FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (8) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 29 septembre 1865
Godin regrette l'absence de Pernet-Vallier à la fête de l'Enfance à laquelle 2 500 personnes ainsi que Sauvestre ont assisté. Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accepte que Pernet-Vallier s'occupe des candidats à la fonction d'économe. Il brosse le profil du bon candidat et transmet à Pernet-Vallier une copie de l'offre d'emploi et cinq dossiers. Il lui demande de s'entretenir avec les candidats et de lui communiquer ses impressions. Il précise que l'économe recevra 200 F d'appointements par mois et qu'il devra louer un appartement au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 29 septembre 1865
Godin annonce à Souplet que la fête de l'Enfance du Familistère a été l'événement le plus remarquable qui ait eu lieu en 1865 dans le département, ainsi que Sauvestre a dû lui dire. Il regrette que Souplet n'ait pu y assister et il craint que la presse du département garde le silence sur la fête : « Je craignais de la voir parler quand je sentais que je n'avais aucun fait à opposer au dénigrement qui s'attache aux innovations mais maintenant qu'il ne peut y avoir que du bien à dire, n'est-ce pas un devoir de lutter ensemble contre le silence ? » Bien qu'on vienne de lui annoncer que le Journal de Saint-Quentin a demandé un compte rendu de la fête au maître d'école du Familistère, Godin communique à Souplet un compte rendu de la fête destiné au journal Le Glaneur. Il lui signale que la presse anglaise a devancé la presse française et il mentionne un journal d'architecture de Londres, le Journal de Birmingham et la Social Science Review.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 30 septembre 1865
Godin demande à Noirot de lui envoyer en papier d'affaire les candidatures parvenues au bureau de L'Association. Il l'informe que la fête de l'Enfance a été splendide et que 2 à 3 000 personnes ont assisté à la distribution des récompenses et au bal et à la fête de nuit. La suite de la lettre est rédigée et signée par Émile Godin, qui demande à Noirot d'envoyer une brochure d'Oyon à monsieur Duprez, directeur-gérant de l'usine métallurgique de Marcinelle près de Charleroi en Belgique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 2 octobre 1865
Godin prévient Pagliardini qu'il va lui envoyer une photographie récente du Familistère, meilleure que celle qu'il a emportée, une photographie du plan du Familistère, ainsi qu'une photographie de la cour du pavillon central prise le lendemain de la fête de l'Enfance, qui a eu lieu le 24 septembre et à laquelle 2 500 personnes ont assisté.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 3 octobre 1865
Godin informe Souplet qu'Auguste Oyon habite au 3, rue Christine à Paris et lui envoie un exemplaire de la brochure publiée par ce dernier. Il le remercie pour ses paroles sympathiques parues dans Le Glaneur. Il l'informe qu'il a reçu le premier article publié dans The Builder et que les articles de cette revue vont être publiés en brochure.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 3 octobre 1865
Godin envoie à Pagliardini deux épreuves de la nouvelle photographie du Familistère ; il lui demande de les faire réunir sur un carton par un photographe. Il lui envoie également une photographie du plan du Familistère et une vue, prise le lendemain de la fête de l'Enfance, de la cour du Familistère où se voient des guirlandes ; la vue est prise du rez-de-chaussée et Godin pense qu'il va en faire réaliser une nouvelle, prise du premier étage. Il le remercie pour l'envoi de la revue Le Constructeur contenant son article. Il lui suggère d'envoyer des exemplaires de ce numéro de la revue aux grands journaux de Paris ou à des publications sensibles au fait que la presse anglaise s'intéresse à des faits sociaux réalisés en France que la presse française n'évoque pas. Godin prévient Pagliardini que la photographie de la cour n'est pas fixée et qu'elle risque de s'effacer s'il l'expose à la lumière ; il le prévient également qu'il devra sacrifier sur la vue du Familistère un peu de la file des enfants du bambinat qui reviennent de la promenade des jardins ; il appelle l'attention de madame Pagliardini sur Marie Moret qui se trouve en tête des jeunes filles de l'école. Il lui transmet les sentiments affectueux d'Émile Godin et de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 5 octobre 1865
Godin informe Oyon qu'un Anglais, Tito Pagliardini, a publié un article sur le Familistère dans The Social Science Review. Il lui adresse le numéro du 4 octobre du Journal de Saint-Quentin qui contient un compte-rendu de la fête de l'Enfance, signé par le correspondant du journal à Guise, mais qui en réalité a été écrit par Marie Moret. Il lui signale que la fête de l'Enfance a été admirable. Il fait remarquer à Oyon qu'il est singulier que ce soit la presse anglaise qui fasse de la publicité au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 7 octobre 1865
