FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
« Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies (voir L'Opinion nationale des 17 et 21 mars et du 2 avril) » : l'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la mutualité nationale. Godin rappelle à son correspondant que des organes de presse ont exprimé l'opinion que les chambres des députés et des sénateurs devaient quitter la politique stérile et examiner les questions qui intéressent les classes ouvrières, et au premier chef la question de l'extinction du paupérisme. Il explique que les projets de loi alors soumis aux chambres sont insuffisants. Il faut, pense Godin, s'intéresser aux travailleurs dépourvus de moyens d'existence, et il prétend que la proposition contenue dans la brochure Mutualité nationale, inspirée par 20 ans d'expérience, peut mettre fin à la misère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 janvier 1849
Godin reçoit une circulaire des gérants de La Démocratie pacifique au moment où il s'apprêtait à leur envoyer des cotisations [à la rente de l'École sociétaire]. Godin déplore le dénuement de l'École sociétaire. Il avance l'idée que 300 phalanstériens versent chacun 100 F en cinq jours. « Est-ce là la stricte mesure de ce que je puis ? Non, je ne conçois pour limites au dévouement que l'épuisement absolu des ressources et je suis encore loin de là. » Godin pense que la rente pourra connaître un nouveau développement après la proposition de réalisation que Considerant doit faire à l'Assemblée nationale, mais croit aussi que le phalanstère est trop éloigné du domaine politique et qu'on ne peut attendre un soutien à sa réalisation que par des personnes qui ont sérieusement étudié la théorie de Fourier : « Il faut des convictions. Les livres seuls peuvent les former. Vous savez combien cela est long, mais quand l'idée phalanstérienne sera posée officiellement devant le monde, il se peut que la tâche de vos amis devienne plus facile. » Sur la collecte des cotisations à la rente. Godin remet 200 F à ses correspondants, somme qui porte ses versements à 340 F depuis le 16 novembre 1848, dont 182 F pour la rente, 72,35 F pour des abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange, 4,90 F pour la souscription à Robert Blum et le reste à porter sur son compte de librairie.

Auteurs : Moret, Marie (1840-1908) ; Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la santé de Godin, inactif à cause de ses rhumatismes. Marie Moret répond à la lettre de Deplanque du 15 juillet 1871 : sur un projet de texte de Deplanque, concernant semble-t-il le spiritualisme ; elle l'informe que Solutions sociales est en vente chez Guillaumin et Cie et chez Le Chevalier, mais aussi à Bruxelles, que plusieurs députés en possèdent et que le Familistère en disposera bientôt ; elle remercie Deplanque pour ses détails sur la vie au Familistère ; sur l'étude d'une note de Deplanque pendant les vacances de l'Assemblée nationale, en veillant au repos de Godin. Marie Moret répond à la lettre de Deplanque du 17 juillet 1871 : sur l'estimation de mérites de chaque individu pour la répartition équitable des bénéfices ; Marie Moret cite à ce sujet la réponse de Godin (folio 75r). Elle présente à Deplanque et à sa femme les hommages de Godin et les siens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Lefer qu'il peut aller à Guise le 1er octobre 1871 et que lui-même s'y trouvera à l'occasion des vacances de l'Assemblée nationale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Pagliardini qu'il a reçu à Versailles le numéro du journal The Builder [contenant un article sur Solutions sociales], et qu'il se trouve à Guise jusqu'au 4 décembre à l'occasion des vacances de l'Assemblée nationale. Il juge que l'article du Builder est plus important que ceux qui ont paru dans L'Indépendance belge, dans L'Avenir national et dans La Cloche. Il soupçonne Pagliardini d'être l'auteur de l'article du Builder. Il transmet à Pagliardini et à sa femme ses amitiés et celles de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond avec retard à une lettre de Stenger. Il lui apprend qu'il n'est pas l'expéditeur de l'exemplaire de Solutions sociales qu'il détient. Godin affirme qu'il est heureux que le journal de Stenger obtienne du succès, et il voudrait qu'il prenne la place du Journal de l'Aisne, qui est opposé à Godin mais n'a pu l'empêcher d'arriver au conseil général et à l'Assemblée nationale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe de Pompéry que la session du conseil général de l'Aisne est achevée, qu'il va séjourner à Versailles avant la réouverture de l'Assemblée nationale et qu'il peut venir le rencontrer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Vercken a déposé auprès du conseil général de l'Aisne une demande de concession de chemins de fer. Godin, rapporteur de la commission des chemins de fer, tient Vercken au courant des discussions au sein du conseil général de l'Aisne sur une ligne de chemin de fer [du Cateau à Guise] et son raccordement à celle de la Compagnie du chemin de fer de Guise. Godin demande à Vercken de lui écrire à Guise où il restera jusqu'à la rentrée de l'Assemblée nationale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pierre Lerouge, 1er octobre 1872
