FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 juillet 1861
Godin rend compte à Cantagrel des suites qu'il donne au courrier reçu en réponse à l'offre d'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il a retenu 7 candidatures dont il transmet à Cantagrel le classement par ordre de mérite en sollicitant son aide pour les juger. Cantagrel a proposé l'assistance de son ami Pernet-Vallier dans l'appréciation des candidatures. Godin présente des éléments de jugement des candidatures. Outre les mérites, il faut évaluer le caractère des candidats. En plus de la comptabilité industrielle, il y a la comptabilité de l'essai domestique : « Indépendamment des deux établissements d'industrie que je possède et dont un souffre des négligences de son administration, vous le savez, je me livre aux tâtonnements des essais pratiques d'économie sociale domestique au profit de mes ouvriers. La tâche est laborieuse et doit être atteinte avec courage et volonté pour écarter les difficultés inhérentes à tout commencement. Le contrôle et la comptabilité ont en ceci un rôle nouveau à accomplir et cette organisation va me servir de pierre de touche sur le comptable organisateur que je croirai pouvoir admettre. » Chaque candidat doit fixer les émoluments auxquels il prétend, que Godin ne discutera pas, car celui qui sera choisi doit trouver une position qui corresponde à l'évaluation qu'il fait de ses capacités. Godin note le peu de candidatures venues de province. À propos du Bulletin de la Société européo-américaine du Texas : Godin avertit Cantagrel qu'il a reçu une sotte lettre de Paulin, et il lui fait part de son étonnement que les corrections qu'il avait faites n'ont pas été prises en compte. À la suite de la lettre, sur les folios 195v et 196r, Godin établit la liste des noms adresses et qualités des 7 candidats retenus, dont A. Vigerie, résidant au 77 Grande Rue de La Chapelle ; il communique aussi à Cantagrel le texte de la lettre qu'il leur a écrite, dans laquelle il précise que l'emploi est lié à deux établissements industriels, dont l'un à Guise occupant 700 ouvriers et l'autre à Bruxelles, et à une habitation pour 400 personnes pour laquelle le travail comprend les opérations d'approvisionnement et de consommation (combustibles, comestibles, étoffes, épicerie, café, cuisine alimentaire, restaurant, etc.)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lafabrigue, 8 juillet 1861
Godin explique à Lafabrigue qu'il est forcé de retardé soin voyage à Paris pour arrêter le choix d'un candidat à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il précise à Lafabrigue les conditions de l'emploi : il est basé à Guise ; le candidat fixe lui-même le montant des émoluments auxquels il prétend ; le cautionnement n'est pas nécessaire. Il lui demande comment il conçoit son installation à Guise et ce que pourrait être son action sur l'organisation des services de la cité ouvrière qu'il a érigée sur un plan très complexe.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Vincent, 8 juillet 1861
Godin explique à Vincent qu'il est forcé de retardé soin voyage à Paris pour arrêter le choix d'un candidat à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il demande à Vincent des renseignements sur sa situation personnelle et lui précise les conditions de l'emploi : il est basé à Guise ; le candidat devra s'occuper surtout au début de l'organisation de la cité ouvrière qu'il a érigée sur un plan très complexe. Il lui demande comment il conçoit son installation à Guise et ce que pourrait être son action sur l'organisation des services de la cité ouvrière. Il ajoute que le candidat devra s'initier à la comptabilité des usines et qu'il devra effectuer des voyages à Bruxelles pour s'occuper des écritures, mais que cette partie du travail n'est pas la plus urgente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barret, 8 juillet 1861