Godin explique à Sauvestre qu'il avait égaré la lettre qu'il lui avait laissée au Familistère, c'est pourquoi il y répond tardivement. Il lui envoie un exemplaire du numéro du 4 octobre 1865 du Journal de Saint-Quentin contenant un compte rendu de la fête de l'Enfance. Il l'informe que la population du Familistère croît sans cesse et qu'il ne peut lui en fournir le chiffre exact ; il lui communique l'effectif des écoles (42 garçons et 47 filles), du bambinat (48 garçons et 42 filles) et du pouponnat (12 garçons et 9 filles) ; il lui communique l'effectif de la population active (197 hommes, 42 femmes occupées dans les services du Familistère et 20 femmes occupées à l'usine) ; il indique que la population totale est de 600 personnes environ. Godin signale à Sauvestre que la presse anglaise fait de la publicité au Familistère, que The Builder a publié deux articles et que The Social Science Review a publié un article dont un tiré à part est publié en brochure. Il lui annonce l'envoi d'une nouvelle photographie, qu'on fait actuellement graver à Londres. Il ajoute que le prix d'un logement au Familistère de deux pièces et d'une surface de 40 m² est de : 10,80 F par mois au rez-de-chaussée, 11,60 F au 1er étage, 10,80 F au 2e étage, 10,00 F au 3e étage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 7 octobre 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'il a reçu une sommation pour se rendre le 12 octobre en l'étude du notaire Gauchet. Il lui communique les observations de son notaire au sujet de la liquidation et indique qu'il est possible d'en hâter ou d'en retarder la résolution. Il lui demande conseil et sollicite les conseils de Jules Favre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 octobre 1865
Godin raconte à Cantagrel que la fête de l'Enfance a été splendide, que Sauvestre était le seul de l'École sociétaire à être venu mais que 2 500 personnes y ont assisté : « Le Familistère devient en vérité comme une espèce d'église que tous les jours on vient visiter. » Il l'informe que les journaux The Builder et The Social Science Review ont publié des articles sur le Familistère, alors qu'on cherche à l'étouffer en France. Sur l'emploi d'économe du Familistère : Godin prie Cantagrel de demander à Pernet-Vallier où il en est de l'examen des 12 candidatures que Godin a sélectionnées parmi 300 ; « Je dois vous avouer que je ne suis en définitive pas trop désireux de m'attacher à titre d'employés des hommes fort imbus de l'esprit de l'école phalanstérienne. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 11 octobre 1865
Godin invite Savardan à venir au Familistère. Il répond aux remarques faites par Savardan sur la dénomination des classes de l'éducation au Familistère. Sur le berceau de la nourricerie du Familistère et l'usage du son pour matelas. À propos d'Alphonse Latron : Godin n'est pas favorable à sa venue.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 17 octobre 1865
Sur le berceau de la nourricerie du Familistère et l'usage du son pour matelas. Godin décrit l'expérience du berceau du Familistère. Il revient sur la dénomination des classes de l'enfance. Sur Alphonse Latron : Godin confirme à Savardan qu'il serait spécialement engagé à l'égard de Latron, qui, pour venir au Familistère, devrait faire un voyage onéreux et ne disposerait de ressources que celles qu'il pourrait lui offrir ; le Familistère n'est pas un lieu de refuge.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 20 octobre 1865
Godin fait remarquer à Sauvestre que son article sur la fête de l'Enfance dans L'Opinion nationale est trop sympathique à l'égard du Familistère dans la mesure où, pour cette raison, il ne sera pas repris par le Journal de l'Aisne qui participe à la « conspiration du silence » malgré les articles parus dans Le Glaneur et le Journal de Saint-Quentin. Sur une photographie du Familistère : le photographe n'a pas pu s'occuper des épreuves car il a consacré son temps à des portraits de dames et de demoiselles ; il lui annonce qu'il lui enverra toutefois une épreuve le lendemain, par chemin de fer entre deux planches, au 18, rue des Invalides. Il l'informe que des articles sur le Familistère ont paru en Angleterre dans The Builder et dans The Social Science Review, dont l'auteur a passé trois jours au Familistère. Il regrette que Sauvestre n'ait pas vu les comptes rendus de la fête de l'Enfance parus dans Le Glaneur du 2 octobre et le Journal de Saint-Quentin du 4 octobre. Il lui suggère d'envoyer à Souplet un exemplaire de son article de L'Opinion nationale. Il lui transmet les compliments de Marie Moret. La copie de la lettre est suivie de la copie d'une note explicative de la photographie adressée à Sauvestre par Godin (folios 190r et 191v).

