FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (15) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas Émile de Sobirats, 11 juin 1874
Godin annonce à de Sobirats qu'il lui a envoyé son livre Solutions sociales pour qu'il soit joint au dossier. Il lui demande de lui envoyer un exemplaire des conclusions déposées pour lui devant la cour.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Offroy et Cie, 19 janvier 1875
Godin demande à Offroy et Cie à quelles conditions il peut obtenir des actions de la Compagnie des allumettes chimiques.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Théodore Tressens, 3 février 1875
Godin répond à la lettre de Théodore Tressens du 31 janvier 1875 en attestant que celui-ci est entré en avril 1873 dans son établissement de Guise en qualité d'employé à l'économat et qu'il en est parti en mars 1874.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini,3 octobre 1873
Godin remercie Pagliardini pour l'envoi de documents sur l'instruction primaire. Il lui demande des nouvelles des 30 volumes de Solutions sociales qu'il lui a envoyés pour être déposés dans une librairie de Londres. Il présente ses compliments et ceux de Marie Moret à lui-même et à madame Pagliardini.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 15 juillet 1874
Godin espère qu'en venant en France, Pagliardini pourra venir le voir ou à Versailles ou à Guise. Il lui envoie 10 exemplaires d'un petit volume qui vient d'être publié ; il lui annonce qu'il va prochainement lui en envoyer un autre qui est sous presse, et qu'il prévoit d'achever avant la fin de l'année un ouvrage sur le droit politique et la souveraineté du peuple qui sera une nouveauté pour la science politique. Il accuse réception du discours de Brassey et il juge que l'Angleterre est encore loin d'entrer dans le domaine des réalités sociales. Sur l'état politique de la France : la décomposition des partis est trop grande pour prévoir l'avenir ; les écoles du Familistère sont menacées de fermeture par une réaction aveugle, ainsi que la société musicale, le corps des pompiers ou les salles de réunion. Godin transmet à Pagliardini l'expression des sentiments de Marie Moret « qui est avec moi et tient la plume ». Il lui signale que son fils se trouve à Guise faisant face aux difficultés du moment.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 18 septembre 1874
Godin remercie Pagliardini pour sa lettre du 19 septembre sur les livres hermétiques scandinaves. Il indique à Pagliardini qu'il existe une traduction française des livres hermétiques, et que les Eddas, dont il n'existe pas de traduction française, sont trop récents pour l'étude qu'il mène. Il ajoute que le livre sur la mythologie australienne dont parle Pagliardini peut l'intéresser en français et en anglais. Godin signale à Pagliardini que Marie Moret recevra avec plaisir les journaux pour enfants qu'il a annoncés. Il lui apprend que la fête de l'Enfance s'est bien déroulée et que l'administration a consenti à la réouverture de toutes les classes des écoles. Il lui annonce que son fils Émile lui fera le récit du concours de Vitry avec les musiciens du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1874
Godin rappelle à Pagliardini qu'il n'a reçu aucune nouvelle de lui depuis qu'ils se sont vus à Versailles et qu'il n'a obtenu son adresse que depuis l'arrivée de Kate Stanton. Godin espère que Pagliardini pourra séjourner au Familistère avant de retourner en Angleterre. Il lui signale que la fête de l'Enfance aura lieu le 6 septembre prochain, si l'administration ne l'en empêche pas.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la poste à Guise, 3 novembre 1874
Godin informe le directeur de la poste de Guise qu'il suspend la procuration donnée à Taupier pour retirer les lettres recommandées à son adresse.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur des douanes, 29 juin 1874
Godin demande au directeur des douanes d'accorder à Eugène André une franchise de droits pour faire revenir en France par le bureau de douanes de Feignies le mobilier qu'il avait exporté en Belgique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 13 juin 1874
Godin a appris que le maire avait fait renouveler l'affichage d'un arrêté municipal du 10 mai 1853 interdisant aux voituriers de conduire plus d'une voiture dans la traversée de Guise. Godin explique au maire que cet arrêté n'a jamais été appliqué au transport de sable de son usine ; il lui explique comment est composé le convoi de deux tombereaux et fait valoir que la circulation n'est pas gênée et que cela représente 3 000 F d'économie par an.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 22 août 1874
