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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Gaétan Leymarie, 24 août 1885
Marie Moret commande le livre de Crookes intitulé Recherches sur les phénomènes du spiritualisme, avec le chapitre sur Katie King, à expédier à Adèle Augustine Brullé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 21 juillet 1855
Godin reçoit la lettre de Brullé au moment où il partait à Forest. Il est heureux d'apprendre que madame Brullé l'a rejoint à Bruxelles. Il lui annonce qu'il diffère son voyage de quelques jours, qu'il fait moudre du silex et prépare du vernis pour la cheminée n° 11, et qu'il envoie à Bruxelles des châssis en fonte contenant des modèles de calorifères. Il l'informe qu'il part à Paris quelques jours et se rendra à Forest ensuite, peut-être avec son premier mouleur Aillot, de façon à mettre en route le travail sur les modèles envoyés. Sur la comptabilité de l'établissement de Forest : Godin fait un examen détaillé des documents établis par Cador ; il compare l'économie de la production des usines de Forest et de Guise ; l'usine de Guise consomme 439 kg de charbon par jour (contre 348 kg à Forest) et on y fait fonctionner une machine à vapeur de 10 chevaux de quatre heures et demie du matin à sept ou huit heures le soir. Sous sa signature, Godin écrit en forme de devise : « Bien sot qui se fait breveter ». Un post-scriptum manuscrit à la mine de plomb sur la copie de la lettre complète l'information sur l'expédition de matériel à Forest.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 4 septembre 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin communique à Brullé un modèle d'écritures comptables. Il lui annonce qu'il a réussi à persuader des ouvriers de ses ateliers Guise à aller travailler à Forest en voyageant à leurs frais, ce que l'arrivée du chemin de fer à Guise facilitera, en espérant qu'ainsi Brullé devra engager moins d'apprentis de Bruxelles à des conditions onéreuses. Sur les intérêts dus par Cador pour une somme de 4 000 F qu'il a empruntée. Godin signale à Brullé qu'il quitte Guise pendant quelques jours, transmet ses civilités à madame Brullé et demande l'état des cuisinières et cheminées qui se trouvent en magasin.

Auteur : Fonderies et manufactures Godin-Lemaire
Les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à Alexandre Brullé, 31 octobre 1855
Les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire informent Brullé que Godin se trouve à Paris pour quelques jours et qu'elles lui envoient immédiatement la lettre que Brullé lui a écrite, et lui communiquent l'acte de société qu'il réclame. Elles l'informent que madame Godin fera le nécessaire auprès de son mari et transmettent les compliments de celle-ci à monsieur et madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 17 janvier 1856
Godin signale à Brullé que sa santé commence à s'améliorer. Sur la comptabilité de l'usine de Forest. Godin souhaite que Brullé remette de l'ordre dans les écritures des opérations de l'usine de Forest. Godin reconnaît qu'il a donné de mauvaises indications à monsieur et madame Brullé quand il est venu avec sa femme, et recommande de suivre le modèle d'écritures employé par Cador mais en créant des comptes spéciaux pour les matières premières (fonte, fer, tôle, coke, charbon, cuivre, étain), pour les salaires et pour l'émaillage. Il annonce à Brullé qu'il s'entretiendra avec lui de sa participation et de celle de Van Elewyck aux bénéfices de l'usine de Forest. Godin souhaite prendre en compte les pertes et demande à Brullé d'inscrire au compte des frais généraux 6 % du capital engagé et 10 % pour les détériorations du matériel. Godin propose à Brullé de lui envoyer Poirier, qui représente la maison Godin-Lemaire à Paris, pour l'aider quelque temps à la comptabilité de l'usine de Forest. Le post-scriptum de la lettre concerne une affiche soumise à Godin par Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 30 juin 1856
Godin annonce à Brullé qu'il n'est plus malade, qu'il reprend des forces, mais que les affaires à l'usine de Guise l'obligent à différer son voyage à Bruxelles. Sur la direction de l'usine de Forest. Godin reproche à Brullé de ne pas lui communiquer les informations sur les mesures de précaution qu'il doit prendre sur le placement des produits ou sur les voyages commerciaux à accomplir ; Brullé n'a pas répondu à la proposition de Godin d'embaucher un voyageur de commerce pour la Belgique et Godin pense que madame Brullé aurait pu écrire pour lui ; Brullé ne renseigne pas Godin sur la marche de la fabrication à Forest. Il envoie à Brullé la facture des poêles expédiés à Bruxelles, lui donne des indications sur leur vente, et sur les modèles de cuisinières. Le post-scriptum porte sur l'inventaire de l'usine de Forest et sur une lettre envoyée par Brullé à Hambourg.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 19 septembre 1856
Godin explique à Brullé qu'il était absent quand on a répondu pour lui à sa lettre du 12 septembre et qu'on lui a indiqué qu'il le recevrait avec plaisir à Guise. Il lui communique les renseignements pour voyager jusqu'à Guise : départ à 12 h 13 de Charleroi, arrivée à Landrecies pour la correspondance avec la voiture allant à Guise. Il transmet ses sentiments cordiaux à monsieur et madame Brullé.