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 octobre 1865
Sur un conflit commercial avec Jacquet, dont Godin s'est entretenu avec Vuillamy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 13 novembre 1865
Godin rappelle au préfet que celui-ci lui avait accordé le 5 juin 1861 l'ouverture au Familistère d'un débit de boissons réservé aux ouvriers de l'usine ; il lui demande de lui accorder une autorisation aux conditions ordinaires attachées aux cafés et estaminets.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 24 octobre 1865
Godin demande à Sauvestre de lui communiquer « les adresses des personnes qui approchent les organes de la publicité périodique à Paris et qui peuvent s'intéresser aux questions que va soulever le Familistère » ; il précise que cette demande lui vient d'Angleterre dans le but d'envoyer à ces personnes les articles sur le Familistère parus dans la presse anglaise. Godin mentionne le nom de Léo Lespès, qui a parlé du Familistère dans Le Petit Journal, dont il n'a pu trouver l'adresse dans l'Almanach de Firmin Didot. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 30 octobre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à Cantagrel qu'il va se rendre à Paris le mercredi suivant pour voir à leur domicile les candidats et qu'ils pourront examiner alors les différents points évoqués par Cantagrel dans ses dernières lettres. Outre Gouffier et Regnault, Godin compte voir Coulon, au 77 rue de Courcelles à Levallois, sur lequel il dispose de bons renseignements. Il fait référence à la lettre de Cantagrel du 23 octobre [du 22 octobre en réalité] à propos de Vuillamy : « Pourquoi M. Vuillami [sic] aurait plus d'intelligence de ce que je cherche à accomplir que ceux qui autour de moi me voient tous les jours à l'œuvre et n'ont jamais pu comprendre ce que dans leur haute sagesse ils considèrent comme des égarements de mon esprit. La grande majorité des hommes ne se conduit que par le courant de l'habitude. Elle n'est pas plus faite pour juger sereinement de la valeur des faits sociaux qu'elle ne l'est pour lire aux astres. Malgré cela, c'est avec ces hommes que je dois marcher et ils ne sont pas toujours les moins propres aux directions ordinaires des choses de la vie, c'est pourquoi je viens de donner à M. Vuillami [sic] la mission de me travailler la ville de Paris afin de m'y préparer pour l'année prochaine des affaires si cela est possible. » Godin poursuit en indiquant à Cantagrel qu'il faudra dans ce cas modifier ou résilier la convention qui les lie. À propos de Jacquet : Godin pense qu'il finira par s'apaiser.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin regrette d'être allé à Paris sans avoir pu saluer Oyon. Il trouve une lettre d'Oyon à son retour de voyage. La proposition d'Oyon d'un candidat à l'emploi d'économe arrive donc à point nommé. Un autre candidat vient en effet de renoncer à l'emploi car sa femme se trouve en danger. Godin explique à Oyon combien il est exigeant dans son choix, tout en ne proposant au candidat que 2 400 d'appointements par an en plus de l'honneur d'être administrateur en second du Familistère. Toutefois, bien que la brochure d'Oyon ait attiré l'attention sur le Familistère, Godin ne trouve personne qui veuille y travailler par adhésion à l'œuvre : « Aussi jusqu'ici, je n'y ai guère eu que des mercenaires ne voyant pas au-delà des appointements que je leur compte, et beaucoup plus préoccupés des moyens de les grossir que de s'élever à la hauteur de leur fonction. » À propos de Pagliardini : Godin explique à Oyon que Pagliardini est un partisan actif du Familistère qui suscite la publication d'articles dans la presse anglaise ; il mentionne l'International des 24, 25 et 26 octobre, ainsi qu'un journal de Francfort ; il évoque un article de Darimon dans la Presse qui voit un moyen d'exploitation dans les habitations patronales et leurs moyens d'approvisionnement, alors que selon lui, Oyon et Pagliardini voient dans le patronat bien compris une planche de salut ; il lui signale que Pagliardini a convenu que tout ce que décrit Oyon est la réalité. Il transmet à Oyon les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 9 novembre 1865