Godin explique à Barret qu'il est forcé de retardé soin voyage à Paris pour arrêter le choix d'un candidat à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il indique à Barret qu'un obstacle s'oppose au choix de sa candidature : Barret veut des conventions écrites alors que Godin considère que la meilleure garantie de durée d'un emploi est la satisfaction réciproque de l'employé et du chef d'établissement. Il lui explique que le candidat doit fixer lui-même le montant des émoluments auxquels il prétend. Il lui demande comment il conçoit son installation à Guise et ce que pourrait être son action sur l'organisation du contrôle et de la comptabilité des manutentions de la vaste cité ouvrière qu'il a érigée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bonnevent, 8 juillet 1861
Godin explique à Barret qu'il est forcé de retardé soin voyage à Paris pour arrêter le choix d'un candidat à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin lui fait observer que ses émoluments actuels de 6 000 F sont ceux d'un employé ayant fait ses preuves dans une maison et qu'il faudrait qu'il ait une capacité avérée pour lui consentir au début un tel montant. Godin estime que 4 000 F lui permettraient d'attirer le bon candidat. Il précise que l'employé choisi devra habiter Guise et s'occuper surtout au début de l'organisation du contrôle et de la comptabilité des manutentions de la cité ouvrière qu'il a érigée. Il lui demande comment il conçoit son installation à Guise et ce que pourrait être son action sur l'organisation de la cité ouvrière.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur F. Minot, 1er août 1861
Sur l'offre d'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce à Minot qu'il fait partie des trois candidats parmi lesquels il doit faire un choix. Il lui demande de lui exposer quelle part il compte prendre dans chacune de ses fonctions, qui comprennent le contrôle et le redressement de la comptabilité de son usine belge, la surveillance et la division des fonctions des employés de bureau de l'usine de Guise, le contrôle de toutes les opérations des bureaux de la même usine, ainsi que l'organisation définitive de la comptabilité du Familistère « et des moyens à introduire pour la sûreté de toutes les opérations dans les achats et ventes variées qui s'y font de façon à me présenter tous les mois un rapport avec tableaux synoptiques de la situation ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Klein, 4 décembre 1861
Godin remercie Klein pour la réponse à la question de sa dernière lettre [sur ses « intérêts religieux »] qui lui donne satisfaction. Il souhaite obtenir les réponses à ses demandes de renseignement sur Klein avant de confirmer l'embauche de celui-ci. Il lui demande s'il ne lui est pas possible de prendre son poste dès la fin du mois. Il lui recommande de venir examiner le Familistère avec d'accepter définitivement l'emploi et lui propose de contribuer aux frais de son voyage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 5 juillet 1863
Godin exprime à Cappelié sa surprise de recevoir sa lettre de du 19 juin, car il pensait qu'il n'avait pas conservé le souvenir de son séjour à Guise pour exécuter les dessins d'architecture du Familistère. Il explique à Cappelié qu'il construit actuellement le nouveau Familistère, où sont introduites des modifications dans les détails d'architecture qu'il avait arrêtés sur l'élévation dessinée par Cappelié, que la vue perspective qu'il avait faite ne peut plus lui servir, et qu'il ne veut pas faire refaire le travail avec les mêmes défauts. Il lui indique qu'il doit attendre la fin des travaux pour faire faire une bonne photographie des différentes parties de l'édifice pouvant servir à une vue d'ensemble dont il pourra lui confier l'exécution.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 31 janvier 1864
Godin explique à Cappelié que le brouillard empêche que soit exécutée la vue stéréoscopique de l'ensemble des constructions du Familistère depuis le haut de la tour de Guise [le donjon du château fort], mais qu'il lui enverra dès que possible. Il annonce qu'il joindra « une photographie prise de plus près pour les détails qui ne ressortent pas bien encore sur la construction nouvelle parce qu'elle n'est pas rejointoyée », et précise que la partie supérieure du fronton central a été arrêtée par crainte du gel. Il ajoute qu'il lui demandera une étude d'un familistère sur un nouveau plan après qu'il aura exécuté celui qu'il doit refaire et qu'il lui fournira les indications pour en faire un dessin à vol d'oiseau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à au procureur impérial de l'arrondissement de Vervins, 15 juillet 1864
