FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, vers le 20 mai 1892
N'a pu envoyer à M. Boullanger tous les ouvrages qu'il lui a demandés. Prochain numéro du journal Le Devoir qui traitera de la fête du Travail au Familistère. Au sujet de son voyage au Familistère de Laeken. Avoue ne pas s'être occupée des actualités politiques depuis son retour. Refuse l'offre d'envoi du livre de Mme Audouard. Au sujet de l'admission de Ladislas Sekutowicz à Centrale. Recommandation de lieux à visiter à Bruxelles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 1er juin 1892
Se désole de l'annulation de la visite de Fabre. Approuve la recommandation de l'ouvrage de Bernardot et l'informe du retard de sa prochaine édition. Sur un ami de Fabre, membre du conseil municipal de Nîmes. Pascaly souffrant de la chaleur. L'informe du voyage effectué début mai au Familistère de Laeken dont elle est pleinement satisfaite. Sur le dernier numéro du journal Le Devoir et l'importance de Pascaly. Sur une réponse de Fabre à des industriels au sujet de L’Émancipation. Ressent réciproquement un lien de parenté, « Famille mentale », avec Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Doerflinger, 1er juin 1892
Informe de l'état de santé et des occupations de Bernardot. N'a pas de temps pour le voir car occupée par l'édition et l'administration du journal Le Devoir. Ne saurait répondre à ses questions ses questions sur l'habitation au Familistère et l'admission dans l'Association. Elle le renvoie au dernier numéro du Devoir pour les réponses aux questions concernant le Congrès de la Fédération des sociétés féministes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 2 juillet 1892
Répond à la lettre du 29 juin : elle sera encore à Guise fin juillet, résidant à Lesquielles ou au Familistère. Lui demande de préciser le jour de son arrivée à Guise. Envoi du numéro de juin du journal Le Devoir pour répondre à la question de ses « amis de Toynbee Hall » qui souhaitent venir au Familistère ; leur recommande de s'adresser à Dequenne. Comprend les difficultés de l'écriture d'une lettre mais se réjouit de pouvoir échanger bientôt de vive voix, notamment sur les écoles. Demande de présenter ses voeux à la famille Pagliardini.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, vers le 11 juillet 1892
« Toute la famille » félicite Gaston pour ses résultats. Bien que Marie aimerait renouveler son invitation faite à Gaston, Antoniadès et Paul lors des vacances de Pâques de venir au Familistère, cela lui est pour l'instant impossible. Trouve satisfaction à le voir bientôt à Paris.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Delbruck, 14 juillet 1892
Remerciements pour sa lettre du 11 juillet mais étant à Lesquielles-Saint-Germain et s'apprêtant à partir en voyage, elle ne pourra se rendre au Familistère.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Pascaly, 21 juillet 1892
La lettre alterne les mots en français et en anglais. Sur le séjour de Fabre à Guise et le bonheur qu'en éprouve Marie. Au sujet du mauvais temps. Sur l'envoi d'un chèque rue Cambon à Paris.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Roger et Laporte, 28 octobre 1892
Lettre écrite lors du voyage de Marie Moret, Marie-Jeanne et Émilie Dallet à Paris, du 21 au 30 octobre 1892. En fonction de la date d'arrivée des épreuves, Pascaly leur donnera le bon à tirer. Demande d'expédier 340 exemplaires à Doyen au Familistère en grande vitesse. Rappelle qu'elle les autorise à se servir pour la brochure de la Société de la composition du compte-rendu de leur assemblée générale faite pour Le Devoir pour leur brochure. Les 60 exemplaires restants devront être envoyés à Fabre, à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 15 mars 1896
Accuse réception des différents documents envoyés par Guillaumin et Cie. Observations sur l'état du compte de Marie Moret chez Guillaumin et Cie : il manque deux ouvrages de monsieur Rochas commandés et un ouvrage non commandé est mentionné. En demande la rectification.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 3 avril 1896
Sur la position d'Élise Pré au Familistère, maintenant que son mari est décédé : elle a travaillé plusieurs années à l'usine du Familistère avant de faire du blanchissage et du ménage ; elle peut espérer que ses années de service au sein de l'Association et le fait qu'elle habite le Familistère puisse lui permettre d'obtenir un emploi dans les services du Familistère ou dans les ateliers de l'usine. Marie Moret lui indique qu'elle ne peut employer une cuisinière qu'une partie de l'année.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 12 avril 1896
