FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 60 résultats dans 15567 notices du site.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Amédée et Flore Moret, 16 août 1889
Marie Moret adresse sa lettre à ses « chers frère et sœur », son frère Amédée et sa belle sœur Flore Moret-Froment. Réponse à la lettre d'Amédée et Flore Moret en date du 14 août 1889. Marie Moret et Émilie Dallet sont au Familistère pour assister à l'assemblée générale des associé·es de l'Association du Familistère du 16 août 1889 au soir ; elles prévoient de partir pour Paris le 27 ou 28 août suivant.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Amédée et Flore Moret, 30 octobre 1889
Marie Moret adresse sa lettre à ses « chers frère et sœur », son frère Amédée et sa belle-sœur Flore Moret. Sur l'acquisition d'un poêle pour le logement de Gaston Piou de Saint-Gilles au 72, rue de Seine. Projet de visite de François Dequenne à la clientèle de Paris en compagnie d'Amédée Moret. Nouvelles du Familistère : manœuvres de Pernin, gérant désigné, et André repoussées par le conseil de gérance ; André et Colin en concurrence à la direction des modèles ; incidents en assemblée générale des associés. Départ samedi prochain de Joseph, Isanie et Maria Ducruet, remplacés au Familistère par monsieur et madame Roger, eux-mêmes remplacés à Lesquielles par le garde-champêtre et sa femme ; vente des chevaux. Sur la rente italienne 3 %. Démission de Donneaud devenu veuf, qui part rejoindre ses enfants dans le midi de la France. Copie des lettres.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, le 31 octobre 1889
À propos d'une visite que Gaston Piou de Saint-Gilles doit faire à Jules Prudhommeaux au lycée Henri IV à Paris. À propos de la fonction de gérant désigné : bons rapports de Marie Moret avec François Dequenne pendant sa gérance, car Dequenne n'avait pas intérêt à prendre la gérance ; aujourd'hui, la fonction de gérant désigné est source d'intrigues ; ne pas allonger la durée de son mandat (un an) ; pression faite sur les dissidents au sein de l'Association ; départ de la famille Ducruet (Maria, sœur de Joseph et Isanie, « bonne » d'Émilie Dallet) ; vente de ses chevaux : « moins je laisse ici de choses à soigner, plus libre je suis pour les voyages ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 26 novembre 1889
Réponse à la lettre d'Auguste Fabre en date du 13 novembre 1889. Rencontre de Gaston Piou de Saint-Gilles et Jules Prudhommeaux. La famille Moret-Dallet dans l'attente de rencontrer « ce jeune Prudhommeaux », peut-être à l'occasion d'une visite au Familistère pour voir sa famille. Sur le gérant désigné [Antoine Pernin]. Sur la question d'intéresser les acheteurs aux ventes de l'usine du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Rémy Guiot, 14 décembre 1889
Réponse à une lettre de Rémy Guiot en date du 10 décembre 1889 : avis sur les statuts d'une société coopérative ; sollicite Auguste Fabre sur ce sujet.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 14 décembre 1889
Envoie à Fabre la demande de Rémy Guiot, abonné au journal Le Devoir, sur les statuts d'une société coopérative de consommation.

