FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rabatel, 1er juillet 1871
Sur l'édition de Solutions sociales : Godin présente ses condoléances à Rabatel et à madame Toinon, et s'informe de l'état d'avancement de l'impression et de la fabrication de son livre, retardées par le décès [de Laurent-Marie Toinon]. Godin explique à Rabatel qu'il s'est rendu à Saint-Germain-en-Laye le 22 juin 1871 pour la mise en route des gravures du livre et qu'il avait été convenu avec Laurent Marie Toinon qu'elles seraient tirées sur un papier identique à celui utilisé par l'imprimerie Lemercier, que le brochage commencerait aussitôt et que des exemplaires du livre seraient envoyés à Le Chevalier et Guillaumin. Godin informe aussi Rabatel qu'il avait signalé une déplorable erreur typographique sur la couverture du livre : « hef d'industrie » au lieu de « chef d'industrie ». Godin demande à Rabatel de lui adresser dès que possible des exemplaires du livre ; il a renoncé à aller à Bruxelles et doit se rendre à Versailles le 7 ou le 8 juillet 1871.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur M. Conte, 28 octobre 1872
Jean-Baptiste André Godin répond à monsieur Conte au sujet de son fils qui prétend à un emploi à l'usine du Familistère. Godin ne donne pas suite à la demande de celui-ci et expose les motifs de sa décision : Godin avait accepté de donner un emploi de voyageur de commerce au jeune homme alors que celui-ci lui avait dissimulé des renseignements ; il lui a accordé des appointements pendant les quatre mois d'études qu'il a suivies au sein de l'usine du Familistère ; le jeune homme a commencé à voyager pendant que Godin se trouvait à Versailles ; Godin a eu connaissance que ses frais de voyage, 20 F par jour, excédaient les frais des autres voyageurs de la manufacture, aussi l'a-t-il congédié. Godin fait le compte des effets que le jeune homme a laissé chez monsieur Berns, d'une moindre valeur que ce qu'indique monsieur Conte.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Pétilleau, 30 juin 1871
De retour de Versailles, Godin répond à la lettre de Pétilleau offrant ses services : il lui demande des précisions sur la nature de ces services, sur son passé, ainsi que sur ses opinions politiques.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Loisy, 7 août 1871
Godin informe Loisy qu'il est parti de Versailles prendre un peu de repos et se soigner à Guise, qu'en conséquence, il ne peut le voir à Paris. Godin invite Loisy à venir au Familistère pour examiner la possibilité qu'il devienne son collaborateur. Il envoie un ouvrage à Loisy pour savoir si celui-ci est en accord avec les principes qui président à la réalisation du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cyrenus Osborne Ward, 27 août 1871
Réponse à une lettre de Ward du 6 août 1871. Godin indique à Ward qu'il est député à l'Assemblée nationale depuis le mois de février, « mourant de dépit de la triste besogne que je suis obligé d'y voir faire » et qu'il n'a été que le spectateur des événements déplorables qui se sont déroulés ; il lui indique également que le Familistère n'a pas subi de bombardements de la part des Prussiens. Godin adresse à Ward à New York un exemplaire de son livre pour compléter la description qu'il en a faite dans le numéro de novembre 1870 de la revue Scientific American. Il évoque la crainte qu'inspire aux capitalistes en Europe l'Internationale, accusée d'être responsable de la guerre civile en France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 27 août 1871
Godin envoie la somme de 4 000 F à Coulon et prévoit de le voir à Paris quand il retournera à Versailles. Godin indique à Coulon qu'il s'est reposé à Guise et qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper d'une affaire de contrefaçon ni de son livre dont L'Avenir national et La Cloche ont publié un compte rendu. Sur la publicité à donner au livre dans les journaux républicains. Godin informe Coulon qu'il a confié des exemplaires du livre à Peyrat et à Joigneau à destination du Siècle, et que de bons articles sur le livre ont été publiés dans les journaux de Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Pichon, sous-préfet de Vervins, 19 septembre 1871