Pour le service du Devoir : Marie Moret étudiera à son retour les nouveaux services d'échange ; suppression de madame Ragot-David du registre des abonnés. Sur l'intérêt qu'aurait Élise Pré à trouver un travail dans les services du Familistère ou à l'usine, où elle a travaillé plusieurs années, plutôt que travailler tantôt chez Marie Moret, tantôt chez d'autres.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 12 avril 1896
Marie Moret rappelle à Élise Pré qu'il est dans son intérêt de trouver un travail dans les services de l'Association du Familistère pour obtenir des droits à la retraite, comme l'a fait par exemple madame Roger. S'il n'y a pas de place disponible actuellement, qu'elle s'inscrive pour saisir la première occasion qui se présentera ; François Dequenne sera de cet avis. Marie Moret propose de la réoccuper une fois qu'elle sera rentrée en attendant qu'elle trouve un emploi.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Glady Cavelier, 15 avril 1896
Réponse à la lettre du 6 avril 1896 de Glady Cavelier : sur les spectacles proposés par les enfants lors de la dernière fête de l'Enfance du Familistère de Guise et les recueils d'où sont tirés les chants et pièces jouées. Marie Moret conseille à Glady Cavelier de se référer au numéro d'octobre 1895 du Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 23 avril 1896
Marie Moret en plein travail sur le numéro de mai 1896 du Devoir ; sur l'envoi prochain des manuscrits du numéro de juin 1896. Retour à Guise pendant le travail de composition du numéro de juin 1896. Élise Pré peinée de la décision de Marie Moret : « Mais aujourd'hui, c'est elle-même qui doit, par son travail régulier, continu, assurer sa propre subsistance [...] mais je ne vois pas le moyen d'arranger les choses autrement, pour le plus grand intérêt d'Élise. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Maurice Legrain, 25 avril 1896
Adresse au docteur Legrain les numéros du Devoir qu'il demande dans sa lettre du 21 avril 1896. Ne pouvant répondre à la question de Legrain concernant les actions possibles à Guise de la Société contre l'usage des boissons spiritueuses, Marie Moret le renvoie vers François Dequenne.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fumouze frères, 27 avril 1896
Prévient Fumouze frères qu'elle passera prochainement une commande, dès son retour à Guise. En attendant, commande 3 flacons de brillantine à expédier à Nîmes.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 28 avril 1896
Sur la réorganisation du service de la maison de Marie Moret dont il faudra qu'elle s'occupe à son retour. Sur l'intérêt d'Élise Pré à trouver du travail à l'usine ou au Familistère, maintenant que son mari est décédé. La loterie du Familistère tirée le 26 avril 1896 rappelle à Marie Moret l'invitation de monsieur Leblon, maire de Flavigny (Aisne), à participer à la tombola pour les soldats de Madagascar. Ayant confié l'affaire à Piponnier et étant occupée de son côté, Marie Moret a oublié la tombola mais se réjouit de savoir qu'elle s'est bien déroulée. Fabre touché par les paroles de Flore Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 29 avril 1896
Accuse réception des divers documents envoyés par Buridant. Demande l'envoi de la liste détaillée des récompenses exceptionnelles distribuées à la fête du Travail et recommande à Buridant de voir le numéro de juin 1895 du Devoir pour savoir comment le journal traite habituellement l'événement. Souhaite recevoir le Mouvement des assurances et l'État civil tôt en mai, avant son retour au Familistère. Lettre d'Émilie Dallet ayant trait au cabinet de la cuisine [de son appartement]. Réparation de la sonnerie électrique [de l'appartement de Marie Moret] par monsieur Gilbert. Sur le crédit de Marie Moret aux magasins du Familistère et ses comptes avec Buridant. Sur le retour prochain de Marie Moret à Guise et la nécessité de prévenir Élise Pré pour la préparation de l'appartement. Buridant et sa femme peuvent y rester dormir jusqu'à son retour.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fortin et Cie, 6 mai 1896
Envoie à Fortin et Cie le bon-à-tirer pour le papier à lettre demandé en 500 exemplaires ainsi qu'un chèque de 10,18 F pour solder la facture de la commande, à expédier au Familistère de Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Émile Venet, 7 mai 1896
Marie Moret propose à Venet de laisser pousser l'herbe dans la cour de la maison de Lesquielles pour éviter qu'un incident similaire à celui de l'année dernière ne se reproduise (un soldat a enfoncé la grille de la maison, pensant qu'elle était habitée et qu'on refusait de le recevoir).

