FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à L. Toinon et Cie, 12 juin 1872
Godin demande à Toinon et Cie le prix d'impression du premier mille et du deuxième mille d'un prospectus de quatre pages. Il demande l'état définitif des envois faits de l'édition in-8 de Solutions sociales et il sollicite l'envoi à Versailles de 6 exemplaires in-12 et de 2 exemplaires in-8 du livre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur M. Conte, 28 octobre 1872
Jean-Baptiste André Godin répond à monsieur Conte au sujet de son fils qui prétend à un emploi à l'usine du Familistère. Godin ne donne pas suite à la demande de celui-ci et expose les motifs de sa décision : Godin avait accepté de donner un emploi de voyageur de commerce au jeune homme alors que celui-ci lui avait dissimulé des renseignements ; il lui a accordé des appointements pendant les quatre mois d'études qu'il a suivies au sein de l'usine du Familistère ; le jeune homme a commencé à voyager pendant que Godin se trouvait à Versailles ; Godin a eu connaissance que ses frais de voyage, 20 F par jour, excédaient les frais des autres voyageurs de la manufacture, aussi l'a-t-il congédié. Godin fait le compte des effets que le jeune homme a laissé chez monsieur Berns, d'une moindre valeur que ce qu'indique monsieur Conte.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les concessions de chemins de fer du département de l'Aisne pour lesquelles le gouvernement a refusé le décret d'utilité publique. Godin explique que le département du Nord a obtenu un projet de loi pour la concession définitive du chemin de fer de Lens à Armentières et de Valenciennes au Cateau à la Compagnie du chemin de fer du Nord, mais que le gouvernement a refusé l'exécution par une compagnie locale du prolongement de la ligne du Cateau à Saint-Erme en passant par Wassigny, Guise, Sains, Marle et Sissonne sous prétexte qu'il s'agit d'une ligne d'intérêt général de premier ordre. Il ajoute que la ligne est passée sous silence dans le projet de loi actuel, que le conseil d'arrondissement de Laon souhaite que les députés de l'Aisne fassent que la ligne soit comprise dans le projet de concession à la Compagnie du Nord, et que le gouvernement a promis au Département du Nord qu'il obligerait la Compagnie du Nord à réaliser toutes leurs lignes d'intérêt local. Godin demande à Leroux ce qu'il fait à ce sujet auprès du gouvernement et en particulier auprès de Waddington, ministre, président du conseil général de l'Aisne et père de la loi de 1871.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Pétilleau s'il peut venir le voir à Bellevue pour s'entretenir avec lui de l'emploi qu'il pourrait occuper. Il lui indique comment se rendre à Bellevue par le chemin de fer depuis Versailles.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Pétilleau, 3 mai 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Pétilleau d'achever les devis estimatifs des constructions faites depuis 1863 à l'usine et au Familistère. Il le prie de presser Émile d'établir les devis pour l'outillage et les aménagements faits dans l'usine depuis 1863. Sur les expériences sociales du Familistère. Godin demande à Pétilleau d'obtenir de Denisart la liste des ouvriers inscrits pour les améliorations faites dans le travail et il souhaite avoir la liste des sommes qui viennent d'être réparties aux employés. Il lui demande enfin de retrouver parmi les papiers rapportés par Marie Moret de Versailles la liste des membres de la commission vicinale du canton de Guise et de la lui envoyer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Pétilleau, 30 juin 1871
De retour de Versailles, Godin répond à la lettre de Pétilleau offrant ses services : il lui demande des précisions sur la nature de ces services, sur son passé, ainsi que sur ses opinions politiques.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin donne de ses nouvelles à Tisserant : « Je puis vous dire qu'ayant renoncé à perdre mon temps à Versailles, je reste ici et répare le désordre que l'ordre moral a cherché à y introduire. Mais nous sommes loin encore de jouir de la liberté nécessaire, car il n'y a de liberté réelle en ce moment que pour le cléricalisme. J'attends donc avec impatience le jour où l'influence de cette caste malheureuse aura perdu sa prépondérance sur la France. ». Il lui indique qu'il est entouré de procès qui le paralysent, mais que les tracasseries ont cessé à l'égard des écoles. Godin demande des nouvelles de Tisserant, en particulier de ses projets en Algérie. Sur une liasse de papiers déclarée disparue par Grebel et finalement retrouvée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 25 février 1873