Godin répond à une demande du sous-préfet sur l'état de l'industrie de la fonte dans l'arrondissement de Vervins. Godin mentionne les Fonderies de Sougland et la manufacture du Familistère, toutes deux fabricantes d'appareils domestiques de chauffage et de cuisson qu'elles vendent en France et à l'étranger. Sougland a eu à souffrir de changements de propriétaires qui ont amoindri ses affaires ; la manufacture du Familistère n'a eu à souffrir que de la guerre. Godin met en avant que la principale difficulté pour le développement de cette industrie à Guise est l'insuffisance des moyens de transport, les chemins de fer en particulier. Godin répond favorablement à la demande de visite du sous-préfet, à l'occasion de laquelle il pourra convier ses collègues de l'administration municipale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lesne, 9 août 1872
À propos de l'embauche d'un comptable pour l'usine du Familistère : Godin retient la candidature de Lesne mais lui demande de s'engager sur l'honneur de lui signaler toute irrégularité comptable qu'il pourrait commettre. Un ancien employeur de Lesne, Victor Masson, a en effet appris à Godin que Lesne était honnête mais avait été responsable d'erreurs comptables.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de l'École centrale des arts et manufactures, 2 novembre 1872
Godin remercie le directeur de l'École centrale des arts et manufactures d'avoir signalé à son attention le 11 octobre 1872 trois anciens élèves de l'École aptes à remplir une fonction de direction industrielle dans les usines du Familistère - Pierre Gallais, Victor Martin et Victor Marchais. Occupé par ses devoirs de député, Godin demande au directeur d'encourager ces anciens élèves à lui écrire. Il indique qu'il consentirait à avancer 200 F à Victor Martin s'il pouvait s'entendre avec lui pour occuper un emploi.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 12 décembre 1863
Godin communique à Versigny la copie d'une lettre de son ancien directeur [de l'usine de Laeken]. Il l'informe qu'un mouvement de réaction se produit à Guise contre les diffamations dont il est l'objet depuis le 15 novembre, dont il pense que les instigateurs sont sa femme et un complice, ancien employé de sa maison « qui lui a fait toucher le piano pendant un an ». Il explique que ses soupçons sont fondés sur une menace qu'il lui a écrite quand il est parti de chez lui il y a deux ans, que sa femme a fait disparaître. Il ajoute qu'en venant enlever ses effets, sa femme a pris soin d'enlever un discours prononcé par Camatte à la louange de Godin à l'occasion de la Sainte-Cécile il y a deux ans, que la rumeur fait de Camatte l'auteur des libelles et chansons, que ce dernier est peut-être caché à Guise et qu'il a quitté la maison qui l'employait. Godin précise que Camatte était avant 1848 propriétaire d'un pensionnat important de Versailles et qu'il aurait été soupçonné d'assassinat d'un élève et qu'il aurait été acquitté par la cour d'assises de Versailles. Godin suggère à Versigny qu'il pourrait enquêter sur cet homme qui pourrait être appelé par sa femme comme témoin de réputation, qui joue de l'orgue dans l'église et passe pour un pianiste distingué à Guise. Il signale enfin à Versigny que Cantagrel détient de la correspondance de Camatte et la chanson qu'il a écrite contre lui-même.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Pétilleau, 3 mai 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Pétilleau d'achever les devis estimatifs des constructions faites depuis 1863 à l'usine et au Familistère. Il le prie de presser Émile d'établir les devis pour l'outillage et les aménagements faits dans l'usine depuis 1863. Sur les expériences sociales du Familistère. Godin demande à Pétilleau d'obtenir de Denisart la liste des ouvriers inscrits pour les améliorations faites dans le travail et il souhaite avoir la liste des sommes qui viennent d'être réparties aux employés. Il lui demande enfin de retrouver parmi les papiers rapportés par Marie Moret de Versailles la liste des membres de la commission vicinale du canton de Guise et de la lui envoyer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux conseillers généraux de l'Aisne, 8 mai 1872
Godin adresse un nouvel exemplaire du questionnaire de la commission d'enquête sur le régime des transports. Il leur rappelle qu'ils l'ont prié au cours de la dernière session de les convoquer à Paris ou à Versailles au sujet de cette enquête, mais les invite néanmoins à remplir le questionnaire et à le lui renvoyer pour servir de base à la discussion. Godin évoque les annuités à payer pour la Sambre canalisée et le canal de jonction de la Sambre à l'Oise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 19 mai 1872
