblower en lui signalant que la Social Science Review du 2 octobre 1865 a publié un article sur le Familistère reproduit dans une brochure vendue à Londres. Il expose le projet du Familistère, décrit sa situation actuelle et donne des détails de ses dispositions. Il le renvoie au plan publié dans The Builder.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. George, 20 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin rappelle à George les lettres qu'il a échangées avec monsieur Pitrat. Il l'informe que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction des aptitudes du candidat qu'il veut évaluer par un concours. Il lui demande de lui confirmer que ses prétentions sont de 3 000 F par an et s'il veut bien rédiger une étude sur la fonction d'économe du Familistère. Il lui fait remarquer que son éloignement de Guise peut être un obstacle à une entrevue. Il lui demande des renseignements à son sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux candidats à l'emploi d'économe du Familistère, 21 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique aux candidats qu'il souhaite organiser un concours entre eux pour juger de leurs aptitudes. Il leur demande de faire un exposé sur la manière dont ils conçoivent la fonction. Il leur demande également de lui indiquer le montant des appointements auxquels ils prétendent, à quoi leur jeunesse a été occupée et s'ils ont une famille.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Louis Barreswil, 24 décembre 1865
Godin répond à Barreswill qui sollicite des documents sur le Familistère ainsi que des plans et détails. Il renvoie son correspondant au numéro du 2 décembre 1865 du journal The Builder. Il lui confirme ce qu'indique la brochure d'Oyon sur l'absence de règlement au Familistère et il précise que la brochure est en vente à la Librairie des sciences sociales au 13, rue des Saints-Pères à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur F. Roger, 27 décembre 1865
Godin répond à F. Roger qui lui demande des renseignements sur le Familistère en le renvoyant à la brochure d'Oyon, éditée par la Librairie des sciences sociales au 13, rue des Saints-Pères à Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 27 décembre 1865
Godin demande au candidat de répondre à sa lettre du 15 décembre 1865.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 29 décembre 1865
Godin remercie Raoux pour sa lettre du 25 décembre et pour ses deux brochures, notamment celle sur la méthode Fröbel, qu'il va mettre à profit dans l'éducation de l'enfance au Familistère. Il assure Raoux que la brochure d'Oyon est fidèle à la réalité du Familistère. Il lui raconte comment Oyon en est venu à écrire sa brochure après s'être heurté au refus des journaux de publier ses articles. Il ajoute que, depuis, le Familistère a connu de nouveaux développements. Sur l'éducation de l'enfance au Familistère. Godin précise à Raoux qu'il n'a eu recours, pour l'édification du Familistère, à aucun moyen financier en dehors des ressources venues de son industrie et du concours des travailleurs. Il lui indique que les logements du Familistère sont tous occupés, que 39 familles sont sur une liste d'attente, que la plupart des ménages adaptent leur comportement au « ton général ». Sur les avantages de la concentration des familles : « Soyez certain, Monsieur, que c'est là où se trouve la solution véritable de toutes les difficultés sociales, c'est de suite le moyen de donner à l'ouvrier un palais pour maison et de lui faire goûter les équivalents de la richesse que rien ne pourra lui assurer dans son isolement. » Il concède toutefois que les débuts seront laborieux « tant que la phase de dégrossissement social ne sera pas passée ». Godin informe Raoux que l'Angleterre a donné récemment une publicité considérable au Familistère, par le journal The Builder en particulier qui a publié un plan et une vue du Familistère le 2 décembre 1865. Il propose de lui envoyer une photographie du Familistère entre deux planches par chemin de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lepesant, 30 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre du 21 décembre de son correspondant relative à l'offre d'emploi qu'il a publiée. Il lui explique que l'emploi en question est celui d'économe du Familistère et lui demande si un instituteur peut réunir les qualités requises.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Girard frères, 31 décembre 1865
Godin rappelle à Girard frères que sa lettre du 29 décembre leur a fait part de la reprise d'essai de main courante émaillée. Il leur demande de lui fournir des renseignements sur J. George, des magasins de la ville de Toulouse au 1 rue Saint-Rome, qui postule à l'emploi d'économe du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. George, 2 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. En réponse à la lettre du 23 décembre de George, Godin lui propose de faire un essai de 3 ou 6 mois dans la fonction d'économe du Familistère aux appointements de 250 F par mois. Godin observe que monsieur Pitrat lui a écrit que George pourrait aussi occuper un poste à l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 janvier 1866
Godin a été averti le 29 décembre 1865 par le sous-préfet de Vervins que le préfet n'avait pas accordé l'autorisation d'ouverture d'un débit de boissons de droit commun au Familistère. Godin estime que le rejet de sa demande du 13 novembre 1865 repose sur une erreur d'interprétation : ce n'est pas dans son usine mais au Familistère que ce débit doit être ouvert ; ce n'est pas une cantine dont il s'agit mais d'un café public ou estaminet. Godin plaide auprès du préfet la cause du Familistère : « il n'est pas dans la pensée du gouvernement de l'Empereur de faire obstacle aux études et aux fondations qui ont pour but l'amélioration du sort des classes ouvrières et ce ne peut être au moment où le Familistère reçoit une publicité extraordinaire en Europe et surtout en Angleterre que l'administration française ne s'en occuperait que pour lui refuser de le placer dans le droit commun. » Godin annonce au préfet qu'il maintient sa demande et le prie de reconsidérer la décision prise par son administration à son insu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Virlouvet, 3 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre de Virlouvet du 1er janvier 1866. Il lui explique qu'il n'a pas encore fait choix d'un candidat, mais qu'il n'est pas certain que la fonction lui donne satisfaction. Il lui fait observer qu'il prétend obtenir 6 000 F d'appointements par an alors qu'il avait été question d'un minimum de 2 400 F avec la possibilité d'obtenir 5 000 F grâce à sa bonne administration. Godin lui explique que les capitaux investis dans le Familistère doivent trouver un intérêt rémunérateur et que les bénéfices réalisés doivent servir à l'éducation, au soin de l'enfance et à l'apprentissage avant d'être employés à compléter les appointements de l'économe.