Mots-clés : ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Victor Robert-Libert, 21 décembre 1889
Réponse à une lettre de Victor Robert-Libert du 20 décembre 1889 demandant une réduction du prix de l'abonnement au journal Le Devoir : proposition d'adresser gratuitement le journal L'Émancipation en cas d'abonnement au Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 21 décembre 1889
Réponse à une lettre d'Auguste Fabre en date du 21 décembre 1889 : sur les vastes projets de Faugier ; envoi de livres à Auguste Fabre ; sur la coopération ; nouvelles de Jules Pascaly souffrant de l'influenza ; visite de Pascaly avec Gaston et Paul Piou de Saint-Gilles ; Jules Prudhommeaux à Lyon dans sa famille pour les vacances.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 9 février 1890
Sur la réédition de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale. À propos d'une bataille judiciaire des coopérateurs de Nîmes avec Auguste Fougerousse : Marie Moret soutient les coopérateurs mais ne veut s'engager dans la bataille (« j'ai été depuis l'âge de 16 ans si flagellée par les tribunaux que j'ai une peur maladive et des procès et des polémiques ». Réponse de Fabre dans L'Émancipation aux attaques de la Revue des deux-mondes contre le Familistère. Le journal Le Devoir se tient à l'écart des polémiques.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jean-Baptiste Noirot, 23 février 1890
Réponse à une lettre de Jean-Baptiste Noirot en date du 21 février 1890 : envoi de livres ; gérance de la Société du Familistère par Marie Moret et François Dequenne ; visites du Familistère ; envoi à Jules Siegfried de numéros du journal Le Devoir sur l'habitation.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 24 février 1890
Réponse à une lettre d'Auguste Fabre en date du 22 février 1890. Correction de la deuxième édition de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale. Sur l'article de Fabre en réponse à la Revue des deux mondes : publication dans le journal Le Devoir ; éloge de l'article par François Dequenne ; exemple pour les gens du Familistère, « Le personnel n'étant maintenu dans la voie que par les statuts ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 28 mai 1891
Sur les températures hivernales endurées en ce moment à Lesquielles-Saint-Germain ; nouvelle invitation à séjourner à Lesquielles-Saint-Germain. Sur le numéro de mai 1891 du journal Le Devoir. Sur le Nouveau mysticisme de Paulhan : les pionniers de Rochdale pensaient déjà avec Robert Owen que la coopération était un principe de rénovation sociale ; Neale et les socialistes chrétiens ou Godin ont déjà défendu l'idée d'associer coopération et religion. À propos de la lettre de Fabre sur la stylonichie : les principes de la vie universelle et la différence entre les sexes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 3 et 4 juin 1891
Sur un mémoire d'étudiants roumains communiqué par Gaston [voir Le Devoir, t. 1891, p. 372]. Sur les études de Gaston ; sur l'organisation sociale ; sur l'appréciation par Gaston de l'œuvre de Godin : la valeur du travail, les statuts de l'association ; sur les sociétés coopératives de production. Dans le post-scriptum daté du 4 juin, Marie Moret idnique qu'elle envoie à Pascaly le mémoire des étudiants roumains.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 11 août 1891
Projet d'une visite de Fabre et de Pascaly à Lesquielles. Émilie Dallet occupée aux examens scolaires ; Marie-Jeanne Dallet « fait de tout : ménage, couture, dessin, peinture, musique, moulage et modelage » pour l'initiation des élèves des écoles maternelles. Sur l'absence de volonté d'organiser un prochain congrès des sociétés coopératives au Familistère : « Ma conviction personnelle est que tant qu'il en sera ainsi de l'état intellectuel et moral nous ferons, au point de vue de l'enseignement social, bien meilleure figure vus de loin que vus de près. » ; le seul véritable coopérateur du Familistère, François Bernardot, n'y est pas populaire. L'Association du Familistère n'est pas en mesure de faire davantage que d'envoyer Bernardot comme délégué au Congrès coopératif de Paris [septembre 1891].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Louis Bertrand, 15 février 1892
Marie Moret informe M. Bertrand qu'elle n'a plus de contact à Manchester au sein des sociétés coopératives depuis la retraite de M. Neale. Elle ne peut donc satisfaire sa demande.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Doerflinger, 27 février 1892
