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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (3) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 octobre 1851
Godin remercie son fils pour la lettre que celui-ci a écrite. Il promet de parler de lui à ses grands-parents à Esquéhéries, lui donne des nouvelles de la santé de son chiot et de deux chatons soignés par Élise. Il demande à Émile d'écrire souvent, et il espère qu'il se plaît à Bellevue.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 octobre 1851
Godin annonce à Émile qu'il a lu sa lettre à son retour d'Esquéhéries, le dimanche précédent, et que la famille se porte bien. Godin félicite Émile d'être dans de bonnes dispositions pour ses études. Il donne des nouvelles de la santé du chiot d'Émile. Godin recommande à son fils de ne pas seulement s'occuper de dessin linéaire, mais de se consacrer aussi à l'étude du français et de l'arithmétique. Il lui demande d'écrire ses lettres sans se faire aider et sans craindre de reproches sur son orthographe, de manière à pouvoir apprécier ses progrès en français. Godin espère que la vie à Bellevue avec ses camarades sera bénéfique pour Émile. Dans le post-scriptum, il demande à Émile d'informer Régnier que ses souliers ont été commandés et de voir avec Moreau, bottier au 23 ou 27 rue Laffitte à Paris, si ce qu'il a commandé convient ou non.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 novembre 1851
Godin reproche à Émile de ne pas avoir écrit depuis longtemps et lui demande de le faire tous les quinze jours. Il lui transmet les compliments de la grand-mère Lemaire, de l'oncle d'Émile et d'Élise. Il lui donne des nouvelles de son chien et des deux chats de la maison. Il l'informe que le nombre d'ouvriers occupés à Guise n'a pas changé depuis qu'il est parti. Il lui demande d'écrire sa prochaine lettre avec une seule conjonction de coordination à l'exemple de la lettre que lui écrit Godin. Dans le post-scriptum, il transmet ses compliments à Régnier et enjoint Émile à rappeler à celui-ci qu'il doit lui procurer tout ce qui lui est nécessaire.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 17 décembre 1851
Godin informe Émile qu'il enverra prochainement les modèles d'écriture faits par Bouleau, qu'il transmettra ses compliments à toute la famille à Esquéhéries et ses remerciements à la grand-mère Lemaire. Il lui fait part des compliments de son oncle Lefèvre, venu à Guise en l'absence de Godin alors en déplacement à Paris, et de sa tante Pommerose. Il lui donne des nouvelles du chien et des chats de la maison, et lui exprime sa satisfaction de le voir faire des progrès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 janvier [185]2
Godin informe Émile qu'il est allé récupérer lui-même à Bellevue à Meudon le parapluie qu'il avait oublié après l'avoir vu ; il fait remarquer à Émile qu'il aurait renvoyé le parapluie à la mauvaise adresse, rue Saint-Honoré au lieu de rue d'Orléans-Saint-Honoré. Il attire l'attention d'Émile sur l'orthographie de Régnier avec un « i ». Godin propose à Émile, qui ne sait pas quoi écrire à ses parents, de lui donner désormais un sujet pour sa réponse. Il l'interroge cette fois sur les pronoms. Il lui annonce que son grand-père est à Guise, que ce dernier est content de recevoir des lettres d'Émile, et que sa mère ira dimanche à Esquéhéries voir la grand-mère Lemaire qui est malade.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 6 février 1852
Godin annonce à Émile que Régnier lui a indiqué qu'il faisait des progrès en orthographe, ce dont il le félicite. Il demande à Émile de répondre plus complètement aux questions qu'il lui a posées sur les pronoms. Il l'informe que la grand-mère Lemaire est toujours malade et que sa mère est allée la voir à Esquéhéries le dimanche précédent. Il transmet ses compliments à monsieur et madame Régnier, dit à Émile qu'il trouve bien qu'il étudie la géographie et lui exprime les sentiments de sa mère, de son oncle et d'Élise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 février 1852
Godin rappelle à Émile qu'il a promis d'envoyer ses lettres sans les faire corriger ; il lui demande aussi de ne pas se les faire dicter. Il lui fait des remarques sur son usage des pronoms personnels de la 3e personne : Émile emploie lui ou leurs à la place de leur dans ses lettres. Godin prie Émile de demander à Régnier s'il pourra visiter à son prochain voyage la manufacture royale de porcelaine de Sèvres, qu'il désire vivement voir. Il informe Émile que sa grand-mère Lemaire est toujours malade.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 mai 1852