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Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 janvier 1857
Godin fait part à Alexandre Brullé des remerciements d'Esther Lemaire pour l'attention de madame Brullé et de son souhait que le séjour à Bruxelles soit pour elle une satisfaction. « Je fais cette réserve pourtant. Le développement des affaires pourra bien vous causer cette année quelques ennuis. » Godin annonce à Brullé l'envoi prochain des petits modèles et de la cuisinière n° 1. Il lui demande l'explication du compte des jours de voyage de Bocquet. Godin communique à Brullé l'état des écritures relatives aux voyages de Bocquet, état rédigé par Dolot, signataire de cette partie de la lettre.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 29 décembre 1857
Godin informe Brullé que Baudin est arrivé hier soir, qu'il est entré le lendemain matin en fonction et qu'il lui a remis 899,45 F de la part de Brullé pour l'usine de Forest. Godin apporte des réponses aux lettres de Brullé des 16, 22, 24 et 26 décembre sur les bonifications auxquelles celui-ci a droit. Sur des opérations comptables. Godin indique qu'il est toujours sans nouvelles du coke de Fabry et Cie, et que Baudin va lui amener un peu de matières à émailler. Dans le post-scriptum, Dolot indique que Godin écrira prochainement à Brullé et il transmet ses civilités à madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 5 janvier 1858
Godin annonce à Brullé qu'il n'a pu confier à quelqu'un des matières à émailler pour les emporter à Forest car la voiture de Landrecies n'a pas voulu les charger. Il lui indique que rien se s'oppose à son voyage à Bruxelles sinon le froid, et il lui demande de lui arranger une réunion avec quelqu'un pour l'achat du terrain du nouvel établissement industriel. Godin donne à Brullé les détails de la composition d'un émail et de la façon de le préparer. Sur le nouvel établissement à fonder en Belgique : « Le chiffre de la vente que vous avez fait cette année n'a-t-il pas un peu mis en vous d'hésitation dans ce que doit être l'acquisition à faire pour l'établissement définitif à fonder en Belgique ? Quant à moi, mes réflexions me conduisent à penser que la vente de mes produits qui doit chaque année gagner en Belgique n'en a pas moins à passer par des développements si lents et voici pourquoi. La Belgique est un pays de fabrication de fourneaux, depuis longtemps en est pourvu, et ce n'est que remplacer [...] au nous avons à [...] en concurrence des fabricants en tôle qui feront encore leurs efforts pour nous [...] Cela fait que je me demande si, eu égard au développement probable de notre affaire, l'usine Story ne vous paraît pas une bonne affaire. » Godin adresse ses vœux de bonne année au couple Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 20 avril 1858
Sur la comptabilité de l'usine de Forest. Godin s'étonne de l'augmentation des frais généraux de l'usine de Forest en comparaison de ceux, en baisse, de l'usine de Guise ; Godin avertit Brullé qu'en conséquence, il faudra peut-être augmenter le prix des marchandises produites à Forest. Il lui signale qu'il a répondu à une lettre de madame Brullé dont il espère la visite à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 juillet [1858]
Godin s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre de madame Brullé du 5 juillet 1858 relative à des cerises et à l'ouverture d'un compte « jardin » ou, mieux selon Godin, « récoltes et loyers ». Sur l'installation de l'usine de Laeken : Godin demande à Brullé s'il a commencé l'installation des machines et s'il a besoin de conseils pour les dispositions des ateliers ; il souhaite avoir un nouveau calque du plan des constructions car il a égaré celui que Brullé lui avait confié. Dans le post-scriptum, Godin indique à Brullé qu'il avait pensé à envoyer son fils Émile à Bruxelles, « mais il s'ennuie maintenant aussitôt qu'il n'est pas à Guise ».