Godin accuse réception des 28 tables d'école utilisées dans les écoles communales qui lui ont été retournées. Il l'informe qu'il pourra à nouveau les mettre à la disposition des écoles communales à la rentrée scolaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au ministre de l'Instruction publique, 29 juin 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin fait au ministre un compte-rendu de la conversation qu'ils ont eue au sujet des écoles du Familistère, qu'il juge utile à la suite de la convocation de deux maîtresses adjointes par le juge de paix au sujet de la demande d'autorisation de leur ouverture en école libre. Godin fait l'historique de l'institution : il l'a créée en 1862 et elle a fonctionné avec le soutien de l'administration ; en 1872, le préfet lui a demandé de renouveler la demande d'autorisation d'ouverture en institution libre ; celle-ci a été régularisée en 1873 ; l'institution n'a pas été ouverte en son nom mais au nom d'un chef d'institution bien qu'il ait consacré 100 000 F à la construction des bâtiments et consacre chaque année 20 000 F aux soins de 350 enfants ; malgré ses réticences à l'égard d'un système qui subordonne l'existence des écoles à un titulaire différent du fondateur, Godin a accompli ces formalités. Godin rappelle que le chef de l'institution choisit ses professeurs adjoints et divise les classes sans que la loi lui impose des prescriptions à cet égard. Godin redoute qu'une interprétation différente de la loi – l'obligation de nommer un titulaire agréé pour chaque classe – rende impossible l'éducation des enfants pauvres en raison de la difficulté de trouver des professeurs et des instituteurs ayant les qualités requises. Godin se plaint que des maîtresses sont convoquées directement à ce propos sans qu'il soit tenu informé et sans que l'instituteur titulaire soit consulté, et qu'une autorisation d'ouverture d'école libre soit demandée à chacune alors que les salles de classe sont contigües. Godin ajoute que la délation et la calomnie avaient cherché à accréditer que l'on professe l'athéisme dans les écoles du Familistère. Il espère que l'enquête que le ministre a promis de faire sur elles établira leur conformité à la loi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe le préfet que par suite des procès qu'il a intenté aux institutrices du Familistère, que l'administration les avait reconnues parfaitement en règle en 1873, celles-ci se trouvent dans une position fausse et irrégulière qu'il veut voir cesser. Il rappelle que les élèves du Familistère avaient été divisés en 6 classes, garçons et filles mélangés, dans la déclaration d'ouverture des écoles, et que les soins, l'enseignement et le choix des professeurs adjoints pouvaient être faits suivant les besoins de chaque âge de l'enfance. Il explique que l'administration a voulu que les garçons de 8 à 12 ans soient réunis dans une même classe sous la direction de monsieur Poëtte et que les filles de 8 à 12 ans le soient de leur côté sous la direction de madame Paquerot. Godin indique qu'il ne sait quel parti prendre pour les quatre classes inférieures afin d'éviter un procès. Il lui demande s'il peut continuer à faire l'éducation de la basse-enfance sous la déclaration de madame Dirson avec l'aide de dames adjointes. « J'ai cherché par voie d'initiative individuelle les moyens de concourir au progrès de l'enseignement et de l'instruction des classes ouvrières en appliquant et en perfectionnant les meilleures méthodes qui existent en Europe. J'éprouve aujourd'hui le besoin de savoir dans quelle mesure je pourrais continuer cette œuvre dans mon établissement. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 5 octobre 1873
Godin demande au préfet de l'Aisne si le dossier relatif à la concession de chemins de fer faite à la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes et Nord central a été transmis au ministre. Godin estime que le retard mis à régulariser cette concession va être la source d'une difficulté pour l'implantation de la gare de Guise qui ne pourra être faite d'un commun accord entre la Compagnie du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin et la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes, alors que les travaux de la voie de Saint-Quentin à Guise vont bientôt arriver à Guise. Il demande au préfet si la commission désignée par le conseil général de l'Aisne peut aller voir le ministre des Travaux publics.