FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur le chef de la gare du Nord, 27 octobre 1893
Demande d'information sur les horaires des trains de Guise à Saint-Quentin et de Saint-Quentin à Paris pendant le service d'hiver.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur le chef de la gare de Guise, 28 octobre 1893
Demande d'information sur les horaires des trains de Guise à Saint-Quentin et de Saint-Quentin à Paris pendant le service d'hiver qui serait en vigueur à partir du 3 novembre 1893.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Augustine Brullé, 2 avril 1856
Godin annonce à madame Brullé qu'il sera heureux de recevoir sa visite sur son chemin de retour à Bruxelles. Il lui communique les horaires de train de Paris à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 12 avril 1856
Sur le déménagement de Jacques-Nicolas Moret à Guise. Godin informe Jacques-Nicolas Moret qu'à la suite de sa dernière lettre, il a réservé la maison qu'il occupera à Guise. Il lui demande de lui communiquer la quantité et le poids des meubles qu'il va expédier à Saint-Quentin pour les faire prendre à Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lequin, 15 avril 1856
Godin répond à une lettre de Lequin du 31 mars 1856 lui annonçant son intention de venir à Guise du 20 au 25 avril. Godin lui communique les horaires des trains de Paris à Saint-Quentin et il lui indique à Guise l'hôtel de Pierre, hôtel de voyageurs, et l'hôtel de la Couronne, hôtel des riches du pays. Il lui signale qu'il doit se rendre à Paris à la fin du mois d'avril et demande à Lequin de l'avertir s'il devait différer sa venue.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Antony-Blanc, 19 décembre 1860
Godin répond à une lettre d'Antony-Blanc du 15 décembre 1860 relative au prix d'une cuisinière et à un emploi de comptable dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin indique à Blanc qu'il la vend 155 F à Guise, mais qu'il peut l'obtenir à un prix raisonnable à Saint-Quentin. Il ajoute qu'il est nécessaire de lui communiquer des renseignements sur son expérience et ses aptitudes en comptabilité pour pouvoir prétendre à un emploi dans la manufacture.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Hégo-Parent, 11 janvier 1861
Godin répond à la lettre de Hégo-Parent du 30 décembre 1860. Il lui demande de venir à Guise pour un entretien préalable à une embauche dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire et lui propose de lui rembourser les frais de son voyage. Il lui conseille de prendre le chemin de fer jusqu'à Saint-Quentin puis la diligence jusqu'à Guise. Godin lui demande également de communiquer à Louis Carlier, qui a appris par Hégo-Parent ses besoins en contremaîtres de fonderie, la proposition de venir à Guise contre remboursement de ses frais.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Potel, 19 octobre 1861
Godin avertit Potel, qui a décidé de venir à Guise, que les emplois disponibles dans son usine ne sont probablement pas conformes à l'opinion qu'il s'est faite de ceux-ci, et que divers candidats postulent déjà à ces emplois. Il l'informe que la gare de chemin de fer la plus proche de Guise est à Saint-Quentin et que des voitures en partent pour Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Albert Gauttard, 1er décembre 1862
Godin répond à la lettre d'Albert Gauttard, candidat à l'emploi de sculpteur dans l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il l'informe que l'usine se trouve à 7 lieues de Saint-Quentin et du chemin de fer du Nord et qu'il n'a pas l'habitude de contracter des engagements avec ses employés. Il lui demande des références. Il lui explique qu'un atelier de sculpture existe depuis longtemps dans l'usine où le travail dure 11 à 12 heures par jour comme dans les autres ateliers, mais que des besoins nouveaux l'engagent à faire appel à un artiste. Il ajoute qu'il a besoin d'un artiste pour tirer parti du nouveau procédé d'émaillage de la fonte à l'imitation du marbre ou de la porcelaine : « C'est d'ailleurs moins dans la sculpture des objets que dans l'harmonie des lignes que je trouverai du mérite, car entrant dans la voie de l'imitation du marbre, le genre des objets devra être sévère et sobre d'ornements. »

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 3 décembre 1863