Godin signale à Lerouge qu'il y a longtemps qu'il regrette de voir la propagande royaliste se faire sans concurrence républicaine. Il l'assure de son concours pour la fondation d'un journal et d'une Société d'instruction républicaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rivière, 2 novembre 1872
Godin indique à Rivière qu'il craint l'influence des constructions nouvelles sur sa santé et il lui annonce qu'il choisit le logement de l'hôtel composé de 2 chambres et d'un salon au prix de 220 F par mois avec les meubles nécessaires pour ses papiers et ses vêtements, mais qu'il aurait préféré au premier étage plutôt qu'au second. Il l'avertit qu'il arrivera à Versailles pour l'ouverture de l'Assemblée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin n'a pas pu se rendre à Laon avant la rentrée de l'Assemblée nationale, aussi répond-il à la lettre de Goyenvalle du 27 novembre 1871. Sur le recrutement éventuel de Goyenvalle : Godin lui demande à quels appointements fixes il prétend pour un emploi d'instituteur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Potvin, 19 décembre 1872
Godin a appris par son ami Demeur que Charles Potvin désirait visiter le Familistère. Godin informe Potvin que l'Assemblée nationale entre en vacances, qu'il va se trouver à Guise pendant 10 jours et il lui propose de venir durant cette période et de séjourner au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 31 janvier 1873
Godin informe Larue qu'il se trouvera à Vervins le 11 février 1873.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Leblaud, 6 février 1873
Godin informe Leblaud que le directeur de la poste lui a remis sa pétition alors qu'il arrivait à Guise au lieu de l'envoyer à Versailles. Il lui indique qu'il la déposera sur le bureau du président de l'Assemblée le jeudi suivant.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 10 mars 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson que Boucher fait des démarches auprès de la Chambre syndicale de la quincaillerie pour obtenir un certificat attestant qu'il a été le premier à livrer au commerce des boutons de fonte émaillée, qu'il en a parlé à Charles Dietz-Monnin, son collègue à l'Assemblée nationale et président de cette chambre syndicale, qui lui a suggéré de faire à son tour une demande de certificat de manière à ce qu'il ne soit donné suite ni à l'une ni à l'autre. Godin soumet à Cresson le projet de demande de certificat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 2 avril 1873
Godin explique à Ganault qu'il souhaite prendre la parole dans les discussions de la loi sur l'instruction primaire qu'Ernoul a inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale à la rentrée, mais qu'il a oublié son dossier à Versailles et ne peut l'étudier. Il le prie de lui envoyer la documentation relative à la loi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Théodore Tressens, 2 avril 1873
Godin demande à Théodore Tressens s'il peut s'installer à Guise pendant les vacances de l'Assemblée nationale alors qu'il se trouve à Guise, et s'il peut entrer en fonction avant le 1er mai.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gillon, 11 juillet 1873
Godin rappelle à Gillon qu'il lui avait fait visiter les écoles de la ville de Liège l'année précédente. Il lui envoie un questionnaire sur l'enseignement à Liège pour préparer un projet de loi sur l'Instruction primaire en France qu'il compte déposer à l'Assemblée nationale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 11 juillet 1873
Godin remercie Raoux pour l'envoi de documents et de l'ouvrage du docteur Farhner. Il lui demande combien il lui doit et s'il a bien reçu les 4 volumes de Solutions sociales. Il lui explique qu'il souhaite déposer à l'Assemblée nationale un projet de loi sur l'instruction primaire et qu'il voudrait l'étayer de documents sur le sujet dans les pays voisins. Il lui demande de lui retourner un questionnaire sur ce qui se fait en la matière dans les cantons suisses.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 juillet 1873
