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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Colas, 13 septembre 1848
Godin transmet à Colas une lettre de Nozal par laquelle ce dernier fait une proposition à Godin. Godin demande à Colas son appréciation sur cette proposition. Il l'informe qu'il va se rendre à Paris et peut s'arrêter à Saint-Quentin pour le voir si Colas le souhaite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Foy, 7 novembre 1848
Godin accuse réception des versements de Foy en billets de banque et en un effet sur Saint-Quentin d'un montant total de 595,85 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Damaye, 14 novembre 1848
Godin demande à Damaye le service de se rendre dans les bureaux des trois journaux de Saint-Quentin pour leur demander les numéros de 1847 et 1848 dans lesquels ont été publiées des annonces pour la vente de cuisinières.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Foyart, 14 novembre 1848
À propos d'une réclamation faite par Foyart, relative au transport d'une cuisinière fournie à sa demande par Godin à monsieur Triquet à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Tricqnaux, 19 décembre 1848
Godin adresse à Tricqnaux un tarif des marchandises des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, lui indique que le coût du transport jusqu'à Saint-Quentin est de 1,50 F pour 100 kg, et l'informe qu'il lui accordera une remise de 5 % sur le prix des cuisinières de 69 cm.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vraye, 16 février 1849
Godin constate que Vraye a laissé retourner impayé le mandat qu'il devait honorer. Godin lui fait observer qu'il n'est nullement responsable de l'accident survenu pendant le transport et que c'est contre le voiturier qu'il doit faire un recours. Il pense qu'en outre, l'appareil doit désormais être réparé avec le fond que Godin a fait déposer chez Derez et Cie à Saint-Quentin. Il demande à Vraye de lui régler la somme de 147 F pour le mandat impayé et le nouveau fond.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jacquet-Robillard, 1er avril 1849
Sur l'expédition d'une cuisinière commandée par Jacquet, parvenue à Saint-Quentin le 31 mars 1849.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 3 mai 1849
Godin demande à Magnier de supprimer son nom de la liste d'envoi du supplément littéraire de son journal. Il lui demande ce qu'il pense du banquet socialiste qui doit avoir lieu le dimanche suivant à Saint-Quentin. Godin indique qu'il compte s'y rendre si cela est utile « au progrès de l'idée » et demande si des toasts seront prononcés, si les journaux en rendront compte et qui sera présent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Hourdequin, vers le 9 juin 1849
Godin reproche à Hourdequin la lenteur d'exécution des dessins destinés aux prospectus et lui demande quand il pourra se rendre à Saint-Quentin pour les voir sur pierre. Il précise que les ouvertures du dessus de la cuisinière carrée doivent être représentées ouvertes et que les cercles et tampons doivent être dessinés au bas de la cuisinière à la place des marmites. Godin ajoute que si les prospectus n'étaient pas imprimés le 25 juin suivant, il devra reprendre ses modèles pour les faire dessiner à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur E. Allez, 18 juillet 1849
Godin envoie à Allez la facture des marchandises qu'il a expédiées ou qui sont exposées au Palais de l'Industrie s'élevant à 1 378,17 F. Il annonce qu'il fait envoyer le jour même de Saint-Quentin un paquet de 500 prospectus. Le post-scriptum est relatif à une pièce de cuisinière à remplacer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Depret-Béghin, 14 [septembre 1849]
Godin demande à Depret-Béghin quelle est la plus grande dimension de meule anglaise qu'ils peuvent lui expédier et quel est le prix de ces meules. Godin souhaite connaître le prix du transport et du magasinage à Saint-Quentin qui était très élevé pour les meules expédiées en 1847.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 10 novembre [1849]