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 10 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin annonce au préfet de l'Aisne que Delorme, son premier adjoint de la municipalité de Guise l'a averti qu'il avait reçu une lettre du sous-préfet de Vervins du 6 février 1874 , qu'il cite intégralement : en l'absence de maire ou d'adjoint nommé par le gouvernement, le premier conseiller municipal, c'est-à-dire Godin, se trouve à la tête de la municipalité en vertu de l'article 4 de la loi municipale de 1855 ; il faut substituer la signature « Le conseiller faisant fonction de maire » à celle-ci : « Le maire » ; Delorme doit désormais signer « Pour le premier conseiller municipal absent (ou empêché), le conseiller municipal faisant fonction d'adjoint » ; le sous-préfet demande à Delorme d'en avertir Godin. Godin juge que la demande du sous-préfet est maladroite et illégale et considère qu'il ne doit pas s'y conformer : il estime qu'il restera maire de Guise tant que le gouvernement ne l'aura pas remplacé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 10 janvier 1874
Godin annonce au préfet de l'Aisne qu'il invite la commission des chemins vicinaux du canton de Guise, qu'il préside, à lui adresser le travail qu'elle a fait depuis octobre 1873. Sur le vannage de l'Oise : de Franqueville a informé Godin qu'il n'était pas en possession du dossier que le préfet est censé avoir envoyé au ministre des Travaux publics.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 11 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin accuse réception de la réponse du préfet à sa demande d'éclaircissements. Godin demande au préfet de lui dire si mesdames Paquerot et Dirson peuvent, d'après la déclaration qu'elles ont faite, ouvrir les classes auxquelles elles sont préposées sans être en contravention avec la loi. Dans le post-scriptum, Godin fait remarquer au préfet que le maire de Guise n'a pas fait la triple expédition des déclarations qu'il avait promis de faire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 15 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin explique au préfet qu'il a un besoin pressant de savoir quand il pourra ouvrir les écoles du Familistère. Il souhaite obtenir confirmation du préfet après que l'inspecteur d'académie de Vervins lui a indiqué que l'ouverture des écoles ne présentait plus de difficultés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 18 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin remercie le préfet pour sa lettre du 16 septembre 1874 qui confirme l'autorisation d'ouverture des classes des écoles du Familistère suivant les déclarations faites. Il lui explique que sa demande de confirmation faisait suite aux intimidations du maire de Guise à l'égard des institutrices du Familistère. Godin plaide pour une interprétation libérale de la loi sur l'instruction publique appliquée aux écoles du Familistère. Il défend la mixité des classes, dont l'abandon pour les classes supérieures de 8 à 12 ans lui a été suggérée par l'inspecteur général Rendu mais lui a valu deux procès [car la création de deux classes supérieures nécessitait de nouvelles autorisations]. Il souhaite que le conseil départemental autorise le rétablissement de la mixité au Familistère, ainsi que le suggère le préfet, pour que ses écoles puissent fonctionner sous le régime d'une seule autorisation par le chef de l'institution. Il regrette qu'une interprétation stricte de la loi conduise à n'autoriser que deux divisions d'âge dans les écoles du Familistère (les élèves de moins de 7 ans et les élèves de 7 à 12 ou 13 ans) : « Tandis qu'à mes yeux, il n'y a possibilité de faire un bon enseignement qu'à la condition de créer le plus de classes possibles par divisions d'âges de l'enfance afin de donner à chaque classe les professeurs proportionnés au savoir des élèves. » Godin ajoute qu'il avait attiré l'attention du ministre de l'Instruction publique sur cette question. Il demande au préfet de lui indiquer si le conseil départemental autorise la mixité des écoles du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, vers le 3 janvier 1875
Lettre illisible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président du bureau de bienfaisance, 14 mai 1874
Godin informe le président du bureau de bienfaisance qu'il verse à la caisse du bureau de bienfaisance une somme de 420 F pour règlement de taxes sur les recettes du Familistère et une somme de 171,54 F qui est le produit de la cavalcade organisée par les habitants le 15 mars 1873. Godin constate que le ralentissement du travail crée des difficultés dans un certain nombre de familles. Il propose de dresser une liste de familles pauvres auxquelles il serait fait chaque mercredi une distribution de pain en son nom et pour son compte pendant la durée de la crise industrielle. Il espère avoir des imitateurs pour éradiquer la misère à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du journal Le Siècle, 18 février 1874