Godin annonce à Tisserant qu'il a reçu sa lettre à Guise et qu'il repart le lendemain à Versailles. Il l'informe qu'il avertit Cresson de son intention de se trouver à Paris du samedi au lundi suivants. Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin répond à plusieurs questions de Tisserant sur les brevets pour l'émaillage de la fonte et l'usage fait par Boucher et Cie de l'application des émaux opaques par voie sèche, qu'il a le premier mis en œuvre. Godin précise que son brevet de 1852 avait pour objet la vitrification incolore de la fonte pour prévenir sa rouille et que son brevet de 1862 permet l'émaillage polychrome de la fonte pour donner aux appareils un caractère luxueux. Godin indique à Tisserant que les appareils présentés à la cour feront voir les résultats obtenus par les différents procédés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 28 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur l'expertise. Godin est désappointé : après que Tisserant lui ait assuré à Versailles que les experts recevraient ses pièces avant le 21 juillet, il a appris d'eux vendredi qu'ils n'avaient reçu que les pièces de Boucher. Le notaire Mercier lui a appris que les experts n'avaient rien reçu : l'un d'entre eux n'avait pas prêté serment car il se trouvait encore à Vienne. Sur la présentation des produits de la manufacture à Guise ou à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 8 décembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des usines. Godin informe Grebel que Pétilleau vient de le quitter pour rentrer à Guise et préparer les documents à remettre aux experts. Il évoque l'évaluation par Lesne du matériel en 1863 et 1872 ; il demande à Denisart de dresser un tableau des ouvriers employés dans la fabrication de l'usine en 1863 et en 1872, répartis par métiers et d'établir le montant des salaires en 1863 et 1872. Godin indique à Denisart que Grebel doit venir à Versailles et il souhaite que ces travaux ne retardent pas son départ. Il lui signale qu'il écrit à Alphonse Grebel pour lui demander de mettre à sa disposition des dessinateurs pour faire les copies nécessaires, et il lui exprime sa volonté que Lesne s'occupe du travail demandé. Godin annonce à Denisart qu'il devra également préparer la comparaison des chiffres d'affaires commerciales du Familistère en 1863 et 1872. Sur les documents à remettre aux voyageurs de commerce. Godin demande à Denisart de demander aux anciens voyageurs, notamment Abel Conte, de restituer les documents qui leur ont été confiés. Sur l'épicerie et madame Braconnier et sur une affiche à apposer. Sur une avance à accorder à la famille d'Edmond Louis pour acheter des vêtements d'enfants.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 19 mai 1872
Godin répond à une lettre de Denisart qui soulève de graves questions. Godin évoque l'état de surexcitation dans lequel se trouvent Denisart et ses collègues. Il revient sur la fonction de Viney : « Je ne puis la comprendre que comme un moyen de faire disparaître les lacunes comptables qui depuis longtemps existent à mon grand regret. » Godin assure Denisart que la fonction de Viney n'a pas pour but de l'amoindrir. Godin cite la lettre de Denisart sur le mépris irrépressible qu'il peut ressentir à l'égard d'autrui ; il lui fait le reproche que cette attitude suppose de se sentir infaillible et l'encourage à pratiquer la tolérance. Godin informe Denisart que Gripon est venu à Versailles et lui a indiqué que la clientèle se plaint du manque de correspondance. Godin évoque une demande des ouvriers souhaitant restreindre le nombre des votes pour la surveillance : Godin demande à Denisart de faire part aux délégués que cette mesure peut donner lieu à des réclamations de la part des exclus. Dans le post-scriptum, il demande des nouvelles de monsieur Lefer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allez frères, 24 décembre 1872
Godin a appris par Amédée Moret qu'Allez frères s'interrogeaient sur la suite de la décision qu'ils ont prise dans le différend l'opposant à Besnard. Godin les informe qu'il a donné satisfaction à Besnard conformément à leur décision et il les remercie pour leur intervention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 2 juillet 1873
Godin annonce à Grebel qu'il a terminé le brevet sur le moulage mécanique et qu'il est satisfait du travail qu'il a fait. Il lui adresse la description et les dessins pour faire les copies du brevet et le compléter par des dessins de malaxeurs, de traction des wagons et de transport des moules. Il réclame que la plus grande exactitude soit mise à la réalisation des copies. Il regrette de n'avoir pu s'inspirer du brevet de juillet 1870 sur les formatrices et demande qu'Émile prenne avec lui la description de ce brevet quand il viendra à Versailles. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur l'évaluation des brevets et la comparaison des foyers en fonte et des foyers en terre réfractaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 8 décembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des usines. Godin informe Grebel que Pétilleau vient de le quitter pour rentrer à Guise et préparer les documents à remettre aux experts, et il lui exprime le désir de s'entretenir à ce sujet avec lui à Versailles. Il évoque l'évaluation de l'outillage en 1863 et 1872, l'état descriptif des modèles et des brevets, l'état des ouvriers employés dans la fabrication de l'usine en 1863 et en 1872, la comparaison du montant des salaires en 1863 et 1872. Godin indique à Grebel que sa venue à Versailles aura également pour objet le brevet à prendre pour le moulage mécanique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Grebel son télégramme de la veille lui annonçant le dépôt d'un brevet à la préfecture de Versailles. Il enjoint Grebel à porter toute son attention à l'installation du moulage mécanique. Il lui ordonne de faire revenir Chimot au bureau du dessin car sa présence dans les ateliers est inutile. Il adresse aux époux Grebel ses compliments et ceux de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 14 juin 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin désire connaître les relations entre Boucher et Paris : ils auraient eu un procès après que Boucher ait demandé à Paris de lui monter l'émaillage sur fonte et qu'il ait finalement débauché Mandler pour ce faire. Godin suggère à Amédée Moret d'aller demander à Paris des éclaircissements sur ce point. Il lui demande d'envoyer à Guise dès que possible les émaux récupérés auprès de Guilbert et Martin. Il l'avertit qu'il a à Versailles un certificat d'addition à déposer. Godin prie Amédée Moret de demander à Guilbert et Martin quel fondant il faudrait ajouter à leurs émaux pour les rendre plus fusible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 29 juin 1873
Godin annonce à Antoine Pernin que les renseignements pris sur lui sont en sa faveur, mais il voudrait le rencontrer pour savoir s'il a les qualités morales nécessaires : « La fonction réclame surtout en raison de mon absence des conditions de caractère propres à établir la bonne harmonie entre tous les employés et tous les services. » Il explique à Pernin que les employés supérieurs de son établissement doivent donner l'exemple d'une bienveillance générale, et il lui demande de lui faire part de ses réflexions à ce sujet et de lui dire s'il viendra le voir à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Kaltenheuser, 12 décembre 1875
Godin demande à Kaltenheuser à quel titre monsieur Le Moine l'a accompagné lorsqu'il est venu lui soumettre des dessins de modèle. Il lui explique que Le Moine lui avait proposé de placer les produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, mais qu'il n'avait pas fourni ses références. Il demande à Kaltenheuser de fabriquer des spécimens d'après les dessins, qu'il ira voir à Paris s'ils sont achevés avant la séparation de l'Assemblée nationale ou qu'il lui demande d'expédier à Guise dans le cas contraire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Marie, 28 mars 1873
Godin informe Charles Marie qu'il se trouvera à Laon le lundi 31 mars et reviendra à Guise le mardi 1er avril. Il propose à Charles Marie de le retrouver lundi à Laon à l'hôtel du Chevreuil et de revenir avec lui à Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Potvin, 24 décembre 1872
Godin informe Potvin, qui s'apprête à visiter le Familistère, que le 1er et le 2 janvier 1873 les enfants des écoles du Familistère sont en vacances, qu'ils reviennent en classe le 3 janvier, et que lui-même repart à Versailles le 6 janvier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Claude Anthime Corbon, 17 avril 1873
Godin demande à Corbon, député de la Seine à l'Assemblée nationale, s'il a lu son ouvrage Solutions sociales et il l'invite au Familistère de Guise avant la fin des vacances parlementaires. Il lui signale qu'il siégera la semaine suivante au conseil général de l'Aisne mais qu'il rentrera ensuite à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cyrenus Osborne Ward, 27 août 1871
Réponse à une lettre de Ward du 6 août 1871. Godin indique à Ward qu'il est député à l'Assemblée nationale depuis le mois de février, « mourant de dépit de la triste besogne que je suis obligé d'y voir faire » et qu'il n'a été que le spectateur des événements déplorables qui se sont déroulés ; il lui indique également que le Familistère n'a pas subi de bombardements de la part des Prussiens. Godin adresse à Ward à New York un exemplaire de son livre pour compléter la description qu'il en a faite dans le numéro de novembre 1870 de la revue Scientific American. Il évoque la crainte qu'inspire aux capitalistes en Europe l'Internationale, accusée d'être responsable de la guerre civile en France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe de Pompéry que la session du conseil général de l'Aisne est achevée, qu'il va séjourner à Versailles avant la réouverture de l'Assemblée nationale et qu'il peut venir le rencontrer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la liquidation de la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin demande à de Pompéry de le représenter à l'assemblée générale des actionnaires de la Société du Texas, dans laquelle il rappelle qu'il a investi 100 000 F. Il prie de Pompéry de proposer à l'assemblée la vente totale des terres de la société.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard de Pompéry, 28 juillet 1873