Godin explique à Émile qu'il a tardé à lui répondre car il était à Bruxelles « où je fais travailler maintenant ». Il lui annonce qu'il lui apportera bientôt Les voyages de Gulliver et le félicite pour l'écriture de sa dernière lettre. « M. Régnier pense que tu ne feras jamais une écriture gracieuse. Je crois que si tu voulais t'en donner la peine, tu arriverais assez vite à lui faire croire le contraire. » Il lui recommande de tirer des lignes au crayon sur le papier de sa prochaine lettre pour obtenir une écriture plus régulière en faisant appel à son goût du dessin. Il félicite Émile pour ses progrès et l'encourage à bien travailler. Il transmet ses amitiés à monsieur et madame Régnier et promet d'aller voir Émile après réception de sa prochaine lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 juin 1852
Godin répond avec retard à Émile, qui exposait un problème d'arithmétique, en comparant le résultat de son calcul avec celui de son fils. Il félicite Émile pour ses progrès, lui annonce que la grand-mère Lemaire passe huit jours à Guise, et transmet ses compliments à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 juillet 1852
Godin félicite Émile pour ses progrès en orthographe, déclare qu'il est satisfait de constater ses aptitudes pour le calcul et le dessin, et souhaiterait qu'il apprenne l'anglais et l'allemand. Régnier juge qu'Émile manque de logique ; aussi Godin lui fait-il une petite leçon de logique sur le sens de la formule qu'il emploie dans ses lettres « Votre très cher fils bien aimé » au lieu de « votre fils qui vous chérit et qui vous aime ». Godin conclut [avec malice, mais aussi avec une faute d'orthographe] : « Ton père qui te chéris et qui t'aimes (sic) ». Il transmet les compliments de ma mère d'Émile, d'Élise et de son oncle et adresse les siens à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 octobre 1852
Godin demande des nouvelles de la santé d'Émile et transmet ses compliments à madame Bureau. Il donne des nouvelles de monsieur Bouleau et d'Élise. Il adresse à Émile, à la demande de ce dernier, le relevé des fautes d'orthographe commises dans sa dernière lettre, et le félicite pour ses progrès. Il lui demande de lire attentivement ses lettres pour répondre à chacune des questions qu'il lui pose.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 novembre 1852
Godin annonce à Émile que faute de pouvoir se rendre à Bellevue, il va lui envoyer par le chemin de fer un paquet contenant compas, plumes et autres objets demandés par lui. Il le félicite pour l'orthographe de sa dernière lettre, presque sans faute, et aussi parce qu'il donne satisfaction à Régnier. Il lui recommande davantage de régularité dans le tracé de son écriture. Dans le post-scriptum, Godin adresse ses compliments à madame Bureau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 novembre 1852
Godin annonce à Émile que le paquet qui lui est destiné est enfin parti et qu'il contient des provisions de bouche préparées par Esther Lemaire et divers objets, dont des compas et tire-ligne, et un casse-noisette offert par Bouleau. Godin encourage Émile à soigner son orthographe, mais aussi à étudier la géométrie en commençant par le dessin linéaire. Il lui communique un problème d'arithmétique [non joint à la copie] à résoudre et lui signale, sans la mentionner, une grave faute d'orthographe dans son avant-dernière lettre. Dans le post-scriptum, il demande à Émile de lui dire si le gaufrier a bien fonctionné sur le fourneau de madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 novembre 1852
Godin écrit à Émile à la demande d'Esther Lemaire et lui demande d'écrire prochainement. Il demande à Émile s'il a tenu sa promesse d'envoyer ses lettres sans en faire corriger les fautes par son professeur ou l'un de ses camarades. Il lui donne des nouvelles de son petit chien Argus, et lui annonce que la chienne Débertrude va donner naissance à de nouveaux chiots, autant que ceux de la dame de Bellevue, et qu'ils vont également avoir une nichée de cochons d'Inde : Émile trouvera ainsi à Guise une petite ménagerie. Godin corrige la réponse d'Émile à l'exercice d'arithmétique qu'il lui a soumis [dans sa dernière lettre] et lui propose le même exercice avec une modification dans l'énoncé. L'énoncé du problème est copié à la suite du texte de la lettre : deux jeunes gens entrent dans une maison de commerce et perçoivent des rémunérations évoluant différemment dans le temps ; il s'agit de calculer la durée de leur engagement pour obtenir la même rémunération. Deux questions de géométries sont ajoutées au problème d'arithmétique. Dans le post-scriptum, Godin annonce qu'il enverra un modèle d'écriture fait par Bouleau et il adresse ses compliments à monsieur et madame Bureau ainsi qu'à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 21 décembre 1852