Godin explique à Tito Pagliardini qu'il veut saisir l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur l'Instruction primaire et qu'il souhaite savoir ce qui se fait dans les pays voisins en la matière. Il lui demande de lui adresser un document officiel du gouvernement anglais qui répondrait aux questions du questionnaire joint à sa lettre. Godin soumet à Pagliardini le cas d'une Française née près de Guise bénéficiaire d'un legs du baron Louis Tennette, le château de Kelington, près d'Ashford et de Canterbury, devenue folle et morte dans la maison de Bethlem à Londres : les dernières nouvelles reçues par sa famille datent de 1821 : ses héritiers, des familles de pauvres ouvriers, veulent savoir ce qu'est devenue sa fortune ; l'abbaye de Sainte-Claire à Londres, jadis abbaye de Notre-Dame des Neiges, aurait des renseignements à fournir. Dans le post-scriptum, Godin précise que la Française s'appelait « Ane Margueritte Compère ». Le questionnaire joint à la lettre et copié sur les folios 1r à 7r comporte 22 questions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Despret, 18 juillet 1873
Sur la ligne de chemin de fer de Le Cateau à Saint-Erme. Godin assure Despret qu'il a exagéré la portée de l'avis du Conseil d'État des 3 et 10 avril 1873, et que l'influence des grandes compagnies peut être contrariée par les membres de l'Assemblée nationale et les conseils généraux qui pourraient soutenir une demande de décret d'utilité publique à condition que les engagements des compagnies concessionnaires soient remplies vis-à-vis des départements. Godin informe Despret qu'il a parlé du décret d'utilité publique pour le département de l'Aisne au ministre et à monsieur de Franqueville qui réclament des documents réguliers. Godin invite Despret à déposer son cautionnement et l'assure qu'il va avec les autres députés de l'Aisne agir auprès du gouvernement pour arriver devant le conseil général avec des résolutions à prendre sur la concession accordée à Despret.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 2 août 1873
Godin adresse à Leroux le numéro d'un journal contenant le récit de ce qui lui est arrivé au moment de l'entrée des Prussiens à Guise et il lui communique différents renseignements biographiques et une série de publications relatives à son élection au conseil général de l'Aisne. Des notes autobiographiques sont copiées à la suite de la lettre (folios 45r-48v), dans lesquelles Godin fait l'historique de ses mandats électoraux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur T. Paynter Allen, 4 décembre 1873
Godin remercie Paynter Allen pour l'envoi de documents sur l'instruction publique, mais il lui confie que le moment n'est pas propice à l'étude de la question par l'Assemblée nationale de France.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 décembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur des expériences d'émaillage faites par les experts qui, pense Godin, ont été non concluantes malgré les échantillons qu'il leur a fournis et doivent être cause du retard du dépôt de leur rapport. Godin précise qu'un ami de l'Assemblée nationale n'a pu obtenir de renseignements sur l'expertise de la part de Guignet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 21 avril 1874
Godin adresse à Victor Poupin des notes biographiques (« Notices biographiques sur M. Godin » copiées sur les folios 87r et 88v) pour ses ouvrages La richesse au service du peuple ou Les socialistes et les droits du travail. Il lui signale qu'il a des corrections à faire dans Les socialistes et les droits du travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Raige-Verger, 19 décembre 1874
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin explique à Raige-Verger que c'est sur le conseil du député Cochery qu'il s'adresse à lui pour trouver une grande propriété traversée par le chemin de fer, près d'un canal. Godin lui demande de le tenir informé des occasions qui pourraient se présenter dans les environs de Montargis ; il précise qu'il aurait besoin de quelques centaines d'hectares pour fonder un établissement isolé et éloigné de tout voisinage pour le présent et pour l'avenir.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 27 décembre 1874
Les couvertures des livres de la Bibliothèque démocratique ne mentionnent pas les qualités des auteurs : Godin indique à Victor Poupin que ses collègues de l'Assemblée nationale lui demande s'il est l'auteur du livre. Godin retourne à Poupin une facture de messieurs Dubuisson.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Aubry, 16 février 1875