Auteurs : Dolot ; Godin, Émile (1840-1888)
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 18 septembre 1858
Dolot avertit Godin que les deux caisses contenant outils et poulies destinées à monsieur Farineau ont été remises au chemin de fer le 15 septembre 1858. Sur la recherche auprès de l'administration postale d'une lettre adressée à Boinet et Guébin. Dolot signale à Godin que son fils Émile lui a adressé hier la copie d'une lettre de Pigé demandant une réponse à propos de générateurs. Dolot signale à Godin que la gare de Bohain a du mal à s'organiser pour le transport d'une quantité importante de marchandises ; il lui conseille d'y aller à son retour de Bruxelles. Il indique que les transports de coke sont suspendus et qu'il écrit à Frameries pour en connaître la cause. Il transmet ses salutations à madame Godin et à monsieur et madame Brullé. Dans le post-scriptum, Dolot donne des informations sur l'approvisionnement en fonte de l'usine de Guise : les bateaux Pinart se succèdent, il ne reste presque plus de fonte Cleveland et il a demandé un échantillon à Bolkow et Vaughan. Dans la marge de la feuille, Émile Godin indique à son père qu'il n'a rien à ajouter à la lettre de Dolot et il transmet ses compliments à monsieur et madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 28 octobre 1858
Godin explique à Brullé que le brouillard était aussi épais à son arrivée à Guise qu'il l'était à Laeken. Godin communique à Brullé les dimensions du châssis pour mouler un bac à eau de soude et celles du moule à briquettes. Il fournit des détails sur la construction du châssis du moule du bac à eau de soude qu'il accompagne d'un croquis de la pièce en perspective. Godin transmet ses amitiés à madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 30 octobre 1858
Godin fait à Brullé des recommandations pour la construction de la machine à broyer les sables. Il fait, à l'attention de madame Brullé, le récit d'un incident survenu pendant son voyage de retour à Guise – le bris dans sa valise d'une fiole contenant un remède d'une teinte « vert d'urane » contre les maux de dents ; il prie madame Brullé de lui communiquer la recette de ce remède. Godin informe Brullé qu'il part le soir même à Paris avec madame Godin, qui lui transmet ses compliments.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 19 décembre 1858
Godin remet à Brullé une feuille du carnet à souches de ses voyageurs et lui en explique l'usage. Il lui envoie également le tableau des prix de revient des petits objets [des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire] demandé par madame Brullé. Godin fait des recommandations à Brullé en vue d'une expertise sur une construction dans une affaire Vasselaer : les voûtes d'un bâtiment [de l'usine de Forest], de construction fragile, se sont écroulées sans autre raison que les vibrations causées par une tempête ayant eu lieu à Bruxelles la veille ou l'avant-veille, et finalement le poids de quatre ou cinq hommes balayant le grenier ; l'accident est survenu après l'écroulement des voûtes d'un autre bâtiment sur des marchandises de l'usine d'une valeur de 3 000 F en septembre 1856 ; en raison de ce précédent, rien ne fut stocké sur les voûtes et un bâtiment en planches fut construit pour les marchandises ; Vasselaer ne voulant pas consolider les bâtiments, décision fut prise de quitter le site ; Brullé doit faire une élévation du bâtiment pour faire ressortir les vices de construction des voûtes. Godin transmet à Brullé les compliments de sa femme qui se remet d'une sévère fluxion. Il ajoute en marge du folio 128r une note relative à la fabrication de creusets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 9 janvier 1859
Godin avertit Brullé qu'il arrivera à la gare du Midi avec son fils Émile jeudi prochain à 5 heures de l'après-midi. À propos d'une louche de fonderie. Godin informe Brullé qu'il a commandé à Paris les produits chimiques [pour fabriquer de l'émail]. Il transmet ses compliments à madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 12 septembre 1859
Godin s'inquiète de la santé de monsieur et madame Brullé. Il prévient Brullé qu'il a perdu toute confiance en monsieur Georges et lui demande de surveiller de près les affaires qu'il fera avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à A. Vigerie, 3 mars 1862