Godin répond à une lettre de Denisart qui soulève de graves questions. Godin évoque l'état de surexcitation dans lequel se trouvent Denisart et ses collègues. Il revient sur la fonction de Viney : « Je ne puis la comprendre que comme un moyen de faire disparaître les lacunes comptables qui depuis longtemps existent à mon grand regret. » Godin assure Denisart que la fonction de Viney n'a pas pour but de l'amoindrir. Godin cite la lettre de Denisart sur le mépris irrépressible qu'il peut ressentir à l'égard d'autrui ; il lui fait le reproche que cette attitude suppose de se sentir infaillible et l'encourage à pratiquer la tolérance. Godin informe Denisart que Gripon est venu à Versailles et lui a indiqué que la clientèle se plaint du manque de correspondance. Godin évoque une demande des ouvriers souhaitant restreindre le nombre des votes pour la surveillance : Godin demande à Denisart de faire part aux délégués que cette mesure peut donner lieu à des réclamations de la part des exclus. Dans le post-scriptum, il demande des nouvelles de monsieur Lefer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à L. Toinon et Cie, 12 juin 1872
Godin demande à Toinon et Cie le prix d'impression du premier mille et du deuxième mille d'un prospectus de quatre pages. Il demande l'état définitif des envois faits de l'édition in-8 de Solutions sociales et il sollicite l'envoi à Versailles de 6 exemplaires in-12 et de 2 exemplaires in-8 du livre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Tourneur, 17 juin 1872
Godin accuse réception de la lettre de Tourneur du 16 juin 1872. Il lui annonce qu'il ne peut rien décider à son sujet. Il juge inutile que Tourneur se déplace à Versailles car les renseignements fournis sont suffisants.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 20 juin 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Cresson que Larue l'a renvoyé vers lui pour obtenir une copie des conclusions d'Esther Lemaire. Il lui demande de lui envoyer à Guise ou bien à Versailles jusqu'à samedi matin. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite de Lamy. Sur les lenteurs d'une procédure.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 8 décembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des usines. Godin informe Grebel que Pétilleau vient de le quitter pour rentrer à Guise et préparer les documents à remettre aux experts, et il lui exprime le désir de s'entretenir à ce sujet avec lui à Versailles. Il évoque l'évaluation de l'outillage en 1863 et 1872, l'état descriptif des modèles et des brevets, l'état des ouvriers employés dans la fabrication de l'usine en 1863 et en 1872, la comparaison du montant des salaires en 1863 et 1872. Godin indique à Grebel que sa venue à Versailles aura également pour objet le brevet à prendre pour le moulage mécanique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 8 décembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des usines. Godin informe Grebel que Pétilleau vient de le quitter pour rentrer à Guise et préparer les documents à remettre aux experts. Il évoque l'évaluation par Lesne du matériel en 1863 et 1872 ; il demande à Denisart de dresser un tableau des ouvriers employés dans la fabrication de l'usine en 1863 et en 1872, répartis par métiers et d'établir le montant des salaires en 1863 et 1872. Godin indique à Denisart que Grebel doit venir à Versailles et il souhaite que ces travaux ne retardent pas son départ. Il lui signale qu'il écrit à Alphonse Grebel pour lui demander de mettre à sa disposition des dessinateurs pour faire les copies nécessaires, et il lui exprime sa volonté que Lesne s'occupe du travail demandé. Godin annonce à Denisart qu'il devra également préparer la comparaison des chiffres d'affaires commerciales du Familistère en 1863 et 1872. Sur les documents à remettre aux voyageurs de commerce. Godin demande à Denisart de demander aux anciens voyageurs, notamment Abel Conte, de restituer les documents qui leur ont été confiés. Sur l'épicerie et madame Braconnier et sur une affiche à apposer. Sur une avance à accorder à la famille d'Edmond Louis pour acheter des vêtements d'enfants.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 11 décembre 1872