Jean-Baptiste André Godin récapitule l'affaire de sa séparation avec Esther Lemaire depuis le 8 novembre 1863. Il revient sur le scandale fait par sa femme le 8 novembre et la campagne de calomnies des jours suivants ; puis, pendant plusieurs mois le silence s'est fait, sa femme s'évertuant à différer le procès ; 8 mois et 12 jours après la demande en séparation sa femme produisit des conclusions différentes des premières ; celles-ci comprennent des pièces matérielles que Godin a réfutées, et aussi des allégations qu'il professe des doctrines immorales fondées sur des textes de communication spirite écrits au crayon à papier il y a 11 ans et choisis pour lui nuire ; il a été accusé d'engager sa femme à pratiquer la polygamie et la polyandrie, accusation démentie par sa correspondance avec sa femme à la même époque ; il a été accusé d'adultère avec sa petite-cousine, d'avoir passé un marché avec les parents de cette dernière et de les avoir fait bénéficier de ses largesses, bien que sa correspondance avec son cousin atteste qu'il n'a fait que le dédommager des sacrifices que celui-ci a dû faire pour venir à Guise ; tous les versements faits par Jacques-Nicolas Moret à la caisse de l'usine, censés provenir du sacrifice de sa fille à la débauche de Godin, ont tous été justifiés ; de même une obligation de 16 000 F souscrite pour lui par Godin est justifiée par un nouvel arrangement entre eux sur sa rémunération ; Esther Lemaire a produit de fausses lettres pour soutenir l'accusation de concubinage de Godin avec Marie Moret à Laeken, mais sa femme et elle vécurent en intimité pendant deux mois à son retour à Guise puis pendant 15 jours à Bruxelles où elles allaient au théâtre ensemble ; de plus il n'était pas question de ces lettres dans la première requête de demande en séparation. Godin explique ensuite que c'est à la demande de sa femme que Godin a envoyé Marie Moret en pension pour étudier et que c'est elle qui l'en a fait sortir tout en voulant la tenir éloignée de Guise car elle était jalouse de son intelligence ; madame Brullé propose qu'on laisse Marie étudier auprès d'elle ; Godin accepte sans parler de la jalousie de sa femme à Marie Moret ou à sa famille ; Godin pensait que cette rivalité avait été oubliée quand il a fait revenir Marie Moret pour s'occuper de l'organisation de l'éducation des enfants au Familistère ; Godin concède qu'il a fait une erreur en prenant un logement contigu à celui de Marie Moret au Familistère. Godin espère que le procureur impérial reconnaîtra la fausseté des faits qui lui sont reprochés. Il le prévient que son avoué va lui demander s'il est nécessaire qu'il se rende auprès de lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin indique à Lecoq de Boibaudran que son capital s'est accru de 250 000 à 300 000 F depuis la demande en séparation et qu'il n'a pas, depuis la demande, dépensé en construction une somme égale au montant des bénéfices. Il presse Lecoq de Boisbaudran de venir à Guise. Il lui demande le montant de la provision à lui verser. Il lui communique l'état de son capital et lui indique qu'il doit absolument entreprendre pour 100 à 150 000 F de constructions nouvelles dans l'usine et au Familistère. Le folio 475v présente un état détaillé du capital au 20 novembre 1863 et au 31 janvier 1865.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 28 janvier 1886
Marie Moret envoie à sa correspondante un livre de Godin et un article du Devoir où est publié un compte-rendu du livre d'Edward Clark, Man's birthright, qu'elle se propose d'envoyer également à l'auteur. Elle félicite Augusta Cooper Bristol pour sa carrière de conférencière. Barbary demande quand elle reviendra.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Poëtte Gamard, 25 février 1886
Marie Moret informe son correspondant qu'il n'y a aucune place vacante au Familistère ou à l'usine. Les six classes primaires sont toutes pourvues de maîtres et elle craint plutôt de devoir congédier dans le contexte actuel.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Losserand, 18 septembre 1886