Godin informe Didier-Demanche et Cie que le prix du transport par Saint-Quentin pour Reims est de 5 F les 100 kg, soit une différence d'un franc par rapport au prix ordinaire, qu'il peut expédier deux fois par semaine et que la livraison se fait en quatre jours. Il indique que peu de marchandises leur était destinées dans sa dernière expédition à Reims car les petits poêles demandés ne se trouvent plus en magasin et il les avertit qu'il leur expédie des marchandises par son messager ordinaire sauf avis contraire de leur part.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Foy, 29 novembre [1849]
Godin accuse réception d'un effet sur Saint-Quentin de 1 450,65 F dont il crédite le compte de Foy avec la remise de 29,60 F, mais il lui signale qu'il lui est encore redevable de 6 F. Il l'informe qu'il n'a plus de petites cuisinières en magasin et qu'il a de la difficulté pour satisfaire les demandes tardives.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Foy, 13 décembre [1849]
Godin calcule le montant total de ses dernières factures, qui s'élève à 1 486,25 F ; au mandat de 1 450, 65 de Foy le 21 novembre sur Saint-Quentin, Godin ajoute un escompte de 2 % d'un montant de 29,60 F pour établir le débit du compte de son correspondant à 6 F. Dans le post-scriptum, il indique que des poêles seront remis au messager de Ham à Saint-Quentin le jour même.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pottier-André, 22 décembre 1843
Expédition à Saint-Quentin et facturation d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Breton et Cordier, 12 septembre [1845]
Avis de l'expédition d'échantillons d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire et facturation de la commande faite à Godin de passage à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rodeloque, 12 septembre [1845]
Avis de l'expédition d'un poêle elliptique au charbon de la manufacture Godin-Lemaire suivant la commande faite à Godin lors de son passage à Péronne et facturation de la commande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Viard, 19 septembre [1845]
Expédition et facturation de poêles de la manufacture Godin-Lemaire : Godin informe monsieur Viard qu'en raison de la reprise tardive de la navigation, il a confié au voiturier Direz-Pierret de Saint-Quentin les échantillons commandés à Godin lors de son passage à Beauvais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Mauger, 19 septembre [1845]
Expédition et facturation d'un poêle elliptique de la manufacture Godin-Lemaire : Godin informe monsieur Mauger qu'en raison de la reprise tardive de la navigation sur le canal jusque Creil, il a confié au voiturier Direz-Pierret de Saint-Quentin les échantillons commandés à Godin à l'occasion de leur entrevue.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vinchon, 19 septembre [1845]
Expédition et facturation d'un poêle elliptique de la manufacture Godin-Lemaire, comme convenu lors du dernier passage de Godin à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lenoir, 3 octobre [1845]
Sur le transport de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lobbez, 14 novembre [1845]
Expédition à Saint-Quentin (Aisne) et facturation de poêles. Sur une prochaine commande : Godin indique qu'il vendait des appareils à Lobbez au-dessous du prix ordinaire, mais que l'augmentation du prix de la fonte l'oblige à augmenter ses prix.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le préfet de l'Aisne, 20 novembre [1845]
Fait suite à la lettre de Godin au préfet de l'Aisne en date du 6 novembre 1845, restée sans réponse, sur l'accident de la route survenu la nuit du 2 novembre 1845 sur la route de Guise à Leschelle (Aisne) à un transport d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire, à cause de travaux de construction non signalisés d'un aqueduc ayant entraîné une chute de trois mètres de hauteur de la voiture : Godin fait part au préfet des recherches qu'il a menées à Vervins et à Saint-Quentin pour prendre connaissance du traité passé avec l'entrepreneur qu'on lui a dit être entre les mains du conducteur des travaux monsieur Lecerf à Ribemont ; Godin demande au préfet d'intervenir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Fiévet-Grain, 30 [novembre 1845]
