FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Fernando Garrido y Tortosa, 6 novembre 1867
Godin envoie à Garrido une vue générale du Familistère composée à partir de deux photographies, sur laquelle il a ajouté le croquis du théâtre et des écoles, encore à édifier. Godin décrit les futures constructions et signale que la crèche n'apparaît pas sur la vue. Il demande à Garrido de lui communiquer une épreuve de la gravure qu'il fera faire à partir de ces documents.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Granet, 6 novembre 1868
Godin répond à la lettre de Granet du 29 octobre 1868 demandant des plans du Familistère : il lui indique qu'il n'a pas fait imprimer ces plans et lui communique deux photographies du Familistère, l'une prise du côté de la ville, l'autre du côté des jardins ; il le renvoie à la lecture des articles parus dans l'Annuaire de l'Association.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 20 janvier 1881
Marie Moret fait parvenir à Marie Howland des spécimens de travaux réalisés par les enfants du Familistère, ainsi que la liste complète de ces derniers classés dans différentes divisions. Moret décrit ensuite avec précision le Bambinat, passant en revue les classes une à une. Il est aussi question de la construction de deux nouvelles salles de classe. Moret transmet les meilleurs sentiments de Fabre à sa correspondante, idem pour ceux Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 14 janvier 1881
À la demande de sa correspondante, Marie Moret explique en détail le fonctionnement de la nourricerie au sein du Familistère. Il est question de l'allaitement et du statut des femmes équivalent à celui des hommes dans l'Association. Moret confirme la bonne réception de plusieurs articles et espère que Madame Bristol a bien reçu l'édition du Devoir. Elle et Godin sont toujours sans nouvelle de Héléna Cooper, fille de madame Bristol ; Marie Moret regrette que la fille aînée de madame Bristol ne soit pas avec elle pour la seconder. Elle évoque enfin l'hiver neigeux ainsi que les souvenirs de messieurs Fabre, Pascaly et Barbary.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 novembre 1864
Relatif à la conception et l'exécution de modèles d'une cheminée et de poêles à salle à manger. Ce travail implique la rédaction d'un certificat d'addition à l'un des brevets de Godin. Il lui rappelle sa demande de thermomètres pour mesurer la température des salles qu'il va ouvrir au Familistère pour le « nourrissat (sic) et le pouponnat ». Il fait remarquer à Cantagrel qu'il lui semble « que les phalanstériens seront les derniers à s'occuper du Familistère » et qu'il a correspondu avec Emmanuel Duvergier de Hauranne à l'occasion d'une étude souhaitée par le comité sur les logements ouvriers formé à l'initiative de Jules Simon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delbruck, 29 décembre 1864
Godin informe Delbruck que Cantagrel lui a écrit au sujet d'un pèlerinage au Familistère de quelques amis de Paris. Delbruck voudrait recevoir une invitation de la part de Godin. Godin lui explique qu'il ne refusait pas les visites mais exigeait de ses visiteurs le silence sur ce qu'ils avaient vu, et qu'il espère d'autant plus la visite de Delbruck qu'il va rouvrir la crèche du Familistère en janvier 1865. Godin expose à Delbruck la question d'un biberon à potage qu'il cherche à mettre au point.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 11 octobre 1865
Godin invite Savardan à venir au Familistère. Il répond aux remarques faites par Savardan sur la dénomination des classes de l'éducation au Familistère. Sur le berceau de la nourricerie du Familistère et l'usage du son pour matelas. À propos d'Alphonse Latron : Godin n'est pas favorable à sa venue.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 20 octobre 1865
Godin fait remarquer à Sauvestre que son article sur la fête de l'Enfance dans L'Opinion nationale est trop sympathique à l'égard du Familistère dans la mesure où, pour cette raison, il ne sera pas repris par le Journal de l'Aisne qui participe à la « conspiration du silence » malgré les articles parus dans Le Glaneur et le Journal de Saint-Quentin. Sur une photographie du Familistère : le photographe n'a pas pu s'occuper des épreuves car il a consacré son temps à des portraits de dames et de demoiselles ; il lui annonce qu'il lui enverra toutefois une épreuve le lendemain, par chemin de fer entre deux planches, au 18, rue des Invalides. Il l'informe que des articles sur le Familistère ont paru en Angleterre dans The Builder et dans The Social Science Review, dont l'auteur a passé trois jours au Familistère. Il regrette que Sauvestre n'ait pas vu les comptes rendus de la fête de l'Enfance parus dans Le Glaneur du 2 octobre et le Journal de Saint-Quentin du 4 octobre. Il lui suggère d'envoyer à Souplet un exemplaire de son article de L'Opinion nationale. Il lui transmet les compliments de Marie Moret. La copie de la lettre est suivie de la copie d'une note explicative de la photographie adressée à Sauvestre par Godin (folios 190r et 191v).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier Numa Joubert, 24 avril 1866