Godin explique au préfet qu'il n'a pu le voir la veille à Versailles au ministère de l'Intérieur, où il voulait l'interroger sur ce qu'il y a à faire pour que le jeune Faivre, instituteur dans les écoles du Familistère, puisse contracter son engagement, et lui parler des travaux sur le chemin de sa propriété à l'intersection avec la route départementale n° 25 ; il voulait également lui demander pourquoi l'enquête sur la voie de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme par Guise ne s'ouvre pas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Potvin, 24 décembre 1872
Godin informe Potvin, qui s'apprête à visiter le Familistère, que le 1er et le 2 janvier 1873 les enfants des écoles du Familistère sont en vacances, qu'ils reviennent en classe le 3 janvier, et que lui-même repart à Versailles le 6 janvier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allez frères, 24 décembre 1872
Godin a appris par Amédée Moret qu'Allez frères s'interrogeaient sur la suite de la décision qu'ils ont prise dans le différend l'opposant à Besnard. Godin les informe qu'il a donné satisfaction à Besnard conformément à leur décision et il les remercie pour leur intervention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 11 janvier 1873
Godin demande à Levasseur de ne plus envoyer son journal à Versailles mais au Familistère de Guise. Il lui recommande de recruter un employé chargé des mesures d'ordre et de comptabilité.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Leblaud, 6 février 1873
Godin informe Leblaud que le directeur de la poste lui a remis sa pétition alors qu'il arrivait à Guise au lieu de l'envoyer à Versailles. Il lui indique qu'il la déposera sur le bureau du président de l'Assemblée le jeudi suivant.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 25 février 1873
Tisserant a informé Godin qu'il pourrait venir à Paris du samedi au lundi suivants. Godin demande à Cresson de lui confirmer sa disponibilité afin qu'il fasse venir Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 25 février 1873
Godin annonce à Tisserant qu'il a reçu sa lettre à Guise et qu'il repart le lendemain à Versailles. Il l'informe qu'il avertit Cresson de son intention de se trouver à Paris du samedi au lundi suivants. Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin répond à plusieurs questions de Tisserant sur les brevets pour l'émaillage de la fonte et l'usage fait par Boucher et Cie de l'application des émaux opaques par voie sèche, qu'il a le premier mis en œuvre. Godin précise que son brevet de 1852 avait pour objet la vitrification incolore de la fonte pour prévenir sa rouille et que son brevet de 1862 permet l'émaillage polychrome de la fonte pour donner aux appareils un caractère luxueux. Godin indique à Tisserant que les appareils présentés à la cour feront voir les résultats obtenus par les différents procédés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vilmont, 3 mars 1873
Godin répond à la lettre de Vilmont du 27 février 1873 en lui expliquant que ses antécédents industriels ne correspondent pas à ses besoins et qu'il a moins besoin de remplacer monsieur Loisy que de trouver une personne capable de diriger le travail manufacturier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Commissaire général de la section française de l'Exposition universelle de Vienne (1873), 11 mars 1873
Godin répond à une lettre du commissaire général de la section française de l'Exposition universelle de Vienne en lui expliquant que son mandat de député ne lui a pas laissé le loisir de préparer quoi que ce soit pour l'exposition, mais il lui remet un bon pour retirer chez Le Chevalier, rue Richelieu, un exemplaire de l'ouvrage Solutions sociales s'il juge que cela peut être utile.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Marie, 28 mars 1873
Godin informe Charles Marie qu'il se trouvera à Laon le lundi 31 mars et reviendra à Guise le mardi 1er avril. Il propose à Charles Marie de le retrouver lundi à Laon à l'hôtel du Chevreuil et de revenir avec lui à Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 2 avril 1873