État du compte de monsieur Fiévet-Grain. Godin promet la livraison le plus tôt possible à Moÿ-de-l'Aisne ou à Saint-Quentin trois cuisinières commandées par Fiévet-Grain.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 8 décembre [1845]
À propos d'une circulaire du 16 août mentionnée dans la « Petite correspondance » [de La Démocratie pacifique]. Godin demande l'envoi des titres correspondants aux souscriptions qu'il a déposées à Paris et qu'Allyre Bureau avait promis d'envoyer chez monsieur Doloi à Saint-Quentin. Godin demande qu'on lui adresse des almanachs, et il envoie 8 F pour l'abonnement au numéro de quinzaine [de la Démocratie pacifique] de messieurs Gosse à Prisches, Viéville-Charlemagne à Esquéhéries et Élisée Drucbert rue du Palais-de-justice à Saint-Quentin. Godin reproche à ses correspondants la publication du feuilleton du dernier numéro de quinzaine de La Démocratie pacifique : « On ne devrait pas en infliger de pareils à La Démocratie pacifique ; douze grandes colonnes de papier noircies ! Rien n'a pu rester dans la mémoire de ce que je me suis efforcé d'y lire que la couleur. »

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Godin-Lemaire à monsieur Fiévet-Grain, 13 [décembre 1845]
Sur une commande de cuisinières : Esther Lemaire répond à la lettre de Fiévet-Grain du 11 décembre 1845 en indiquant que Godin est malade depuis longtemps, que le messager a négligé de prendre en charge les marchandises prêtes et que les cuisinières ne pourront être livrées à Saint-Quentin que le samedi suivant ; elle demande à Fiévet-Grain s'il souhaite toujours obtenir les appareils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Villette, 22 décembre 1845
Sur une commande de marchandises ne pouvant être satisfaite dans l'immédiat à cause des demandes considérables auxquelles doit répondre la manufacture Godin-Lemaire. Godin prie monsieur Villette de patienter pour recevoir les échantillons commandés et souhaite savoir s'il peut les livrer à Saint-Quentin. Godin joint à sa lettre un tarif au verso duquel se trouvent trois nouveaux modèles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lenoir, 24 décembre [1845]
Godin annonce la livraison de cinq cuisinières à Saint-Quentin (Aisne) et envoie la facture d'une précédente commande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Villette-Berlancourt, 5 janvier 1846
Livraison de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire chez monsieur Noblecourt, garde-pont à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame veuve Vermont, 9 janvier [1846]
Envoi d'un tarif et communication du prix de nouveaux modèles d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire. Godin précise qu'il peut faire livrer la marchandise à Saint-Quentin par le messager qui s'y rend tous les samedis ou la livrer à Péronne si la quantité le permet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Villette-Berlancourt, 4 février [1846]
Facturation d'une cuisinière de la manufacture Godin-Lemaire livrée à Saint-Quentin. Observation sur le modèle du poêle livré précédemment.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Damaye, 9 mai [1846]
Sur la distribution des produits de la manufacture Godin-Lemaire à Saint-Quentin (Aisne) : Godin évoque une nouvelle disposition dans les cuisinières qu'il fabrique « contre laquelle il sera impossible que les cuisinières en tôle tiennent plus longtemps », et un accord commercial avec Damaye.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pottier, 29 mai [1846]
Expédition par voiture via Saint-Quentin et facturation de trois cuisinières, dont une cuisinière d'un nouveau modèle, plus cher. Godin signale que le modèle d'une cuisinière à trois fours est achevé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lhermitte, 5 [juin 1846]
