FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Amédée Moret, 4 décembre 1889
Nouvelles de la famille Moret-Dallet : fête de Jacques-Nicolas et d'Amédée Moret ; promenade de Marie Moret et Marie-Jeanne Dallet sans Émilie, qui « ne peut marcher plus loin que le jardin du haut » ; visite attendue de Jules Pascaly et de Gaston Piou de Saint-Gilles ; rente italienne de Marie Moret ; numéro de décembre 1889 du journal Le Devoir ; documents biographiques de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 12 octobre 1875
Marie Moret évoque la réception du dernier ouvrage de Godin dans les classes ouvrières et son succès. Elle écrit longuement sur la santé des membres de sa famille, mentionne la grossesse de sa sœur. Elle indique devoir repartir prochainement à Versailles avec Godin.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Catrin, 27 février 1877
Marie Moret écrit à son amie suite au décès de son mari. Elle lui recommande la lecture de Mirette.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 avril 1878
Moret retrace longuement l'histoire de sa relation avec Godin et le Familistère. Elle mentionne le changement de nom de son grand-père, Louis-Éloy Godin en Nicolas Moret, sous le Premier empire sans préciser le motif. Louis-Éloy Godin aurait changé de nom pour échapper à la conscription des guerres napoléoniennes. Moret joint son portrait photographié à sa lettre. Elle aborde ensuite la traduction de l'ouvrage de Howland et dresse le portrait du premier traducteur, Massoulard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 16 mai 1856
Esther Lemaire regrette de ne pas être allée avec Godin à Paris pour les fêtes de la Pentecôte, d'autant qu'Émile lui apprend qu'il a une semaine de vacances. Elle lui donne des nouvelles de la chèvre, du chevreau et des cochons d'Inde, de sa grand-mère Lemaire et de sa marraine. Elle lui apprend que son père est toujours souffrant de la poitrine. Elle le félicite pour son bulletin scolaire, meilleur que l'avant-dernier. « Le cousin Moret de Brie-Comte-Robert que nous avons vu à l'Exposition ensemble est venu rester à Guise. Il est arrivé il y a eu lundi 8 jours avec sa femme et ses deux filles. Son fils, que tu as vu, viendra dans quelques mois. »

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 6 novembre 1859
Dolot fait part à Godin des difficultés d'expédition des marchandises qu'il s'efforce de surmonter en faisant appel à Amédée [Moret] en remplacement de monsieur Lemaire et en faisant expédier par la gare de Bohain pour soulager celle de Saint-Quentin, encombrée à cause de la fin de la foire. Il évoque également les problèmes survenus à la nouvelle fonderie ; il juge qu'elle a été mise en marche à un moment inopportun ; il indique que Jacques Nicolas Moret va tenter de colmater les fuites des bouilleurs avec des pommes de terre. « Quoique j'espère peu dans la juste appréciation de mon zèle, croyez Monsieur qu'il ne s'amoindrit pas et agréez je vous prie l'expression de mes sentiments distingués. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 3 décembre 1859
Sur des différences possibles entre les modèles des cheminées 17 et 18 de Guise et ceux de Laeken. Un croquis est copié dans la marge du folio.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 4 août 1860
Dolot communique à Godin une lettre de Bolkow et Vaughan de Middlesbrough pour leur faire réponse et l'avertit que Jacques-Nicolas Moret lui a signalé qu'il n'y a plus de fonte Cleveland à Guise. Il lui rappelle que monsieur Vendroux, commissionnaire en douane à Calais, est chargé de la réception de la fonte de Bolkow et Vaughan. Sur la pénurie de marchandises à l'usine de Guise : Dolot rappelle à Godin sa lettre du 4 mai 1860 indiquant qu'une désorganisation des ateliers allait produire une pénurie, mais lui explique qu'il ne pensait pas qu'elle surviendrait aussi vite et sur les modèles nouveaux comme le lui a signalé monsieur Lemaire ; il incite Godin à donner des ordres fermes pour que la fabrication permette de répondre aux commandes : « Si je me permets ces quelques observations, c'est que mes intérêts aussi bien que les vôtres souffriront d'un semblable état de choses et qu'il me serait extrêmement désagréable d'avoir une rétribution inférieure à celle de l'année dernière après le surcroît de travail et les relations aussi pénibles qui m'auront été imposées cette année. » Le post-scriptum est relatif à la fourniture de meules par Essig ou par Picard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 2 juillet 1856
