FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Armand Grebel, 27 août 1889
Réponse à la lettre d'Armand Grebel en date du 25 août 1889 adressée au rédacteur du journal Le Devoir. Envoi des livres de Godin La République du travail et Solutions sociales. Considérations sur la politique dans l'Aisne.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 30 août 1889
Marie Moret rend compte à Gaston Ganault de leur installation dans son appartement, lui adresse la liste du linge de maison qui s'y trouve (liste jointe à la lettre). Elle évoque les prochaines élections législatives dans l'Aisne.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 23 septembre 1889
Sur le résultat des élections législatives dans l'Aisne, défavorables à Gaston Ganault, et sur le départ de la famille Moret-Dallet de l'appartement de Ganault.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 9 septembre 1870
Godin félicite Jules Favre pour le langage tenu par le ministre des affaires étrangères du gouvernement de la Défense nationale dans sa circulaire [parue dans le Journal officiel du 6 septembre 1870], glorieuse page d'histoire selon Godin. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Favre qu'il part pour Paris où il espère pouvoir se rendre utile à la patrie, en passant par Saint-Quentin pour se rendre compte de ce qui s'y passe. Godin joint à sa lettre une note intitulée « Défense nationale pour le Département de l'Aisne », datée du 9 septembre 1870 : il appelle à réorganiser l'administration du département ; il décrit l'état de découragement de la garde mobile et donne l'exemple des 1 500 gardes mobiles stationnés à Guise, qui « fuiraient devant quatre Uhlans » et sont dans l'incapacité d'assurer la surveillance des 60 000 kg de poudre stockées dans le fort de la commune ; il réclame qu'on nomme de nouveaux chefs à la garde mobile dans l'Aisne et le Nord pour lui donner un nouvel élan patriotique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Peyrat, 21 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin communique à Peyrat un exemplaire du manifeste électoral en faveur de Jules Favre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au journal Le Siècle, 21 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin adresse aux directeurs du Siècle un exemplaire du manifeste électoral en faveur de la candidature de Jules Favre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edmond Delière, 11 décembre 1869
Godin envoie 20 F à Delière pour un abonnement au journal Le Guetteur de Saint-Quentin. Godin demande à Delière si les colonnes du journal sont ouvertes à des articles de « critique locale ». Godin fait valoir qu'il est utile de dénoncer l'absolutisme à l'échelle municipale et propose un titre de rubrique pour ces informations locales : « Intérêts départementaux ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la Banque de France à Tours, 4 octobre 1870
Godin demande au directeur de la Banque de France d'autoriser, compte tenu de la guerre et de l'absence de communications avec Paris, le versement de sommes de son compte à la Banque de France à Paris, crédité de 455 000 F le 12 septembre 1870, dans une succursale de la Banque à Saint-Quentin ou à Lille pour lui permettre de payer les salaires des 900 ouvriers qu'il emploie à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Pichon, sous-préfet de Vervins, 19 septembre 1871
Godin répond à une demande du sous-préfet sur l'état de l'industrie de la fonte dans l'arrondissement de Vervins. Godin mentionne les Fonderies de Sougland et la manufacture du Familistère, toutes deux fabricantes d'appareils domestiques de chauffage et de cuisson qu'elles vendent en France et à l'étranger. Sougland a eu à souffrir de changements de propriétaires qui ont amoindri ses affaires ; la manufacture du Familistère n'a eu à souffrir que de la guerre. Godin met en avant que la principale difficulté pour le développement de cette industrie à Guise est l'insuffisance des moyens de transport, les chemins de fer en particulier. Godin répond favorablement à la demande de visite du sous-préfet, à l'occasion de laquelle il pourra convier ses collègues de l'administration municipale.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 26 janvier 1893