Sur la reproduction par le moyen du daguerréotype d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire : Godin a entendu dire que des « dessinateurs » de Saint-Quentin maîtrisent la technique du daguerréotype ; il demande à Lhermitte de demander à ces dessinateurs s'ils peuvent venir à Esquéhéries réaliser 6 « dessins » et à quel prix ils peuvent les exécuter ; il demande également à Lhermitte de lui indiquer un dessinateur « ordinaire » pouvant venir faire les dessins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lenoir, 26 juin [1846]
Sur la solvabilité de monsieur Damaye, marchand de fers à Saint-Quentin (Aisne) et employé de Lenoir, qui a fait des propositions à Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le préfet de l'Aisne, 22 août 1846
Sur l'alignement des constructions de la nouvelle fonderie Godin-Lemaire édifiée à Guise : Godin explique qu'il a présenté un état de concession des terrains à acquérir pour alignement à l'ingénieur de Saint-Quentin qu'il a vu à plusieurs reprises, que celui-ci promettait à la fin de juillet que l'arrêté d'autorisation n'en tarderait pas et qu'il s'étonne des difficultés que lui a causé monsieur Lecerf conducteur des ponts et chaussées ; il demande au préfet les motifs qui retardent l'autorisation et empêchent la reprise des constructions ; il explique qu'il a été menacé d'un procès s'il faisait construire à moins de deux mètres de la route , qu'il a en conséquence suspendu les travaux, mais que le préjudice qu'il subit est considérable ; il signale que 40 ouvriers devaient être employés aux constructions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Moricourt-Viéville, 8 septembre 1846
À propos du taux élevé de commission de Moricourt-Viéville. État du compte de Godin, créditeur de 3 136,85 F.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 avril 1854
La lettre d'Émile du 31 mars 1854 donne satisfaction à Godin car elle montre sa détermination à étudier : « Quelle glorieuse satisfaction en effet pour moi si un jour je te vois capable de me seconder dans les diverses entreprises que j'aurai faites, et si je te vois doué de connaissances supérieures à celles que je possède, et par cela imprimer à toutes choses une direction sage, intelligente et supérieure. » Il se félicite que la résolution d'Émile resserre les liens avec ses parents. Il l'informe qu'il ne peut aller à Paris et lui demande de venir à Guise ; il lui indique qu'il écrit à Allyre Bureau pour que ce dernier l'accompagne au chemin de fer jeudi matin ; il lui recommande de mettre son uniforme et de prendre une veste, et lui donne des conseils pour le voyage : manger quelque chose avant de partir et au buffet de la gare de Creil ; prendre une voiture de seconde classe ; prendre une voiture pour Guise à partir de Saint-Quentin ; réserver à la gare de Paris une place dans la diligence allant à Guise, si c'est possible ; retirer 20 F à l'économat du collège Chaptal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 avril 1854
Godin raconte à son fils que la tirelire de ce dernier a ri aux éclats du fond du coffre quand ils ont reçu sa lettre, dont il est également enchanté car il était inquiet de ne pas avoir de nouvelles de lui ; il indique à Émile que Goubaux lui a confirmé qu'il avait écrit vendredi et qu'il ne s'explique pas le retard de la réception de la lettre. Godin signale à Émile que le compte du collège Chaptal mentionne 15 exemplaires de géographie à 1 F, et lui demande une explication franche à ce propos. Godin donne à son fils des nouvelles de son petit chien et de son moulin dont les ailes ont été arrachées par le vent pendant que Godin et Esther Lemaire étaient à Saint-Quentin ; Godin lui annonce qu'il va le réparer en lui donnant davantage de solidité. Il lui demande de lui envoyer son bulletin scolaire et de lui dire combien de pièces d'or se trouvent dans sa tirelire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 août 1856
Godin donne à Émile l'indication de l'horaire du train pour rentrer à Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 décembre 1870