Marie Moret sollicite le peintre Losserand pour des travaux de peinture dans ses appartements du Familistère et de papiers peints dans sa maison de Lesquielles.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Émilienne Tétier, 22 juillet 1887
Marie Moret remercie Émilienne Tétier de lui avoir donné des nouvelles d'elle, dont elle a gardé un bon souvenir. Elle l'informe qu'elle a fait part à Godin de sa demande d'emploi, et que celui-ci lui fait répondre que le Familistère n'a pas de besoin d'un peintre en ce moment. Elle souhaite que l'union d'Émilienne avec le père de sa fille soit régularisée. Elle l'encourage à fortifier ses qualités de travail et de bonté pour le bonheur de sa famille.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 6 août 1887
Marie Moret accuse réception de la lettre de Neale du 4 août 1887. Elle lui explique qu'Ugo Rabbeno et de Boyve devraient visiter le Familistère au moment du congrès coopératif de Tours et qu'ils pourraient loger dans deux des trois chambres d'amis du couple Godin, que la troisième chambre lui serait réservée, mais que Holyoake et sa fille seraient alors obligés de loger dans un hôtel de Guise. Elle signale à Neale que le dimanche n'est pas un jour favorable pour la visite du Familistère et de l'usine et qu'en outre l'assemblée générale de la Société du Familistère aura lieu le 25 septembre 1887, jour de l'arrivée des Holyoake.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 19 septembre 1887
Sur la visite de Neale au Familistère. Marie Moret pense que Neale qui se trouve à Tours avec Rabbeno saura avant elle le jour de la venue de ce dernier. Elle informe Neale que de Boyve a écrit qu'il retournera auprès de sa femme malade et n'accompagnera pas Rabbeno au Familistère. Elle suppose que, le congrès de Tours s'achevant le lendemain mardi, Rabbeno viendra au Familistère avant lui et qu'ainsi les chambres d'amis seront libres pour lui et la famille Holyoake. Elle demande à Neale de s'entendre avec Rabbeno sur cette question. Elle propose à Neale, s'il arrive le samedi 24 septembre avec les Holyoake, d'assister le dimanche à l'assemblée générale des associés de l'Association du Familistère et de montrer le lundi aux Holyoake tout ce qui constitue l'Association.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 12 octobre 1887
Envoi du récépissé relatif au transfert d'ordre des obligations Suez 5 % de Marie Moret. Elle indique qu'elle retourne le jour même au Familistère, où Offroy et Cie pourra renvoyer les certificats de dépôt des obligations Suez 5 %.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 14 octobre 1887
De retour au Familistère, Marie Moret constate qu'un tirage a eu lieu, le 15 septembre 1887, sur les obligations Panama 4 %. Elle souhaite donc savoir si Offroy et Cie ont constaté cette sortie et s'ils en ont perçu les arrérages. Elle annonce l'envoi en recommandé de 34 coupons d'obligations Panama 3 % à encaisser pour son compte.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Emilie Holyoake, 16 octobre 1887
Marie Moret remercie Emilie Holyoake pour sa lettre du 28 septembre 1887 l'informant de son retour « at home ». Elle lui signale qu'Ugo Rabbeno était parti du Familistère au moment de la réception de sa lettre et qu'elle n'a pu lui transmettre son souvenir. Elle lui demande de transmettre à son père son souvenir et celui de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ugo Rabbeno, 16 octobre 1887
Marie Moret informe Rabbeno qu'elle et Godin sont allés à Bruxelles, où ils ont pu voir Bertrand avec lequel ils ont parlé de lui. Elle lui transmet le souvenir d'Emilie et George Jacob Holyoake. Elle espère que Rabbeno est en bonne santé et que son séjour à Paris n'est pas désagréable même s'il n'aime pas la vie dans les grandes villes. Elle lui transmet les meilleurs sentiments de Godin et d'Émilie Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Haury, 1er décembre 1887