Godin s'adresse à Aubry sur la recommandation de collègues de l'Assemblée nationale à propos d'études géologiques. Il lui explique qu'il cherche à collectionner tous les travaux de sondage qui ont été faits dans la vallée de l'Oise, qu'il a recueillis les renseignements pour le département de l'Aisne jusqu'à Hirson mais pas au-delà, dans le Nord et en Belgique. Godin veut savoir où l'on trouve du calcaire carbonifère dans la région d'Anor, la nature du calcaire entre les affluents de l'Oise et ceux de la Sambre et la nature du sous-sol des vallées des affluents de l'Oise au-dessus d'Anor. Il souhaiterait en outre avoir connaissance si des travaux de forage de puits artésiens ont été faits dans ces vallées, quelle est la nature des terrains traversés et à quelle profondeur on a foré.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chatelais, 26 février 1875
Sur un article du Journal de l'Aisne et une lettre de Chatelais adressée à celui-ci. Sur le vote de la République à l'Assemblée nationale et l'échec de la conspiration bonapartiste.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 mars 1875
Godin informe son fils Émile que ses collègues du Loir-et-Cher à l'Assemblée nationale lui ont demandé d'exposer les produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui demande si un client à Blois pourrait se charger de l'installation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 mai 1875
Alphonse Grebel a appris à Godin que son fils Émile était à nouveau victime d'une persécution politique par le parquet. Godin estime que la loi de l'Empire concernée pourrait permettre aux juges de le condamner. Il informe son fils qu'il a pris pour avocat son collègue de l'Assemblée nationale Étienne Lamy qui a demandé au tribunal une remise d'une quinzaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 4 juillet 1875
Sur la rédaction d'un brevet d'invention pour une cuisinière. Sur la souscription de l'usine de Guise et celle de l'Assemblée nationale [pour les inondations du 23 juin 1875].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 29 juillet 1875
Godin envoie le bon à tirer de la dernière feuille corrigée de son nouvel ouvrage. Sur le papier utilisé pour l'impression : Godin demande à Heutte et Cie de veiller à ce que le poids de chaque volume ne dépasse pas 75 grammes ; il préconise d'acheter du papier de 11 kg la rame. Il rappelle qu'il souhaite disposer des exemplaires sur papier supérieur avant la séparation de l'Assemblée nationale bien que cela lui semble désormais compromis.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Daniel Chevandier, 20 octobre 1875
Godin remercie Antoine Daniel Chevandier pour son appréciation de ses livres : « Combien je désirerais que vous pussiez avoir raison en disant que ceux qui ont compris doivent devenir des apôtres ! Mais il n'en est pas ainsi. Nous visons à une époque de dissolution pendant laquelle l'avenir se prépare, mais les esprits présents sont bien peu propres à recevoir la vérité. Dans tous les cas, je suis heureux de rencontrer dans un de mes collègues à l'Assemblée un homme convaincu, et je me propose bien de causer avec vous de mes vues d'avenir, car j'ai besoin de collaborateurs que jusqu'ici je n'ai pu rencontrer. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur de L'Évènement, 13 novembre 1875
Godin constate que le journal L'Événement avait publié dans son numéro du 13 novembre le nom de Godin au nombre des députés qui se seraient abstenus par calcul sur le vote sur le scrutin de liste. Godin demande à Edmond Magnier de rectifier l'erreur : il n'a pas été absent des séances de l'Assemblée et il a voté en faveur du scrutin de liste.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Figaro, 13 novembre 1875
Godin constate que le journal Le Figaro a publié dans son numéro du 12 novembre le nom de Godin au nombre des députés qui n'auraient pas pris part au vote sur le scrutin de liste pour cause de maladie. Godin demande à Edmond Magnier de rectifier l'erreur : il n'a pas été absent des séances de l'Assemblée et il a voté en faveur du scrutin de liste.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Petit Moniteur universel, 15 novembre 1875
Godin constate que le Petit Moniteur universel a publié dans son numéro du 13 novembre 1875 le nom de Godin parmi ceux des députés qui se sont abstenus dans le scrutin secret sur l'amendement de Lefèvre-Pontalis. Il demande au rédacteur de rectifier l'erreur : il a toujours été présent aux séances de l'Assemblée et a voté en faveur du scrutin de liste.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à mademoiselle E. David, 25 novembre 1875