Réabonnement de plusieurs lecteurs du journal Le Devoir : Albarracín et Doerflinger. Comprend que Bernardot enverra la feuille 3 [des épreuves du livre Le Familistère de Guise] quand il l'aura. À propos de la rudesse exceptionnelle de l'hiver à Nîmes. Sur le compte financier du Devoir : compte créditeur de 90,65 F sans compter les abonnements reçus ; y prélever 30 F pour les verser à Élise Pré et ajouter 5 F de la part d'Émilie Dallet. Demande à Doyen l'état du compte d'Élise Pré. Marie Moret propose à Doyen de prendre sur le compte du journal pour faire garnir le bureau du Devoir du chauffage dont il a besoin. Elle joint à sa lettre celle de la Société libérale pour l'étude des sciences et œuvres sociales de Gand pour remise à messieurs Dequenne, Piponnier ou Bernardot à qui elle fait ses compliments.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, vers le 8 novembre 1849
Godin répond à la lettre de Victor Considerant du 27 septembre 1849 relative au besoin de rallier des personnes à la cause phalanstérienne. Godin lui explique qu'il a écrit dans ce sens à tous ses amis sincères, mais qu'il ne partage pas l'espoir exprimé par Considerant dans le numéro 11 du Bulletin phalanstérien et dans sa lettre d'un soutien de l'opinion démocratique en France et dans le département de l'Aisne en particulier à la cause phalanstérienne et à la réalisation directe de ses théories. Il explique que les seuls amis de la cause sont ceux qui ont étudié, ce qui les distingue des partisans du socialisme confus, et qu'à Saint-Quentin même, ceux que Considerant avait acquis à la cause ont reculé devant le socialisme après la Révolution de février 1848. « [N]ous ne pouvons guère attendre aide et protection que sous le patronage d'un gouvernement partisan des réformes sociales qui en imposera à l'opinion publique ». Godin proclame qu'il croit à la puissance de l'idée, supérieure à la volonté humaine. Il indique qu'il ne connaît pas Jules Leroux et transmet ses sentiments affectueux à François Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 2 mai 1850
Godin rappelle à Victor Considerant qu'il lui a laisser espérer, lorsqu'il se trouvait à Bruxelles, qu'il pourrait visiter en sa compagnie les établissements de Seraing. Godin informe Considerant qu'il doit s'y rendre prochainement pour recevoir de la fonte qu'il acheté et qu'il écrit à François Cantagrel à ce sujet, dans l'espoir qu'ils pourront voyager ensemble. Il invite Considerant à lui écrire. Il annonce à Considerant que le journal Le Démocrate socialiste va bientôt paraître et relever le drapeau du socialisme dans le département de l'Aisne : « L'idée vaincra le mauvais vouloir des hommes. Le présent échappe aux morts, l'avenir est aux vivants. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux administrateurs de La Démocratie pacifique, 14 décembre 1850
Godin exprime à ses correspondants qu'il doute qu'ils puissent réunir 25 000 F en demandant 100 F à chacun de leur sympathisants ; il leur envoie 200 F pour donner la mesure de leur appel de fonds. Godin leur demande de faire à nouveau appel à lui dans le cas où la somme qu'il envoie ne leur paraît pas suffisante. Godin explique à ses correspondants que les ouvriers des centres manufacturiers de l'Aisne s'occupent en ce moment de « la vie à bon marché », que des ouvriers de son usine sont venus le trouver pour les aider à la création d'un magasin d'approvisionnement financé par eux-mêmes ; Godin pense que l'idée a peu de chances d'aboutir dans le régime de défiance actuel, mais demande des conseils pour la fondation d'une telle société.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon ou Ferdinand Guillon, 4 mai 1853
Réponse à une lettre de Guillon du 25 avril 1853 demandant des renseignements sur des travaux d'irrigation et de drainage dans l'Aisne. Godin communique à Guillon les informations obtenues auprès de la préfecture de l'Aisne : le conseil général s'est peu occupé de la question ; les ingénieurs à Laon et à Vervins n'ont fait que commencer des études hydrauliques ; rien n'a été entrepris par aucune compagnie ; quelques propriétaires privés sont disposés à s'occuper de l'amélioration de leurs terres par leur assèchement ; certains s'occupent d'assèchement de marais près de Laon, dans la Somme ou à Saint-Quentin. Godin est prêt à fournir d'autres renseignements à Guillon : « J'ai désiré et désire encore que les phalanstériens soient un peu moins civilisés dans leurs échanges de services. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard et Cie, 1er mars 1847
