FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il ne va rien publier contre le maire de Guise mais souhaite se servir de l'audience du procès pour faire ressortir l'hostilité permanente du maire à son égard. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et le choix des notaires pour la liquidation. Sur l'opposition faite sur le salaire de Chimot : Godin explique que Chimot père gagne 60 F par mois mais qu'il a de grands enfants qui sont plus forts ouvriers que lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a perdu son procès contre la ville de Guise en justice de paix ; il fait un récapitulatif de l'affaire, qui concerne le prix de l'octroi pour la chaux de Tournai classée comme de la chaux hydraulique et non comme de la chaux vive, des arguments qu'il a fait valoir et des motifs du juge de paix. Godin demande à Oudin-Leclère d'examiner s'il doit payer les frais ou porter l'affaire devant le tribunal de Vervins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 21 août 1865
Sur une autorisation de débit de boisson au Familistère. Godin demande au préfet de modifier l'autorisation du débit de boisson pour ne pas le restreindre aux seul·es habitant·es du Familistère. Il demande également au préfet d'autoriser le bal qui aura lieu à l'occasion de la fête de l'Enfance, surtout après l'annulation du bal du carnaval. Godin donne en exemple le fait qu'il a dû refuser à la population du Familistère de danser sous les verrières du Familistère à la suite de l'annulation pour raison météorologique du bal public des fêtes du 15 août. « En accordant à la population du Familistère, qui est aujourd'hui d'environ 700 personnes, plus de facilités pour user chez elle des avantages dont elle dispose, votre administration me viendrait en aide dans l'œuvre que je poursuis et qui est si bien conforme aux désirs d'amélioration que le gouvernement de l'Empereur s'efforce de faire entrer dans la pratique au profit du peuple, et si quelques cabaretiers venaient à se plaindre, la moralisation de mille ouvriers y aurait gagné. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 27 novembre 1865
Godin demande au préfet de l'Aisne l'autorisation spéciale d'un débit de boisson ouvert à tous et toutes à l'occasion de la fête de la Saint-Éloi au Familistère, dans la crainte que sa demande d'autorisation présentée au maire de Guise le 13 novembre n'aboutisse pas à temps. Sur les locomobiles à vapeur. Godin annonce au préfet qu'il va soumettre à son examen un service de locomotion à vapeur sur les routes de Guise à Busigny et de Guise à Saint-Quentin pour les besoins de son usine. Il assure que son projet n'est pas concurrent du projet de chemin de fer soutenu par le préfet. Il demande au préfet de lui communiquer quelles obligations devrait satisfaire un service de locomotives sur route ordinaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Blanquinque, 8 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Blanquinque a réalisé des expériences sur les émaux de Godin sans pouvoir se former complètement un jugement. Godin observe qu'il ne peut satisfaire la question soulevée par le tribunal de commerce de Vervins car il ne dispose pas de gaz dans sa ville. Godin l'invite à venir examiner la question à Guise et de prendre à cette occasion le risque de s'empoisonner un peu avec de la cuisine faite au gaz en acceptant de partager sa table. Godin précise qu'il entend rémunérer les études faites par Blanquinque.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 14 juillet 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Pagliardini qu'il est avec sa femme dans la position de Socrate dont la femme ne partageait pas les idées ou de Bernard Palissy dont la femme cassait les vases. Il regrette que les développements du Familistère soient compromis par la liquidation. Il informe Pagliardini que sa brochure sur le Familistère a été traduite en français dans un ouvrage publié par le rédacteur en chef d'un journal de Saint-Quentin sur le salaire et les associations ouvrières, alors que pas un mot n'est dit de la brochure d'Oyon. Il lui indique qu'en cas de nouvelle édition de la brochure, il aurait à ajouter la description des salles aux berceaux du pouponnat. Godin se réjouit de savoir que la santé de madame Pagliardini, qu'il ne savait pas gravement malade, soit rétablie et qu'elle puisse à visiter à nouveau le Familistère avec son mari. Il envoie à Tito Pagliardini son portrait photographique réalisé à Guise et lui demande le sien ainsi que celui de sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 juillet 1866
Godin adresse à Cantagrel un pouvoir pour le représenter à l'assemblée générale du 26 juillet 1866 [des actionnaires de la Société européo-américaine du Texas]. Il précise que jusqu'à la liquidation de la communauté des biens Godin-Lemaire, « il n'y pas d'action au nom de Mme Godin dont je ne sois réellement titulaire ». Godin demande à Cantagrel des précisions sur son projet de visite au Familistère. Dans le post-scriptum, il précise qu'il a établi le pouvoir au nom de François Barrier et prie Cantagrel de le remettre à ce dernier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 26 août 1866