Émile Godin donne à son père des informations sur les nouveaux événements survenus à Guise. Madame Vigerie a appris la veille au soir qu'une nouvelle chanson avait été affichée dans la nuit précédente. Fayon a montré à madame Vigerie un exemplaire qui avait été collé sur sa boutique. Madame Vigerie, qui n'a pu en prendre copie, dit qu'il n'est pas question de Godin, mais de toute la famille Moret. Madame Ville a dit à Fayon que 20 personnes chantaient la chanson chez Pierre. Émile Godin estime que la chanson doit avoir 7 couplets. A. Villot a reçu un placard par la poste, qu'il n'a pas voulu confier à Émile par peur d'envenimer les choses. Émile explique qu'il n'a pas voulu laisser emporter par madame Lemaire une glace se trouvant dans l'appartement de sa mère. Il l'informe qu'un vent très fort a causé des dégâts dans l'usine. Il regrette que la population guisarde mette tant d'acharnement à diffuser des insultes. Il ajoute des informations relatives à Laloux, Charles, Esther Lemaire, son grand-père. Dans le post-scriptum, il annonce à son père que madame Vigerie vient de lui donner un exemplaire de la chanson chantée la veille chez Pierre et qu'on dit que c'est madame Carlier qui a reçu la chanson par la poste et l'a diffusée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 8 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin se plaint de la mauvaise qualité de la fonte reçue qu'il ne peut utiliser, ce à quoi ne l'avaient pas habitué Pinart et Cie. Il l'avertit que les deux bateaux suivants ne seront pas déchargés si la fonte n'est pas de bonne qualité. Godin menace de demander des dommages et intérêts à Pinart et Cie s'il n'envoie pas immédiatement par chemin de fer en gare de Saint-Quentin de la fonte supérieure en compensation de la fonte de Cleveland qu'il a dû utiliser pour poursuivre le travail et dont il doit à nouveau s'approvisionner.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 16 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accepte de trier la fonte reçue pour en faire l'emploi avant de recevoir celle que Pinart et Cie lui a promis d'envoyer en gare de Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pigé et Cie, 2 mai 1861
Godin demande à Pigé et Cie dans quel délai et à quel prix, ils peuvent lui envoyer à la gare de Saint-Quentin un générateur cylindrique à deux bouilleurs de la force de 25 chevaux. Il leur demande aussi comment il pourrait tirer parti de deux bouilleurs qu'ils ont exécutés pour être placés sur les cubilots et qui fuient à cause d'un mauvais rivetage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Carpentier et Cie, 29 mai 1861
Godin donne des précisions sur la construction du réservoir dont il a fait la commande, qu'il accompagne d'un croquis coté dans la marge. Il indique que le seul effort qui s'exercera sur le réservoir sera celui de l'eau qu'il contient, aussi souhaite-t-il qu'il ne soit pas d'une solidité excessive. Il demande à être livré rapidement en gare de Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Christophe François Calla, 7 juin 1861
Godin demande à Calla de lui expédier une locomobile de 6 chevaux du modèle le plus récent que celui-ci propose dans sa lettre du 1er juin, sous réserve que la machine soit expédiée en gare de Saint-Quentin dans un délai de 15 jours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lambert et Cie, 12 juillet 1861
Godin demande à Lambert et Cie s'ils peuvent lui envoyer immédiatement une pompe aspirante et foulante n° 8 pour l'usage d'une cuisine, à adresser en gare de Saint-Quentin. Il leur demande également s'ils fabriquent une pompe portative aspirante et foulante pour servir à la vidange de fosses d'aisance.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léo, Jametel et Cie, 6 septembre 1861
Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Commande de plusieurs centaines de mètres de tuyaux [de gaz] de différents diamètres, à expédier en gare de Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 12 septembre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Pinart et Cie qu'il a demandé les récépissés de chemin de fer pour presser leur expédition auprès de la Compagnie du chemin de fer du Nord, et il les informe qu'elles sont parvenues à Saint-Quentin. Il les informe qu'il renonce à établir de nouvelles conditions entre eux comme le lui propose leur lettre du 11 septembre 1861, qui annonce qu'ils font appel du jugement du tribunal de Vervins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Désiré Mariolle-Pinguet, vers le 23 octobre 1861
Godin menace Mariolle-Pinguet de poursuites si le montage du monte-charge d'une halle de fonderie tarde encore, alors que son monteur est reparti à Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Zambard, 12 décembre 1861
Godin informe Zambard qu'il ne prévoit pas de se déplacer à Paris ou à Saint-Quentin et qu'il peut venir le voir à Guise ; il lui précise qu'il part en voyage pour quelques jours à partir du 18 ou du 19 décembre .