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 8 mai 1896
Prie Buridant de remettre la lettre jointe à Élise Pré et de prévenir madame Louis en ce qui concerne les appartements d'Émilie Dallet. Le préviendra bientôt de la date exacte de leur retour ; en attendant, continuer de lui envoyer le courrier à Nîmes. Sur l'arrivée prochaine au Familistère de caisses de Fumouze frères et Fortin et Cie pour Émilie Dallet et Marie Moret. Marie Moret s'étonne de la non distribution de la feuille de contributions pour Lesquielles. Sur les jalousies abîmées des appartements de Marie Moret et d'Émilie Dallet qu'il faudra nettoyer. Donne les consignes de garniture des fenêtres du 1er et du 2e étage (où dorment les Buridant) si les jalousies s'avèraient être en trop mauvais état. Marie Moret remercie Buridant et sa femme pour leurs bons soins. En post-scriptum, informe qu'elle joint à sa lettre une feuille du livre de dépenses et une lettre d'Émilie Dallet pour madame Louis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 8 mai 1896
Marie Moret propose de nouveau à Élise Pré de la réoccuper s'il n'y a pas de place disponible à l'usine ou dans les services du Familistère, en venant travailler chez elle à partir du 11 mai 1896 de 8 h à 19 h. Buridant et sa femme continuant de dormir chez Marie Moret dans la chambre où coucheront Émilie et Marie-Jeanne Dallet, Élise ne pourra préparer celle-ci que le matin de leur arrivée. Demande à Élise de faire le nettoyage général de ses appartements sans décrocher les tableaux. Buridant pourra aussi lire cette lettre. Fait le point sur le carnet des dépenses : la somme restante suffira jusqu'à leur retour, puis Marie Moret donnera 20 F à Élise Pré ; convient d'un salaire de 20 centimes de l'heure pour la journée de nettoyage. Dans la mesure où Élise Pré sera occupée à plein temps par Marie Moret, Émilie Dallet écrit à madame Louis pour l'entretien de son appartement.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fumouze frères, 13 mai 1896
Envoie un chèque de 52,18 F pour solder la facture de la commande de brillantine du 28 avril 1896 et une nouvelle commande de plusieurs produits de soin et d'hygiène.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 15 mai 1896
Informe la banque qu'elle repart prochainement pour le Familistère : demande le changement d'adresse pour l'envoi du courrier et des cours de la bourse.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à l'administrateur du journal Le Temps, 15 mai 1896
Confirme le renouvellement de son abonnement au journal Le Temps et envoie 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse d'expédition du journal, à envoyer au Familistère de Guise dès le 17 mai 1896.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Contadeur, 16 septembre 1896
Réponse à la lettre de madame Contadeur du 17 septembre 1896 : Marie Moret n'est pas la directrice du Familistère, elle ne peut y faire rentrer madame Contadeur. Celle-ci la confond probablement avec Esther Lemaire car Marie Moret n'a jamais connu monsieur Contadeur bien qu'elle lui adressait Le Devoir car elle le savait sympathique à l'idée du Familistère.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 7 novembre 1896
Marie Moret en retard dans sa correspondance avec Johnston : les préparatifs de son déplacement dans le midi de la France pour passer l'hiver lui ont pris tout son temps. Sur le paquet remis par Johnston à Fabre lors du congrès des coopérateurs à Paris, à l'intention de Marie Moret et contenant une lettre, un foulard et 6 imprimés dont un avec le portrait de Johnston ayant causé « le plus vif plaisir à toute la famille. » Sur la question de Johnston concernant l'existence d'entreprises similaires à celles de Leclaire ou de Godin à Paris : Marie Moret et Fabre en ont discuté et Fabre répondra lui-même à la question prochainement. Transmet les remerciements de Fabre pour les portraits de Robert Owen et les meilleurs souvenirs d'Émilie et Jeanne Dallet. Sur l'admiration du foulard par la famille Moret-Dallet et par Fabre : « nous félicitons vivement les auteurs de ce joli travail. » En post-scriptum, espère que Johnston a bien reçu de la Société du Familistère les documents demandés.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 8 novembre 1896