Godin communique à Dolot des informations sur la maison qu'il doit louer à Guise. Monsieur Willot est toujours disposé à lui louer une maison pour 150 F. Godin a reçu la proposition de louer la partie d'une maison louée par Bouleau dont il décrit la disposition et les conditions financières de location. Le loyer de la maison de Bouleau est de 325 F. Godin juge qu'elle est préférable à celle de Willot et il précise qu'elle se trouve en face de celle de Moret, donc assez proche de la manufacture. Il ajoute que Bouleau n'est pas encore parti, mais que le propriétaire mettrait deux autres pièces à sa disposition.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Marchand, 22 mars 1862
Godin adresse à Marchand un billet de 79,20 F pour solde des travaux et des fournitures dont le montant total rectifié s'élève à 5 916,15 F. Godin évoque un petit litige relatif à la qualité des travaux et aux matériaux employés. Il l'informe que le cousin Moret lui renvoie les livres qu'il avait chez lui, sauf 7 planches pouvant lui servir de modèles à la réalisation de marbres et qu'il lui renverra par la suite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 22 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin veut dissiper tout doute sur la vérité des faits accumulés par ses adversaires, notamment ce qu'ils prétendent avoir eu lieu à Laeken. Godin veut que le couple Brullé soit appelé à témoigner à la première audience : Godin les a congédiés, aussi ne peuvent-ils être suspectés de complaisance ; ils peuvent témoigner, eux qui avaient Marie Moret sous leur garde, que Godin n'a été rien d'autre qu'un parent pour Marie Moret. Les comptes de son cousin Moret et sa correspondance avec lui établissent qu'il n'a pas voulu le corrompre. « Le phalanstère, la polygamie, la polyandrie, le spiritisme : M. Versigny me dit "mais il y a avec cela de quoi perdre un homme, fût-il un Socrate". C'était possible au temps de Socrate, mais cela ne sera pas possible aujourd'hui, Monsieur, avec votre talent, et je crois surtout pouvoir ajouter avec la composition du tribunal devant lequel vous devez plaider. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 24 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin adresse à Versigny sa correspondance avec son cousin Moret et les pièces comptables qui établissement la régularité du compte de ce dernier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 25 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin envoie à Versigny des pièces comptables relatives à son cousin Moret, des feuilles de papier semblables à celles employées par sa femme pour faire des copies de lettres et une pièce de vers qui a marqué le début de Marie Moret en tant que médium, avant son départ le lendemain pour Paris, où il logera à l'hôtel des Trois Empereurs, rue de Rivoli près de la place du Palais-Royal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à au procureur impérial de l'arrondissement de Vervins, 15 juillet 1864
Jean-Baptiste André Godin récapitule l'affaire de sa séparation avec Esther Lemaire depuis le 8 novembre 1863. Il revient sur le scandale fait par sa femme le 8 novembre et la campagne de calomnies des jours suivants ; puis, pendant plusieurs mois le silence s'est fait, sa femme s'évertuant à différer le procès ; 8 mois et 12 jours après la demande en séparation sa femme produisit des conclusions différentes des premières ; celles-ci comprennent des pièces matérielles que Godin a réfutées, et aussi des allégations qu'il professe des doctrines immorales fondées sur des textes de communication spirite écrits au crayon à papier il y a 11 ans et choisis pour lui nuire ; il a été accusé d'engager sa femme à pratiquer la polygamie et la polyandrie, accusation démentie par sa correspondance avec sa femme à la même époque ; il a été accusé d'adultère avec sa petite-cousine, d'avoir passé un marché avec les parents de cette dernière