Au sujet d'Alphonse Latron. Godin est embarrassé par l'insistance de Savardan à propos de Latron. Il juge qu'il ne peut employer ses capacités à la cuisine alimentaire ou à la charcuterie. Il pense qu'il devrait développer le service alimentaire pour pouvoir l'employer. Il explique que si ceux qui travaillent dans les services du Familistère ne réussissent pas dans leur fonction, ils se retirent sans dommages pour eux car ils sont de la région. Il en irait différemment de Latron. En outre, il faudrait être certain que l'arrivée de Latron permettrait un accroissement des ventes de viandes. Si Latron, qui a exercé le métier de couvreur, travaillait en cette qualité à l'usine, il ne gagnerait que 3 F par jour. Même s'il remplaçait le garçon charcutier actuel, il ne retrouverait pas la position qu'il avait sur les navires. Il explique enfin qu'il doit se conformer aux lois de la concurrence pour la fixation des salaires, et il précise que les femmes employées dans les services du Familistère gagnent 0,15 F par heure.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Regnault, 10 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique à Regnault qu'il lui semblait qu'il avait renoncé à l'emploi, qu'il a commencé à chercher un autre candidat, mais qu'il peut suspendre ses recherches et lui laisser la possibilité de venir au Familistère. Si Regnault renonce à l'emploi après sa visite, Godin lui indique qu'il lui remboursera les frais de voyage et de séjour.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 12 novembre 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin répond à la lettre de Jules Favre du 15 octobre 1865 en lui rendant compte de la réunion du 12 octobre provoquée par Esther Lemaire sur l'évaluation des valeurs mobilières de la communauté qui s'élèveraient à 1 500 000 F et des protestations qu'il a faites à cette occasion. Il lui explique que le notaire Borgnon lui apprend que son collègue ne veut opérer que d'après les chiffres de l'inventaire du 21 janvier 1864 pour obtenir le partage des valeurs. Godin demande à Favre s'il doit soulever la question du droit de son fils au paiement de 200 000 F pour sa coopération à la fabrication industrielle et à la construction des bâtiments de l'usine et du Familistère. Il assure Favre qu'il suivra sa recommandation de demander la licitation préalable à tout partage. Il le remercie de continuer à le conseiller dans cette affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 15 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Oyon de lui donner des nouvelles de son candidat à l'emploi d'économe du Familistère. Il lui annonce que Marie Moret a fait une copie de la dernière lettre que lui a écrite Pagliardini, qui lui apprend que la presse anglaise « prend feu » à propos du Familistère tandis qu'en France elle garde le silence malgré l'intérêt suscité par la brochure d'Oyon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 16 novembre 1865
Godin informe le sous-préfet qu'il a, sur son conseil, adressé le 13 novembre au maire de Guise sa demande d'autorisation d'ouverture d'un débit de boisson dans les conditions accordées aux cafés et aux estaminets, et que le maire avait répondu qu'il aurait de la peine à lui accorder cette autorisation. Godin signale au sous-préfet qu'il pourrait être amené à demander à nouveau au préfet une autorisation spéciale à l'occasion de la fête de la Saint-Éloi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 20 novembre 1865
Godin répond à Savardan qui lui demande le montant des loyers des appartements au Familistère : le loyer d'un logement de deux pièces et d'un petit cabinet, meublé d'un placard dans l'une des deux pièces, sans doute suffisant pour le ménage d'Alphonse Latron, est de 10 à 11 F par mois ; il ajoute que la location d'une cave et d'un grenier coûte 1 à 1,50 F. Godin informe Savardan que les enfants sont admis gratuitement au pouponnat, qu'il ne nourrit personne, pas même le cuisinier ou le charcutier, et qu'il ne peut accorder à Latron que 60 F d'appointements par mois pour s'occuper de la cuisine. Il écrit toutefois ensuite qu'il pourrait lui offrir 75 F par mois, autant qu'à un couvreur, dont Latron a exercé le métier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 20 novembre 1865