La famille Moret-Dallet arrivée à Nîmes jeudi 5 novembre 1896. Demande des nouvelles du Familistère. Inscriptions au registre des services gratuits du Devoir : Jules Prudhommeaux à Montluçon et Félix Dallet à Bordeaux. Envoi prochain des 310 exemplaires du numéro du Devoir de novembre 1896. Va presser l'exécution du numéro de décembre pour faire les expéditions avant Noël. Prie Buridant de demander à madame Louis des nouvelles d'un avis de réception et le remercie pour les différents envois.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 9 novembre 1896
Marie Moret déçue que Jules Prudhommeaux soit à Montluçon plutôt qu'à Nîmes, où elle l'imagine « travaillant parfois de concert avec nous », mais elle se réjouit de son travail de traduction de l'anglais. Informe avoir inscrit Prudhommeaux au registre des abonnés du Devoir à Montluçon et qu'il recevra bientôt le numéro d'octobre 1896. Fait savoir par Fabre que le service du Devoir continuera au 26, cours Morand à Lyon « où le Devoir a des lecteurs ». À propos d'un nouveau roman dans Le Devoir : Sans famille arrive à sa fin et Marie Moret sollicite Prudhommeaux sur le choix d'une œuvre, de préférence du domaine de la Société des gens de lettres avec qui elle a un accord ; elle aimerait mettre en avant la note spiritualiste, « faisant appel aux sentiments les plus élevés. » Presse « l'Amiral » [Auguste Fabre], qui prend une leçon d'anglais au moment où écrit Marie Moret, d'écrire à Prudhommeaux, et transmet les meilleurs souvenirs de « tout l'équipage. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Émile Acker, 12 novembre 1896
Accuse réception du papier à lettres commandé mais sa nuance et sa réglure diffèrent de celles du papier qu'elle utilise actuellement. Demande l'envoi d'un spécimen de papier à en-tête pour bon à tirer. Confirme qu'elle n'a pas besoin d'enveloppe. En post-scriptum, précise que son principal domicile est le Familistère, il faut donc que l'en-tête soit similaire à celui de la lettre qu'elle envoie à Émile Acker.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 novembre 1896
Sur la reprise des dissensions entre la ville et le Familistère que Marie Moret déplore « le triomphe des malentendus ». Questions sur la composition de la commission et les élections. À propos de la caisse de secours mutuels au Familistère : Marie Moret tient de Godin un exemplaire du règlement de l'usine de 1857, dont la rubrique « des secours » traite des avances faites aux ouvriers nécessiteux et d'une « caisse des amendes ». Ce document ne mentionne pas les cotisations des ouvriers mises en place dès 1865 au Familistère, avant la constitution des caisses de prévoyance en 1870. Pose plusieurs questions sur les cotisations des ouvriers : leur date d'introduction dans l'usine, leur taux, leur obligation. Demande si Piponnier pourrait se procurer le vieux règlement de l'usine ou de l'ancienne caisse de secours. Sur l'article consacré au Familistère dans le journal L'Illustration. En post-scriptum, informe de la bonne réception de l'objet envoyé par Piponnier et indique que la chaufferette réparée a fait l'admiration de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 novembre 1896