Le député Bert a indiqué à Godin que mademoiselle David recherche une place dans l'instruction. Il lui explique qu'il s'agit de tenir une classe de jeunes filles de 8 à 12 ans ou une classe mixte d'élèves de 8 à 10 ans ou encore une classe mixte d'élèves de 10 à 12 ans. Il lui demande ses références. Il précise qu'elle pourrait trouver un logement dans l'établissement mais qu'elle en paierait le loyer. Il lui demande le montant des appointements auquel elle prétend.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Paul Victor Nice, 4 décembre 1875
Sur les élections sénatoriales. Godin répond à la lettre de Nice du 2 décembre et se déclare satisfait que Nice ne se soit pas rallié à la combinaison Waddington, de Saint-Vallier, Henri Martin pour les candidatures au Sénat, nuisible au parti républicain, mais à laquelle Buffet accorde les deux-tiers de sa protection. Godin explique que Waddington est opposé à la république démocratique et que les républicains qui le soutiendront seront inconséquents. Il estime qu'il faut ranimer la foi républicaine, quand bien même les élections sénatoriales ont un système inventé par les royalistes. Il souhaite que Le Courrier de l'Aisne se place au-dessus des intérêts électoraux dans l'intérêt de la République. Il indique à Nice qu'il essaiera de se rendre à Laon à son invitation mais que les travaux de l'Assemblée pourraient l'en empêcher et l'assure que Ganault y participera.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 10 décembre 1875
Godin renvoie son fils Émile à la lecture des journaux sur les questions politiques qui l'inquiètent. Sur une défaite possible de la droite à l'Assemblée le soir même. Sur un modèle fait par Alphonse Grebel autorisé par Godin et les rivalités qui paralysent l'action utile. Il lui annonce que Graillot, le nouveau comptable, ne pourra aller à l'usine qu'au début de janvier. Godin informe son fils que tous les députés du Nord et la commission semblent résolus à combattre le projet du gouvernement sur le chemin de fer de Valenciennes à Saint-Erme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 décembre 1875
Godin informe son fils Émile qu'une institutrice viendra prochainement au Familistère pour tenir la classe des filles. Il lui demande de lui réserver les chambres occupées auparavant par Chatelais et de s'entendre avec le comité d'administration du Familistère pour y faire la propreté nécessaire et pourvoir à son ameublement. Sur un succès de la gauche et la division des partis de droite à l'Assemblée. Le premier point du post-scriptum porte sur le calcul par Émile du prix de revient des marchandises produites dans un nouvel établissement : un établissement aux portes de Paris serait celui qui produirait aux conditions les moins économiques, compte non tenu de l'économie de transport ; « Mais avec l'établissement de Guise dans le nord de la France, il est de plus en plus apparent pour moi que pour s'assurer le marché du Midi, il conviendrait de porter un établissement nouveau au moins sur les confins du départ de la Nièvre, ce qui peut permettre de desservir la ligne de Marseille et la Suisse avec économie. » Le deuxième point du post-scriptum porte sur la visite par Pernin d'un haut-fourneau de construction nouvelle. Le troisième point du post-scriptum est relatif à l'envoi par François de La richesse au service du peuple à monsieur Cacheux avec la mention « Envoi de M. Godin, député de l'Aisne ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Kaltenheuser, 12 décembre 1875
Godin demande à Kaltenheuser à quel titre monsieur Le Moine l'a accompagné lorsqu'il est venu lui soumettre des dessins de modèle. Il lui explique que Le Moine lui avait proposé de placer les produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, mais qu'il n'avait pas fourni ses références. Il demande à Kaltenheuser de fabriquer des spécimens d'après les dessins, qu'il ira voir à Paris s'ils sont achevés avant la séparation de l'Assemblée nationale ou qu'il lui demande d'expédier à Guise dans le cas contraire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame E. David, 18 décembre 187
Godin souhaite que mademoiselle David prenne le repos nécessaire avant de venir au Familistère. Dans le post-scriptum, il lui signale qu'il sera de retour à Guise pendant les vacances de l'Assemblée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 13 janvier 1876