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Deschamps-Pelcot, 26 décembre 1861
Godin demande à Deschamps-Pelcot le prix et la qualité de la fonte et du minerai qu'il peut lui fournir pour fabriquer de la fonte malléable, ainsi que le coût de leur transport jusqu'à la gare de Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cambier et Cie, 25 janvier 1862
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Cambier et Cie que le moyen le plus économique de transport de la fonte est le transport fluvial par la Sambre et le canal de la Sambre à l'Oise jusqu'à l'écluse n° 19 à Vadencourt ; il indique qu'il paie ordinairement 6 F la tonne de Charleroi et que le prix serait moindre si les bateaux étaient chargés à Thuin. Godin précise que le transport par le canal de Mons à Valenciennes, par l'Escaut, par le canal de Saint-Quentin et La Fère, par l'Oise puis par le canal de la Sambre à l'Oise est plus long mais que les frais de navigation sont beaucoup moins élevés. Godin ajoute que le transport par chemin de fer jusqu'à Erquelinnes et de là par bateau à 3 ou 4 F la tonne jusqu'à Vadencourt serait le plus rapide et le plus économique. Il demande à Cambier et Cie de préciser quelle quantité de fonte ils pourraient lui fournir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 8 mars 1862
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin communique à Wallerand deux mémoires qu'il demande. Il lui explique qu'en raison de ses affaires, il ne rejoindra Chenest parti à Paris pour la réunion du Conseil d'État qu'en cas d'absolue nécessité. Il expose son opinion sur la question du tracé du chemin de fer : seules les chambres de commerce de Lille et de Dunkerque se sont ralliées au tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord dans l'espoir d'un chemin plus direct que celui par Busigny ; la Compagnie ne semble pas décidée à mettre en œuvre le prolongement souhaité de la ligne qu'elle sollicite et « elle est maintenant seule contre l'unanimité des populations et des intérêts du commerce les plus vrais et les plus étendus » ; le principal argument en faveur du tracé par Guise est celui de l'unanimité des conseils municipaux et des chambres de commerce de Saint-Quentin, Cambrai, Mézières, Laon ainsi que les résolutions des conseils généraux ; sans la Compagnie du chemin de fer du Nord ou plutôt sans Rothschild, le tracé par Guise l'emporterait. Dans le post-scriptum, Godin indique l'adresse à Paris de Chenest, 23 rue des Jeûneurs.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rogier et Mothes, 7 mai 1862
Godin explique à Rogier et Mothes qu'il a aménagé dans sa cité ouvrière une douzaine de sièges d'aisance à l'anglaise avec circulation d'eau qui s'engorgent souvent et inondent les étages. Il veut en construire de nouveau et souhaite expérimenter les appareils de Rogier et Mothes, dont il présente une coupe schématique dans la marge. Il commande leur appareil n° 2 en fonte brute à expédier en gare de Saint-Quentin et envoie 18,50 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Ernest Beudon et Dalifol, 14 mai 1862
Godin demande à Beudon et Dalifol de lui expédier des cintres pour construire des foyers résistant aux hautes températures. Il accompagne sa demande de croquis cotés de l'élévation et du plan d'un cintre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bertaud et Cie, 22 mai 1862
Godin demande à Bertaud et Cie le prix de ses bureaux, emballés pour être expédiés en gare de Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur l'administrateur des forges de Montataire, 24 juin 1862
Godin modifie une commande de tôles de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Sophie Vauthier, 9 juillet 1862
Godin répond à la lettre de Sophie Vauthier du 8 juillet 1862. Il lui communique les informations sur l'asile du Familistère dont elle doit prendre la direction : 40 ou 50 enfants au début ; salle pouvant accueillir 80 à 100 enfants ; l'asile provisoire ouvre de 8 heures du matin et 6 heures du soir ; la directrice pourra loger dans un appartement meublé du Familistère, dont le prix de location est de 7 à 10 F par mois, et s'approvisionner dans les magasins du Familistère ; Godin possède tous les ouvrages de Marie Pape-Carpantier dont il veut suivre la méthode et s'est procuré auprès de la maison Hachette les livres et tableaux utiles. Godin espère l'arrivée prochaine de Sophie Vauthier après la défection de la directrice auparavant pressentie. Il lui donne des informations sur le voyage de Paris à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Th. Boucher, 20 octobre 1862
Godin demande à Boucher s'il fabrique des briques propres à établir des foyers au-dessous des moufles pour l'émaillage de la fonte. Il lui demande également à quel prix il lui procurerait de la terre réfractaire préparée mais non cuite et commande des briques qu'il décrit, à expédier en gare de Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Parmentier, 14 novembre 1862