Sur les deux articles de mauvaise qualité parus dans L'Illustration au sujet du Familistère : permet de comprendre comment la classe dirigeante, à qui le journal est adressé, est informée de la question sociale. Remercie Piponnier pour les informations au sujet des cotisations des ouvriers au fonds de secours mutuels. Sur la création de la caisse de secours en 1852, alimentée jusqu'en 1860 par les amendes et présidée par un comité de 6 délégués (nombre augmentant jusqu'à 18 en 1880). En parallèle, un comité chargé des réclamations fondu avec le comité de la caisse mutuelle de l'usine en un comité unique de 20 membres. À propos du comité des surveillants du travail et de leur élection : ont-elles toujours eu lieu ? Marie Moret en possession des résultats d'élection de 1869 mais les surveillants ont été en fonction dès 1863. Sur les charges et responsabilités matérielles des surveillants du travail qui déterminent leur élection. Élection inscrite dans le pacte statutaire par Godin, qui l'a jugée « pratique et bonne ». Marie Moret désireuse de discuter avec Aimé Quent à Guise ; si Piponnier vient à discuter avec lui, Marie Moret transmet son meilleur souvenir et ses remerciements anticipés à Aimé Quent pour son témoignage sur les surveillants du travail. Elle rédige une série de questions sur l'élection et les responsabilités des surveillants d'atelier. Au sujet de la Sainte-Catherine à Guise : espère que la fête a été belle et demande quel rôle a joué Antonia. Demande des nouvelles de la famille de Piponnier et donne des nouvelles météorologiques à Paris et à Nîmes. Sur les dissentiments municipaux qui divisent la ville et font craindre pour les élections. nouvelles du Familistère : madame Garbe qui doit « cultiver maintenant la faculté de réfléchir avant de parler » et le cas de madame Génot, moins grave que celui de madame Gardet. S'excuse pour la longueur de la lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 3 janvier 1897
Marie Moret ayant mal à la main, elle n'a pu répondre plus tôt à Isanie Ducruet. Remercie Isanie de ses vœux de bonheur et de santé pour la nouvelle année et lui transmet les siens, de même qu'à Joseph et Maria. Réponse à la lettre d'Isanie de novembre 1896 : Isanie tentait de se figurer un Familistère à 10 étages, Marie Moret lui fait part de sa lecture d'un article sur les maisons à 29 étages de New York ; sur la difficulté de replacer les fonds des titres de la Société du Familistère. Réponse à la lettre d'Isanie de décembre 1896 : Marie Moret du même avis qu'Isanie concernant les élections municipales de Guise « c'est un vrai gâchis. » Sur les occupations de Fabre et de la famille Moret-Dallet à Nîmes : Marie-Jeanne se consacre à la musique et à la peinture, et Émilie aux écoles [du Familistère].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henry Gobréau, 3 février 1897
Retourne à Henry Gobréau une lettre adressée à une autre Veuve Godin et arrivée par erreur à la maison de Marie Moret à Lesquielles-Saint-Germain.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Dominique Albert Courmes, 19 février 1897
Envoie un chèque de 10 F pour le renouvellement de son abonnement au journal Le Lotus bleu, à adresser au Familistère de Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, les 22 et 23 février 1897
Nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre « se sont mis à la photographie » ; envoi prochain de spécimens de leurs travaux ; Auguste Fabre, qui a perdu son fils il y a un an, vient de perdre son petit-fils et sa belle-mère : « L'énigme de nos apparitions et disparitions terrestres ne cesse de se rappeler à chacun de nous. » Questions à son « cher collaborateur » relatives aux recherches historiques de Marie Moret pour mettre en relation l'activité sociale et l'activité industrielle de Godin : nombre de travailleurs occupés chaque année entre 1849 et 1855 ; nombre de modèles en 1851, en 1853 et en 1880. Lettre poursuivie le 23 février 1897. Marie Moret a rêvé de Piponnier et des tracas que ses recherches sont susceptibles de lui causer. Envoi de photographies de Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre : photographie d'un portrait demi-nature de Godin peint il y a deux ans par un artiste de Nîmes, que Marie Moret a déjà montré à Piponnier au Familistère ; une vue générale de « La fontaine, promenade publique de Nîmes, partie du bas seulement » ; un aperçu de la partie haute de la promenade avec une allée qui passe par la « grotte ». Projet de parler de photographie avec Piponnier. Demande des nouvelles de la famille Piponnier.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Eugénie Louis, 21 mars 1897