Sur un mandat de représentation d'un « procédé fumivore applicable aux fourneaux de chaudière à vapeur » : Godin répond à la lettre du 11 février 1847 de Richard et Cie en les informant qu'il pourrait accepter d'être leur mandataire à la condition que cela ne nuise pas à l'activité de sa manufacture qui emploie 35 à 50 ouvriers ; il n'a pas de commentaire à faire sur la part de bénéfices perçue par les correspondants de Richard et Cie ; il demande si le correspondant de l'Aisne a la possibilité de placer le procédé dans un haut-fourneau d'un autre département ; Godin indique que Richard et Cie peut se renseigner sur lui auprès des banquiers, auprès de Véran Sabran, connaissance phalanstérienne et négociant au 3 rue Saint-Joseph à Paris, auprès du frère de ce dernier, auprès de la maison Allez au 2, quai de La Mégisserie à Paris ou auprès de la Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. À propos des dommages et intérêts réclamés par Godin à l'encontre de Degon. Godin indique avoir réalisé un chiffre d'affaires de 108 000 F l'année précédente et qu'il est en mesure de présenter sa comptabilité au tribunal de Vervins. Il affirme qu'il a subi un préjudice d'au moins 20 000 F, bénéfice qu'il aurait fait en cédant une partie de ses brevets pour la fondation d'un établissement dans le Midi de la France. Il mentionne ensuite le détournement de sa clientèle par Degon, qui, en tant qu'ancien ouvrier des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, a pu connaître ses clients dans les départements de l'Aisne, du Nord, de la Somme, de l'Oise, de la Seine et de la Marne, et leur proposer ses marchandises contrefaites. Godin craint que si le procès ne lui donne pas clairement raison, les contrefacteurs de ses produits se multiplieront. Parmi les préjudices que lui cause l'affaire, se trouvent également le temps que Godin n'a pas consacré à ses affaires et l'argent déboursé pour les voyages ou les expertises, au moins 1 200 F. La loi considère principalement comme préjudice la valeur de la marchandise contrefaite, que Godin estime à 22 080 F, correspondant à la valeur de 80 cuisinières et poêles saisis chez Degon, et l'estimation de la marchandise fabriquée par Degon à partir de la quantité de fonte qu'il a acquise en Belgique. Godin informe Oudin-Leclère que le président du tribunal de Vervins lui a donné connaissance de la lettre de l'expert Bouchez qui lui est défavorable.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 31 janvier [1871]
Godin indique à Émile que les nouvelles parviennent à Guise avec retard, qu'il apprit par lui et par monsieur Grebel la signature de l'armistice, mais qu'il ne sait rien du traité conclu entre Jules Fabre et Bismarck. Godin craint que si Paris est désarmé, c'est toute la France qui le soit. Godin évoque la possibilité que l'Aisne, département envahi, puisse élire des représentants aux prochaines élections, ce qui le déchargerait des responsabilités qui l'accaparent. Godin exprime son espoir pour l'avenir. Il signale enfin à Émile qu'il est sans nouvelles des otages.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 13 mai 1861
Godin informe Collin que lui et Wallerand se sont abstenus de toute démarche car ils ont appris que la commission d'enquête se proposait d'agir seule, et que Demadrier, Besson et Chenest ont demandé audience au ministre et non à l'Empereur, de laquelle rien n'est sorti : « La vanité et les questions de personnes sont toujours à la traverse de l'intérêt véritable des questions. Cela sera sans doute cause que la démarche collective des intéressés du Nord et de l'Aisne que nous aurions voulu organiser n'aura pas lieu auprès du Gouvernement. » Godin ajoute qu'il a appris dans les bureaux du ministère que la question de ce chemin de fer ne resterait pas longtemps en suspens.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boittelle, 14 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer dans le Nord et l'Aisne. De retour de Paris, Godin explique à Boittelle qu'il est urgent que les représentants des intérêts houillers du Nord et du Pas-de-Calais se concertent pour adresser au gouvernement leurs griefs sur les prétentions de la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il juge que les députés du Nord (« vos députés ») croient utile de soutenir le tracé de la Compagnie du Nord plutôt que celui par Guise dans l'espoir d'obtenir le prolongement jusqu'à Lille. Godin évoque ses rendez-vous manqués à Paris avec Boittelle, chez lui ou à l'hôtel de Godin, et il relate la séance de la veille du Conseil des ponts et chaussées ajournée du fait du député Godard-Desmarest. Godin incite Boittelle à mettre à profit ce délai pour faire ses observations au Conseil des ministres ou directement à l'Empereur : « L'Empereur s'est déjà occupé de la question et je pense qu'il est de la plus grande utilité de donner des armes au gouvernement pour lutter contre la puissance de Rothschild. Et les armes du gouvernement c'est la volonté des populations. » Godin pense que le gouvernement est favorable au tracé par Guise et que le soutien des houillères que Boittelle représente peut lui être utile pour s'opposer à la volonté de Rothschild. Il rappelle que le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord serait au seul bénéfice des charbonnages belges au détriment des intérêts locaux et des houillères françaises. Godin analyse le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord et conclut qu'il serait préjudiciable à l'industrie houillère dans son ensemble.