Godin indique à Émile qu'il a été si occupé qu'il n'a pu lui écrire plus tôt. Il a été heureux d'apprendre que sa supposition [qu'Émile faisait corriger ses lettres] n'était pas fondée ; il le félicite pour ses progrès en orthographe, mais constate que la dernière lettre d'Émile contenait davantage de fautes. Il annonce à Émile qu'un chiot est né à Guise. Godin revient sur le problème d'arithmétique soumis à Émile et lui demande de le réexaminer car sa réponse n'est pas satisfaisante. Il formule enfin un problème de géométrie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 janvier 1853
Godin signale à Émile qu'il rentre de Belgique et n'a pu répondre plus tôt à sa lettre de vœux de bonne année. Il lui adresse ses vœux : qu'il soit en bonne santé, qu'il travaille avec ardeur, qu'il suive les recommandations qu'on lui fait, qu'il soit humain et généreux, qu'il aime et écoute ses parents, qu'il devienne digne de la considération publique par les qualités de son caractère et ses talents. Il précise à Émile qu'il commence à organiser la fabrique à Bruxelles et il lui annonce qu'il ira bientôt le voir et qu'il lui apportera les deux règles en fer qu'il demande. Il adresse ses vœux de bonne année à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 février 1853
Godin exprime sa satisfaction de savoir que madame Régnier a obtenu la faveur qu'Émile fasse sa première communion cette année et il encourage son fils à apprendre le catéchisme. Il est également heureux d'avoir su à l'occasion de son dernier voyage à Bellevue qu'Émile avait reçu les félicitations de monsieur et madame Régnier pour sa bonne conduite et son assiduité ; toutefois, dans sa dernière lettre, Régnier a indiqué qu'Émile avait mérité les pensums de son professeur et Esther Lemaire a eu la larme à l'œil en l'apprenant. Godin l'encourage à garder une conduite régulière et lui signale enfin que la grand-mère Lemaire se trouve à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 8 mars 1853
Godin exprime son inquiétude et celle d'Esther Lemaire après qu'Émile ait écrit qu'il avait quelque chose à leur dire. Il l'assure qu'il peut avoir confiance en lui et qu'il est son ami. Il l'informe qu'il lui enverra bientôt son extrait de baptême qu'il a obtenu du grand-père d'Émile, et il l'encourage à bien apprendre le catéchisme.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 avril 1853
Godin écrit à son fils qu'il a sous les yeux ses lettres des 3 et 11 avril, qui lui annoncent qu'il a commencé à apprendre l'anglais et qu'il aimerait bien l'apprendre avec madame Bureau. Godin envoie à Émile la liste des fautes d'orthographe contenues dans ces lettres, et commente l'usage que fait Émile du futur au lieu du conditionnel dans « J'aimerai bien d'apprendre l'anglais avec Mme Bureau. » : « Cela peut te faire voir l'utilité qu'il y a de t'attacher davantage à ton orthographe afin de ne pas dire autre chose que ce que tu veux dire. » Godin indique à Émile que les leçons d'anglais chez monsieur Régnier n'empêchent pas celles de madame Bureau, et que monsieur Bureau envisage de lui en faire donner à la belle saison. Godin recommande enfin à son fils d'être raisonnable avec ses professeurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 avril 1853
Émile a annoncé dans sa dernière lettre qu'il ferait une narration. Godin trouve que c'est un bon moyen pour qu'il soit plus disert dans sa correspondance et il propose de lui fournir des sujets. Il lui propose une narration sur l'étude des langues et leur orthographe : « Pose-toi des questions et fais-y des réponses écrites que tu mettras au net ensuite. Tu examineras d'abord s'il est nécessaire, étant Français, de bien connaître la langue française. Après avoir exposé ton opinion de la manière la plus étendue sur ce point, tu examineras quelle nécessité il peut y avoir pour un Français d'apprendre l'anglais, et pour un Anglais d'apprendre le français, etc. » Il lui annonce qu'il lui donnera ensuite un sujet sur les mathématiques. Godin évoque enfin l'envoi de graines par Émile, « et nous les soignerons d'autant mieux qu'elles nous rappellerons chaque jour que c'est à l'amitié que tu as pour nous qu'elles doivent d'avoir vu le jour à Guise ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 mai 1853