Godin répond à la lettre de Joubert du 20 février 1866 en lui envoyant un paquet contenant : un plan du Familistère à l'échelle 1/200, une coupe en élévation à l'échelle 1/100 et un plan de deux appartements courants, la brochure d'Oyon et une photographie de la partie centrale du Familistère. « Je serais heureux que cela pût vous servir et contribuer à faire inaugurer sur la terre d'Australie l'Architecture unitaire, la véritable architecture du travail, celle qui seule peut donner au travailleur comme au capitaliste un palais pour maison, assurer tous les soins physiques et moraux dus à l'enfance et donner à tous et à chacun une somme de bien-être immédiat que l'isolement ne peut produire qu'au profit de quelques privilégiés de la fortune et de l'industrie ». Sur le vitrage de la cour et les orages de grêle en Australie ; sur la ventilation et l'arrosage des cours vitrées. Sur les cabinets d'aisance et les cabinets aux balayures. « Je m'arrête aux choses matérielles parce que ce sont elles qui entraînent la direction morale. » Godin précise à Joubert qu'il n'existe pas de règlement au Familistère. Sous la signature de la lettre se trouvent la légende des plans communiqués à Joubert, des observations sur les descentes d'eaux de pluie en façade et dans le comble, sur les magasins du rez-de-chaussée, sur les écoles, sur la crèche et sur les économats.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 15 juillet 1866
Sur des plans du Familistère. Godin fait à Cappelié des observations sur les études qu'il lui a transmises. Il lui signale que le pouponnat est à peu près achevé et qu'il peut l'intégrer dans le plan général du Familistère. Il lui fait des observations sur un « plan en projet » d'un bâtiment d'habitation pour lequel il joint un croquis à sa lettre : les cabinets d'aisance doivent se trouver derrière les escaliers des angles ; les cages de ces escaliers doivent être isolées pour que les cabinets d'aisance ou les cabinets à ordure, ne perturbent pas les locataires. Il lui explique qu'il préfère obtenir un plan général du Familistère et de l'usine qui sera utile pour l'Exposition universelle de 1867. La copie de la lettre est suivie de la copie d'un croquis légendé intitulé « Croquis d'un projet pour 800 chambres ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Roberts, 11 août 1866
Godin remercie Roberts pour les ouvrages qu'il lui a expédiés et pour l'envoi accompagnant sa lettre du 3 août. Godin fait une brève description des logements, des magasins, de la crèche et des écoles du Familistère, et il donne des chiffres de la rentabilité du capital qui y est investi. Il lui indique le but du Familistère, qui est de faire des locataires les actionnaires de leur propre maison. Il évoque les conférences données à la population et le conseil composé de 12 membres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 19 août 1866
Godin évoque une réédition de la brochure d'Oyon sur le Familistère et informe celui-ci qu'un article sur le Familistère a été sollicité pour un almanach de la coopération. Godin explique à Oyon qu'il veut emprunter sa signature pour l'article qu'il va rédiger et qui pourrait servir à mettre à jour les informations de sa brochure rééditée. Il précise que l'article sera illustré et qu'il pourrait y insérer une vue et des plans du pouponnat qui est en voie d'achèvement. Il l'invite au Familistère ainsi que sa femme et lui indique que Marie Moret serait heureuse de revoir le « vulgarisateur du Familistère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 21 mai 1872
Godin informe Dequenne qu'il donnera des instructions à Guise pour son entrée en fonction à la mi-juin. Il lui conseille de laisser de côté la rancœur qu'il a pu avoir à l'égard de certaines personnes quand il est parti de l'usine, et de respecter les attributions de chacun. Il précise que sa fonction consiste dans la direction et la surveillance de tous les travaux extérieurs de construction du Familistère et de tous les travaux intérieurs de l'usine qui ne se rattachent pas directement aux fonctions industrielles. Il lui demande en premier lieu de veiller à l'achèvement de la buanderie, de se concerter avec Alphonse Grebel et avec Émile Godin, et de réaliser à ce propos une étude d'ensemble que les évènements ont complètement fait perdre de vue. Il lui demande également de se concerter avec monsieur Lefer, quand sa santé sera rétablie, pour couvrir par un vitrage en verre dépoli la cour servant de préau à l'asile et y établir un lavabo. Il est aussi question de changer la conduite d'eau du pouponnat. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 8 janvier 1873
Sur monsieur Lamy-Vassal et sur le dépôt d'un brevet ; sur le brevet d'une chaîne à maillons graisseurs. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des usines Godin-Lemaire et du Familistère. À propos de l'estimation du Familistère, Godin fait remarquer que les maçonneries du Familistère nouveau ont été mieux faites que celles du premier et la construction plus soignée ; il demande à Grebel de remettre le devis des écoles et du théâtre ainsi que celui de la nourricerie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux candidats à l'emploi d'économe du Familistère, 6 mars 1873
Godin propose aux candidats à l'emploi d'économe un concours sur le plan de comptabilité et de contrôle des services du Familistère. Godin énumère les services : l'entretien des parties publiques du palais d'habitation, crèche, écoles, magasins, casino, estaminet, théâtre, buanderie, cuisine alimentaire.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Dirson, 6 juillet 1873