Godin donne à Émile des nouvelles de l'avancée des Prussiens. Les Prussiens ont quitté la veille Le Hérie à 7 km de Guise ; ils ont pris la route d'Origny après avoir envoyé trois cavaliers en reconnaissance pour savoir s'il y avait des francs-tireurs à Guise. Godin vient de faire l'interrogatoire d'un prisonnier polonais : la colonne ennemie se compose de deux régiments d'infanterie de 6 000 hommes, de deux régiments de dragons de 2 000 hommes et de 1 000 hommes d'artillerie équipés de 12 pièces de canon, soit 9 000 hommes ; ils devaient entrer à Guise la veille, mais un ordre les a obligés à se diriger vers Saint-Quentin, probablement à cause des combats des environs d'Amiens. « Il est certain que ces pauvres Allemands sont traités comme des chiens et que beaucoup d'entre eux ne sont guère plus désireux de la guerre que nos mobiles. Si le courage pouvait s'éveiller réellement dans le cœur des troupes françaises, les Prussiens seraient obligés bientôt de quitter le sol de la France car il n'y a plus de leur côté que la puissance de leur discipline. » Godin informe Émile qu'en raison de l'imminence de l'entrée de l'ennemi à Guise, on a fait partir dans la nuit 11 chariots de munitions avec les fusils de la Garde nationale, et qu'il reste ainsi peu de fusils dans la ville.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 janvier 1871
Godin donne des nouvelles des événements à Guise. Les Prussiens viennent tous les jours en éclaireurs. Ils ont obligé Godin à aller à Saint-Quentin pour le contraindre à la réquisition de 10 000 F que la ville a dû payer en espèces. Il lui signale qu'il a des difficultés à l'émaillage car Émile n'a pas laissé la composition de l'émail blanc de poterie ni la recette de la mouture. Il écrit à Émile qu'il est d'accord avec lui sur ce qu'il faut faire avec les troupes, « mais que l'armée ne se formera que par l'expérience » et que le raisonnement n'est pas le fait des masses. Il lui conseille de ne pas compter sur le préfet Achard, qui se trouve à Maubeuge, car il n'a pas le caractère très militaire. Il préconise de lui écrire directement pour lui faire ses propositions sur le service sans lui parler de ce que les autres ne font pas. Il laisse Émile juge de ce qu'il doit faire pour le grade d'adjudant-major : si le bataillon est mis à la disposition du ministère de la Guerre, c'est l'administration militaire et non plus le préfet qui est censé le diriger ; toutefois, Émile pourrait écrire au préfet pour être fixé. Dans le post-scriptum, il est question du corps d'armée d'Antoine Alfred Chanzy dont Godin espère qu'il n'est pas perdu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 janvier [1871]
Godin incite Émile à prendre une décision sur son acceptation du grade de capitaine adjudant-major dont il parle à nouveau à son père dans sa lettre du 14 janvier 1871. Il lui fait part de la rumeur selon laquelle la ville de Saint-Quentin aurait été évacuée par les Prussiens ; il espère que cela pourrait être un succès pour l'armée du Nord du général Faidherbe, après beaucoup de revers subis par les troupes françaises. Godin évoque la manière qu'Émile devrait adopter pour faire accepter ses idées dans son bataillon et développer au profit de celui-ci les bonnes idées de ses supérieurs. Godin donne son avis sur la question des exercices de tir à la cible ou en peloton. Godin confirme à la fin de sa lettre que Saint-Quentin a été repris « à la baïonnette » le matin aux Prussiens, qu'on a fait des prisonniers et qu'on a saisi des munitions et des canons. Godin joint 125 épinglettes à sa lettre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 janvier 1871
Godin informe Émile des événements de la guerre survenus à Guise. Les Prussiens ont réclamé le lundi 23 septembre une contribution de 500 000 F de la part du canton de Guise. Ils ont enlevé trois otages – Delorme, Devillers et Azambre – et réquisitionné 8 chevaux, dont les deux de Godin. Ils ont laissé en échange à Godin deux chevaux tués de fatigue, dont l'un, s'il se remet, pourra peut-être servir à Émile. Mercredi, une colonne ennemie venue de Landrecies a logé à Guise. Jeudi, Godin est allé à Saint-Quentin voir ses collègues otages ; il n'a pu les faire libérer et ils ont été dirigés à Ham. Godin est obligé d'organiser l'accueil de 500 blessés transportés de Saint-Quentin, qu'il faut ensuite acheminer à Landrecies.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 5 octobre 1858