Communique à madame Louis deux lettres destinées à messieurs Picot-Delorme et Bernier, relatives à l'enlèvement de meubles de l'appartement de Marie Moret au Familistère : une chaise longue (à sortir par le 2e étage), une table de nuit et l'horloge de la cuisine. Demande à madame Louis de s'entendre avec Buridant pour permettre à messieurs Picot-Delorme et Bernier d'accéder à l'appartement. Marie Moret a rêvé de la mère de madame Louis : elle la rencontrait, lui serrait la main ; elle était toute gaie : Transmet les salutations d'Auguste Fabre et demande de transmettre ses salutations à madame Roger.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Picot, 21 mars 1897
Demande à monsieur Picot de s'entendre avec madame Louis pour retirer deux meubles de son appartement au Familistère : la chaise longue qu'il lui avait fournie (à retapisser en velours grenat) et une table de nuit (à remettre en état). Demande à Picot le prix de ce travail.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Bernier, 21 mars 1897
Demande à monsieur Bernier de s'entendre avec madame Louis pour retirer de la cuisine de son appartement au Familistère une horloge, vieille mais à laquelle elle tient au titre de souvenir, pour la réparer.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 24 mars 1897
Réponse à la lettre de Buridant du 22 mars 1897. Demande de monsieur Marcoux de portraits gravés de Godin et d'une vue du Familistère. Marie Moret explique à Buridant où se trouvent les gravures du portrait reproduit dans La République du travail et comment emballer un exemplaire, à expédier dans un des rouleaux qui se trouvent dans la chambre aux archives du 3e étage de l'aile droite du Familistère. La vue du Familistère demandée par monsieur Marcoux est celle reproduite dans le livre de François Bernardot : indiquer à Marcoux qu'il peut s'adresser à monsieur Fortin pour l'obtenir. Remercie Buridant et madame Louis de leurs démarches concernant le jardin d'Émilie Dallet et du renseignement sur monsieur Pourrier. Compatit aux souffrances de monsieur Rousselle. Transmet ses amitiés à mesdames Roger, Louis et Allart.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Eugénie Louis, 31 mars 1897
Communique à madame Louis deux lettres destinées à messieurs Bernier et Picot, relatives à des meubles de l'appartement de Marie Moret au Familistère : Marie Moret accepte le prix de Bernier pour la réparation de l'horloge ; en attente du prix de Picot pour la garniture de la chaise longue pour laquelle elle ne veut pas faire de dépenses exagérées. Proposition de madame Louis de faire nettoyer les appartements de Marie Moret et d'Émilie Dallet avant leur retour : confier les rideaux de l'appartement de Marie Moret à laver à madame Tasserit et non à mademoiselle Gauchet ; demander à monsieur Pourrier de les dépendre ; le brossage des autres rideaux représente un gros travail pour lequel madame Louis devrait avoir de l'aide. Remercie la mère de madame Louis pour le mot qu'elle lui a écrit ; demande des nouvelles de Césaire Louis et de leur enfant. Transmet ses salutations à madame Roger et à Élise Pré. S'entendre avec Buridant pour la question du nettoyage de l'appartement.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henry Herth, 13 avril 1897
Réponse à la lettre d'Henry Herth du 10 avril 1897 : Marie Moret attend dans le courant de la semaine les bottines arrangées et les bottines neuves. Projet d'une nouvelle commande. Se décidera pour l'achat d'embauchoirs après son retour au Familistère.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy, Guiard et Cie, 19 mai 1897
Accuse réception de l'envoi de 1 000 F par Offroy, Guiard et Cie. Informe qu'elle retourne au Familistère le surlendemain [22 mai 1897].