Godin autorise Vigerie à consacrer le temps nécessaire à étudier, avec l'aide d'Alexandre Brullé, les causes des pertes subies par l'usine de Laeken. Sur le compte particulier de Godin à l'usine de Laeken : les quelques meubles ont peu de valeur, et seule la calèche n'appartient pas à l'usine ; les achats ont été faits par madame Godin. Il informe Vigerie qu'il a terminé les tarifs et que les voyageurs sont partis, aussi Vigerie peut-il rester à Laeken le temps nécessaire. Il transmet ses salutations à madame et monsieur Brullé. Dans le post-scriptum, il demande à Vigerie de rappeler à Brullé qu'il doit lui communiquer son besoin en fonte pour passer commande à Cambier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 5 juillet 1862
Godin annonce à Brullé que monsieur André va lui succéder à la direction de l'usine de Laeken, où il va se rendre en compagnie d'A. Vigerie. Godin demande à Brullé des renseignements d'ordre domestique pour faciliter la vie à Laeken de monsieur André qui viendra sans sa femme dans un premier temps et occupera les appartements de Godin en attendant que Brullé libère le rez-de-chaussée. Godin ne souhaite pas causer de dérangement au couple Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 24 août 1862
Godin explique à Brullé qu'il veut entièrement réformer les moyens d'administration de l'usine de Laeken et qu'il va confier à André la responsabilité de cette transformation. Il demande à Brullé d'établir l'inventaire de l'usine de Laeken pour pouvoir évaluer les effets de la nouvelle direction, et lui indique qu'à partir de l'inventaire, toutes les dépenses seront ordonnées par André. Il précise qu'André sera de fait le seul directeur de l'usine et que Brullé lui apportera son concours en conservant la responsabilité des recettes et des ventes jusqu'à la fin de la convention établie entre eux. Il l'informe que Vigerie ne partira pas de Laeken avant que la situation de l'usine soit arrêtée ; il demande à Brullé de voir Demeure avec Vigerie pour mettre ce dernier au courant des procès. Godin transmet ses salutations à madame Brullé. Dans le post-scriptum rédigé dans la marge de la lettre Godin signale à Brullé qu'il communique une copie de sa lettre à Vigerie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 21 août 1859
Godin communique à Brullé les nouvelles conditions de l'emploi de ce dernier après qu'elles aient été arrêtées entre eux de vive voix à Laeken : jusqu'au 31 janvier 1860, gratification annuelle de 400 F en plus des appointements annuels de 2 600 F ; à partir du 31 janvier 1860, les époux Brullé percevront 5 000 F d'appointements annuels (3 200 F pour Alexandre et 1 800 F pour madame Brullé pour la tenue des livres et la surveillance de la comptabilité) outre le logement, le chauffage et l'éclairage, et 10 % des bénéfices nets de l'usine. Godin précise que si madame Brullé cessait de participer aux travaux de l'usine, ses appointements seraient supprimés. Godin ajoute qu'un préavis d'un an est nécessaire à la résiliation de la convention qui interviendra après vérification de l'inventaire de l'usine, qu'en cas de rupture de la convention une indemnité de 5 000 F devra être versée par l'auteur de la rupture, et que Brullé travaillera exclusivement pour l'établissement de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 décembre 1863
Godin demande à Cantagrel de lui retourner les originaux de la diffamation et la correspondance avec laquelle ils les ont comparés. Godin assure Cantagrel qu'il ne fait pas de doute que l'auteur de la diffamation est complice de sa femme, car elle s'attache à faire disparaître ce qui a rapport à lui. Il demande à Cantagrel d'aller voir monsieur et madame Brullé, car il n'a pas reçu de lettre de celui-ci.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 1er mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin rapporte à Favre qu'Esther Lemaire aurait choisi son avocat, mais que son avoué est sans nouvelles du procès. Godin explique qu'à son arrivée à Paris il y a dix jours, Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre, a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui. Il ajoute que, depuis, Telliez a disparu. Godin raconte à Favre que pendant les 15 à 18 premières années de son mariage, Esther Lemaire lui a toujours demandé d'écrire le brouillon de ses lettres ou d'en corriger le texte, et que Telliez a évoqué auprès de lui les brouillons au crayon de Godin détenus par sa femme, en particulier la lettre d'introduction écrite à madame Brullé par Esther Lemaire lorsque Godin a emmené Marie Moret à Bruxelles. Il propose à Favre de lui parler de scènes de prétendues violences de Godin à l'égard d'Esther Lemaire, qu'il a pu reconstituer grâce à la mémoire de son fils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 28 mai 1864