Godin invite Gilbert Stenger, auteur d'un article sympathique au Familistère, à assister à la fête de l'Enfance du Familistère le 2 septembre suivant. Il met une chambre à sa disposition. Il précise que la fête commencera vers deux heures et finira au milieu de la nuit.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 août 1866
Godin invite Tito Pagliardini et sa femme à la fête de l'Enfance du 2 septembre suivant pour laquelle le Familistère devrait être entièrement illuminé. Il lui envoie un exemplaire d'un numéro d'un journal de Laon contenant un article sur le Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 12 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet : à propos de la venue à Vervins de Lecoq de Boisbaudran avec Jules Favre et de la visite qu'ils pourraient faire au Familistère. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : leur visite au Familistère serait l'occasion de parler des suites de la liquidation. Sur une affaire de déchéance de brevet à porter devant le tribunal de Metz et d'un futur procès en contrefaçon à intenter.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Louis Barreswil, 2 janvier 1867
Godin envoie à Barreswil 10 F pour sa cotisation à la Société de protection des apprentis et les enfants des manufactures. Il lui communique l'adresse de quelques adhérents potentiels : Chenest et Fouan, filateurs à Guise, et Charlier, Painvin, Bas et Cie, fabricants de sucre à Flavigny. Sur l'affaire Jacquet : Godin indique à Barreswil qu'il a proposé un arbitrage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 février 1867
Godin annonce que les essais pratiqués sur la fonte de Mineur et Demoustier ne sont pas satisfaisants et que cette fonte ne diffère pas d'une fonte n° 2. Il lui indique qu'il vaut mieux qu'il reste à Paris pour s'occuper des préparatifs de l'Exposition plutôt qu'aller voir la fonte. Il transmet ses amitiés à Cantagrel et à sa famille.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 1er mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin répond aux réflexions d'Odilon Barrot sur sa candidature que lui a communiquées Jules Favre. Godin explique à Barrot qu'il veut faire sortir le suffrage universel de sa coupable apathie. Il l'informe des candidatures possibles de Piette, président du tribunal de commerce de Vervins, de Besson, maire de Guise, et de Chérubin, médecin à Guise, et lui fait part de l'opposition des électeurs de Guise aux candidats de Vervins et réciproquement. Il fait valoir que le nom de Barrot rallierait à lui les électeurs favorables à un candidat jouissant d'une notoriété, et indique que les comités électoraux pourront s'organiser complètement à partir de la déclaration de sa candidature. Il explique que le succès n'est pas garanti, mais qu'il y croit, et que même l'insuccès ne serait pas une défaite. Il lui communique deux lettres de soutien à sa candidature. Godin précise que l'agriculture est mécontente dans l'arrondissement et que la population ouvrière souffre de la cherté du pain. Il signale à Barrot que le journal Le Siècle a fait appel le 27 février aux candidats libéraux pour l'arrondissement de Vervins, il lui indique qu'il écrit à Jules Favre et lui communique une circulaire de Besson.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin remercie Alexandre Chaseray pour sa lettre qu'il communique à Odilon Barrot. Il l'informe des progrès de la candidature d'Odilon Barrot dans les cantons de Wassigny et de Guise et lui demande s'il peut utiliser sa lettre auprès des électeurs et s'il s'est entendu avec Matton de Vervins. Il lui fait part des démarches de lui-même à Sains et de monsieur Lefèvre à La Capelle. Il lui demande de lui communiquer les noms des personnes qui peuvent aider le comité électoral et lui indique qu'il a écrit à Cardot du Fay à Tenailles et à Loth d'Hirson. Il incite Chaseray à écrire à Odilon Barrot, dont la candidature devrait être annoncée publiquement dans quelques jours.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin tient Odilon Barrot informé de la propagande électorale. Le canton de Wassigny attendait la candidature d'Alexandre Chaseray, qui s'est présenté à toutes les élections depuis 1848 et rassemblait une petite minorité de 2 000 voix environ. Il communique à Barrot la copie de la lettre que Chaseray lui a écrite et l'encourage à lui écrire. Il lui indique que le canton de Wassigny se mobilisera sur son nom, qu'il emploie 900 ouvriers à Guise et que Chenest, qui en emploie un certain nombre, se croit des devoirs envers lui malgré ses relations avec Besson. Il l'informe que le comité va le lendemain visiter Sains et La Capelle et lui demande des noms de personnes dans les cantons d'Aubenton, de Rozoy et de Marle. Il remet à Barrot une note extraite du Journal de l'Aisne relative à la candidature de Piette.