Godin remercie son correspondant de lui avoir communiqué une liste de noms de républicains à qui il a pu adresser des brochures de propagande républicaine. Il explique que le but de ses ouvrages est d'éclairer le choix de députés capables d'assurer l'avenir de la République, qu'il voudrait diffuser plus largement sa brochure Au suffrage universel et que c'est pour cette raison qu'il en a adressé un deuxième exemplaire à tous ceux dont il a l'adresse dans l'espoir qu'ils le feront lire à d'autres. Il demande à son correspondant de lui envoyer de nouvelles adresses dans sa commune et les communes environnantes pour y adresser la brochure. Il affirme que la république est le régime de gouvernement de la France bien que la majorité à l'Assemblée nationale soit monarchique et que cette majorité ait réduit l'expression des électeurs avec le scrutin uninominal. Il plaide pour l'élection de députés qui comme lui travaillent dans l'intérêt du pays et des électeurs. Il indique à son correspondant que sa candidature est subordonnée à ce qu'il pourra apprécier du sentiment public à son égard et lui demande de lui communiquer l'état de l'opinion de sa contrée sur les élections législatives à venir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edmond Turquet, 26 mars 1876
Godin demande à Turquet de bien vouloir percevoir pour lui les indemnités qui lui reviennent de l'Assemblée nationale. Il lui rappelle sa lettre précédente sur les députés de l'Aisne et les chemins de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frank Wayland Smith, 10 juin 1876
Godin rappelle à Wayland Smith qu'il avait répondu au mois d'août 1874 à la lettre qu'il avait écrite à John Humphrey Noyes. Il lui explique qu'il n'a pas poursuivi cette correspondance en raison de son mandat de député à l'Assemblée nationale. Il l'avertit qu'il va le questionner sur le mariage, les rapports des sexes et la famille. Il expose au préalable le principe selon lequel les théories sociales doivent suivre les lois divines. Il développe ses interrogations sur le mariage oneidien et sur la reproduction des êtres humains. Godin se montre défavorable au contrôle des naissances ; il observe que la natalité est insuffisante à Oneida et satisfaisante au Familistère ; il en conclut que de ce point de vue, Oneida dépend de l'extérieur et que la communauté ne considère pas la propagation de l'espèce comme son devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du télégramme de Tisserant. Godin prévient Tisserant qu'il ne veut pas engager Richon à diriger les opérations. Il explique à Tisserant qu'il a demandé 70 m² de surface pour exposer dans les classes 25 et 27 de l'Exposition universelle de 1878 et que Muller, ingénieur au 19 rue des Martyrs à Paris et président de la commission d'exposition de la classe 27, vient de lui apprendre qu'on ne lui accorde que 8 m². Godin demande à Tisserant de se rendre dans les bureaux de l'administration de l'Exposition universelle pour s'informer sur la place accordée à Boucher et Cie ; Godin soupçonne que Boucher et Cie a obtenu bien plus de surface que lui pour exposer les contrefaçons de ses produits. Godin annonce à Tisserant que, fort de ce renseignement, il pourra intervenir auprès de Krantz, son ancien collègue à l'Assemblée nationale. Godin demande à Tisserant de se renseigner également sur le sort réservé à sa demande d'exposer des tables d'école dans la classe n° 6 consacrée à l'enseignement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin a appris par Turquet que Fouquet et Villain font partie de la commission sur le chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Godin explique à Fouquet que le gouvernement avait eu l'idée de ce tracé dès 1857 et qu'une convention avait été passée par l'État avec la Compagnie du chemin de fer du Nord pour relier Soissons à la frontière belge en rejoignant la ligne du Nord entre Busigny et Landrecies. Godin cite les termes de la convention ; il indique que la Compagnie du Nord obtint de reporter la ligne d'Aulnoye à Hirson, laissant Guise déshéritée. Il poursuit en informant Fouquet que la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes a repris le projet et que l'État a refusé le décret d'utilité publique, considérant que la ligne était d'intérêt général et non local. Godin cite la réponse faite par le ministre des Travaux publics de Larcy aux questions posées à ce sujet, réponse publiée dans le journal officiel du 18 décembre 1873. Il explique que sous le ministère de Caillaux, le département de l'Aisne a été dépouillé de toutes les concessions faites en 1872-1873, car il n'était pas représenté par des députés cléricaux, bonapartistes ou monarchistes, mais par les républicains Godin et Turquet. Godin envoie deux cartes de lignes ferroviaires à Fouquet.
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