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à l'administrateur du journal Le Temps, 18 mai 1897
Envoi de 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse d'expédition du journal à compter du vendredi 21 mai 1897 jusqu'à la fin de l'été.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 18 mai 1897
Envoi de 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse de la correspondance de la banque avec la famille Moret-Dallet et de l'expédition des cours de la bourse jusqu'à la fin de l'été.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Marchand, vers le 18 mai 1897
Avertit Marchand de l'arrivée de la famille Moret-Dallet à la gare de Guise le samedi 22 mai 1897 à 6 h 35 du soir. Elle lui demande de prévoir un omnibus pour les transporter avec leurs bagages au Familistère ainsi qu'un adjoint au cocher pour monter les malles dans leurs appartements.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul de Burlet, 26 mai 1897
Demande à son correspondant si le mandat de 10,25 F qu'il a envoyé à Madame Godin au Familistère, et qui a été encaissé sur le compte de Marie Moret, lui était bien destiné et dans quel but il a été envoyé.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Rainal, 12 juin 1897
Suite à la lettre d'Adolphe Rainal du 10 juin 1897, confirme sa lettre du 11 juin 1897 et demande à Rainal de s'abstenir d'ajouter des pinces à la ceinture : « Votre corset va très bien ainsi, et il échappe aux critiques si fondées contre les corsets qui dépriment des organes essentiels. » Envoie à Rainal un chèque de 42 F. Demande à Rainal de continuer à mentionner le Familistère sur l'adresse pour ne pas se tromper de veuve Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Sibra-Rucquoi, 16 juin 1897
Confirme les termes de la lettre écrite à monsieur Sibra-Rucquoi par Marie-Jeanne Dallet qui contenait un mandat postal de 6,45 F pour solde des travaux de son correspondant. Envoie un petit châle à teindre dans la même teinte loutre que le jersey envoyé récemment à Sibra-Rucquoi ; demande le prix de ce dernier travail et la date de retour du jersey et du châle. Prie Sibra-Rucquoi de libeller complètement l'adresse de Marie Moret au Familistère de Guise car il existe plusieurs veuves Godin à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 18 septembre 1897
Réponse à la lettre d'Antoniadès du 3 et 15 août 1897 dans laquelle Antoniadès donne des nouvelles de lui « au milieu des terribles événements dont [son] pays a été le théâtre. » Rappelle à Antoniadès ses envois de Nîmes de février 1897 et lui demande si le journal Le Devoir lui est parvenu, un numéro lui étant revenu. Elle ne peut indiquer à Antoniadès s'il existe à Nîmes un lycée admettant des étrangers, comme le fait celui de Marseille. Réflexions d'Antoniadès sur le journal Le Temps, que Marie Moret lit chaque jour. Question d'Antoniadès sur la bonté et réflexions de Marie Moret à ce propos : « Celui qui la possède est rattaché par elle au principe même de la vie ». Le souvenir d'Antoniadès souvent évoqué au Familistère ou pendant les promenades à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la fête de l'Enfance des 5 et 6 septembre 1897, dont Marie-Jeanne Dallet a été la directrice : la matinée théâtrale montrait une masse de costumes allégoriques. Sur les écoles du Familistère, dont s'occupe toujours Émilie Dallet. Sur l'Association du Familistère : Louis-Victor Colin, homme de grande capacité industrielle, a remplacé François Dequenne à la tête de la société. Jules Pascaly s'occupe toujours du Devoir ; il a vu récemment Gaston Piou de Saint-Gilles revenant d'Allemagne et cherchant une place à Paris ; Marie Moret n'a pas de nouvelles de lui ni de sa famille.
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