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Matton, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. À sa demande, Godin tient Matton au courant de la propagande électorale. Il pense que le canton de Wassigny est complètement acquis à Odilon Barrot, que celui de Guise a été moins travaillé, qu'Alexandre Chaseray du Val-Saint-Pierre se met à la disposition d'Odilon Barrot, que le comité va visiter le lendemain le canton de Sains et celui de La Capelle. Godin demande à Matton d'agir principalement sur les cantons de Vervins, Hirson, Aubenton, Rozoy et Marle. Il concède que les moyens du comité sont réduits par rapport à ceux des candidats officiels et officieux.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 4 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin fait part à Favre du vif désappointement du comité électoral à l'annonce de la décision d'Odilon Barrot de ne pas être candidat à l'élection. Le comité électoral de Guise veut tenter de le convaincre tout de même. Il explique qu'Odilon Barrot a eu tort de se renseigner sur la situation auprès de Chenest : Caudron et Debrotonne, dont parle Barrot, sont morts et l'industriel Chenest est aveugle. Godin fait valoir que Foucamprez s'est mis à la tête du mouvement dans le canton de La Capelle et que ce dernier accompagnera Lefèvre à Hirson. Il veut croire qu'Odilon Barrot sera élu au premier tour ou sera au moins en ballotage. « Dites-lui que l'on montait sur les tables aujourd'hui à [mot illisible] sous grains pour acclamer sa candidature. »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 4 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Au nom du comité électoral de Guise, Godin tente de convaincre Odilon Barrot de présenter sa candidature. Il lui explique qu'il est mal renseigné sur le pays, que Caudron et les Debrotonne sont morts, et que Chenest est aveugle depuis près d'un an et privé de relations. Il lui annonce qu'il écrit à Favre pour le même objet et que le comité se trouve chez Chenest pour obtenir de ce dernier une rétractation.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 27 mars 1867
Godin répond à la lettre de Grebel du 25 mars 1867. Godin est hésitant sur les services que peut rendre Grebel, mais il l'invite à venir faire un essai pour 300 F d'appointements par mois afin qu'il puisse se faire une opinion sur son compte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Delamarre, 29 mars 1867
Godin apprend par une lettre de François Humbert que Delamarre a l'intention de venir au Familistère pour en cultiver les jardins mais qu'il a le désir de visiter la propriété avant de s'engager et qu'il souhaiterait être défrayé du voyage. Godin lui accorde 30 F et il lui donne les indications utiles à son transport.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brianchon, 6 mai 1867
Godin remercie Brianchon pour la lettre que lui a communiquée monsieur Barbet au sujet d'un candidat à la direction de l'atelier d'émaillage de l'usine. Godin doute que cette personne, un tailleur de verre, ait les connaissances en chimie nécessaires pour occuper l'emploi. Godin demande à Brianchon de lui donner des renseignements à ce sujet et propose d'offrir au candidat les frais de son voyage à Guise pour s'entretenir avec lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Denisart, Alfred
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brianchon, 16 juillet 1867
Sur l'emploi d'émailleur. Denisart répond à la lettre de Brianchon à la place de Godin, souffrant. Denisart assure Brianchon que Godin maîtrise la chimie des émaux ; il veut savoir si le candidat a des notions de la décoration au pinceau. Il rappelle la proposition de Godin d'offrir au candidat les frais de voyage à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal de Saint-Quentin, 14 juin 1868
Sur le projet de voie de chemin de fer de Guise à Bohain. Godin répond à un appel du journal aux partisans du tracé de Guise à Bohain. Il rappelle au journal que le Journal de l'Aisne a publié en 1867 plusieurs lettres sur le sujet. Il indique qu'il écrit du chemin de fer à l'occasion d'un changement de convoi. Il met en valeur l'avantage d'un chemin de fer desservant Guise pour l'industrie, pour son approvisionnement en matières premières et pour la distribution de ses produits. Il décrit les avantages du tracé de Guise à Bohain sur celui de Guise à Saint-Quentin par Séry-les-Mézières ou par Ribemont pour relier Guise à la ligne du chemin de fer du Nord : le tracé de Guise à Bohain est deux fois plus court ; les usines et sucreries du canton de Guise s'approvisionnent en matières premières en Angleterre, dans le Nord et le Pas-de-Calais et en Belgique transportées via Bohain ; le coût du tronçon de Guise à Bohain serait deux fois moindre que celui de Guise à Saint-Quentin par Ribemont.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 juillet 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin réclame à Delpech les documents imprimés produits par Esther Lemaire au procès. Il lui demande combien de temps il pourra rester à Guise quand il y viendra. Il lui annonce qu'il a eu communication d'un « document curieux » envoyé par erreur par le maire de Guise prouvant qu'il fait des démarches pour influencer les juges de ses procès avec Esther Lemaire