Sur les chemins de fer. Godin souhaite rectifier des erreurs économiques contenues dans l'article du journal Le Siècle du 10 février 1874, qui considère que le développement en France des chemins de fer d'intérêt local est nuisible aux intérêts publics. Godin explique que les grandes compagnies cherchent à constituer un monopole au détriment de la prospérité nationale, que les lois des 12 juillet 1865 et du 10 août 1871 avaient donné aux conseils généraux la faculté de concéder des chemins de fer départementaux, mais leurs initiatives sont combattues par les grandes compagnies avec la complicité du gouvernement qui refuse de délivrer les décrets nécessaires à l'exécution des projets. Godin estime que la création de lignes de chemins de fer serait un remède à la crise industrielle actuelle et au chômage qu'elle entraîne. Il juge qu'il faut laisser se développer librement l'industrie des transports qui pâtit de la tutelle de l'État et que si l'on empêche les capitaux français de faire prospérer les chemins de fer en France, ceux-ci iront enrichir les pays voisins, « à peu près comme quand nous payons cinq milliards de rançon de guerre ». Godin propose d'offrir au Siècle de nouveaux développements sur cette question à son retour à Versailles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 28 septembre 1874
Godin répond à une demande de renseignements sur le travail des enfants dans les manufactures. Il explique qu'il n'y a pas de nécessité d'employer des enfants avant l'âge de 12 ans dans les fonderies et qu'il a été le premier à demander l'amendement de la loi dans ce sens. Il ajoute qu'il pense qu'aucune industrie ne devrait employer des enfants avant l'âge fixé par la loi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Despret, 3 octobre 1873
Sur les concessions de chemins de fer de Despret dans le Nord et dans l'Aisne.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 1er octobre 1874
Godin annonce à Victor Poupin qu'il achève la rédaction d'un ouvrage intitulé La souveraineté et les droits du peuple et il lui demande s'il peut l'éditer immédiatement. Godin demande à Poupin si La richesse au service du peuple trouve des lecteurs.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 2 janvier 1875
Godin accuse réception de 35 exemplaires de son livre La souveraineté et les droits du peuple et fait remarquer à Poupin que sa lettre du 28 novembre en demandait 300.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 3 mai 1874
Godin adresse à Victor Poupin un chèque de 807,90 F sur la Caisse commerciale. Il lui retourne deux spécimens de couverture en faisant observer que « comme auteur, je n'admets pas d'autre nom que le mien propre ». Sur la correction des épreuves de l'ouvrage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 3 novembre 1874
Godin demande à Victor Poupin de lui livrer son livre avant le 15 novembre. Il accuse réception de 200 volumes.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 6 novembre 1874
Godin regrette de n'avoir pas encore reçu les épreuves de la mise en page de son livre dont il voudrait envoyer des exemplaires à ses collègues de l'Assemblée nationale au moins 15 jours avant la rentrée. Il rappelle à Poupin que les titres des chapitres doivent apparaître en titres courants.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 7 octobre 1874
Godin annonce à Poupin qu'un employé de son usine va lui déposer le manuscrit de son ouvrage au 9, place des Victoires à Paris. Il lui demande d'éviter les erreurs typographiques dues à l'emploi de mauvais caractères et de soigner l'impression car il veut faire lire l'ouvrage à ses collègues de l'Assemblée nationale. Il lui demande de tirer 400 exemplaires sur un papier de belle qualité. Il prie Poupin de lui communiquer le chiffre des ventes de ses deux précédents volumes et dans quel délai il pourra obtenir le troisième.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 9 juin 1874
Godin retourne à Poupin les épreuves et le bon à tirer [de l'ouvrage à paraître dans la Bibliothèque démocratique]. Godin fait part à Poupin de son regret de voir que les caractères typographiques utilisés sont usés.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 9 novembre 1874