Sur la route n° 55 de Jonqueuse à Étreux. Godin accepte volontiers le choix de Parmentier en tant qu'expert désigné d'office et lui communique ses observations. Godin fait transporter des marchandises sur un tronçon de la ligne n° 55 ; il a contracté un bail annuel de 250 F avec Brunel pour la location d'un port placé sur le chemin, où les déchargements sont plus économiques qu'au port de Longchamps ; l'administration prétend qu'il a fait des dégâts considérables au chemin en 1861 et 1862 alors que les seuls travaux d'entretien ont été faits par lui ; il renonce depuis à emprunter le chemin et fait décharger ses bateaux au port de Longchamps, aussi la question ne porte que sur le passé ; Godin conteste qu'il ait dégradé la route qui n'est achevée que pour la moitié du trajet ; il a proposé néanmoins une indemnité à l'administration de 200 F correspondant au déchargement de 20 bateaux par an à Longchamps chez Macaigne au prix de 10 F par bateau, indemnité que l'administration juge insuffisante malgré l'inachèvement de la route. Godin communique à Parmentier un état annuel de ses transports en précisant que 2 198 tonnes transitent par le chemin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le conseiller d'État, commissaire général de l'Empire, 3 décembre 1862
Godin accuse réception d'un avis du 22 mars 1862. Il informe son correspondant qu'après que son agent de Londres ait quitté la ville, Émile Godin s'est rendu à Londres du 15 au 25 novembre pour procéder au remballage des produits, remettre les colis au bureau français de l'exposition et effectuer les formalités pour leur expédition à la gare de Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 9 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin confirme à Versigny le jugement en référé sur l'inventaire des meubles de Marie Moret qui lui a été favorable. Il répond aux questions posées par Favre à Oudin-Leclère : sur le moyen de se rendre à Vervins en passant ou non par Guise, et le paiement de ses honoraires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 19 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin avertit Favre qu'Oudin-Leclère l'a informé que l'audience de l'affaire n'aura pas lieu le 5 février parce qu'Esther Lemaire a également choisi d'être défendue par un avocat étranger au barreau de Vervins et que celui-ci ne sera pas disponible. Godin lui demande ses disponibilités après le 20 février, lui donne les indications pour son voyage jusqu'à Vervins et lui signale que Versigny ne compte pas se rendre à l'audience.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 9 avril 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Versigny de s'entendre avec Jules Favre pour le voyage à Vervins, où l'audience de son procès aura lieu le 15 avril 1864. Godin précise qu'il a rappelé à Favre l'avis de Versigny de partir de Paris le 13 avril au soir et de passer par Guise le lendemain. Il expose à Versigny une question sur le mariage sous le régime de la communauté de biens « au nombre de celles qui sont à étudier pour servir à établir le code de l'humanité au lieu et place du code civil » : sa femme a provoqué et demandé la séparation parce qu'il est devenu aisé ; le régime de la communauté de biens met en péril l'industrie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 janvier 1865
Sur la visite d'Auguste Oyon au Familistère. Jean-Baptiste André Godin lui demande si, à l'occasion de son passage à Saint-Quentin, il pourra voir Calixte Souplet et l'inviter à venir avec lui passer deux ou trois jours au Familistère, et examiner si son institution « peut déjà avoir des titres aux sympathies des hommes de progrès et si elle peut trouver des défenseurs devant l'opinion ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Delpech qu'il a fait verser 4 000 F à Jules Favre. Il discute des motifs de l'appel fait par sa femme du jugement du tribunal. Il estime que la convoitise de sa fortune est le motif qui a poussé sa femme et ses conseillers à provoquer la séparation. Sur une lettre de Demeur et d'une certaine Zoé qui est la femme de son ancien comptable principal. Godin explique que celui-ci fut l'amant d'Esther Lemaire et que par jeu Godin écrivit alors des bouts-rimés à sa femme Zoé. Godin pense qu'il pourrait les voir à Saint-Quentin, sans certitude. Godin s'étonne que sa femme ne fasse pas usage contre lui d'un roman qu'il a commencé il y a 18 ans et dont elle a saisi le manuscrit.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 20 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin communique à Delpech la copie d'une dépêche liée à l'Exposition universelle de Londres de 1862. Il lui signale qu'il attend la lettre de Demeur qui doit lui servir contre sa femme. Il l'informe qu'il ne peut séparer les dépenses de la fondation du Familistère de la comptabilité générale de l'usine et que Marie Moret comme tous les locataires du Familistère paie ses loyers sur son salaire d'inspectrice de l'éducation, mais que celui-ci lui est versé directement par Godin sans donner lieu à des écritures.