Godin adresse deux pouvoirs à Édouard de Pompéry pour l'assemblée générale de la Société européo-américaine du Texas. Il lui explique qu'il était si fatigué qu'il n'a pas prolongé son séjour à Versailles jusqu'au 31 juillet pour assister à la réunion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 4 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin explique à Larue que deux maîtresses des écoles du Familistère sont citées à comparaître devant le tribunal correctionnel de Vervins, et que le ministre de la Justice lui a promis avant son départ de Versailles qu'il ferait remettre l'affaire à quinzaine. Il lui demande si cela a été fait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre d'Acollas du 10 août 1883 : il l'informe que le modèle de poêle qu'il demande est en voie de réalisation, mais ne peut lui garantir qu'il sera prêt à temps pour son besoin. Il lui indique qu'il ne devrait pas se rendre à Versailles au cours de l'année. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 décembre 1874
Godin envoie à son fils trois tableaux à faire remplir par monsieur Liénard, dans la perspective de faire une étude sur l'industrie en France sous le rapport des transports en général. Il l'informe qu'il a hâte qu'arrivent les prochaines vacances pour lui faire part d'une invention « qui me trotte par la tête » sur un moyen de fusion permettant d'obtenir toujours de la fonte grise, même à partir de fonte blanche, afin de mener des expériences en toute discrétion. Il indique qu'il faut se préoccuper de congédier des ouvriers et de se préoccuper également des ouvriers qui ont quitté autrefois l'usine pour aller travailler ailleurs. Il signale à son fils qu'il ne veut engager aucune polémique avec le Journal de l'Aisne au sujet des articles écrits à son sujet. Il lui demande de mettre à sa disposition à son arrivée la carte des hauts-fourneaux français ainsi que la grande carte géologique de la France. Dans le post-scriptum, Godin demande à son fils le prix des foyers économiques qui lui ont été envoyés à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre d'Émile Godin du 18 juillet 1871. Il l'informe qu'il attendra dimanche sa visite à Versailles. Il n'a rien à lui recommander de plus que ce qu'il a déjà fait au sujet de la pompe et de la machine à vapeur pour le Familistère. Il lui indique que sa santé s'améliore.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 mai 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur les droits d'entrée en France du matériel de sondage et son expédition dans la Nièvre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à son fils Émile de payer l'annuité du brevet qu'il a déposé à Versailles et dont il a remis à Guise le récépissé à Grebel. Il lui explique qu'il était dans un état satisfaisant lors de sa venue à Versailles en raison du beau temps, mais que cet état s'est dégradé depuis à cause du temps pluvieux et froid.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 28 janvier 1874
Godin remercie Leroux pour son envoi du 25 janvier. Il lui demande de lui adresser le livre d'Anquetil-Duperron sur le Zend-Avesta. Godin souhaite que Leroux puisse obtenir à bon prix ce dernier ouvrage et lui fait observer qu'il aurait mieux fait d'acquérir le Dictionnaire de Littré, endommagé, auprès de son libraire de Versailles

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Pichon, sous-préfet de Vervins, 19 septembre 1871
Godin répond à une demande du sous-préfet sur l'état de l'industrie de la fonte dans l'arrondissement de Vervins. Godin mentionne les Fonderies de Sougland et la manufacture du Familistère, toutes deux fabricantes d'appareils domestiques de chauffage et de cuisson qu'elles vendent en France et à l'étranger. Sougland a eu à souffrir de changements de propriétaires qui ont amoindri ses affaires ; la manufacture du Familistère n'a eu à souffrir que de la guerre. Godin met en avant que la principale difficulté pour le développement de cette industrie à Guise est l'insuffisance des moyens de transport, les chemins de fer en particulier. Godin répond favorablement à la demande de visite du sous-préfet, à l'occasion de laquelle il pourra convier ses collègues de l'administration municipale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 8 juillet 1874