Godin annonce à Brullé qu'il arrivera à Laeken à la fin de la semaine. Il l'informe qu'il va ouvrir un crédit pour l'usine de Laeken de 10 000 F auprès de la banque Guébin, Giraud et Cie au 24, rue Hauteville à Paris, qu'il pourra utiliser par l'intermédiaire de la banque Boinet, Lamouret et Cie à Saint-Quentin.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 18 juillet 1859
Dolot envoie à Godin quatre traites sur Paris d'une valeur totale de 2 000 F destinées à Brullé. Il annonce à Godin que l'inspection du garde-mines a eu lieu le matin même et que ce dernier a paru étonné que le générateur ne marche pas encore. Dolot informe Godin qu'il a reçu une réponse de Trystram et Crujeot et qu'il en a communiqué un extrait au batelier Decoster ; il donne copie à Godin des renseignements fournis par Trystram et Crujeot sur la fourniture de bois de construction et sur la fonte de Cleveland qui devrait compléter l'expédition. Dolot demande à Godin s'il a donné des instructions pour une scie circulaire. Il indique qu'il a reçu des réponses pour les fermes des bâtiments mais qu'elles ne contiennent pas de dessin, aussi Dolot pense-t-il que Godin trouvera mieux à Paris. Dans la marge du folio, Dolot annonce à Godin que le père de Guerdoux a été trouvé asphyxié hier au coin d'une borne et que Merriaux, l'un des mouleurs de l'usine de Guise, s'est noyé en prenant un bain après son repas.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 6 novembre 1859
Dolot fait part à Godin des difficultés d'expédition des marchandises qu'il s'efforce de surmonter en faisant appel à Amédée [Moret] en remplacement de monsieur Lemaire et en faisant expédier par la gare de Bohain pour soulager celle de Saint-Quentin, encombrée à cause de la fin de la foire. Il évoque également les problèmes survenus à la nouvelle fonderie ; il juge qu'elle a été mise en marche à un moment inopportun ; il indique que Jacques Nicolas Moret va tenter de colmater les fuites des bouilleurs avec des pommes de terre. « Quoique j'espère peu dans la juste appréciation de mon zèle, croyez Monsieur qu'il ne s'amoindrit pas et agréez je vous prie l'expression de mes sentiments distingués. »

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 27 novembre 1859
Dolot informe Godin qu'il a versé 7 999,60 F à de Dordolot frères pour la fonte livrée à l'usine de Laeken et qu'il leur a demandé les factures correspondantes. Sur une procédure de contestation d'une exigence de la Compagnie du chemin de fer du Nord relative aux indemnités dues en cas de retard, illégale au regard du Code du commerce : Dolot est allé à Saint-Quentin s'en entretenir avec monsieur Lemonnier et monsieur Mornard ; il a fait une demande d'indemnité de 255 F pour le retard causé aux voituriers par le refus de la gare et son dérangement ; Dolot indique à Godin que le commissaire administratif suggère d'écrire au préfet. Il annonce à Godin qu'il a reçu des lettres de Telliez sur ses placements en Belgique. Il évoque le paiement d'une facture de messieurs Vandenberleke de Lille, que Dolot juge de mauvaise foi.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 1er avril 1860
Godin avertit Brullé qu'il crédite le compte de l'usine de Belgique de 105,80 F, somme à verser aux ayants droit de l'ouvrier Vanhaesendonck et à la femme de l'ouvrier Moulard. Le post-scriptum est relatif à l'expédition de meules de 2 mètres de diamètre à l'usine de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 5 avril 1861
Sur une pompe à bière. Godin informe Brullé qu'il n'a pu emporter avec lui la pompe car les colis au-dessus de 25 kg ne sont pas acceptés en gare. Il demande à Brullé d'en faire l'expédition par chemin de fer à Saint-Quentin via Hautmont accompagnée d'une déclaration indiquant qu'il lui envoie une pompe à bière et ses accessoires d'un poids de 50 kg.
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