Godin annonce à Émile que ses graines ont été semées par monsieur Bouleau. Godin estime que la narration promise par Émile est une « carotte que tu voulu nous faire avaler et qui nous fait du mal car elle n'a pas pu passer ». Godin explique à Émile que ce qu'il admire le plus chez un homme est la sincérité, la vérité et la franchise dans ses actions, et il lui demande qui est l'auteur de la narration. Sur les relations d'Émile avec ses camarades : Godin indique à son fils que l'entente entre les personnes tient au fait qu'elles aiment faire les mêmes choses, et qu'il aurait dû, pour gagner la sympathie de ses camarades, accepter qu'ils éparpillent ses fleurs et en faire de même, tout en reconnaissant que lui-même n'aurait pas été heureux de leur agissement peu raisonnable : « Mais tu peux reconnaître néanmoins que si tes camarades critiquent ta manière de faire que [sic] c'est parce qu'elle n'est pas en rapport avec la leur et que, sans être obligé de penser comme autrui, nous devons souvent dans le cours de la vie faire le sacrifice de nos actions vulgaires pour ne pas contrarier ses semblables. » Godin encourage finalement à étudier car « n'est que par l'étude que l'homme arrive à la science », et il l'informe que la grand-mère Lemaire est toujours malade et qu'Esther Lemaire ira la voir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 mai 1853
Godin fait remarquer à son fils que sa dernière lettre montre qu'il ne parvient pas à se conformer à l'humeur des autres et lui recommande de la patience à l'égard de ses camarades de pension. Godin espère que le retour de madame Bureau à Bellevue donnera à Émile l'occasion de quelques promenades qui tromperont son ennui. Émile ayant confirmé dans sa lettre du 12 mai qu'il est bien l'auteur de la narration, Godin s'excuse auprès de lui de l'avoir accusé de mensonge, le félicite et juge que son intelligence est riche en ressources qui peuvent le conduire à la science. Il lui demande de rédiger une nouvelle narration sur le sujet : « En quoi consistent le bien, le mal, l'injustice et la justice envisagé dans nos rapports avec nos semblables. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 juin 1853
Godin reproche à Émile de ne pas suffisamment tenir compte des autres dans ses actions, ce qui explique qu'il est l'élève le plus puni du pensionnat. Émile a été puni à 300 lignes parce qu'il est entré dans les lieux d'aisance parce qu'il pleuvait, alors qu'un camarade s'y trouvait : la punition est méritée car elle est prévue dans le règlement, et le maître de pension doit faire respecter celui-ci. Godin refuse d'accéder à la demande d'Émile qui souhaite être retiré de la pension, car il en ira de même au collège ensuite. Godin regrette qu'Émile n'ait pas continué à bien se conduire après avoir reçu les félicitations de Régnier dans le bulletin reçu le 18 avril et malgré les conseils donnés par ses parents aux vacances de Pâques. Il espère qu'il fera retour sur lui-même pour ne pas attribuer à ses semblables des mauvaises intentions qui ne sont pas prouvées.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 juillet 1853
Godin encourage Émile à étudier et à avoir une conduite raisonnable. Il l'informe que la fête d'Esquéhéries aura lieu le dimanche suivant, qu'il va y passer deux jours et que la famille serait heureuse de recevoir une lettre de lui. Émile a exprimé le souhait d'aller en Angleterre dans sa dernière lettre : Godin lui répond qu'il désire surtout qu'il sache bien le français et qu'il pourra voyager quand son éducation sera assez avancée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 juillet 1853
Godin attend une lettre de son fils qu'il espérait recevoir à Esquéhéries lorsqu'il se trouvait chez ses parents. Il transmet ses compliments affectueux à madame et monsieur Bureau.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 8 août 1853