Godin répond à la lettre de Tito Pagliardini du 11 novembre 1865. Il le félicite pour le succès de ses efforts à faire publier des articles sur le Familistère dans la presse anglaise. Il l'informe que Marie Moret a envoyé une copie de sa lettre à Oyon au 3, rue Christine à Paris. Il lui demande de lui envoyer les numéros des journaux qui parlent du Familistère et le prie d'envoyer le numéro du Builder qui contiendra la gravure du Familistère à Jules Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris et à monsieur Lespès. Il lui demande de lui envoyer une brochure sur les locomotives à vapeur sur routes d'Émile Martin, directeur de la Compagnie internationale des messageries à vapeur au 11, Adam Street Adelphie, West London. Il espère que Tito Pagliardini et sa femme séjourneront au Familistère l'année suivante. Il lui indique que Marie Moret a bien reçu l'ouvrage sur l'orthographe phonétique qu'il lui a envoyé, mais qu'elle ne peut en faire usage car elle ne sait rien de la prononciation anglaise ; il pense que l'idée de Pagliardini est le principe de la réforme des langues.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 27 novembre 1865
Godin demande au préfet de l'Aisne l'autorisation spéciale d'un débit de boisson ouvert à tous et toutes à l'occasion de la fête de la Saint-Éloi au Familistère, dans la crainte que sa demande d'autorisation présentée au maire de Guise le 13 novembre n'aboutisse pas à temps. Sur les locomobiles à vapeur. Godin annonce au préfet qu'il va soumettre à son examen un service de locomotion à vapeur sur les routes de Guise à Busigny et de Guise à Saint-Quentin pour les besoins de son usine. Il assure que son projet n'est pas concurrent du projet de chemin de fer soutenu par le préfet. Il demande au préfet de lui communiquer quelles obligations devrait satisfaire un service de locomotives sur route ordinaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin répond tardivement à Cantagrel et lui signale qu'il est également en retard auprès d'Oyon qui lui a écrit qu'il connaît un bon candidat. Il lui explique que Regnault fait un essai car la lettre de Cantagrel est arrivée trop tard pour qu'il l'en empêche. Godin pense que Regnault est un excellent homme mais dont les aptitudes ne sont pas adaptées à la fonction. Il lui demande de prendre auprès d'Oyon les renseignements sur le candidat de ce dernier.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Cantagrel de faire insérer une offre d'emploi dans les journaux Le Siècle, La Presse, La Patrie, Le Temps et L'Opinion nationale. Il lui demande de le prévenir de l'heure de son arrivée à Bohain de retour de Bruxelles pour qu'il puisse y envoyer sa voiture. Il lui suggère de faire adresser les réponses à l'offre d'emploi au concierge du 33, rue de Rivoli à Paris. Une copie de l'offre d'emploi suit la copie de la lettre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edward Thomas Craig, 6 décembre 1865
Godin répond à une lettre de Craig du 27 novembre 1865 lui demandant des renseignements sur le Familistère. Il lui signale que le journal The Builder a publié dans son numéro du 2 décembre les gravures, plans et renseignements qu'il souhaite obtenir, et que des renseignements encore plus complets se trouvent dans la brochure A Visit to the Familistery dont le texte a paru auparavant dans The Social Science Review.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frantz Dumas, 6 décembre 1865
Godin répond à la lettre de Frantz Dumas du 2 décembre 1865 qui sollicite des plans et dessins du Familistère. Il lui signale que le journal The Builder a publié le 2 décembre 1865 des plans du Familistère et les renseignements qu'il désire obtenir. Il ajoute qu'il se fera un devoir de lui communiquer les informations qu'il souhaite recueillir s'il vient visiter le Familistère. Il indique enfin qu'il juge fâcheux que le Familistère soit reconnu à l'étranger alors que la France est silencieuse voire hostile à son égard.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Pouliquen, 7 décembre 1865
Godin explique à Pouliquen que le Familistère n'est pas le phalanstère, qu'il ne veut pas toutefois méconnaître la part qui en revient à Charles Fourier, mais que la doctrine sur laquelle il repose « a sa base sur le sentiment religieux de la véritable religion de l'humanité qui préside à l'inauguration du culte du Travail en procédant à sa réhabilitation ». Il lui indique que le Familistère aura encore pendant longtemps plus de place pour le dévouement que pour le bonheur. Il remercie Pouliquen pour sa photographie et regrette de ne pouvoir lui offrir la sienne « car je n'ai pas pensé jusqu'ici à me créer ce moyen de souvenir auprès de ceux qui s'intéressent à moi ». Il l'informe qu'il faut, pour venir à Guise, prendre le chemin de fer jusqu'à Saint-Quentin puis prendre une voiture publique jusqu'à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux candidats à l'emploi déconome du Familistère, 11 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique aux candidats en quoi consiste la fonction d'économe du Familistère, renvoie à la brochure d'Oyon pour davantage de renseignements et prie les destinataires de lui indiquer s'ils maintiennent leur candidature.