Godin explique à Ganault qu'il souhaite prendre la parole dans les discussions de la loi sur l'instruction primaire qu'Ernoul a inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale à la rentrée, mais qu'il a oublié son dossier à Versailles et ne peut l'étudier. Il le prie de lui envoyer la documentation relative à la loi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 10 avril 1873
Godin communique au sous-préfet de Vervins la lettre que lui a écrite à Versailles Bribosia, directeur de l'Institut ophtalmologique de Namur, demandant qu'on mette à sa disposition une salle à Vervins pour donner des consultations gratuites aux indigents affectés de maladies d'yeux. Godin soutient l'œuvre philanthropique de Bribosia auprès du sous-préfet et il lui signale que le ministre a en 1872 autorisé Bribosia à exercer l'ophtalmologie.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Claude Anthime Corbon, 17 avril 1873
Godin demande à Corbon, député de la Seine à l'Assemblée nationale, s'il a lu son ouvrage Solutions sociales et il l'invite au Familistère de Guise avant la fin des vacances parlementaires. Il lui signale qu'il siégera la semaine suivante au conseil général de l'Aisne mais qu'il rentrera ensuite à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 14 juin 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin désire connaître les relations entre Boucher et Paris : ils auraient eu un procès après que Boucher ait demandé à Paris de lui monter l'émaillage sur fonte et qu'il ait finalement débauché Mandler pour ce faire. Godin suggère à Amédée Moret d'aller demander à Paris des éclaircissements sur ce point. Il lui demande d'envoyer à Guise dès que possible les émaux récupérés auprès de Guilbert et Martin. Il l'avertit qu'il a à Versailles un certificat d'addition à déposer. Godin prie Amédée Moret de demander à Guilbert et Martin quel fondant il faudrait ajouter à leurs émaux pour les rendre plus fusible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 29 juin 1873
Godin annonce à Antoine Pernin que les renseignements pris sur lui sont en sa faveur, mais il voudrait le rencontrer pour savoir s'il a les qualités morales nécessaires : « La fonction réclame surtout en raison de mon absence des conditions de caractère propres à établir la bonne harmonie entre tous les employés et tous les services. » Il explique à Pernin que les employés supérieurs de son établissement doivent donner l'exemple d'une bienveillance générale, et il lui demande de lui faire part de ses réflexions à ce sujet et de lui dire s'il viendra le voir à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 2 juillet 1873
Godin annonce à Grebel qu'il a terminé le brevet sur le moulage mécanique et qu'il est satisfait du travail qu'il a fait. Il lui adresse la description et les dessins pour faire les copies du brevet et le compléter par des dessins de malaxeurs, de traction des wagons et de transport des moules. Il réclame que la plus grande exactitude soit mise à la réalisation des copies. Il regrette de n'avoir pu s'inspirer du brevet de juillet 1870 sur les formatrices et demande qu'Émile prenne avec lui la description de ce brevet quand il viendra à Versailles. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur l'évaluation des brevets et la comparaison des foyers en fonte et des foyers en terre réfractaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard de Pompéry, 28 juillet 1873
Godin adresse deux pouvoirs à Édouard de Pompéry pour l'assemblée générale de la Société européo-américaine du Texas. Il lui explique qu'il était si fatigué qu'il n'a pas prolongé son séjour à Versailles jusqu'au 31 juillet pour assister à la réunion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 28 janvier 1874
Godin remercie Leroux pour son envoi du 25 janvier. Il lui demande de lui adresser le livre d'Anquetil-Duperron sur le Zend-Avesta. Godin souhaite que Leroux puisse obtenir à bon prix ce dernier ouvrage et lui fait observer qu'il aurait mieux fait d'acquérir le Dictionnaire de Littré, endommagé, auprès de son libraire de Versailles

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 5 février 1874