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 juillet 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Oudin-Leclère que la cour d'Amiens a confirmé le jugement du tribunal de Vervins et qu'elle a maintenu l'expertise dans le cas où les parties ne s'entendraient pas. Godin informe Oudin-Leclère que Lecointe, mécanicien, renonce à être expert et l'avertit qu'il faut veiller à ce que le tribunal ne le remplace pas par un homme incompétent en industrie. Godin pense que Mariolle-Pinguet est le seul dans l'Aisne à être à hauteur de la tâche, et qu'à part lui, le constructeur et chef d'industrie le plus habile est Albaret de Liancourt.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Léger Vauthier, 1er septembre 1868
Godin accuse réception de l'étude de Louis Léger Vauthier sur le chemin de fer « dans nos départements ». Il explique à Vauthier que le projet de chemin de fer de Guise à Bohain a réuni le capital nécessaire pour l'achat des terrains et l'exécution des travaux, qu'il ne manque qu'une compagnie qui veuille se charger des rails, du matériel et de l'exploitation et que des démarches ont été faites auprès de la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il l'informe que l'ingénieur en chef de la Compagnie lui a proposé de faire avec Guise comme ce qui a été fait avec Saint-Gobain, c'est-à-dire d'exécuter la voie et de louer à une petite compagnie le matériel nécessaire pour l'exploitation. Il suggère à Vauthier de s'occuper du tronçon de Guise à Bohain avant que la Compagnie du chemin de fer du Nord ne s'en empare.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Léger Vauthier, vers le 2 septembre 1868
Godin informe Vauthier que le montant de la subvention pour la construction du chemin de fer est toujours de 50 000 F par kilomètre. Il lui explique que le conseil général de l'Aisne a donné sa préférence au tracé de Guise à Saint-Quentin par Ribemont sur le tracé de Guise à Bohain et que cela est contraire à l'intérêt public car le raccordement de Guise à la voie de la Compagnie du chemin de fer du Nord à Bohain sera de 64 km au lieu de 21 km. Il ajoute que le préfet avait envoyé le dossier de l'affaire à la Compagnie du chemin de fer du Nord et que celle-ci était favorable au tracé de Guise à Bohain.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edmond Thiébault, 20 août 1869
Godin informe Thiébault qu'il n'a pu repasser par Charleville comme il l'avait prévu et qu'il va rester quelque temps à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gobelet, 27 août 1869
Godin confirme à Gobelet qu'il juge que sa prétention à des appointements de 250 F par mois est élevée car il n'est pas certain des services qu'il peut rendre dans l'usine. Il l'invite à venir à Guise afin qu'il puisse voir les ateliers et pour discuter avec lui de la fonction qu'il pourrait prendre ; il propose de lui rembourser ses frais de voyage et d'hôtel. Il lui communique les horaires de train de Reims à Saint-Quentin et de la diligence de Saint-Quentin à Guise. Dans le post-scriptum, il lui demande d'éviter de venir les 5, 6 et 7 septembre car les ateliers seront fermés à cause de la fête.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 24 février 1870
Godin explique à André qu'il n'a pu l'inviter à venir à Guise avant l'achèvement des travaux d'inventaire. Il l'informe qu'il porte 1 544 F à son crédit au titre de l'exercice de 1869.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 14 avril 1872
Godin a appris par Grebel que Cresson a défendu sa cause à Rocroi non seulement en bon avocat mais aussi en ami. Il remercie Cresson d'avoir ainsi répondu aux attaques dont il est l'objet.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 mai 1872
Godin a reçu la lettre du préfet de l'Aisne du 19 avril 1872 lui demandant de surseoir à l'installation du docteur Devillers en qualité de médecin de l'hospice de Guise. Il lui rappelle qu'il lui avait écrit le même jour que cette mesure aurait une fâcheuse influence sur l'administration municipale et les établissements de bienfaisance de la ville de Guise. Il regrette de n'avoir pu s'entretenir de cette question avec le préfet à Laon le lundi précédent et il lui demande d'approuver la nomination du docteur Devillers en qualité de médecin de l'hospice.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 7 mai 1872
Sur la participation d'Eugène André aux bénéfices des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à Laeken. Il l'avertit que Denisart va lui demander les inventaires du matériel de l'usine de Laeken en 1863 et aujourd'hui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 11 mai 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Larue de presser l'expertise et de s'entendre avec Cresson pour parvenir rapidement à la licitation. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il demande à Grebel à Guise de préparer le dossier de contrefaçon de la maison Pinard [les Fonderies de Sougland].