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 24 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin décrit la bibliothèque de Marie Moret dans le cabinet de travail où elle et lui mènent un travail commun d'études, prétexte du procès intenté par sa femme. Godin justifie que les émoluments perçus par Marie Moret n'ont pas donné lieu à des écritures et qu'elle a la propriété des meubles qui sont chez elle. Godin joint à sa lettre la copie d'une lettre de Vigerie qui est l'objet d'interrogations sur la chronologie d'événements liés à l'affaire ; il justifie des dépenses faites à Londres ; il justifie le recrutement aux côtés de Marie Moret d'une responsable de l'asile choisie par Marie Pape-Carpantier ; il communique la copie du compte des frais de maison qui, d'après lui, montrent que sa femme s'est constitué un pécule avant la demande en séparation. Godin est d'accord avec Favre pour aller le voir à Paris. Il annonce à Delpech qu'il va faire faire une copie des dépenses de famille à Laeken, et qu'il écrit à Oudin-Leclère au sujet de la plainte de sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 25 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique qu'il est incertain sur l'opportunité d'un appel incident et qu'il ne craint pas que l'enquête nuise à sa réputation. Il informe Favre que sa femme croit à l'effet de la plaidoirie de son avocat sur le spiritisme et le fouriérisme de Godin, car elle a interrogé un ancien comptable sur les séances de spiritisme auxquelles il a participé. Sur une dépêche adressée à Godin à Londres relative à un voyage d'Esther Lemaire, dépêche que ses adversaires veulent utiliser contre lui. Godin communique à Favre une lettre de l'avocat Demeur qui décrit les moyens utilisés par ses adversaires pour appuyer leur demande en séparation. Godin promet à Favre sa reconnaissance et celle de la population du Familistère s'il parvient à mettre rapidement un terme à l'affaire.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 16 mars 1888
Au sujet de la nécessité de réunir une assemblée générale afin d'inscrire au règlement des modifications déjà mises en pratique, notamment en ce qui concerne les assurances mutuelles. Marie Godin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de modifications concernant le conseil de gérance de la Société du Familistère. Elle soumet le projet de modification à Ganault. Moret l'informe que Steüer va venir au Familistère au début du mois d'avril pour l'édification du mausolée de Godin et que Tony-Noël lui a déjà proposé quatre projets pour le mausolée de Godin. Dans le post-scriptum il est question d'un litige avec Patoux au sujet de fontes et de l'attente d'un jugement remis sous huitaine.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur P. Guérard, 22 octobre 1887
Marie Moret accuse réception du devis de Guérard d'un montant de 115 F pour l'installation de sonneries électriques dans la maison de Lesquielles ; elle le valide malgré le prix élevé. Elle lui signale que c'est à la station de Lesquielles, l'avant-dernière de la ligne de Saint-Quentin à Guise, qu'il devra descendre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 27 janvier 1888
Marie Moret demande à Ganault à quel hôtel il descend à Saint-Quentin le mardi soir dans le cas où un des conseillers de gérance voudrait discuter avec lui avant la réunion pour l'inventaire du mercredi matin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 28 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault que le conseil de famille des enfants d'Émile Godin a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin, les représentera à la réunion d'inventaire. Elle lui explique que Tisserant ne sera libre que le 3 février et qu'elle lui demande de lui dire quel sera le jour de son arrivée. Elle précise que si elle est nommée administratrice-gérante, un gérant désigné, probablement Dequenne, sera également nommé, qu'il pourra représenter la Société du Familistère à la réunion d'inventaire et se faire accompagner par monsieur André, le plus au courant des affaires générales de la maison depuis 30 ans. À propos de l'évaluation des meubles meublants et autres objets.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 janvier 1888