Godin annonce à Émile qu'il viendra à Bellevue avant le 13 août et il souhaite que madame Régnier tienne prêt son trousseau afin qu'il l'emporte. Il encourage Émile dans ses études et à ne pas oublier ce qu'il a appris pendant les vacances. « Tu feras donc encore cette fois le voyage avec moi puisque je ne doute pas le moins du monde que tu sois bien capable de revenir seul. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 13 octobre 1853
Godin informe Allyre Bureau qu'il a conduit Émile au collège Chaptal à Paris il y a quelques jours et qu'il n'a pas eu l'occasion de le voir. Godin souhaiterait que madame Bureau puisse continuer à accorder à Émile des moments de distraction. Godin demande à Allyre Bureau de s'occuper d'Émile à Paris, propose de le dédommager pour cela, et l'informe qu'il l'a désigné en tant que personne référente à l'économat du collège Chaptal.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 octobre 1853
Godin explique à Émile qu'il serait heureux d'apprendre que le collège n'est plus un ennui pour lui et qu'il fréquente ses camarades. Il l'encourage aux études et l'informe qu'il a écrit à Allyre Bureau pour lui permettre de sortir en compagnie de madame Bureau.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 18 octobre 1853
Godin remercie Véran Sabran de lui avoir proposé d'être son correspondant à Paris auprès du collège Chaptal où étudie son fils. Il lui annonce qu'il écrit en ce sens à monsieur Goubaux, le directeur du collège. Godin demande à Véran Sabran où doit être expédiée la cheminée qui lui est destinée, rue Saint-Joseph à Paris ou ailleurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 18 octobre 1853
Godin informe Goubaux que Véran Sabran est son correspondant à Paris pour permettre à son fils d'effectuer des sorties. Il précise que ce droit accordé à Véran Sabran ne restreint pas celui dont dispose Allyre Bureau.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 octobre 1853
Godin est heureux de savoir qu'Émile pense à ses parents et qu'ainsi il suivra leurs conseils. Il l'encourage aux études. À Émile, qui souhaite rentrer définitivement à Guise aux prochaines vacances, Godin répond qu'il doit auparavant parfaire son éducation, que ses parents seront heureux de le retrouver ensuite et qu'il ne doit pas mettre de condition à son application aux études. Il transmet à Émile les compliments de sa grand-mère et de sa marraine. Il lui annonce que Véran Sabran lui donnera l'occasion d'une sortie dans peu de jours et qu'il dînera chez lui comme il le ferait chez madame Bureau.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 octobre 1853
Godin remarque que la dernière lettre envoyée par Émile le 22 octobre est la cinquième qu'il a écrite depuis son entrée au collège Chaptal. Il lui demande de lui envoyer chaque semaine son bulletin scolaire et relève que le dernier bulletin indiquait qu'il avait besoin de beaucoup travailler. Godin confirme à Émile que son grand-père et la grand-mère Lemaire seront heureux de recevoir des lettres de lui mais que sa correspondance avec ses parents ne devra pas en pâtir. Il lui demande s'il a reçu la visite de Véran Sabran. Il lui demande d'obtenir de l'économat du collège les peignes et les brosses dont il a besoin et il lui envoie un bon pour retirer de l'argent auprès de l'économat. Il lui demande d'écrire de longues lettres pleines de remarques comme celles qu'il a faites à propos du Palais de l'industrie. Il lui communique la demande d'Esther Lemaire qui veut savoir s'il est chaussée suffisamment chaudement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 novembre 1853
Godin remercie Émile pour sa lettre du 28 octobre 1853 et la description qu'elle contenait de sa promenade à la Butte Montmartre, où ses parents voudront aller sous sa conduite. Godin répond à Émile, qui estime que son goût pour la solitude vient de la manière qu'il a été élevé en bas âge, qu'il était à la pension Tayon dès l'âge de 6 ans, qu'il était entouré de tous les ouvriers de la maison et de sa famille, et que son goût pour la solitude est un trait de son caractère. ll lui fait observer également que tous ses camarades n'ont pas connu une société nombreuse dans leur enfance et que lui-même n'a fréquenté que son père et sa mère jusqu'à l'âge de 6 ans. Il lui indique qu'il ne doit pas pour autant négliger de faire ses devoirs et que monsieur Goubaux signale dans son dernier bulletin qu'il doit avoir plus de volonté et de courage. Godin fait des observations à Émile sur l'orthographe de la narration de sa dernière lettre, que ce dernier croit avoir soignée, en particulier sur la terminaison des verbes. Il lui demande s'il a besoin de quelque chose qu'il pourrait lui adresser, selon l'indication d'Émile, par le moyen de Véran Sabran. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il consigne sur une note séparée les fautes d'orthographe commises par Émile dans sa dernière lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 11 novembre 1853