Godin accuse réception des lettres de Taupier du 4 février 1874. Il suggère qu'il serait utile d'avoir une nouvelle entrevue avec lui et il lui donne rendez-vous à Versailles.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 15 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin informe Levasseur qu'il pensait lui demander de publier dans le Courrier de l'Aisne une lettre sur sa situation de maire de la ville de Guise, mais que des amis l'ont incité à la faire paraître dans un grand journal parisien, Le Siècle ou Le XIXe siècle, et il l'invite à consulter leur numéro du lendemain. Il explique à Levasseur qu'en passant à Saint-Quentin ce matin, il a soumis la copie de cette lettre à leurs amis du Glaneur et du Guetteur de Saint-Quentin, qui comptent la publier dans leur prochain numéro ; il informe Levasseur qu'il a demandé qu'on lui envoie les épreuves de la publication pour qu'il en fasse ce qu'il juge bon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charpentier, 15 février 1874
Godin informe Charpentier qu'il examinera la candidature de monsieur Favre à l'emploi d'économe du Familistère à son retour à Versailles. Godin annonce à Charpentier qu'il lui offre l'emploi de correspondant attaché au contentieux aux appointements de 300 F par mois ; il lui indique qu'il pourra entrer en fonction dès qu'il le jugera utile et qu'il se trouvera à Guise jusqu'au dimanche suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Têtart, 19 février 1874
Têtard a informé Godin qu'il avait été nommé président d'une commission cantonale pour l'examen d'un détournement d'eaux pluviales. Godin lui répond qu'il n'est au courant de rien et l'invite à venir le voir à Versailles le lundi suivant au 28, rue des Réservoirs.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 20 avril 1874
Godin accuse réception des deux lettres écrites par Marie Howland depuis le 5 août 1873 ainsi que les deux écrites par Edward Howland auxquelles il n'a pu répondre en raison de ses travaux à la Chambre et des affaires de son usine. Marie Howland a demandé le 5 août 1873 des vues pour stéréoscope, mais Godin n'a pas le temps de s'en occuper. Edward Howland parlait dans sa lettre du 21 août 1873 d'un jeune homme à faire venir au Familistère pour le dresser au travail : Godin explique que ce n'est pas possible, car les familles du Familistère n'ont pas de quoi loger un pensionnaire et parce qu'un enfant ne peut y être accepté sans famille. Sur Kate Stanton, dont parle la lettre d'Edward Howland de mars 1874 : Godin a répondu à la lettre qu'elle a envoyée ; monsieur Drury de Philadelphie a aussi écrit à son sujet et lui a appris qu'elle ne parlait pas français. Sur la lettre de Marie Howland du 21 mars 1874 : Godin regrette d'avoir peiné Marie Howland par le retard de sa réponse ; il regrette de ne pas connaître complètement l'anglais pour apprécier en connaisseur le livre « qui contiendra sous la forme attrayante du roman une partie de Solutions sociales : il est heureux de savoir qu'Edward Howland se trouve à la tête d'un journal défendant le progrès et l'amélioration sociale ; il recevra avec plaisir les numéros de The Present Age qu'elle lui propose.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 29 avril 1874
Godin avertit Poupin qu'il attend une lettre de lui pour savoir quelle somme lui envoyer avant son retour à Versailles. Il accuse réception des 60 volumes de la Bibliothèque démocratique.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 28 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur l'expertise. Godin est désappointé : après que Tisserant lui ait assuré à Versailles que les experts recevraient ses pièces avant le 21 juillet, il a appris d'eux vendredi qu'ils n'avaient reçu que les pièces de Boucher. Le notaire Mercier lui a appris que les experts n'avaient rien reçu : l'un d'entre eux n'avait pas prêté serment car il se trouvait encore à Vienne. Sur la présentation des produits de la manufacture à Guise ou à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du journal Le Siècle, 18 février 1874