Marie Moret fait part à madame Dirson du refus par Godin de sa demande d'augmentation. Elle lui explique les raisons du refus : elle a déjà obtenu une prime à l'occasion de la fête du Travail en raison des progrès remarquables des enfants dans la lecture ; des malentendus sont apparus avec ses compagnes du pouponnat et du bambinat. Elle l'encourage à être pour ses compagnes un exemple de bienveillance pour obtenir une augmentation méritée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Moret Marie à madame Paquerot, 31 janvier 1876
Sur des leçons de couture dans les écoles du Familistère. Marie Moret rappelle à madame Paquerot qu'elle faisait faire dans sa pension des travaux de couture de bienfaisance, des vêtements d'enfants en particulier. Elle lui demande d'examiner avec mesdames Allart et Baquet la possibilité de faire faire par ses élèves du Familistère des layettes pour la nourricerie du Familistère afin de donner de la variété à leurs travaux. Elle la prie d'en parler à sa sœur, qui peut la seconder pour avoir été autrefois attachée au magasin. Elle joint une image pour Félicie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Désiré Mariolle-Pinguet, 11 mai 1875
Godin répond à une lettre de Mariolle-Pinguet du 28 avril 1875 demandant des renseignements sur la crèche du Familistère. Les bâtiments et le mobilier ont coûté 40 000 F ; 25 enfants sont déposés chaque jour en moyenne ; la moyenne des dépenses par enfant et par jour est de 0,995 F ; la crèche est gratuite ; les résultats sont jugés très satisfaisants par les médecins et les parents. Godin complète sa réponse par l'envoi d'une brochure.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Benoist, 2 septembre 1875
Sur le recrutement d'un instituteur. Godin expose à Benoît l'organisation du système éducatif de ses écoles, de la nourricerie à l'apprentissage, et il lui explique qu'il cherche un instituteur pour s'occuper de la première classe (10 à 12 ans et au-dessus) et surveiller les autres divisions, aux appointements de 200 F par mois, logement à sa charge, et de préférence marié avec une femme institutrice.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe monsieur Brochard qu'à la crèche du Familistère, les enfants sont couchés d'une manière qui permet d'éviter les inconvénients de la méthode des feutres absorbants décrits dans sa brochure L'art d'élever les enfants. Godin décrit les berceaux du Familistère, leur matelas et leur entretien. Il lui envoie la brochure sur le Familistère où il est question du mode de coucher des enfants. Godin souhaite que ses indications sur le mode de coucher les enfants puissent être portées à la connaissance des familles. Il joint à sa lettre des timbres postaux d'une valeur de 16 F pour un abonnement d'un an à son journal La jeune mère et 10 F pour 50 exemplaires de sa brochure L'art d'élever les enfants, à adresser à Marie Moret au Familistère de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Virginie Griess-Traut qu'il ne peut réaliser le travail qu'elle demande. Il lui indique qu'il a publié dans Solutions sociales des documents sur la nourricerie ou crèche du Familistère. Il regrette de ne pouvoir lancer dans Le Devoir un appel pour un ménage sociétaire, comme le souhaite Jean Griess-Traut : « J'ai éprouvé trop de déboires dans l'École sociétaire au sujet des appels au public pour me faire moi-même l'organe de nouveaux appels, surtout dans une question où les anciens phalanstériens sont tellement divisés. » Dans le post-scriptum, il accuse réception de l'abonnement d'un an de Virginie Griess-Traut au journal Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Tartaret du 4 mai 1880 : il l'informe qu'il peut lui céder des exemplaires de Solutions sociales au prix de 3 F à payer à la rédaction du journal Le Devoir ; il l'informe que l'organisation de la crèche du Familistère n'a pas changé et que ses dispositions matérielles donnent satisfaction.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à lettre de Marbeau du 12 mars 1882 : il l'informe que la fondation légale de l'association du Familistère n'a pas modifié les dispositions prises pour l'éducation et l'instruction de l'enfance, et qu'ainsi la nourricerie et le pouponnat sont toujours tels que décrits dans Solutions sociales et dans La richesse au service du peuple.

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Collection : Aucune collection
Auteur : Taupier, J.
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Taupier dénonce à Godin les activités commerciales de madame Quignon, au n° 193 au 1er étage du « nouveau Familistère », qui se prévaut d'une autorisation de Godin, vend chez elle des articles d'épicerie et fait concurrence aux services alimentaires du Familistère. Taupier ajoute que l'exemple de Quignon est contagieux : monsieur Sénateur, au n° 205 au 2e étage du « nouveau familistère », vend des petits fagots ; Renneville fils, au n° 253 au 3e étage du « familistère neuf », vend du bouillon ; monsieur Choquenet, au n° 85, 3e étage du « vieux familistère », vend du bouillon et tient à manger. Taupier précise qu'il a rendu compte de son enquête à Émile Godin et il demande à Godin quelle conduite il doit suivre sur le sujet. Taupier informe Godin que le lavoir est totalement en exploitation. Il lui transmet des rapports sur les écoles et sur la nourricerie.
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