Godin envoie une cheminée émaillée à Véran Sabran, avec retard à cause de son voiturier. Il remercie Véran Sabran d'avoir rendu visite à son fils Émile. Véran Sabran a laissé Émile espérer qu'il pourrait rester à Guise après les vacances : Godin lui demande de ne pas entretenir davantage cet espoir pour ne pas provoquer une grande désillusion chez son fils. Godin souhaite que Véran Sabran lui rende compte de son entretien avec le directeur du collège Chaptal. Il l'avertit que la cheminée coûte 55 F mais qu'il prend le transport à sa charge. Il lui signale enfin qu'il a mis à profit les conseils de Véran Sabran : « Je ne mirlitonne plus du tout ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 novembre 1853
Godin félicite Émile pour sa compréhension des problèmes mathématiques que ce dernier a exposés dans sa lettre du 4 novembre 1853. Il souhaite qu'Émile comprenne aussi bien les règles de la langue française. Il s'inquiète de savoir si Émile n'a pas froid aux pieds dans ses chaussures. Il lui demande des explications sur son dernier bulletin scolaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 22 novembre 1853
Godin informe Goubaux que son fils Émile est sujet pendant l'hiver à des engelures aux pieds qui le font souffrir et que le médecin lui a prescrit de les laver à l'eau de vie complexe pour le soulager. Godin demande à Goubaux de fournir à Émile des chaussures chaudes « et quelque chose de moins froid que des souliers ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 novembre 1853
Godin constate les progrès d'Émile au vu de son dernier bulletin scolaire. Il donne la formule de calcul de surfaces de triangles pour répondre au problème de géométrie qu'Émile propose et résout dans sa dernière lettre. Il lui fait remarquer que sa dernière lettre est mal écrite, mais que son orthographe est satisfaisante. Il l'informe qu'il lui a envoyé l'un de ses livres, un abrégé d'un voyage de Levaillant qu'il a trouvé intéressant. Godin commente sur un mode fouriériste la narration d'Émile sur l'amitié, contenue dans sa lettre du 10 novembre 1853 : « Ce n'est pas la ressemblance des caractères qui détermine l'amitié mais la convenance des caractères l'un pour l'autre qui la produit. ». Godin prend l'exemple de deux camarades voulant réaliser un ouvrage de maçonnerie : s'ils voulaient l'un et l'autre battre le mortier ou maçonner les briques, ils ne seraient pas complémentaires ; « la diversité dans les caractères est plus nécessaire pour le soutien de l'amitié que la ressemblance absolue ». « Deux véritable amis sont, enfin, deux personnes réunies : 1° par convenance de caractère } en différence et en ressemblance 2° par tendance de goûts et de penchants dans leurs occupations } en assistance mutuelle et en préocupations différentes. » Il l'encourage enfin aux études au collège Chaptal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 novembre 1853
Godin accuse réception de la lettre de Véran Sabran du 18 novembre 1853 et de sa lettre précédente lui annonçant la visite faite à son fils. Godin informe Véran Sabran que sa visite a fait concevoir à Émile qu'il pourrait rester à Guise après les vacances. Il l'avertit qu'il faut ranimer le courage d'Émile à poursuivre ses études au collège Chaptal, où il paraît s'ennuyer. Godin indique à Véran Sabran qu'il recevra volontiers ses observations et ses dessins relatifs à la décoration de la fonte. Il lui signale qu'il n'est pas possible de réaliser une cheminée comme celle qu'il lui a déjà expédiée avec des mélanges d'émail blanc : « Il faut que l'idée en soit conçue avant la création du modèle. » Par contre, il peut introduire ces mélanges d'émail dans un nouveau modèle de cheminée auquel des artistes travaillent en ce moment. Godin demande à Véran Sabran de lui envoyer le livre de Vie [Le livre des esprits d'Alan Kardec ?] et le livre de Morin, « mais je crois pouvoir vous dire que les explicateurs (sic) de la manière dont l'esprit vient aux tables me paraissent aussi près de se faire moquer d'eux que les mirlitons ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 décembre 1853