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 9 juillet 1861
À propos de conditions de représentation des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire par Darras, voyageur de commerce. Godin fait observer à Darras qu'il a omis dans sa lettre du 16 juillet 1861 de préciser qu'il était entendu entre eux qu'il parcourrait quatre fois par an les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de l'Oise et de la Somme, mais non l'Aisne et la Seine-Inférieure. Godin reproche à Darras de lui causer un préjudice en délaissant le Nord et le Pas-de-Calais. Il lui confirme une commission de 2,5 % sur les ventes qu'il fera, mais précise qu'il lui imputera 10 % des pertes de mauvais placements.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 1er mars 1867
Godin demande à Souplet d'insérer une annonce dans le journal Le Glaneur. Le texte de l'annonce est copié sous la lettre : annonce de la formation d'un comité électoral de soutien de la candidature d'Odilon Barrot, pour reprendre la tradition de l'élection de députés de notoriété dans la circonscription de Vervins comme le général Foy et le maréchal Sébastiani ; Victor Lefèvre, cultivateur à Courcelles, est le membre correspondant du comité.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Journal de l'Aisne, 18 mars 1867
Godin fait part au rédacteur du journal du mauvais état des routes dans la région de Guise. Il expose que ce serait une grave erreur d'abandonner les études sur la création de voies de chemins de fer dans l'Aisne initiées par le préfet et le conseil général en raison des projets de transport par locomotives routières. Il explique que ce dernier mode de transport n'est pas encore en état de fonctionner de manière efficace, parce que la boue et la poussière des chemins altèrent les organes de la machine et aussi parce que la règlementation fait obstacle à son développement, que redoute l'administration des ponts et chaussées. Il pense que les locomotives routières sont adaptées aux transports de courte distance, tandis que le chemin de fer reste nécessaire pour le transport rapide sur de longues distances. Godin souhaite qu'on ne fasse pas croire à l'opinion publique que les locomotives routières pourraient remplacer le chemin de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Despret, 24 décembre 1872
Godin donne suite à la lettre de Despret en date du 22 décembre. Il l'exhorte à sortir de l'inaction pour permettre l'ouverture de l'enquête [sur la voie de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme passant par Guise].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Despret, 1er juillet 1873
Sur la concession de la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Godin est sans nouvelles de la concession accordée à Despret dans le département de l'Aisne et il regrette que rien ne soit fait pour obtenir le décret de déclaration d'utilité publique. Il lui demande s'il porte toujours de l'intérêt à la concession et ce qui a été fait à ce sujet pour savoir quelle attitude il doit tenir devant le conseil général, lui qui est intervenu activement en faveur du projet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 8 juillet 1873
Godin demande à Denisart d'envoyer à Tisseron le projet de son itinéraire, qu'il lui avait déjà demandé d'envoyer le 25 juin dernier, qui lui confie toutes les villes du parcours de Grippon et d'autres sans prendre sur l'itinéraire de Darras, et comprend la ligne d'Évreux à Cherbourg en respectant la circonscription d'Amédée Moret. Godin demande à Denisart d'informer Novelli qu'il lui propose de voyager dans les Ardennes. Sur une avance demandée par Vuillamy. Sur les remises accordées aux clients des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur les voyages en Alsace-Lorraine opérés par l'usine de Belgique ou par l'usine de France suivant la facilité des transports par chemin de fer. Sur le chemin de fer dans l'Aisne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Athanase Cucheval-Clarigny, 17 juillet 1873