Marie Moret a besoin d'une procuration et souhaiterait voir Haury au Familistère à ce sujet le lendemain ou le samedi suivant.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Dantec, A. Maury, Alfred Denisart, Beauchéry, Bonnin et L. Jourde, 18 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin propose aux candidats qui ont souhaité faire leurs preuves de les soumettre à un concours dont le sujet est l'amélioration de la comptabilité des services du Familistère. Godin décrit de façon détaillée l'organisation des services d'alimentation du Familistère. Il décrit ensuite sommairement le rôle du chef de la comptabilité à l'égard de l'organisation des services. Il demande aux candidats d'établir le tableau des moyens et procédés pour améliorer la comptabilité et l'organisation des services.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 12 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond aux questions posées par Denisart dans sa lettre du 10 juillet 1865 : les appointements du chef de comptabilité sont de 400 F par mois ; il n'accorde plus de gratifications de fin d'année car elles finissent par apparaître comme un droit acquis ; il envisage d'accorder aux travailleurs et travailleuses un droit de participation aux bénéfices ; le chef de comptabilité pourra prendre son logement au Familistère mais il en paiera le loyer ; la prise de poste aura lieu au plus tard le 1er août 1865, alors que Denisart semble vouloir arriver plus tard pour pouvoir bénéficier d'une gratification dans son emploi actuel. Il propose à Denisart de lui rembourser ses frais de déménagement s'il venait immédiatement à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 19 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin communique à Lecoq de Boisbaudran le jugement du tribunal de Vervins sur la question des fruits de la communauté, qui exclut les brevets des biens de la communauté et qui lui semble rendu avec équité. Godin pense que son intérêt est de faire « éterniser » l'affaire et considère que la licitation en masse serait une affaire périlleuse, car il serait contraint de racheter l'usine pour exploiter ses brevets. Il veut provoquer des lenteurs dans la procédure pour continuer à développer l'usine et le Familistère malgré les avis contraires de Jules Favre et de Lecoq de Boisbaudran. Godin évalue ce qui reviendrait à Esther Lemaire du Familistère si la licitation intervenait dans 10 ans : 200 000 F sur 1 200 000 F. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran si le tribunal peut se prononcer sur la possibilité de développer l'usine et le Familistère et il le prie d'attirer l'attention de Jules Favre sur le sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 21 août 1865
Sur une autorisation de débit de boisson au Familistère. Godin demande au préfet de modifier l'autorisation du débit de boisson pour ne pas le restreindre aux seul·es habitant·es du Familistère. Il demande également au préfet d'autoriser le bal qui aura lieu à l'occasion de la fête de l'Enfance, surtout après l'annulation du bal du carnaval. Godin donne en exemple le fait qu'il a dû refuser à la population du Familistère de danser sous les verrières du Familistère à la suite de l'annulation pour raison météorologique du bal public des fêtes du 15 août. « En accordant à la population du Familistère, qui est aujourd'hui d'environ 700 personnes, plus de facilités pour user chez elle des avantages dont elle dispose, votre administration me viendrait en aide dans l'œuvre que je poursuis et qui est si bien conforme aux désirs d'amélioration que le gouvernement de l'Empereur s'efforce de faire entrer dans la pratique au profit du peuple, et si quelques cabaretiers venaient à se plaindre, la moralisation de mille ouvriers y aurait gagné. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 15 septembre 1865