Godin accuse réception des deux ouvrages envoyés par Véran Sabran, Comment l'esprit vient aux tables et Sauvons le genre humain, dont il souhaite recevoir un deuxième exemplaire. Il fait part à Véran Sabran de la satisfaction d'Émile d'avoir passé le dimanche auprès de lui et de sa demoiselle.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 décembre 1843
Godin fait observer à Émile qu'il n'a pas reçu la page d'écriture qu'il avait annoncée. Il lui demande de soigner davantage son écriture : « Si tu mettais plus de soins dans l'arrangement des lettres qui composent les mots que tu écris, tu pourrais dire beaucoup plus de choses sur une page que tu n'en écris sur deux et tes lettres nous coûteraient 25 centimes au lieu de 50 que nous payons. » Godin demande à Émile de lui envoyer moins de problèmes mathématiques dans ses lettres qui devront d'abord répondre complètement aux questions qu'il lui posera sur la langue française. Il l'informe que Goubaux a promis de prendre soin de ses engelures ; il prescrit à Émile de mettre des chaussures en bois ou des chaussons fourrés très larges et de laver ses pieds 3 ou 4 fois par jour avec de l'alcool ou de l'eau-de-vie camphrée ; il l'avertit qu'il est important que les chaussures soient larges pour ne pas serrer les parties sensibles, qu'il ne faut pas soumettre aux frottements ; il le dissuade de prendre des médicaments mais l'enjoint à se soigner en se lavant les pieds et les mains avec de l'alcool camphré ; il l'invite à voir Goubaux pour ces soins. Dans le post-scriptum, Godin pose à Émile une question sur la conjugaison des verbes au présent et à l'imparfait de l'indicatif, et il lui donne les formules de vérification des problèmes mathématiques présentés par Émile dans ses lettres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 janvier 1854
Godin déplore qu'Émile néglige à la fois de donner de ses nouvelles et de se consacrer aux études. Il suppose qu'Émile n'envoie pas ses bulletins car ceux-ci ne lui sont pas favorables : « Si j'aime à te voir un jour capable, mon enfant, et à voir ton esprit cultivé par la science, je préfère encore te voir un homme de bonne foi et vrai dans toutes ses actions. » Il affirme qu'il va s'abstenir de soumettre à Émile des problèmes afin que celui-ci se consacre à la résolution de ceux que ses professeurs lui soumettent, et qu'il préfère qu'Émile obtienne des succès au collège plutôt qu'auprès de ses parents. Il répond à une question d'Émile sur le pluriel en lui indiquant que tout est convention dans les règles d'une langue. Il regrette qu'Émile souffre encore d'engelures au visage et aux mains. Il l'encourage à ne pas tenir compte des moqueries de ses camarades, et il lui demande d'envoyer ses bulletins scolaires

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esher Lemaire à Émile Godin, 18 février 1854
Esther Lemaire constate avec chagrin qu'Émile semble, d'après sa lettre du 10 février 1854, perdre courage. Elle lui écrit qu'elle préfère ne rien dire plutôt que de lui adresser des reproches et regrette que les conseils de Godin à son fils n'aient servi à rien. Elle l'informe que Godin se rendra à Paris avec les premiers beaux jours.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 mars 1854
Godin espère qu'Émile va cette fois tenir sa promesse de se consacrer aux études, qu'il va rattraper le temps perdu pour éviter de redoubler la classe de seconde. Godin évoque l'entrée d'Émile dans les ateliers et sa capacité à diriger des ouvriers. Godin estime que l'acquisition des connaissances nécessaires repose sur la seule volonté d'Émile. Dans le post-scriptum, Godin demande à Émile de lui envoyer ses bulletins scolaires chaque semaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 mars 1854
Émile a écrit dans sa dernière lettre qu'il a envie d'être parmi les meilleurs élèves de sa classe : Godin lui répond qu'il jugera des progrès réels d'Émile d'après les bulletins scolaires dans lesquels Goubaux le félicitera pour son assiduité au travail. « L'avenir te réserve de participer à de grandes entreprises. Tu pourrais être appelé à faire le tour du monde si tu y trouvais ton plaisir pourvu que tu puisses emporter avec toi des connaissances en géométrie et en mécanique, en physique et en chimie, suffisantes pour te rendre un homme utile car l'homme ignorant n'est bon à rien. À quoi lui servirait-il de promener son corps d'Europe en Amérique à moins qu'il ne soit le valet d'un autre. L'homme instruit au contraire trouve partout à se rendre utile aux autres et à soi-même en fesant [sic] des choses qui ont pour but d'augmenter le bien-être du genre humain. C'est là le rôle que j'espère te voir remplir. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 mars 1854