Godin demande à Cucheval-Clarigny un rendez-vous à Paris pour lui parler des concessions de chemins de fer dans le département de l'Aisne et des conséquences de l'avis du Conseil d'État des 3 et 10 avril 1873, et sur ce que le conseil général de l'Aisne doit faire auprès du gouvernement.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 17 mars 1874
Godin adresse à Levasseur un numéro de L'Opinion nationale dans lequel il a commencé à faire paraître une série d'articles sur les chemins de fer. Il lui demande, si le journal reproduisait ces articles, de les envoyer aux membres du conseil général.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Athanase Cucheval-Clarigny, 20 avril 1874
Godin informe Cucheval-Clarigny que la question de l'implantation de la gare de Guise a été débattue au conseil général de l'Aisne qui a nommé une commission d'enquête composée de 5 conseillers : Pille, maire de Chézy-sur-Marne ; Leroux, propriétaire à Charmes près de La Fère ; Deviolaine, maire de Cuffies ; Legris, maire de Vailly ; Guay, maire de Villers-Cotterêts. Il lui signale que le Journal officiel a annoncé la nomination d'un nouveau maire de Guise à la place de Régis Delorme. Il demande à Cucheral-Clarigny s'il ne doit pas faire examiner la question de l'implantation de la gare, que l'administration veut situer au Moulin-Neuf, par un des ingénieurs de sa compagnie. Il l'informe que le préfet fera probablement accompagner la commission d'enquête du conseil général par les ingénieurs du département, et que celle-ci rendra son rapport dans la session extraordinaire du conseil général du 10 mai 1874. Dans le post-scriptum, il l'avertit qu'il va recevoir la visite d'Edmond Turquet, conseiller général du canton de Sains et député de l'Aisne.

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Auteurs : Conseil général de l'Aisne ; Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
La commission des chemins de fer du conseil général de l'Aisne au ministre des Travaux publics, 20 décembre 1873
Sur la concession par le conseil général de l'Aisne de la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme, qui relie la ligne de Paris à Erquelinnes et la ligne de Laon à Reims, avec deux embranchements de Guise vers Hirson et de Guise vers Avesnes. La commission informe le ministre que les études ont été faites en 1872 et 1873, qu'elle a été nommée par le conseil général de l'Aisne en août 1873 pour presser la déclaration d'utilité publique auprès du gouvernement, et qu'elle s'est entretenue avec le prédécesseur du ministre, Deseilligny. Elle lui explique que la commission prévoit de le solliciter et qu'un de ses membres, monsieur Godin, est allé voir hier M. de Franqueville qui lui a appris que le décret d'utilité publique était retardé car le ministre de la Guerre étudie un chemin de fer dans le département du Nord qui aboutit à la concession faite par le département de l'Aisne. La commission fait observer au ministre que la concession du département de l'Aisne est indépendante de celle du département du Nord et qu'elle désire obtenir le décret d'utilité publique pour la partie comprise entre Le Cateau et Saint-Erme. La commission ajoute que ce décret serait d'autant le bienvenu que des milliers d'ouvriers du pays sont sur le point d'être sans travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du journal Le Siècle, 18 février 1874
Sur les chemins de fer. Godin souhaite rectifier des erreurs économiques contenues dans l'article du journal Le Siècle du 10 février 1874, qui considère que le développement en France des chemins de fer d'intérêt local est nuisible aux intérêts publics. Godin explique que les grandes compagnies cherchent à constituer un monopole au détriment de la prospérité nationale, que les lois des 12 juillet 1865 et du 10 août 1871 avaient donné aux conseils généraux la faculté de concéder des chemins de fer départementaux, mais leurs initiatives sont combattues par les grandes compagnies avec la complicité du gouvernement qui refuse de délivrer les décrets nécessaires à l'exécution des projets. Godin estime que la création de lignes de chemins de fer serait un remède à la crise industrielle actuelle et au chômage qu'elle entraîne. Il juge qu'il faut laisser se développer librement l'industrie des transports qui pâtit de la tutelle de l'État et que si l'on empêche les capitaux français de faire prospérer les chemins de fer en France, ceux-ci iront enrichir les pays voisins, « à peu près comme quand nous payons cinq milliards de rançon de guerre ». Godin propose d'offrir au Siècle de nouveaux développements sur cette question à son retour à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Beaudemont, 11 novembre 1874