Godin assure Savardan qu'il lui a toujours porté de l'estime, même s'il a été critique à l'égard de « notre malheureuse affaire » [la Société européo-américaine de colonisation du Texas] et que c'est à tort qu'on lui a rapporté qu'il l'avait jugé sévèrement. Il l'informe que la fête de l'Enfance aura lieu le dimanche 24 septembre ; il l'invite à y assister et lui conseille d'arriver au plus tard le vendredi 22 pour pouvoir voir le samedi l'usine en pleine activité et le Familistère dans son calme habituel ; il indique que les jours suivant la fête seront perturbés « car toute fête a son lendemain dans un monde où les fêtes sont rares ». Godin se plaint de l'apathie de leurs amis de Paris ; il demande à Savardan s'il peut emmener quelqu'un de Paris avec lui ; il lui précise que Sauvestre a promis de venir mais que Delbruck a toujours des motifs qui l'empêchent de faire le voyage. Sur l'emploi d'Alphonse Latron, protégé de Savardan.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 15 septembre 1865
Godin rappelle à Souplet que faute d'entente entre les personnes venues visiter le Familistère [avec François Cantagrel], il n'avait pu l'inviter à se joindre à elles. Il lui annonce que la fête de l'Enfance est une nouvelle occasion pour l'inviter : « Faites-moi le plaisir de faire exception à l'indifférence générale en assistant à cette fête. » Il précise que la fête commencera le dimanche 24 septembre à 2 heures ; il lui offre l'hospitalité au Familistère à partir du samedi précédent pour examiner le Familistère en détails et juger si cela vaut un compte-rendu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 3 octobre 1865
Godin envoie à Pagliardini deux épreuves de la nouvelle photographie du Familistère ; il lui demande de les faire réunir sur un carton par un photographe. Il lui envoie également une photographie du plan du Familistère et une vue, prise le lendemain de la fête de l'Enfance, de la cour du Familistère où se voient des guirlandes ; la vue est prise du rez-de-chaussée et Godin pense qu'il va en faire réaliser une nouvelle, prise du premier étage. Il le remercie pour l'envoi de la revue Le Constructeur contenant son article. Il lui suggère d'envoyer des exemplaires de ce numéro de la revue aux grands journaux de Paris ou à des publications sensibles au fait que la presse anglaise s'intéresse à des faits sociaux réalisés en France que la presse française n'évoque pas. Godin prévient Pagliardini que la photographie de la cour n'est pas fixée et qu'elle risque de s'effacer s'il l'expose à la lumière ; il le prévient également qu'il devra sacrifier sur la vue du Familistère un peu de la file des enfants du bambinat qui reviennent de la promenade des jardins ; il appelle l'attention de madame Pagliardini sur Marie Moret qui se trouve en tête des jeunes filles de l'école. Il lui transmet les sentiments affectueux d'Émile Godin et de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lesage, 27 mai 1866
Godin informe Lesage que le prix du pensionnat situé près du Familistère est de 540 F tout compris à l'exception de l'habillement. Il est question d'un essai proposé par Lesage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 15 juillet 1866
Sur des plans du Familistère. Godin fait à Cappelié des observations sur les études qu'il lui a transmises. Il lui signale que le pouponnat est à peu près achevé et qu'il peut l'intégrer dans le plan général du Familistère. Il lui fait des observations sur un « plan en projet » d'un bâtiment d'habitation pour lequel il joint un croquis à sa lettre : les cabinets d'aisance doivent se trouver derrière les escaliers des angles ; les cages de ces escaliers doivent être isolées pour que les cabinets d'aisance ou les cabinets à ordure, ne perturbent pas les locataires. Il lui explique qu'il préfère obtenir un plan général du Familistère et de l'usine qui sera utile pour l'Exposition universelle de 1867. La copie de la lettre est suivie de la copie d'un croquis légendé intitulé « Croquis d'un projet pour 800 chambres ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Pétilleau, 3 mai 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Pétilleau d'achever les devis estimatifs des constructions faites depuis 1863 à l'usine et au Familistère. Il le prie de presser Émile d'établir les devis pour l'outillage et les aménagements faits dans l'usine depuis 1863. Sur les expériences sociales du Familistère. Godin demande à Pétilleau d'obtenir de Denisart la liste des ouvriers inscrits pour les améliorations faites dans le travail et il souhaite avoir la liste des sommes qui viennent d'être réparties aux employés. Il lui demande enfin de retrouver parmi les papiers rapportés par Marie Moret de Versailles la liste des membres de la commission vicinale du canton de Guise et de la lui envoyer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Harriet Burton, 10 juillet 1872