Accuse réception du mandat poste pour le réabonnement au journal Le Devoir et envoi des numéros de janvier et février 1892. Elle se réjouit du retour de M. Doerflinger dans sa famille et des nouvelles du mouvement coopératif.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Owen Greening, 8 juillet 1892
Le remercie de l'invitation des coopérateurs anglais à venir en Angleterre et des pensées sympathiques à l'égard de Godin. Ne pouvant voyager, Bernardot ira représenter le Familistère. Au sujet de l'invitation de l'Harmonie du Familistère à Londres par Broomhall : lui recommande de contacter Dequenne car elle ne s'occupe pas de ces questions administratives.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas Balline, 11 novembre 1869
Réponse de Godin à plusieurs demandes de Balline. Sur des relations commerciales avec la Russie : Godin est favorable à l'établissement de relations commerciales avec lui sous réserve de garanties financières en France, en Belgique et en Angleterre ; il envoie un catalogue de la manufacture à Balline et souhaite connaître quels combustibles sont employés en Russie. Sur la construction d'un Familistère en Russie : Godin juge que cela est prématuré ; le Familistère est encore incompris en France ; rien n'est publié sur le Familistère sinon des articles connus par Balline, mais Godin prépare la publication d'un ouvrage sur le sujet, avec « des renseignements que le fondateur seul peut donner ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 21 décembre 1869
Godin répond à une demande de renseignements d'Arthur de Bonnard sur le Familistère : répondre par courrier lui est difficile car le Familistère « a besoin d'être vu et étudié pour être compris ». Godin donne le sens du projet du Familistère, « une étude préparatoire à l'association intégrale ». Il fait comprendre à de Bonnard que les questions qu'il pose sont secondaires ou inappropriées, comme la question du volume d'air dont dispose chaque habitant·e. Godin décrit cependant à son correspondant les effets de l'habitation sur la population et lui fournit une série de données chiffrées sur la population, sur la rentabilité du capital investi, ou sur les frais d'entretien et de fonctionnement du palais.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augustin Sabaté, 19 juillet 1893
Réponse à une lettre de Sabaté en date du 1er juillet 1893 : à propos d'un article sur l'association agricole signalé par Sabaté.

Mots-clés : ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Boyve, 18 août 1893
Réponse à une lettre d'Édouard de Boyve en date du 15 août 1893 : Auguste Fabre a vu François Dequenne pour que le Familistère soit représenté par un des conseillers de gérance au 7e congrès national des sociétés coopératives de consommation de Grenoble (15-18 octobre 1893) ; la décision du conseil sera prise en septembre après la fête de l'Enfance. Madame de Boyve souffrante, Marie Moret espère que le séjour à Aix-les-Bains la soulagera.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux administrateurs de La Démocratie pacifique, 14 décembre 1850
Godin exprime à ses correspondants qu'il doute qu'ils puissent réunir 25 000 F en demandant 100 F à chacun de leur sympathisants ; il leur envoie 200 F pour donner la mesure de leur appel de fonds. Godin leur demande de faire à nouveau appel à lui dans le cas où la somme qu'il envoie ne leur paraît pas suffisante. Godin explique à ses correspondants que les ouvriers des centres manufacturiers de l'Aisne s'occupent en ce moment de « la vie à bon marché », que des ouvriers de son usine sont venus le trouver pour les aider à la création d'un magasin d'approvisionnement financé par eux-mêmes ; Godin pense que l'idée a peu de chances d'aboutir dans le régime de défiance actuel, mais demande des conseils pour la fondation d'une telle société.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 29 avril 1880
Envoi de quelques volumes à Marie Howland. Demande de conseil pour une idée de roman à publier en feuilleton dans Le Devoir. Marie Moret a également demandé à un ami de Londres. Elle recherche une publication périodique sur le mouvement socialiste et coopératif à publier en feuilleton. Elle aborde enfin la question de l'éducation aux États-Unis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 18 août 1880
Godin retenu par le Conseil général de l'Aisne, Moret répond à Neale à propos des statuts légaux de la Société du Familistère. Elle a reçu de Neale son rapport du Congrès de Newcastle. Pascaly est à Nîmes. Enfin, elle demande à Neale l'adresse exacte de plusieurs personnes mentionnées dans un courrier précédent, sans leurs coordonnées, il s'agit de M. Schulze-Delitzsch et de M. Viganò.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Pompéry, 22 avril 1884