Godin informe Beaudemont qu'il va publier un ouvrage sur la souveraineté et les droits du peuple, qu'il voudrait envoyer aux hommes les plus avancés du département de l'Aisne. Il lui demande de lui communiquer une liste des lecteurs les plus intelligents et les plus propres à faire de la propagande républicaine dans le canton de Saint-Quentin. Il lui annonce l'envoi des deux livres qu'il a déjà publiés en 1874.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
« Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies (voir L'Opinion nationale des 17 et 21 mars et du 2 avril) » : l'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
L'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Aubry, 16 février 1875
Godin s'adresse à Aubry sur la recommandation de collègues de l'Assemblée nationale à propos d'études géologiques. Il lui explique qu'il cherche à collectionner tous les travaux de sondage qui ont été faits dans la vallée de l'Oise, qu'il a recueillis les renseignements pour le département de l'Aisne jusqu'à Hirson mais pas au-delà, dans le Nord et en Belgique. Godin veut savoir où l'on trouve du calcaire carbonifère dans la région d'Anor, la nature du calcaire entre les affluents de l'Oise et ceux de la Sambre et la nature du sous-sol des vallées des affluents de l'Oise au-dessus d'Anor. Il souhaiterait en outre avoir connaissance si des travaux de forage de puits artésiens ont été faits dans ces vallées, quelle est la nature des terrains traversés et à quelle profondeur on a foré.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 juin 1875
Godin informe son fils Émile que l'élection du conseiller général du canton de Wassigny aura lieu le dimanche suivant et que les députés de l'Aisne soutiennent Maréchal comme candidat républicain et veulent écarter le bonapartiste Godelle. Il demande si Émile peut trouver des employés ou des ouvriers de l'usine qui pourraient donner un concours à la candidature de Maréchal à Étreux, Hannapes, Vénérolles, Mennevret, Tupigny et Verly, et il l'avertit que ce concours est difficile car il consiste à influencer les électeurs sans l'aide de circulaires ou de bulletins. Il lui demande d'informer Eugène André qu'il a envoyé le pouvoir à Delloye à Bruxelles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 7 août 1875
Godin explique à Levasseur qu'il faut affirmer le sentiment républicain dans l'opinion et qu'il publie dans ce but un petit ouvrage qu'il voudrait envoyer à tous les républicains du département. Il demande à Levasseur de lui communiquer l'adresse de deux ou trois personnes dans chacune des communes dont il lui communique la liste. Il lui demande en outre par quel moyen il pourrait se procurer la liste de tous les journaux républicains de France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1875
Sur les élections sénatoriales. Godin explique à son fils Émile que Ganault et lui ne voient pas d'un bon œil que Waddington veuille introduire dans la liste le royaliste de Saint-Vallier à côté d'Henri Martin, plutôt que deux candidats moins conservateurs comme Joseph Soye ou François Malézieux. Il indique que la plupart des députés sont favorables à la liste Waddington, de Saint-Vallier et Henri Martin. Sur les élections législatives. Godin pense qu'avec le scrutin uninominal, les efforts de l'administration tourneront contre lui, aussi veut-il s'assurer s'il a des groupes sympathiques à sa candidature dans les quatre cantons. En ce qui concerne le canton de Sains-Richaumont, Godin veut attendre pour savoir si Turquet se présente contre lui. Il recommande de s'occuper avant tout des grandes communes. Sur l'envoi des brochures : Godin observe qu'elles n'ont pas été envoyées proportionnellement au nombre d'habitants des communes ; il recommande d'envoyer les 7 000 exemplaires restants de Au suffrage universel dans toute la circonscription, y compris le canton de Sains, proportionnellement à la population des communes. Sur une visite à faire à Maréchal : Godin laisse chacun faire ce qu'il pense devoir faire ; il précise que Waddington a été hostile à la candidature de Maréchal et que les articles de L'Argus contre celui-ci ont été inspirés par Waddington ; il conseille à Émile de dire à Maréchal qu'il ne doit pas compter sur l'appui de Waddington. Godin annonce que le plus important dans l'immédiat est de savoir si les électeurs de Guise et de Wassigny sont bien disposés à son égard.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edmond Turquet, 26 mars 1876