Godin avertit Harriet Burton qu'il lui envoie un exemplaire de Solutions sociales qui lui donnera, en vue du voyage qu'elle veut accomplir, une idée plus exacte du Familistère que les articles de journaux. Il lui donne les indications du voyage : arriver à Southampton puis prendre à Douvres le bateau pour Calais, de Calais le chemin de fer pour Saint-Quentin, et de là un omnibus pour Guise. Il lui signale qu'il lui revient de décider si elle doit prendre le bateau à New York.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Harriet Burton, 19 août 1872
Godin informe Harriet Burton, qui souhaite assister à la fête de l'Enfance, que celle-ci aura lieu le dimanche 1er septembre 1872. Il lui conseille de venir à Guise dès le vendredi pour voir les écoles avant les quelques jours de vacances. Il lui signale qu'il sera absent les jours précédents la fête pour assister à la session du conseil général, mais qu'elle pourra être accueillie par Marie Moret, directrice de l'éducation de l'enfance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie et Edward Howland, 5 septembre 1872
Godin est sans nouvelle des Howland depuis le 1er février 1872 : il se demande si la traduction de Solutions sociales est achevée et les informe qu'il n'a reçu que le numéro d'avril 1872 du Harper's Magazine. Il leur explique que l'article d'Edward Howland lui a valu déjà plusieurs lettres des États-Unis et la venue de madame Bernard Burton venue de Chicago pour étudier le Familistère et s'y trouve encore : Wood de Philadelphie veut fonder quelque chose d'analogue au Familistère, Elisabeth Blackwell est venue visiter le Familistère et a assisté à la fête de l'Enfance. Il leur envoie un nouveau portrait photographique de lui. Il joint un mot de madame Burton à leur intention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, 5 septembre 1872
Marie Pape-Carpantier a accusé réception de Solutions sociales. Godin en prend prétexte pour lui faire part de ses difficultés à recruter et à former le personnel enseignant. Il lui demande s'il lui serait possible de former des jeunes filles de Guise aux méthodes de son cours normal et à quelles conditions elle les admettrait. Cette solution semble préférable à Godin à l'envoi d'une maîtresse d'asile au Familistère car celle-ci devrait être mariée et son mari devrait y trouver un emploi.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Barat, 10 décembre 1872
Godin informe Étienne Barat qu'il a reçu le mémoire annoncé par sa lettre du 18 novembre 1872, dans lequel celui-ci déclare qu'il va fonder un établissement sociétaire. Il l'encourage à faire une nouvelle lecture de Solutions sociales et lui remet un bon pour en retirer un exemplaire chez Le Chevalier rue de Richelieu. Il lui fait observer que la doctrine contenue dans le livre diffère de celle de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 11 décembre 1872
Godin explique au préfet qu'il n'a pu le voir la veille à Versailles au ministère de l'Intérieur, où il voulait l'interroger sur ce qu'il y a à faire pour que le jeune Faivre, instituteur dans les écoles du Familistère, puisse contracter son engagement, et lui parler des travaux sur le chemin de sa propriété à l'intersection avec la route départementale n° 25 ; il voulait également lui demander pourquoi l'enquête sur la voie de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme par Guise ne s'ouvre pas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Potvin, 19 décembre 1872
Godin a appris par son ami Demeur que Charles Potvin désirait visiter le Familistère. Godin informe Potvin que l'Assemblée nationale entre en vacances, qu'il va se trouver à Guise pendant 10 jours et il lui propose de venir durant cette période et de séjourner au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Adolphe Demeur, 19 décembre 1872