Sur l'emploi de directeur de l'usine de Laeken. Godin informe André que Philippon est venu le voir à Versailles, et qu'il veut aller à Laeken avant son départ. Godin précise qu'il a demandé à Philippon de faire une étude de l'usine commerciale et industrielle de Laeken. Il demande à André de donner à Philippon toutes les indications nécessaires pour la surveillance et la direction de l'établissement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à une invitation à déjeuner de Bonnemère du 26 décembre 1871. Il l'avertit qu'il se rendra chez lui le dimanche suivant.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 26 octobre 1875
Godin envoie un chèque de 500 F à Heutte et Cie. Sur la différence de prix entre le devis et la facture de l'impression et de la fabrication de La politique du travail : Godin ne juge pas utile qu'Heutte et Cie viennent lui en parler à Versailles et demande d'en revenir au prix convenu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Bajer du 21 juin 1886. Il lui envoie la brochure Associated homes, qui contient une esquisse de sa biographie et qui emprunte à Solutions sociales. Il lui envoie également ce dernier ouvrage ainsi que le numéro du Panthéon de l'industrie, qui contient aussi une notice biographique. Il lui indique qu'il ne faut pas l'identifier à un Jules Godin habitant Versailles et qu'Harald Westergaard est venu visiter le Familistère en mai 1879, avant la constitution légale de l'association du Familistère le 13 août 1880. Il lui demande l'adresse de Westergaard pour lui adresser l'étude sociale Le Familistère, qui présente l'état actuel de l'association. Sur le restaurant du Familistère : il a été fermé car il n'était pas fréquenté par la population, ce qui prouve « que la vie dans un palais unitaire ne modifie pas les mœurs et les habitudes de la famille autant que des critiques opposées le prétendent ». Sur le théâtre du Familistère : il sert chaque hiver ; il accueille les troupes qui exploitent la région. Il l'invite à venir au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 2 avril 1873
Godin explique à Ganault qu'il souhaite prendre la parole dans les discussions de la loi sur l'instruction primaire qu'Ernoul a inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale à la rentrée, mais qu'il a oublié son dossier à Versailles et ne peut l'étudier. Il le prie de lui envoyer la documentation relative à la loi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Coulon qu'il est de retour à Versailles et qu'il se rendra le lendemain à Paris pour le voir. Sur le règlement d'une acquisition auprès de Fauconnier. Il lui demande des nouvelles de Cresson à propos de poursuites en contrefaçon.

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Godin informe Coulon qu'il doit lui écrire à l'établissement hydrothérapique de Bellevue, où il a dû se rendre pour soigner ses rhumatismes. Il lui demande des nouvelles du marché de terres de monsieur de La Panouse. Sur la publicité donnée à Solutions sociales, travail que sa maladie l'a contraint à interrompre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 27 août 1871
Godin envoie la somme de 4 000 F à Coulon et prévoit de le voir à Paris quand il retournera à Versailles. Godin indique à Coulon qu'il s'est reposé à Guise et qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper d'une affaire de contrefaçon ni de son livre dont L'Avenir national et La Cloche ont publié un compte rendu. Sur la publicité à donner au livre dans les journaux républicains. Godin informe Coulon qu'il a confié des exemplaires du livre à Peyrat et à Joigneau à destination du Siècle, et que de bons articles sur le livre ont été publiés dans les journaux de Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 20 juin 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Cresson que Larue l'a renvoyé vers lui pour obtenir une copie des conclusions d'Esther Lemaire. Il lui demande de lui envoyer à Guise ou bien à Versailles jusqu'à samedi matin. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite de Lamy. Sur les lenteurs d'une procédure.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 25 février 1873
Tisserant a informé Godin qu'il pourrait venir à Paris du samedi au lundi suivants. Godin demande à Cresson de lui confirmer sa disponibilité afin qu'il fasse venir Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 10 juillet 1874