Godin demande à Turquet de bien vouloir percevoir pour lui les indemnités qui lui reviennent de l'Assemblée nationale. Il lui rappelle sa lettre précédente sur les députés de l'Aisne et les chemins de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Seydoux, 19 avril 1876
Godin demande à Seydoux le nombre de kilomètres que les sociétés Philippart ont rétrocédé à la Compagnie du chemin de fer du Nord dans son département et combien de kilomètres celle-ci s'est engagée à exécuter dès maintenant. Il lui explique que le conseil général de l'Aisne va concéder une voie de Busigny à Hirson sous réserve que le conseil général du Nord consente à concéder la voie de Busigny à la limite du département de l'Aisne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Seydoux, 12 mai 1876
Godin explique à Seydoux que le conseil général de l'Aisne a maintenu la concession de la ligne du Cateau à Hirson et a émis le vœu que le gouvernement et les députés de l'Aisne intègrent la ligne dans le prochain projet de loi sur l'intérêt général des chemins de fer. Sur la ligne du Cateau à Saint-Erme et le message de Plichon [président du conseil général du Nord] à Waddington, président du conseil général de l'Aisne. Godin signale à l'attention de Seydoux de Saint-Vallier, sénateur, Turquet, député, et Waddington, intéressés au sort de la ligne du Cateau à Saint-Erme, que soutient Godin et dont il défend le caractère d'intérêt général. Sur une ligne de chemin de fer d'Amiens à Dijon concédée à la Compagnie du chemin de fer du Nord et à la Compagnie du chemin de fer de l'Est, et sur la ligne de Lille à Dijon.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin communique à Levasseur un article qu'il voudrait voir publier dans le numéro du dimanche du Courrier de l'Aisne. Le manuscrit de l'article intitulé « Chemin de fer du Cateau à St Erme » est copié à la suite de la lettre sur les folios 25r à 30r : l'article soutient la réalisation de la ligne de chemin de fer qui permettrait de relier les ports de mer du Nord à Marseille en passant par Lille, Valenciennes, Le Cateau, Guise, Marle, Reims, Châlons, Chaumont, Dijon et Lyon ; Godin passe en revue les avantages de la nouvelle ligne pour les cantons de l'Aisne qu'elle traverserait, et pour le département de l'Aisne qui pourrait faire l'économie de frais d'entretien des routes ordinaires ; il appelle le gouvernement à donner la possibilité aux capitaux inactifs de s'employer dans une entreprise d'utilité publique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande des renseignements sur Leroy fils, architecte, qui serait employé depuis 4 ans dans l'établissement de Seydoux. Il demande en outre à Seydoux des nouvelles des chemins de fer dans le Nord, si la ligne de Valenciennes au Cateau est comprise dans les concessions du conseil général, et si le département de l'Aisne a quelque chose à faire à ce sujet avant la réunion des chambres.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les concessions de chemins de fer du département de l'Aisne pour lesquelles le gouvernement a refusé le décret d'utilité publique. Godin explique que le département du Nord a obtenu un projet de loi pour la concession définitive du chemin de fer de Lens à Armentières et de Valenciennes au Cateau à la Compagnie du chemin de fer du Nord, mais que le gouvernement a refusé l'exécution par une compagnie locale du prolongement de la ligne du Cateau à Saint-Erme en passant par Wassigny, Guise, Sains, Marle et Sissonne sous prétexte qu'il s'agit d'une ligne d'intérêt général de premier ordre. Il ajoute que la ligne est passée sous silence dans le projet de loi actuel, que le conseil d'arrondissement de Laon souhaite que les députés de l'Aisne fassent que la ligne soit comprise dans le projet de concession à la Compagnie du Nord, et que le gouvernement a promis au Département du Nord qu'il obligerait la Compagnie du Nord à réaliser toutes leurs lignes d'intérêt local. Godin demande à Leroux ce qu'il fait à ce sujet auprès du gouvernement et en particulier auprès de Waddington, ministre, président du conseil général de l'Aisne et père de la loi de 1871.