Godin prie Poupin de l'excuser de son impatience, mais il lui répète qu'il veut adresser son livre à ses collègues de l'Assemblée nationale avant la rentrée. Il retourne à Poupin l'épreuve corrigée du livre avec le bon-à-tirer et fait quelques observations sur des corrections. Godin envoie 400 F à Poupin. Il lui rappelle qu'il souhaite 400 exemplaires du livre sur un papier d'une meilleure qualité que celui du tirage ordinaire. Il indique qu'il voudrait faire rogner ces exemplaires et qu'en conséquence, le pliage doit être soigné.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 11 novembre 1874
Godin remercie Victor Poupin pour son empressement à achever son livre et il lui retourne la notice sur le livre avec une modification.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 12 novembre 1874
Godin demande à Amédée Moret de lui faire faire en urgence un timbre à tampon sur le modèle qu'il joint à sa lettre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 13 août 1874
Godin rappelle à Victor Poupin qu'il attend toujours 50 exemplaires de son volume La richesse au service du peuple.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 13 avril 1874
Sur l'édition des ouvrages de Godin dans la Bibliothèque démocratique. Godin discute des conditions de la publication. Poupin affirme qu'en tirant à 15 000 exemplaires l'auteur qui publie à son compte rentre dans ses débours, mais Godin n'a pas eu encore communication du montant de ces débours et voudrait les connaître à l'avance pour la première édition et pour les éditions suivantes. Il veut aussi avoir l'assurance de pouvoir acheter autant d'exemplaires qu'il le souhaite au prix de 0,15 F et de pouvoir avoir un regard sur les frais d'annonces. Il suggère que la limite de trois ouvrages par auteur dans la Bibliothèque démocratique ne doit pas être une règle absolue. Il indique qu'il est préférable que le titre du premier de ses ouvrages édités soit La richesse au service du peuple plutôt que celui proposé par Poupin. Sur la notice biographique de Godin : Godin indique que l'article publié dans Le Rappel par M. Quentin manque d'exactitude et que la biographie publiée par Ernest Leroux (28, rue Bonaparte) est meilleure mais ne conviendra pas davantage à la Bibliothèque démocratique. Godin promet de lui envoyer une biographie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 14 août 1874
Godin signale à Victor Poupin une erreur sur la couverture de son ouvrage La richesse au service du peuple : elle porte le numéro 59 alors que l'ouvrage est indiqué sous le numéro 60 dans son catalogue.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 15 octobre 1874
Godin informe Victor Poupin qu'il sera le lundi prochain à Laon pour la session du conseil général et il lui demande de lui envoyer à l'hôtel de La Bannière une épreuve en placard de son volume et deux autres à Guise. Il réitère son désir de disposer rapidement de l'ouvrage.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 16 novembre 1874
Godin envoie à Victor Poupin un chèque de 460,55 F suivant la demande de ce dernier. Il prie Poupin de le prévenir de la surprise que celui-ci lui prépare, pour pouvoir en tirer parti dans son département s'il s'agit de publicité. Godin lui demande de lui désigner quelqu'un capable de se charger de l'expertise d'une imprimerie lithographique et typographique et d'un journal qu'il voudrait « mettre en société » à Saint-Quentin. Godin lui explique qu'une expertise contradictoire est nécessaire pour faire aboutir l'opération et qu'il voudrait soumettre à la commission d'initiative les conditions exigées par l'expert si Poupin en désignait un. Le post-scriptum est relatif à une question financière.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 20 mai 1874
Avant de quitter Guise, Godin a retourné à Victor Poupin les épreuves du volume Les socialistes et les droits du travail. Il lui demande d'adresser les nouvelles épreuves à Versailles au 28, rue des Réservoirs.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 21 avril 1874
Godin adresse à Victor Poupin des notes biographiques (« Notices biographiques sur M. Godin » copiées sur les folios 87r et 88v) pour ses ouvrages La richesse au service du peuple ou Les socialistes et les droits du travail. Il lui signale qu'il a des corrections à faire dans Les socialistes et les droits du travail.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 21 novembre 1874
Godin demande à Victor Poupin de lui envoyer rapidement 200 exemplaires de l'ouvrage La souveraineté et les droits du peuple semblables à ceux qu'il vient de recevoir [sur papier ordinaire].