Marie Moret, occupée par la prochaine assemblée générale de l'Association du Familistère, remercie brièvement Tisserant pour sa lettre du 25 janvier 1888. Elle lui demande s'il pourra venir à Guise quelques jours à partir du 3 février et que sa visite est attendue par messieurs Ganault et André, et par elle-même, Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Elle l'informe que les opérations d'inventaire commenceront le 2 février et qu'elle pourrait retenir Ringuier et Ganault s'il arrivait dès le 3 février pour qu'ils discutent ensemble au cas où des incidents se produisaient au cours de l'inventaire. Elle lui annonce : que le conseil de famille des enfants d'Émile a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin et ancien homme d'affaires d'Émile, a été nommé subrogé tuteur et assistera à l'inventaire ; que Ganault et Ringuier séjourneront à Guise trois jours et qu'ils ne feront venir Falaize qu'en cas d'incident ; que Dequenne, probable futur gérant désigné de la Société du Familistère, représentera celle-ci accompagné de monsieur André, le plus au courant des affaires de l'usine. Sur la modification de la raison sociale de la Société du Familistère : Veuve Godin et Cie au lieu de Godin et Cie.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 30 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault qu'elle a été nommée la veille administratrice-gérante par 86 voix sur 90 votants et qu'elle doit communiquer le procès-verbal de la réunion à Aimé Flamant avec qui elle a parlé de l'inventaire. La réunion se passera dans la salle du conseil de gérance, attenante à son appartement et qui peut accueillir 10 à 12 personnes ; chacun ira déjeuner à l'extérieur pour prendre l'air. Sur l'évaluation des meubles meublants et autres objets de la succession Godin : Picot, le tapissier qui avait dressé le catafalque de Godin dans le pavillon central, évalue à 25 000 F les meubles meublants et leur contenu ; Godin avait fait assurer pour 50 000 F l'ensemble du mobilier et des objets. Elle l'informe que Tisserant recommande de ne faire aucune déclaration compromettante au cours de l'inventaire et de protester contre toute prétention contraire aux conventions testamentaires.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Angéline Bernardot, 5 février 1888
Marie Moret remercie madame Bernardot pour le prêt de la croix de la Légion d'honneur de son mari et pour être allée à Saint-Quentin à sa place.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 26 mai 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise. Godin demande à Souplet si le tarif de l'octroi de la ville de Saint-Quentin établit une différence entre la chaux vive et la chaux hydraulique et dans quelle catégorie est placée la chaux de Tournai. Il lui explique que le maire de Guise taxe la chaux de Tournai à 25 centimes l'hectolitre comme une chaux hydraulique au lieu de 5 centimes l'hectolitre, tarif pour la chaux vive.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 29 mai 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : l'information communiquée par Souplet sur le tarif d'octroi de la chaux de Tournai à Saint-Quentin confirme à Godin que le maire de Guise commet un interprétation arbitraire et malveillante à son égard ; il voudrait obtenir une déclaration de la mairie sur la classification des chaux dans leur tarif d'octroi. Sur le Familistère : il lui confirme qu'Auguste Oyon a assisté à des discussions sur le Familistère rue des Saints-Pères, « mais on en a causé comme les aveugles parlent des couleurs sans avoir même lu la brochure qui répondait aux objections faites ». Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel : il l'informe qu'un groupe de 8 hommes sérieux va faire le voyage de Paris au Familistère ; il lui demande s'il veut venir y passer deux ou trois jours avec eux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a perdu son procès contre la ville de Guise en justice de paix ; il fait un récapitulatif de l'affaire, qui concerne le prix de l'octroi pour la chaux de Tournai classée comme de la chaux hydraulique et non comme de la chaux vive, des arguments qu'il a fait valoir et des motifs du juge de paix. Godin demande à Oudin-Leclère d'examiner s'il doit payer les frais ou porter l'affaire devant le tribunal de Vervins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 15 septembre 1865
Godin assure Savardan qu'il lui a toujours porté de l'estime, même s'il a été critique à l'égard de « notre malheureuse affaire » [la Société européo-américaine de colonisation du Texas] et que c'est à tort qu'on lui a rapporté qu'il l'avait jugé sévèrement. Il l'informe que la fête de l'Enfance aura lieu le dimanche 24 septembre ; il l'invite à y assister et lui conseille d'arriver au plus tard le vendredi 22 pour pouvoir voir le samedi l'usine en pleine activité et le Familistère dans son calme habituel ; il indique que les jours suivant la fête seront perturbés « car toute fête a son lendemain dans un monde où les fêtes sont rares ». Godin se plaint de l'apathie de leurs amis de Paris ; il demande à Savardan s'il peut emmener quelqu'un de Paris avec lui ; il lui précise que Sauvestre a promis de venir mais que Delbruck a toujours des motifs qui l'empêchent de faire le voyage. Sur l'emploi d'Alphonse Latron, protégé de Savardan.
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