Jean-Baptiste André Godin a reçu la lettre de Brullé du 20 mai 1864 par l'intermédiaire de monsieur A. Vigerie. Brullé demande à Godin de bien vouloir faire passer de l'argent à sa servante. Godin lui propose de verser la somme au Comptoir d'escompte de Paris, et qu'il fera verser le même montant à Isabelle à Bruxelles. Godin adresse ses compliments à madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 7 juin 1864
Lettre difficilement lisible. Godin envoie à Brullé le reçu d'une somme d'argent s'élevant à environ 2 000 F. Il transmet ses compliments à madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après y avoir réfléchi dans la nuit, Godin annonce à Versigny qu'il veut une stratégie offensive à l'égard de ses adversaires en appelant ses calomniateurs à témoigner. Il voudrait aussi faire témoigner le couple Brullé à la première audience sur ses relations avec Marie Moret à Laeken. Godin adresse à Versigny une correspondance de 13 lettres entre lui et son cousin Moret, qui a dû faire des sacrifices pour répondre à l'appel de Godin. Il lui fait part de son regret de voir que Favre s'occupera de son affaire seulement le 27 juin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 22 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin veut dissiper tout doute sur la vérité des faits accumulés par ses adversaires, notamment ce qu'ils prétendent avoir eu lieu à Laeken. Godin veut que le couple Brullé soit appelé à témoigner à la première audience : Godin les a congédiés, aussi ne peuvent-ils être suspectés de complaisance ; ils peuvent témoigner, eux qui avaient Marie Moret sous leur garde, que Godin n'a été rien d'autre qu'un parent pour Marie Moret. Les comptes de son cousin Moret et sa correspondance avec lui établissent qu'il n'a pas voulu le corrompre. « Le phalanstère, la polygamie, la polyandrie, le spiritisme : M. Versigny me dit "mais il y a avec cela de quoi perdre un homme, fût-il un Socrate". C'était possible au temps de Socrate, mais cela ne sera pas possible aujourd'hui, Monsieur, avec votre talent, et je crois surtout pouvoir ajouter avec la composition du tribunal devant lequel vous devez plaider. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à au procureur impérial de l'arrondissement de Vervins, 15 juillet 1864
Jean-Baptiste André Godin récapitule l'affaire de sa séparation avec Esther Lemaire depuis le 8 novembre 1863. Il revient sur le scandale fait par sa femme le 8 novembre et la campagne de calomnies des jours suivants ; puis, pendant plusieurs mois le silence s'est fait, sa femme s'évertuant à différer le procès ; 8 mois et 12 jours après la demande en séparation sa femme produisit des conclusions différentes des premières ; celles-ci comprennent des pièces matérielles que Godin a réfutées, et aussi des allégations qu'il professe des doctrines immorales fondées sur des textes de communication spirite écrits au crayon à papier il y a 11 ans et choisis pour lui nuire ; il a été accusé d'engager sa femme à pratiquer la polygamie et la polyandrie, accusation démentie par sa correspondance avec sa femme à la même époque ; il a été accusé d'adultère avec sa petite-cousine, d'avoir passé un marché avec les parents de cette dernière et de les avoir fait bénéficier de ses largesses, bien que sa correspondance avec son cousin atteste qu'il n'a fait que le dédommager des sacrifices que celui-ci a dû faire pour venir à Guise ; tous les versements faits par Jacques-Nicolas Moret à la caisse de l'usine, censés provenir du sacrifice de sa fille à la débauche de Godin, ont tous été justifiés ; de même une obligation de 16 000 F souscrite pour lui par Godin est justifiée par un nouvel arrangement entre eux sur sa rémunération ; Esther Lemaire a produit de fausses lettres pour soutenir l'accusation de concubinage de Godin avec Marie Moret à Laeken, mais sa femme et elle vécurent en intimité pendant deux mois à son retour à Guise puis pendant 15 jours à Bruxelles où elles allaient au théâtre ensemble ; de plus il n'était pas question de ces lettres dans la première requête de demande en séparation. Godin explique ensuite que c'est à la demande