Godin est très satisfait par la lettre d'Émile du 25 mars 1854, dans laquelle ce dernier fait part de ses progrès scolaires et de son intention de se consacrer aux études. Godin lui signale que cette lettre contient moins de français que les précédentes. Il lui conseille d'écrire le long de lignes tracées au crayon pour améliorer la régularité de l'écriture.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 avril 1854
La lettre d'Émile du 31 mars 1854 donne satisfaction à Godin car elle montre sa détermination à étudier : « Quelle glorieuse satisfaction en effet pour moi si un jour je te vois capable de me seconder dans les diverses entreprises que j'aurai faites, et si je te vois doué de connaissances supérieures à celles que je possède, et par cela imprimer à toutes choses une direction sage, intelligente et supérieure. » Il se félicite que la résolution d'Émile resserre les liens avec ses parents. Il l'informe qu'il ne peut aller à Paris et lui demande de venir à Guise ; il lui indique qu'il écrit à Allyre Bureau pour que ce dernier l'accompagne au chemin de fer jeudi matin ; il lui recommande de mettre son uniforme et de prendre une veste, et lui donne des conseils pour le voyage : manger quelque chose avant de partir et au buffet de la gare de Creil ; prendre une voiture de seconde classe ; prendre une voiture pour Guise à partir de Saint-Quentin ; réserver à la gare de Paris une place dans la diligence allant à Guise, si c'est possible ; retirer 20 F à l'économat du collège Chaptal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 9 avril 1854
Godin informe Allyre Bureau qu'il ne peut se rendre à Paris pour les vacances de Pâques ; il lui demande d'accompagner Émile jeudi matin à la gare de chemin de fer du Nord, et précise qu'Émile retirera 20 F à l'économat du collège pour payer son billet. Godin explique à Allyre Bureau qu'il est satisfait des progrès scolaires d'Émile : il a obtenu 53 points (classé 30e de la classe), puis 60 points (classé 17e) et enfin 97 points (classé 1er). Godin confie à Bureau que devant ces résultats, il va différer ce qu'il comptait faire. Il souhaite que Bureau lui envoie la brochure de Victor Considerant et il adresse ses compliments à madame Bureau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 24 avril 1854
Godin, inquiet, demande à Goubaux des nouvelles de son fils parti jeudi par le chemin de fer qui n'a pas écrit depuis. Il prie Goubaux de lui envoyer l'état de son compte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 avril 1854
Godin raconte à son fils que la tirelire de ce dernier a ri aux éclats du fond du coffre quand ils ont reçu sa lettre, dont il est également enchanté car il était inquiet de ne pas avoir de nouvelles de lui ; il indique à Émile que Goubaux lui a confirmé qu'il avait écrit vendredi et qu'il ne s'explique pas le retard de la réception de la lettre. Godin signale à Émile que le compte du collège Chaptal mentionne 15 exemplaires de géographie à 1 F, et lui demande une explication franche à ce propos. Godin donne à son fils des nouvelles de son petit chien et de son moulin dont les ailes ont été arrachées par le vent pendant que Godin et Esther Lemaire étaient à Saint-Quentin ; Godin lui annonce qu'il va le réparer en lui donnant davantage de solidité. Il lui demande de lui envoyer son bulletin scolaire et de lui dire combien de pièces d'or se trouvent dans sa tirelire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un Prosper Goubaux, 1 mai 1854
Godin accuse réception de la lettre de Goubaux du 25 avril 1854, qui lui est arrivée en même temps que la lettre de son fils. Il prend note que le compte du trimestre d'Émile au collège Chaptal s'élève à 476,80 F (?). Il demande des éclaircissements sur la ligne relative à 15 exemplaires de géographie à 1 F, et envoie un mandat de 438,35 F sur Paris pour le trimestre prochain et le supplément du trimestre passé.
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