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre de Cantagrel du 9 décembre et des 16 lettres qu'elle annonçait. Il signale qu'il attend encore la lettre de Mathis. Il lui annonce qu'il va prendre contact avec les candidats et qu'il appréciera que Cantagrel donne son sentiment sur ceux qu'il lui désignera. Il l'informe que les appointements de l'économe ont jusqu'ici été de 200 F par mois mais qu'ils seront fixés en fonction du mérite du fonctionnaire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur W. Landeau, 14 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre de Landeau du 8 décembre. Landeau est ami de Regnault, qui lui avait parlé de l'emploi d'économe. Godin lui demande des renseignements sur son compte et il lui demande s'il dispose d'informations suffisantes sur le Familistère pour établir un mémoire sur la fonction d'économe.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur C. M. Pitrat, 14 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Pitrat que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction du mérite du candidat. Il lui demande de lui faire connaître les prétentions de son postulant pour savoir s'il peut l'admettre au concours. Godin ne comprend pas pourquoi il ne se met pas immédiatement en relation avec lui.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Marigny, 15 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Marigny que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction des aptitudes du candidat. Il lui demande de lui faire connaître ses prétentions pour savoir s'il peut l'admettre au concours. Il précise qu'il ne prendrait des renseignements sur lui qu'après la remise de son étude.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Stiger, 15 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Stiger que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction du mérite du candidat. Il lui propose de le soumettre à un concours pour évaluer ses aptitudes et lui demande de lui communiquer ses prétentions.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Grathwohl, 18 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Grathwhol que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction des aptitudes du candidat. Il lui demande de lui faire connaître ses prétentions pour savoir s'il peut l'admettre au concours.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lewis Henry Hornblower, 18 décembre 1865
Godin répond à une lettre de Hornblower en lui signalant que la Social Science Review du 2 octobre 1865 a publié un article sur le Familistère reproduit dans une brochure vendue à Londres. Il expose le projet du Familistère, décrit sa situation actuelle et donne des détails de ses dispositions. Il le renvoie au plan publié dans The Builder.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. George, 20 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin rappelle à George les lettres qu'il a échangées avec monsieur Pitrat. Il l'informe que les appointements de l'économe du Familistère sont établis en fonction des aptitudes du candidat qu'il veut évaluer par un concours. Il lui demande de lui confirmer que ses prétentions sont de 3 000 F par an et s'il veut bien rédiger une étude sur la fonction d'économe du Familistère. Il lui fait remarquer que son éloignement de Guise peut être un obstacle à une entrevue. Il lui demande des renseignements à son sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux candidats à l'emploi d'économe du Familistère, 21 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique aux candidats qu'il souhaite organiser un concours entre eux pour juger de leurs aptitudes. Il leur demande de faire un exposé sur la manière dont ils conçoivent la fonction. Il leur demande également de lui indiquer le montant des appointements auxquels ils prétendent, à quoi leur jeunesse a été occupée et s'ils ont une famille.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Louis Barreswil, 24 décembre 1865
Godin répond à Barreswill qui sollicite des documents sur le Familistère ainsi que des plans et détails. Il renvoie son correspondant au numéro du 2 décembre 1865 du journal The Builder. Il lui confirme ce qu'indique la brochure d'Oyon sur l'absence de règlement au Familistère et il précise que la brochure est en vente à la Librairie des sciences sociales au 13, rue des Saints-Pères à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur F. Roger, 27 décembre 1865