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Viney, 19 mai 1872
Godin indique à Viney qu'il a répondu le 15 mai à sa lettre du 11 mai en lui demandant des précisions que sa lettre du 18 mai ne donne pas. Il lui rappelle qu'à son arrivée à Guise, il lui avait demandé de chercher l'erreur dans le compte des banquiers ou de chercher les moyens de trouver une solution rapide aux litiges liés au chemins de fer, mais constate qu'il ne lui a rien communiqué à ces sujets. Il lui rappelle aussi qu'il lui a déjà fait observer que des lettres urgentes ne passent dans ses mains qu'un mois après leur réception. Godin veut savoir s'il a remédié à ce dernier problème.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 21 mai 1872
Godin informe Dequenne qu'il donnera des instructions à Guise pour son entrée en fonction à la mi-juin. Il lui conseille de laisser de côté la rancœur qu'il a pu avoir à l'égard de certaines personnes quand il est parti de l'usine, et de respecter les attributions de chacun. Il précise que sa fonction consiste dans la direction et la surveillance de tous les travaux extérieurs de construction du Familistère et de tous les travaux intérieurs de l'usine qui ne se rattachent pas directement aux fonctions industrielles. Il lui demande en premier lieu de veiller à l'achèvement de la buanderie, de se concerter avec Alphonse Grebel et avec Émile Godin, et de réaliser à ce propos une étude d'ensemble que les évènements ont complètement fait perdre de vue. Il lui demande également de se concerter avec monsieur Lefer, quand sa santé sera rétablie, pour couvrir par un vitrage en verre dépoli la cour servant de préau à l'asile et y établir un lavabo. Il est aussi question de changer la conduite d'eau du pouponnat. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Truchy et Vaugeois, 23 mai 1872
Godin demande à Truchy et Vaugeois d'exécuter la bannière selon le croquis qu'ils lui ont communiqué. Il leur demande de prendre soin du trophée d'instruments de musique et d'expédier à Guise la bannière.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Marie Boutin, 25 mai 1872
Sur le robinet Boutin. Godin explique à Jean-Marie Boutin que 44 brevets ont été pris depuis 1856 sur des robinets, et qu'il est nécessaire de conduire ces recherches pour s'assurer qu'il n'y a pas d'antériorités pouvant compromettre son droit de propriété. Il lui signale qu'il a fait faire une expérience qui a montré que le robinet fuit. Il lui demande d'en envoyer en autre pour vérifier s'il ne s'agit pas d'un défaut de construction.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 6 juin 1872
Sur l'admission du docteur Devillers dans le service médical de l'hospice de Guise. Godin communique au préfet la délibération de la commission administrative de l'hospice. Godin explique au préfet que les mesures prises permettront aux médecins en exercice de poursuivre leur activité « sans presque s'apercevoir de la présence d'un nouveau médecin ». Godin donne l'exemple des modifications faites par la ville de Péronne dans le service des médecins de son hospice.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 17 juin 1872
Godin répond à la lettre de Larue du 17 juin 1872. Il s'étonne que Larue n'ait pas obtenu du tribunal une fixation plus prochaine, et il lui reproche de ne pas traiter l'affaire avec célérité. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Il l'informe que Cresson lui a confirmé qu'il avait reçu de lui les conclusions d'Esther Lemaire ; il lui demande d'envoyer copie de ces conclusions à Pétilleau à Guise pour les faire examiner.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 18 juin 1872
Godin informe Eugène André qu'il n'a pas pu encore décidé le montant de sa participation aux bénéfices pour 1871. Il lui annonce qu'il sera au Familistère pour la fête du Travail et l'invite à y assister.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 20 juin 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Cresson que Larue l'a renvoyé vers lui pour obtenir une copie des conclusions d'Esther Lemaire. Il lui demande de lui envoyer à Guise ou bien à Versailles jusqu'à samedi matin. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite de Lamy. Sur les lenteurs d'une procédure.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Harriet Burton, 10 juillet 1872