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin regrette que Turquet ne l'ait pas tenu informé de la question du chemin de fer du Cateau à Saint-Erme après son retour à Versailles et que Leroux n'ait pas répondu à la longue lettre qu'il lui a écrite à ce sujet, qu'il devait diffuser auprès de Turquet et des autres députés de l'Aisne. Godin a appris que la commission [de la Chambre des députés] réunie le 8 décembre pour examiner les projets de chemins de fer n'avait pas dit un mot de la ligne du Cateau à Saint-Erme. Godin se demande pourquoi les intérêts de l'Aisne sont ainsi oubliés, bien que Waddington fasse partie de la commission. Godin suggère à Turquet de s'intéresser à la question car elle intéresse ses électeurs.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Henri de Hulster ses conditions pour effectuer un sondage à Guise sans connaître à l'avance la nature des terrains à traverser. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : Godin demande à Henri de Hulster s'il est en mesure de débloquer la sonde bloquée au fond du trou de sondage d'une profondeur de 120 m et de continuer le travail.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin estime que l'opinion publique réprouve le coup d'État parlementaire qui vient d'avoir lieu. Les républicains conservateurs modérés méprisent les actes du gouvernement, tandis que les cléricaux, les orléanistes et les bonapartistes gardent le silence. Sur la construction de l'école normale de Laon : il indique à Turquet que sa présence dans l'Aisne n'aurait pas d'intérêt pour l'opinion publique, mais qu'il serait utile qu'il assistât à la réunion de la commission d'étude du projet d'école normale le vendredi 1er juin suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin informe le préfet que lui-même, Malézieux, Soye, Leroux, Maréchal, Ringuier et Fischer, membres de la commission d'étude du projet d'école normale de Laon, sont allés visiter l'école normale en construction à Douai, et qu'ils ont été accueillis par le recteur de l'académie, l'inspecteur d'académie de Lille, le directeur de l'école normale et l'architecte. Il indique que l'architecture est en briques rouges et blanches. Il fait part des réserves de la commission sur l'exiguïté des salles, sur le manque de rigidité des planchers des dortoirs en raison de la grande portée des poutres sans colonnes de soutien, sur la trop grande surface des fenêtres des dortoirs, cause de courants d'air, et sur l'inadéquation des moyens de ventilation. Il explique que la commission estime que l'école normale de Douai n'est pas un modèle pour le département de l'Aisne et qu'elle est partisane de demander à l'architecte Georges Ermant de nouvelles études. Godin interroge le préfet sur les crédits nécessaires à ces études et sur la tenue prochaine d'une réunion de la commission pour faire le choix d'un architecte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Fleury qu'il est seulement maintenant en mesure de satisfaire sa demande de gravures du Familistère. Il le remercie pour le volume envoyé et l'encourage à achever ce travail dans le département de l'Aisne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin a appris par Turquet que Fouquet et Villain font partie de la commission sur le chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Godin explique à Fouquet que le gouvernement avait eu l'idée de ce tracé dès 1857 et qu'une convention avait été passée par l'État avec la Compagnie du chemin de fer du Nord pour relier Soissons à la frontière belge en rejoignant la ligne du Nord entre Busigny et Landrecies. Godin cite les termes de la convention ; il indique que la Compagnie du Nord obtint de reporter la ligne d'Aulnoye à Hirson, laissant Guise déshéritée. Il poursuit en informant Fouquet que la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes a repris le projet et que l'État a refusé le décret d'utilité publique, considérant que la ligne était d'intérêt général et non local. Godin cite la réponse faite par le ministre des Travaux publics de Larcy aux questions posées à ce sujet, réponse publiée dans le journal officiel du 18 décembre 1873. Il explique que sous le ministère de Caillaux, le département de l'Aisne a été dépouillé de toutes les concessions faites en 1872-1873, car il n'était pas représenté par des députés cléricaux, bonapartistes ou monarchistes, mais par les républicains Godin et Turquet. Godin envoie deux cartes de lignes ferroviaires à Fouquet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Levasseur de publier une pétition [sur le chemin de fer du Cateau à Saint-Erme] accompagnée de quelques mots que Godin rédige à la suite de la lettre : « Notre département s'endort un peu trop sur les grands intérêts qui lui sont propres ; il vous appartient de les défendre. »
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