Godin répond à F. Roger qui lui demande des renseignements sur le Familistère en le renvoyant à la brochure d'Oyon, éditée par la Librairie des sciences sociales au 13, rue des Saints-Pères à Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 27 décembre 1865
Godin demande au candidat de répondre à sa lettre du 15 décembre 1865.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 29 décembre 1865
Godin remercie Raoux pour sa lettre du 25 décembre et pour ses deux brochures, notamment celle sur la méthode Fröbel, qu'il va mettre à profit dans l'éducation de l'enfance au Familistère. Il assure Raoux que la brochure d'Oyon est fidèle à la réalité du Familistère. Il lui raconte comment Oyon en est venu à écrire sa brochure après s'être heurté au refus des journaux de publier ses articles. Il ajoute que, depuis, le Familistère a connu de nouveaux développements. Sur l'éducation de l'enfance au Familistère. Godin précise à Raoux qu'il n'a eu recours, pour l'édification du Familistère, à aucun moyen financier en dehors des ressources venues de son industrie et du concours des travailleurs. Il lui indique que les logements du Familistère sont tous occupés, que 39 familles sont sur une liste d'attente, que la plupart des ménages adaptent leur comportement au « ton général ». Sur les avantages de la concentration des familles : « Soyez certain, Monsieur, que c'est là où se trouve la solution véritable de toutes les difficultés sociales, c'est de suite le moyen de donner à l'ouvrier un palais pour maison et de lui faire goûter les équivalents de la richesse que rien ne pourra lui assurer dans son isolement. » Il concède toutefois que les débuts seront laborieux « tant que la phase de dégrossissement social ne sera pas passée ». Godin informe Raoux que l'Angleterre a donné récemment une publicité considérable au Familistère, par le journal The Builder en particulier qui a publié un plan et une vue du Familistère le 2 décembre 1865. Il propose de lui envoyer une photographie du Familistère entre deux planches par chemin de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lepesant, 30 décembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre du 21 décembre de son correspondant relative à l'offre d'emploi qu'il a publiée. Il lui explique que l'emploi en question est celui d'économe du Familistère et lui demande si un instituteur peut réunir les qualités requises.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Girard frères, 31 décembre 1865
Godin rappelle à Girard frères que sa lettre du 29 décembre leur a fait part de la reprise d'essai de main courante émaillée. Il leur demande de lui fournir des renseignements sur J. George, des magasins de la ville de Toulouse au 1 rue Saint-Rome, qui postule à l'emploi d'économe du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. George, 2 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. En réponse à la lettre du 23 décembre de George, Godin lui propose de faire un essai de 3 ou 6 mois dans la fonction d'économe du Familistère aux appointements de 250 F par mois. Godin observe que monsieur Pitrat lui a écrit que George pourrait aussi occuper un poste à l'usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 janvier 1866
Godin a été averti le 29 décembre 1865 par le sous-préfet de Vervins que le préfet n'avait pas accordé l'autorisation d'ouverture d'un débit de boissons de droit commun au Familistère. Godin estime que le rejet de sa demande du 13 novembre 1865 repose sur une erreur d'interprétation : ce n'est pas dans son usine mais au Familistère que ce débit doit être ouvert ; ce n'est pas une cantine dont il s'agit mais d'un café public ou estaminet. Godin plaide auprès du préfet la cause du Familistère : « il n'est pas dans la pensée du gouvernement de l'Empereur de faire obstacle aux études et aux fondations qui ont pour but l'amélioration du sort des classes ouvrières et ce ne peut être au moment où le Familistère reçoit une publicité extraordinaire en Europe et surtout en Angleterre que l'administration française ne s'en occuperait que pour lui refuser de le placer dans le droit commun. » Godin annonce au préfet qu'il maintient sa demande et le prie de reconsidérer la décision prise par son administration à son insu.
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