de sa femme que Godin a envoyé Marie Moret en pension pour étudier et que c'est elle qui l'en a fait sortir tout en voulant la tenir éloignée de Guise car elle était jalouse de son intelligence ; madame Brullé propose qu'on laisse Marie étudier auprès d'elle ; Godin accepte sans parler de la jalousie de sa femme à Marie Moret ou à sa famille ; Godin pensait que cette rivalité avait été oubliée quand il a fait revenir Marie Moret pour s'occuper de l'organisation de l'éducation des enfants au Familistère ; Godin concède qu'il a fait une erreur en prenant un logement contigu à celui de Marie Moret au Familistère. Godin espère que le procureur impérial reconnaîtra la fausseté des faits qui lui sont reprochés. Il le prévient que son avoué va lui demander s'il est nécessaire qu'il se rende auprès de lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 octobre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin s'inquiète de l'enquête et de la corruption de témoins par ses adversaires. Il évoque les témoins qu'il pourrait convoquer, dont la belle-sœur d'Esther Lemaire ou madame Brullé. Il demande en outre à Oudin-Leclère de clore l'affaire Machin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 4 février 1865
Godin répond à la lettre de Brullé du 28 janvier 1865, en lui écrivant qu'il n'a pas d'emploi de voyageur de commerce disponible en ce moment. Il lui explique qu'il a repris le personnel de l'usine de son frère, en particulier ses voyageurs. Godin pense que Brullé ne pourrait âtre attaché à ses affaires qu'en qualité de voyageur de commerce. Il l'encourage à trouver une place de voyageur pour une maison de Paris grâce à ses connaissances en horlogerie ou dans les métaux. Il transmet ses amitiés à madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 février 1865
Jean-Baptiste André Godin renvoie à monsieur Brullé le certificat d'employeur demandé pour lui par sa femme, attestant de ses capacités dans la surveillance du personnel et le contrôle de fonctions diverses. Il transmet ses amitiés à madame Brullé.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 28 février 1888
Marie Moret explique à Demeur qu'elle a été élue administratrice-gérante par les associés de l'Association par 85 voix sur 89 votants, que la réorganisation de la gérance est en cours et que la succession de Godin est en voie de règlement. Elle s'adresse à Demeur au sujet de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère ; elle cite à ce propos une lettre d'un employé de l'usine de Laeken et une lettre du notaire de Guise Aimé Flamant ; elle signale à Demeur le nom et l'adresse d'un notaire, Gustave Éliat au 59 rue Neuve à Bruxelles. Elle informe Demeur que le couple Brullé vit à Saint-Mandé, qu'Alexandre Brullé est atteint de paralysie grave depuis plusieurs années et qu'il est soigné par sa femme, elle-même de santé fragile.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa lettre. Elle l'informe que madame Brullé a été heureuse d'avoir de ses nouvelles et qu'elle compatit à la perte de son enfant de 6 ans, elle qui craint la perte imminente de son mari. Elle explique à Demeur qu'elle est « mère par ma sœur » qui a eu trois petites filles, dont 2 ont disparu à l'âge de 2 et 4 ans, et qu'elle éprouve « le sentiment de l'isolement et du vide, quand on perd le compagnon de toute l'existence ». Elle évoque le souvenir de leur fréquentation à Laeken il y a 25 ans. Elle demande à Demeur s'il est devenu spiritualiste comme le fut Godin. Elle lui annonce qu'elle lui écrit une deuxième lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 15 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. À propos de l'usage d'émaux ou de vernis au plomb à soumettre par Brullé à Tardieu : Godin voudrait que Tardieu déclare que ses émaux ne sont pas plus dangereux que le « vernis plombeux » en usage dans la vaisselle commune. Il précise que la question est de savoir s'il est plus dangereux de faire un rôti dans un appareil qu'il verra chez Cantagrel, rue de la Coutellerie, que de faire un pot-au-feu ou un ragoût dans un vase en terre commune du commerce. Godin explique qu'il veut faire voir l'appareil à Tardieu. Il transmet ses sentiments d'estime à madame Brullé.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Céline Beauvisage, 24 mars 1896
Remercie madame Beauvisage pour les nouvelles de la santé de l'amie de Marie Moret [madame Brullé, résidant chez madame Beauvisage].