Godin communique à Levasseur un article sur les institutions du Familistère rédigé par un de ses employés [Alphonse Grebel] pour combattre la calomnie à l'égard du Familistère ; il précise qu'il avait retenu la publication de l'article mais qu'il ne s'y oppose plus. Sur les écoles du Familistère : il lui transmet la note communiquée au ministre de l'Instruction publique ; l'administration avait jusqu'ici procédé par intimidation, sous le ministère Batbie, l'inspecteur général Eugène Rendu avait fait deux visites inquisitoriales concluant que le curé devait pouvoir entrer dans les écoles, ce qu'il a refusé tout en demandant aux maîtres d'enseigner davantage le catéchisme, et que les sexes devaient être séparés, ce qu'il a accepté. Godin envoie à Levasseur une correspondance relative à l'administration municipale et la gestion du bureau de bienfaisance de Guise : depuis 1870, la classe riche de Guise ne verse plus sa cotisation au bureau, d'où une réduction de 4 000 F de ses dépenses ; Godin a proposé une distribution de pain aux familles nécessiteuses mais le maire s'y est opposé avec violence ; Godin a donné ordre à ses employés d'organiser une distribution dans son établissement deux fois par semaine en plus des sommes versées au bureau de bienfaisance provenant des taxes levées sur les représentations théâtrales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 11 janvier 1873
Godin demande à Levasseur de ne plus envoyer son journal à Versailles mais au Familistère de Guise. Il lui recommande de recruter un employé chargé des mesures d'ordre et de comptabilité.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 15 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin informe Levasseur qu'il pensait lui demander de publier dans le Courrier de l'Aisne une lettre sur sa situation de maire de la ville de Guise, mais que des amis l'ont incité à la faire paraître dans un grand journal parisien, Le Siècle ou Le XIXe siècle, et il l'invite à consulter leur numéro du lendemain. Il explique à Levasseur qu'en passant à Saint-Quentin ce matin, il a soumis la copie de cette lettre à leurs amis du Glaneur et du Guetteur de Saint-Quentin, qui comptent la publier dans leur prochain numéro ; il informe Levasseur qu'il a demandé qu'on lui envoie les épreuves de la publication pour qu'il en fasse ce qu'il juge bon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Soye, 27 décembre 1874
Godin demande à Soye des renseignements sur les travaux de forage de puits artésiens ou de sondages du sol à de grandes profondeurs à Hirson ou à Aubenton : les terrains traversés, la profondeur des forages…

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Vercken a déposé auprès du conseil général de l'Aisne une demande de concession de chemins de fer. Godin, rapporteur de la commission des chemins de fer, tient Vercken au courant des discussions au sein du conseil général de l'Aisne sur une ligne de chemin de fer [du Cateau à Guise] et son raccordement à celle de la Compagnie du chemin de fer de Guise. Godin demande à Vercken de lui écrire à Guise où il restera jusqu'à la rentrée de l'Assemblée nationale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 20 avril 1874
Godin accuse réception des deux lettres écrites par Marie Howland depuis le 5 août 1873 ainsi que les deux écrites par Edward Howland auxquelles il n'a pu répondre en raison de ses travaux à la Chambre et des affaires de son usine. Marie Howland a demandé le 5 août 1873 des vues pour stéréoscope, mais Godin n'a pas le temps de s'en occuper. Edward Howland parlait dans sa lettre du 21 août 1873 d'un jeune homme à faire venir au Familistère pour le dresser au travail : Godin explique que ce n'est pas possible, car les familles du Familistère n'ont pas de quoi loger un pensionnaire et parce qu'un enfant ne peut y être accepté sans famille. Sur Kate Stanton, dont parle la lettre d'Edward Howland de mars 1874 : Godin a répondu à la lettre qu'elle a envoyée ; monsieur Drury de Philadelphie a aussi écrit à son sujet et lui a appris qu'elle ne parlait pas français. Sur la lettre de Marie Howland du 21 mars 1874 : Godin regrette d'avoir peiné Marie Howland par le retard de sa réponse ; il regrette de ne pas connaître complètement l'anglais pour apprécier en connaisseur le livre « qui contiendra sous la forme attrayante du roman une partie de Solutions sociales : il est heureux de savoir qu'Edward Howland se trouve à la tête d'un journal défendant le progrès et l'amélioration sociale ; il recevra avec plaisir les numéros de The Present Age qu'elle lui propose.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charpentier, 15 février 1874
Godin informe Charpentier qu'il examinera la candidature de monsieur Favre à l'emploi d'économe du Familistère à son retour à Versailles. Godin annonce à Charpentier qu'il lui offre l'emploi de correspondant attaché au contentieux aux appointements de 300 F par mois ; il lui indique qu'il pourra entrer en fonction dès qu'il le jugera utile et qu'il se trouvera à Guise jusqu'au dimanche suivant.
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