et de les avoir fait bénéficier de ses largesses, bien que sa correspondance avec son cousin atteste qu'il n'a fait que le dédommager des sacrifices que celui-ci a dû faire pour venir à Guise ; tous les versements faits par Jacques-Nicolas Moret à la caisse de l'usine, censés provenir du sacrifice de sa fille à la débauche de Godin, ont tous été justifiés ; de même une obligation de 16 000 F souscrite pour lui par Godin est justifiée par un nouvel arrangement entre eux sur sa rémunération ; Esther Lemaire a produit de fausses lettres pour soutenir l'accusation de concubinage de Godin avec Marie Moret à Laeken, mais sa femme et elle vécurent en intimité pendant deux mois à son retour à Guise puis pendant 15 jours à Bruxelles où elles allaient au théâtre ensemble ; de plus il n'était pas question de ces lettres dans la première requête de demande en séparation. Godin explique ensuite que c'est à la demande de sa femme que Godin a envoyé Marie Moret en pension pour étudier et que c'est elle qui l'en a fait sortir tout en voulant la tenir éloignée de Guise car elle était jalouse de son intelligence ; madame Brullé propose qu'on laisse Marie étudier auprès d'elle ; Godin accepte sans parler de la jalousie de sa femme à Marie Moret ou à sa famille ; Godin pensait que cette rivalité avait été oubliée quand il a fait revenir Marie Moret pour s'occuper de l'organisation de l'éducation des enfants au Familistère ; Godin concède qu'il a fait une erreur en prenant un logement contigu à celui de Marie Moret au Familistère. Godin espère que le procureur impérial reconnaîtra la fausseté des faits qui lui sont reprochés. Il le prévient que son avoué va lui demander s'il est nécessaire qu'il se rende auprès de lui.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 18 décembre 1887
Marie Moret informe Offroy et Cie que le nom de son père, décédé, est « Moret Jacques Nicolas », et celui de sa mère, également décédée, est « Philippe Marie Jeanne ».

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Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 avril 1868
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin explique à Cantagrel qu'il a passé la semaine précédente à Paris où il a étudié l'affaire avec Emmanuel Arago, et qu'il a vu Coré avec lequel il n'a pas pu s'entendre sur le plan financier pour terminer l'affaire, ses prétentions étant exorbitantes. Le post-scriptum de la lettre est rédigé et signé par Émile Godin : Émile Godin précise que son père lui a écrit tardivement car son cousin Moret était tombé gravement malade à la suite d'une attaque d'apoplexie ; il transmet son souvenir à madame Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande au maire de Guise de publier les bans de son mariage avec Marie Moret, écrivain. Il lui demande de dire à François Bernardot s'il est nécessaire de produire les actes de décès de leurs pères et mères.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Souhaite une bonne fête à son frère, Amédée Moret. Marie-Jeanne et Émilie Dallet ne sont pas encore complètement guéries. Avancement du mausolée et de la statue. Préoccupée par la faillite de la Compagnie du canal de Panama. Veut mettre Le Devoir en revue mensuelle et supprimer le service de Doyen pour faire face à sa perte de revenus. Rogne ses dépenses pour vivre modestement et continuer à publier les manuscrits de son mari. Rapporte les renseignements obtenus sur la faillite de la Compagnie de Panama. Regrette ses obligations dans la Compagnie de Panama.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Adèle Herbron qu'elle a repris sa correspondance avec monsieur Dufour pour compléter la collection du Devoir de la bibliothèque de Corbeil avec les numéros des années 1889 à 1897 qui comprennent les débuts des « Documents biographiques de J.