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Céline Beauvisage, 28 avril 1896
Remercie madame Beauvisage pour sa lettre du 26 mars 1896 et la prie de lui donner des nouvelles de sa sœur madame Brullé, amie de Marie Moret.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy, Guiard et Cie, 8 novembre 1896
Marie Moret demande des renseignements sur l'état de santé, la réputation et les moyens d'existence de madame Brullé, résidant au 11, rue de l'Estrapade à Paris chez sa sœur Céline Beauvisage, âgée de 65 ans environ.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Céline Beauvisage, 12 avril 1897
Réponse à la lettre de Céline Beauvisage du 10 avril 1897. Sur le décès de madame Brullé : dégagée du corps matériel sans douleur, espère Marie Moret ; « Âme toute à la droiture et à la bonté, elle ne peut que se trouver dans de très heureuses conditions de vie nouvelle » ; sur la vie des défunts. Envoie une somme d'argent pour contribuer aux funérailles de son amie. La lettre du 10 avril écrite par la belle-fille de madame Beauvisage évoque pour Marie Moret le souvenir du fils de celle-ci, Georges, qu'elle a vu à Paris en 1863 alors qu'il était âgé d'une douzaine d'années.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Beauvisage, 30 septembre 1897
Remercie Georges et Cœlina Beauvisage de l'envoi de deux objets en mémoire de Céline Beauvisage et d'Adèle Augustine Brullé-Tardieu.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 27 décembre 1895
Réception d'une lettre de la Compagnie du canal de Suez. Demande à Buridant de supprimer madame Brullé du registre des abonnés au Devoir : « La destinataire ne voit pas clair et ne peut plus même entendre lire. » Remettre 5 F d'étrennes au facteur de la part de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Céline Beauvisage, 24 février 1896
Marie Moret compatit aux peines et à la douleur de madame Beauvisage et lui demande de présenter à madame Brullé son affectueux souvenir « si mon amie peut encore se rendre compte des choses ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Annonce qu'elle ne peut plus recevoir Le droit des femmes et de ne plus le faire envoyer en son nom à Amédée Moret, Adèle Brullé et Auguste Fabre. Arrête également sa cotisation annuelle à l'Association pour le droit des femmes. Le Devoir sera toujours adressé à titre d'échange.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Explique pourquoi elle ne peut plus payer les abonnements au Droit des femmes et l'association. Elle peut seulement continuer à soutenir dans Le Devoir. Elle est obligée de restreindre ses dépenses à cause de la faillite de la Compagnie du canal de Panama. Elle n'a pas hérité de la fortune de son mari car ils se sont mariés sous le régime de la séparation de biens. La fortune de Godin est allée à ses héritiers et à la Société du Familistère de Guise. Donne les noms de Ganault et Adèle Brullé s'il souhaite plus de renseignements.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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S'attend à une série de désabonnement pour Le Devoir suite à la faillite de la Compagnie du canal de Panama. Remercie pour son offre concernant Adèle Brullé mais elle ne peut pas l'accepter car cela blesserait trop cette dernière. La Ligue française pour le droit des femmes et la Ligue pour l'amélioration du sort des femmes fusionnent. Donne une participation financière pour l'organisation du Congrès féminin de 1889. Le complimente pour son dévouement.
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