Godin remercie Demeur de l'avoir averti le 30 novembre 1872 que Charles Potvin désirait visiter le Familistère. Godin informe Demeur que l'Assemblée nationale entre en vacances, qu'il va se trouver à Guise pendant 10 jours et qu'il va écrire à Potvin pour lui proposer de venir durant cette période. Il exprime à Demeur le plaisir que lui ferait sa visite en compagnie de Potvin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 11 janvier 1873
Godin demande à Levasseur de ne plus envoyer son journal à Versailles mais au Familistère de Guise. Il lui recommande de recruter un employé chargé des mesures d'ordre et de comptabilité.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Théis, 10 février 1892
Don de livres pour la bibliothèque de l'Union chrétienne. Marie Moret donne des informations quant au fonctionnement du Familistère de Guise. Réponse favorable de Marie Moret quant au projet de visite du Familistère de M. Théis, lui demandant de l'informer de la date. Elle lui assure avoir lu les deux brochures envoyées avec sa précédente lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Francisco Albarracin, 19 février 1892
M. Albarracín demandait des informations sur les débouchés commerciaux, les catalogues et les gravures de la Société du Familistère mais Marie Moret ne peut lui répondre et lui indique que ces questions sont du ressort de l'administrateur-gérant de la Société du Familistère. Remerciements pour l'envoi d'une photographie « en souvenir de Godin ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Tripier, 21 février 1892
Remerciements pour l'envoi d'un livre. Marie Moret revient sur la qualité de directrice du Familistère que Jules Trépier lui attribue : M. Dequenne est le directeur de la Société du Familistère tandis qu'elle ne s'occupe que de l'administration et gestion du journal Le Devoir. Elle explique que Le Devoir est complètement distinct de la Société du Familistère et de la Société pour la paix et l'arbitrage fondée par Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 27 février 1892
Au sujet de l'envoi du journal Le Devoir à Jules Prudhommeaux. S'excuse d'avoir mis plusieurs jours à écrire la lettre. Au sujet du concert annuel de l'Harmonie du Familistère auquel elle s'est rendue avec Marie-Jeanne et sa sœur le 28 février : elles sont rentrées après minuit, alors que la famille se couche habituellement à neuf heures du soir. Le 1er mars [lendemain] étant Mardi Gras, elle espère plus de tranquillité.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à l'Association des étudiants de Paris, 1er avril 1892
Remerciements pour l'envoi de la revue L'Université de Paris en échange du journal Le Devoir mais demande de l'adresser au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 8 avril 1892
Au sujet des vacances d'été approchantes et des projets de Marie Moret comme sa réinstallation à Lesquielles-Saint-Germain. Invitation à venir au Familistère si Antoniadès le souhaite, éventuellement accompagné de Gaston Piou de Saint-Gilles, s'ils peuvent partager la chambre disponible. La même invitation sera faite à Gaston.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Herdiez, 14 mai 1892
Remerciements pour l'envoi d'une photographie de visiteurs au Familistère, de l'ouvrage Cent ans après ou L'an 2000 d'Edward Bellamy (dont Marie Moret n'avait qu'une édition en anglais) et du discours de M. Janson. Envoi en retour du numéro de mars du journal Le Devoir.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Aleksandr Konstantinovič Šeller-Mihajlov, 16 mai 1892
Recommande l'ouvrage de Bernardot en réponse aux questions posées dans sa précédente lettre, que Marie Moret lui enverra dès la deuxième édition parue. Envoi de plusieurs ouvrages de Godin. Problème d'envoi d'imprimés en Russie, ne peut donc accepter d'abonnement au journal Le Devoir. Recommande deux ouvrages en anglais décrivant le Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 19 mai 1892
Informe que Paulhan n'est pas venu au Familistère de Guise. Au sujet de son voyage au Familistère de Laeken avec Pascaly et de son prochain emménagement à Lesquielles-Saint-Germain. Invite Fabre à l'y rejoindre bien que les distractions y soient peu nombreuses.
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