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 26 juillet 1874
Sur la correction d'épreuves d'un ouvrage de Godin : Godin a constaté un nombre considérable de « lettres manquées » et il considère que ce n'est pas à lui de les signaler dans sa correction mais au typographe d'en faire son affaire ; il fait remarquer à Poupin que des fautes de ce genre subsistent dans le premier ouvrage publié. Contrairement à ce que Wladimir Gagneur a dit à Poupin, Godin n'est pas opposé à ce que la mise en vente du volume soit retardée mais il veut disposer d'exemplaires pour les distribuer à des visiteurs américains. Il informe Poupin qu'il remettra le lendemain à Gagneur la somme de 433,40 F. Il demande combien d'exemplaire du premier ouvrage ont été vendus.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 27 décembre 1874
Les couvertures des livres de la Bibliothèque démocratique ne mentionnent pas les qualités des auteurs : Godin indique à Victor Poupin que ses collègues de l'Assemblée nationale lui demande s'il est l'auteur du livre. Godin retourne à Poupin une facture de messieurs Dubuisson.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 28 décembre 1874
Godin demande à Victor Poupin de lui envoyer 300 exemplaires de son livre La souveraineté et les droits du peuple.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 30 octobre 1874
Godin informe Victor Poupin qu'il lui envoie les épreuves corrigées de son volume La souveraineté. Il fait observation sur la division des sections des chapitres.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin Mademoiselle Guillaumin, 11 décembre 1874
Godin demande à Guillaumin et Cie l'état de son compte dans la librairie et désire savoir s'ils vendent encore des exemplaires de Solutions sociales.

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Auteur·e : Conseil général de l'Aisne ; Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
La commission des chemins de fer du conseil général de l'Aisne au ministre des Travaux publics, 20 décembre 1873
Sur la concession par le conseil général de l'Aisne de la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme, qui relie la ligne de Paris à Erquelinnes et la ligne de Laon à Reims, avec deux embranchements de Guise vers Hirson et de Guise vers Avesnes. La commission informe le ministre que les études ont été faites en 1872 et 1873, qu'elle a été nommée par le conseil général de l'Aisne en août 1873 pour presser la déclaration d'utilité publique auprès du gouvernement, et qu'elle s'est entretenue avec le prédécesseur du ministre, Deseilligny. Elle lui explique que la commission prévoit de le solliciter et qu'un de ses membres, monsieur Godin, est allé voir hier M. de Franqueville qui lui a appris que le décret d'utilité publique était retardé car le ministre de la Guerre étudie un chemin de fer dans le département du Nord qui aboutit à la concession faite par le département de l'Aisne. La commission fait observer au ministre que la concession du département de l'Aisne est indépendante de celle du département du Nord et qu'elle désire obtenir le décret d'utilité publique pour la partie comprise entre Le Cateau et Saint-Erme. La commission ajoute que ce décret serait d'autant le bienvenu que des milliers d'ouvriers du pays sont sur le point d'être sans travail.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
« Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies (voir L'Opinion nationale des 17 et 21 mars et du 2 avril) » : l'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
« Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies (voir L'Opinion nationale des 17 et 21 mars) » : l'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.
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