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Berry, 3 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin remercie Berry pour ses lettres des 28 et 30 décembre et ses appréciations du Familistère. Godin estime que Berry n'a pas d'expérience dans les achats de marchandises variées, aussi lui demande-t-il s'il a confiance dans sa capacité à conduire ces opérations. Il lui indique qu'il serait satisfait de le voir accepter un minimum d'appointements de 200 F par mois, avec l'éventualité d'un complément après que les bénéfices éventuels aient permis de rémunérer le capital engagé et de financer les frais d'éducation depuis le berceau jusqu'à l'apprentissage. Il lui propose de faire un essai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 4 janvier 1866
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin accuse réception de la lettre de Bertrand du 29 décembre 1865. Godin lui explique qu'il n'a pas renoncé à faire valoir ses droits, mais qu'il a été accaparé par d'autres affaires et s'est contenté de mettre ses pièces à la disposition des experts. Il lui indique que Corneau frères avaient refusé la proposition qu'il leur avait faite de payer tous les frais du procès pour mettre un terme à l'affaire. Il demande à Bertrand ce qu'il convient de faire pour la faire avancer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Philémon Viel, 8 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Philémon Viel de lui rendre le service de recueillir des renseignements sur A. Berry, candidat à l'emploi d'économe du Familistère, demeurant au 1 rue des Malchaussés, employé chez monsieur Maublanc. Il lui communique le nom des personnes que Berry a signalées comme références, auprès desquelles il peut solliciter ces renseignements : Aumaître, courtier maritime ; Lemonnier et Cie, banquier ; Jules Barazer, négociant ; Robert, négociant ; Guesnier et Bourban, négociants ; Castagné et Laurent, courtiers ; Louis Guézénec ; Biron et Deshaye ; Nicolas, avoué ; Barillé, architecte ; Bremand, ingénieur.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Berry, 8 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à A. Barry qu'il l'a choisi pour occuper l'emploi d'économe du Familistère aux appointements de 200 F par mois comme l'actuel économe. Il lui demande de venir à Guise le plus rapidement possible sans négliger ses intérêts à Brest. Il l'avertit qu'il va prendre des renseignements sur lui et il lui demande de lui envoyer sa photographie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Virlouvet, 8 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à Virlouvet qu'il a fait le choix d'un autre candidat.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 janvier 1866
Godin informe Cantagrel qu'il est constamment à l'étude des questions d'avenir, sociales et industrielle. Il lui annonce qu'il va lui envoyer la photographie du Familistère par le chemin de fer entre deux planches, car Cantagrel l'a oubliée à son départ de Guise et qu'Émile l'a oubliée également. Cantagrel a proposé à Godin de faire paraître un article sur le Familistère dans la revue de César Daly [Revue générale de l'architecture et des travaux publics] : Godin pense qu'il y aurait davantage de profit à publier un article dans Le Magasin pittoresque ou dans L'Illustration. Godin demande à Cantagrel qui est Maurice La Châtre et ce qu'est le Dictionnaire universel qu'il publie, et s'il est vrai qu'il a demandé à Oyon un article de 300 lignes résumant sa brochure. Il lui annonce qu'il a choisi son économe, A. Barry de Brest. Il l'avertit que la location du magasin de la rue de la Coutellerie n'a aucune utilité pour lui et qu'il voudrait l'abandonner ; il pense que pour écouler ses marchandises à Paris, il lui faudrait d'abord un homme capable, et que peut-être il pourrait organiser un concours comme il l'a fait pour trouver son économe. Il transmet ses vœux de nouvelle année à Cantagrel, à sa femme et à son fils Simon. Le post-scriptum est relatif à l'affaire Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dureteste, 12 janvier 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Dureteste qu'il est prêt à relancer l'affaire Corneau frères. Sa seule réserve est qu'il n'aime pas voyager pendant l'hiver. Il pense que Corneau frères auraient été bien inspirés de le dédommager des frais du procès pour se tirer d'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Leroux, 13 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Leroux des renseignements sur Léon Leroy, qui a travaillé sous les ordres de monsieur Leroy dans la maison de Leroux à Paris et qui est candidat à l'emploi d'économe du Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Friedrich Carl Petersen, 14 janvier 1866
Godin annonce à Petersen qu'il va lui envoyer par chemin de fer une photographie du Familistère. Il le prie de lui envoyer un exemplaire du numéro de L'illustration de Leipzig et des tirés à part des gravures qui illustrent son article. Il décrit une lithographie du Familistère qu'il envoie à Petersen [la description est comparable à la description de la photographie envoyée par Godin à Charles Sauvestre dans sa lettre du 20 octobre 1865]. Godin précise que la population du Familistère est actuellement de 700 personnes et qu'elle était de moindre importance quand Oyon a fait son étude.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 16 janvier 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin envoie à Lecoq de Boisbaudran la copie du travail de son notaire sur le partage de la communauté afin de le soumettre à Jules Favre.
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