Godin avertit Harriet Burton qu'il lui envoie un exemplaire de Solutions sociales qui lui donnera, en vue du voyage qu'elle veut accomplir, une idée plus exacte du Familistère que les articles de journaux. Il lui donne les indications du voyage : arriver à Southampton puis prendre à Douvres le bateau pour Calais, de Calais le chemin de fer pour Saint-Quentin, et de là un omnibus pour Guise. Il lui signale qu'il lui revient de décider si elle doit prendre le bateau à New York.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Thiébault, 28 août 1872
Sur un litige opposant Thiébault à Godin. Godin demande à Thiébault de réparer ses torts et de le rembourser avant qu'il ne porte plainte auprès du procureur de la République.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dupont, 29 août 1872
Godin explique à Dupont qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper de lui en raison de la session du conseil général. Il l'informe qu'il l'accepte sous réserve des renseignements qu'il obtiendra sur lui. Il lui indique que la session du conseil général touche à sa fin et qu'il sera à Guise à la fin de la semaine.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président de la Société de secours aux blessés, 13 novembre 1872
Le président de la Société de secours aux blessés a écrit le 9 septembre 1872 à Godin qu'il pouvait obtenir un appareil pour un amputé au bras. Godin précise qu'il s'agit de Laporte, soldat blessé au siège de Strasbourg. Il lui demande d'adresser l'appareil à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 16 novembre 1872
Sur l'affaire Moine. Godin signale à Delpech qu'il a dû recevoir de Larue les pièces d'une affaire opposant Godin à un de ses anciens employés, jugée au tribunal de Vervins et qu'il désire renvoyer devant le conseil des prudhommes de Guise. Godin explique à Delpech que le tribunal a cru que Moine était un employé comptable alors qu'il dirigeait la fabrication de la fonderie et distribuait le travail à 200 ou 300 ouvriers jusqu'à ce qu'il le remplace à ce poste et lui confie la fonction de suivre toutes les commandes urgentes jusqu'à leur expédition. Il ajoute qu'il préférerait se désister plutôt que perdre son procès en appel à Amiens et il demande à Delpech l'état de la jurisprudence de la cour sur le sujet. Il lui demande de lui répondre au 28, rue des Réservoirs à Versailles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 16 novembre 1872
Sur la liste des électeurs des prudhommes. Sur une expertise. Sur les expéditions : Godin juge que « c'est franchement un peu tard, depuis 6 mois que je demande à tout le monde de considérer cela comme le fait capital de cette année ». Sur des modèles faits pour Maraille : Godin reproche à Denisart de n'avoir pas été consulté sur la confection de ces modèles. Dans le post-scriptum, il demande à Denisart d'expédier à Cayla à Cahors les accessoires du calorifère n° 2 et ses commandes antérieures.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 19 novembre 1872
Sur l'exposition de Lyon et une proposition d'achat de tous les appareils présentés. Sur une affaire soulevée dans une lettre par monsieur Maréchal. Sur le receveur de l'octroi et monsieur Geoffroy. Sur un projet de délibération et la rente Carlier. Sur une estimation de chevaux. Sur le règlement des prudhommes de la ville de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lefer, 19 novembre 1872
Sur un nouvel ouvrier nommé Sirieix (?). Godin explique à Lefer qu'il veut évaluer la capacité d'un nouvel ouvrier ajusteur qui lui a demandé 7 à 8 F par jour, soit 0,70 par heure, qui correspond au salaire d'un ouvrier de première force. Il demande à Lefer d'établir le prix de sa journée en fonction de sa capacité et de lui dire, s'il venait à réclamer, qu'il lui compterait personnellement la différence en attendant de déterminer une autre place pour lui dans les ateliers.
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