Sur les chemins de fer. Godin souhaite rectifier des erreurs économiques contenues dans l'article du journal Le Siècle du 10 février 1874, qui considère que le développement en France des chemins de fer d'intérêt local est nuisible aux intérêts publics. Godin explique que les grandes compagnies cherchent à constituer un monopole au détriment de la prospérité nationale, que les lois des 12 juillet 1865 et du 10 août 1871 avaient donné aux conseils généraux la faculté de concéder des chemins de fer départementaux, mais leurs initiatives sont combattues par les grandes compagnies avec la complicité du gouvernement qui refuse de délivrer les décrets nécessaires à l'exécution des projets. Godin estime que la création de lignes de chemins de fer serait un remède à la crise industrielle actuelle et au chômage qu'elle entraîne. Il juge qu'il faut laisser se développer librement l'industrie des transports qui pâtit de la tutelle de l'État et que si l'on empêche les capitaux français de faire prospérer les chemins de fer en France, ceux-ci iront enrichir les pays voisins, « à peu près comme quand nous payons cinq milliards de rançon de guerre ». Godin propose d'offrir au Siècle de nouveaux développements sur cette question à son retour à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Méchin, 19 juin 1874
Godin considère que Méchin manque d'expérience en fonderie pour assurer la direction d'une fabrique d'appareils de chauffage près de Bruxelles occupant 150 ouvriers, dont la moitié de fondeurs et la moitié de monteurs. Il lui demande, avant de venir le voir à Versailles, s'il se sent capable d'assumer la fonction et à quels appointements il prétend. Il précise que le logement, l'éclairage et le chauffage sont fournis par l'établissement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur de Rivière, 25 juin 1874
Godin informe de Rivière qu'il a tardé à lui écrire car il attendait des renseignements sur son compte. Il l'invite à venir le voir à Versailles pour évoquer l'emploi à pourvoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 8 juillet 1874
Sur l'emploi de directeur de l'usine de Laeken. Godin informe André que Philippon est venu le voir à Versailles, et qu'il veut aller à Laeken avant son départ. Godin précise qu'il a demandé à Philippon de faire une étude de l'usine commerciale et industrielle de Laeken. Il demande à André de donner à Philippon toutes les indications nécessaires pour la surveillance et la direction de l'établissement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 10 juillet 1874
Godin communique à Levasseur un article sur les institutions du Familistère rédigé par un de ses employés [Alphonse Grebel] pour combattre la calomnie à l'égard du Familistère ; il précise qu'il avait retenu la publication de l'article mais qu'il ne s'y oppose plus. Sur les écoles du Familistère : il lui transmet la note communiquée au ministre de l'Instruction publique ; l'administration avait jusqu'ici procédé par intimidation, sous le ministère Batbie, l'inspecteur général Eugène Rendu avait fait deux visites inquisitoriales concluant que le curé devait pouvoir entrer dans les écoles, ce qu'il a refusé tout en demandant aux maîtres d'enseigner davantage le catéchisme, et que les sexes devaient être séparés, ce qu'il a accepté. Godin envoie à Levasseur une correspondance relative à l'administration municipale et la gestion du bureau de bienfaisance de Guise : depuis 1870, la classe riche de Guise ne verse plus sa cotisation au bureau, d'où une réduction de 4 000 F de ses dépenses ; Godin a proposé une distribution de pain aux familles nécessiteuses mais le maire s'y est opposé avec violence ; Godin a donné ordre à ses employés d'organiser une distribution dans son établissement deux fois par semaine en plus des sommes versées au bureau de bienfaisance provenant des taxes levées sur les représentations théâtrales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 4 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin explique à Larue que deux maîtresses des écoles du Familistère sont citées à comparaître devant le tribunal correctionnel de Vervins, et que le ministre de la Justice lui a promis avant son départ de Versailles qu'il ferait remettre l'affaire à quinzaine. Il lui demande si cela a été fait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Nugues, 16 novembre 1874
Sur l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin souhaite engager des pourparlers avec Nugues. Il lui confie qu'il ne s'était pas penché sur sa candidature car les documents transmis pour servir de références venaient principalement d'Égypte. Il lui demande de lui communiquer des références en France pour le temps de son emploi par la Compagnie de Suez. Godin demande à Nugues pourquoi il a quitté cette compagnie et s'il lui est possible de venir le voir à Guise avant son retour à Versailles le 30 novembre.
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