-B. A. Godin ». Elle signale à sa cousine qu'à la page 69 de l'année 1897 sont évoqués le séjour de Godin chez son oncle Moret à Crécy, puis son tour de France avec « papa ». Elle lui indique qu'elle va exposer dans Le Devoir la philosophie religieuse de Godin et « ses vues sur ce que nous appelons la mort ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour leur lettre du 20 juin 1901. Elle explique que le retard de sa réponse est dû aux envois qu'elle a faits aux bibliothèques étrangères, à la reprise de son « vrai travail » et aux corrections des épreuves du Devoir. Elle les remercie pour la description de la scène de la réception [par le public de la conférence donnée par Cros] de la photographie de Marie-Jeanne Dallet. Leur mot sur Saint-Gaudens l'a poussé à ouvrir le livret d'ouvrier de son père. Elle nomme les étapes du parcours de son père : Paris, Meaux, Libourne, Bordeaux (où il est rejoint par Godin), Toulouse chez Daussonne jeune pendant deux mois à partir du 23 avril 1836, Montrejeau (toujours avec Godin) chez le serrurier Pierre Pic pendant trois mois à partir du 24 juillet 1836, Montpellier, Nîmes, Marseille (où Moret et Godin se séparent), Lyon, etc. Elle demande qu'Antoine Médéric Cros conserve les articles de journaux qui évoqueraient sa conférence [sur le Familistère] pour les communiquer à Auguste Fabre et à elle-même. Elle lui annonce que Marie-Jeanne Dallet lui écrira à propos des vues photographiques pour les conférences ; elle lui indique que Mutualité sociale se trouve chez Guillaumin et Cie et qu'elle peut lui fournir des exemplaires du Familistère illustré. Elle informe Juliette Cros que leur voyage [de retour à Guise] a été pénible à cause de la chaleur. Elle lui indique qu'Auguste Fabre devait s'occuper des travaux de maçonnerie ; le 16 juin dernier, il a écrit qu'il ne disposait pas encore du maçon. Elle lui fait part de sa satisfaction d'avoir retrouvé son grand cabinet de travail en comparaison de celui de Nîmes, tellement chauffé par la toiture qu'on ne peut plus s'y tenir à partir de 11 h 00. Elle transmet à Juliette et Antoine Médéric Cros les pensées d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet et le souvenir de Flore Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme la réception de la lettre d'Eugénie Louis adressée à Marie-Jeanne Dallet, datée du 28 décembre 1899, et souhaite revenir dans cette lettre sur des choses discutées avec elle en pensée. La famille Moret-Dallet s'est rendue à la maison où Jacques-Nicolas Moret et Jean-Baptiste André Godin ont travaillé ensemble lorsqu'ils étaient serruriers à Nîmes, pendant leur tour de France en 1836. La maison est située au 1, rue des Trois Maures et 1bis de la rue Jean Reboul, du nom du poète qui a établi sa boulangerie à la place de l'atelier de serrurerie du rez-de-chaussée, désormais vide. Le balcon du premier étage porte toujours les insignes des ouvriers compagnons. Marie Moret raconte qu'elle aime contempler les arènes et s'imaginer son père et Godin dans ces lieux, regardant les mêmes choses. Marie Moret est peinée du décès de la voisine d'Eugénie Louis, madame Legrand-Duchemin, et demande des nouvelles de sa correspondante et du Familistère. Elle la prie de faire lire cette lettre à madame Roger et de lui transmettre ses meilleures amitiés, ainsi qu'à sa famille et aux personnes habituelles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme sa lettre de la veille. En rentrant d'une promenade avec Héloïse et Flore Moret, Marie Moret a trouvé un télégramme de sa sœur et de sa nièce la prévenant de leur nouvelle adresse : hôtel de Thionville et de Chartres, au 60, rue de Bourgogne à Paris. Une lettre de Jules Pascaly signale que l'hôtel est au numéro 58 de la rue, ce que confirme une vérification dans l'« Évangile Bottin », et qu'il existe également un autre Hôtel Thionville à Paris. Marie Moret espère que cette lettre parviendra bien à sa destinataire. Donne des nouvelles : elle est occupée par son travail et ne fait rien d'autre ; a bien reçu la carte de Marie-Jeanne Dallet, qui parle de promenade au bord de la Seine et de la chaleur, et la lettre d'Émilie Dallet ; ne peut déterminer l'heure de rédaction de la lettre d'Émilie Dallet ; a conversé avec Héloïse de sa famille, de philosophie et de sciences. Elle transmet son souvenir à [Lorraina] et remercie Émilie des nouvelles de leur entourage parisien. Elle la prévient du départ de Jules Demolon et de sa famille à la campagne. Elle espère que Marie-Jeanne Dallet voit ce qu'elle désire et elle demande des précisions sur l'hôtel où elles résident.
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