En réponse à la demande de son correspondant, Marie Moret envoie des numéros du Devoir. Elle se souvient que Monsieur de Pompéry lui avait fait parvenir le « Travail-fonction » (1). Pompéry demande à Moret si, outre sa traduction de l'ouvrage de monsieur Craig, elle disposait d'autres informations au sujet de la coopérative agricole de Ralahine. Elle n'a aucune autre source et sait que Craig et sa femme sont toujours en vie mais que celui-ci est physiquement diminué, étant presque aveugle. Moret indique que le Familistère recrutera de plus en plus de manière locale pour embaucher du personnel, « Mais nous ne comptons encore que 24 ans d'existence et nous ne sommes que 1200 personnes » ; elle évoque le destin des premiers écoliers du Familistère devenus adultes : les individus capables de diriger manquent dans une population de 1200 personnes. Il est ensuite question de Simon Deynaud, qui semble décrié dans les journaux mais que Moret défend tant elle le connaît personnellement. (1). Il s'agit d'un article portant sur les théories socialistes et qui fut publié dans La Science sociale

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 7 septembre 1893
Réponse à une lettre de Jules Prudhommeaux en date du 1er septembre 1893 : à propos du sujet de thèse de doctorat de Prudhommeaux, « l'évolution sociale », et l'étude des précurseurs du socialisme coopératif ; sur la contribution d'Auguste Fabre, parti le 5 septembre du Familistère, aux études de Prudhommeaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 9 décembre 1893
Réponse à une lettre de Marie Howland en date du 9 décembre 1893. Changement d'adresse de Marie Howland pour l'expédition du Devoir. Décès d'Edward Howland. Échec de la colonie de Topolobampo. Nouvelles du Familistère : Dequenne administrateur-gérant ; stabilité du personnel. Godin et les questions sociales.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Ch. Gouté, 23 janvier 1894
Réception du mandat postal de 12,25 F envoyé le 8 janvier 1894 : 10 F pour le réabonnement au journal Le Devoir et 2,25 F pour la Société de paix et d'arbitrage du Familistère. Gouté demande si « l'alternance » est pratiquée au Familistère : « Eh ! non, les civilisés ne peuvent d'emblée et sans préparation acquérir tout d'un coup les mœurs de l'Harmonie [...] Le Familistère n'est pas du tout un Phalanstère : ses travailleurs s'exercent comme ceux de partout. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Vasseur, 31 janvier 1894
Réponse à la lettre de Vasseur en date du 26 janvier 1894. « Vous me demandez pourquoi, si le Familistère répond aux nécessités sociales, il n'a pas encore d'imitateurs ? » ; réponse de Marie Moret : « Le Familistère est une œuvre d'avant-garde ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucien March, 18 août 1894
Envoie plusieurs ouvrages dont elle détaille l'intérêt. Fait part des réflexions de Fabre sur l'opinion de March sur la condition actuelle du mouvement coopératif et ses idées politiques et économiques.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 12 juillet 1879
Marie Moret remercie Massoulard pour les statuts de la société coopérative d'Angoulême et lui donne des nouvelles du Familistère : inventaire, adoption des carnets, économat, emploi pour Jules Pascaly, rédaction des statuts. Son appartement a été vidé et une nouvelle famille s'y est installée. Elle lui demande de ses nouvelles et évoque l'enterrement de sa nièce Lilie.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 17 septembre 1879
Marie Moret informe Massoulard qu'elle a fait retenir ses meubles chez Picot en attendant que sa situation soit éclaircie. Devant les difficultés rencontrées par Massoulard, Marie Moret voulait lui dire de venir mais Godin voit les choses différemment. Massoulard n'a pas le caractère qu'il faut pour l'Association du Familistère et Marie Moret l'encourage à rester [chez Laroche-Joubert] à Angoulême.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 16 avril 1880
Marie Moret demande à Fabre quand il compte venir et propose son aide pour l'organisation du voyage. Elle lui remet une lettre à destination des membres de La Chambrée La Solidarité suite à la faveur qu'ils ont faite à Godin et elle-même. Elle lui annonce l'envoi d'un courrier de Godin relatif à M. Philip.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Harold Cox, 17 avril 1886
Marie Moret est ravie des deux courriers qu'Harold Cox lui a écrits d'Inde. Lui adresse ainsi qu'à John Ruskin, dont il lui a donné l'adresse, la dernière Étude sociale de Godin ; elle est ravie que Cox ait gardé un bon souvenir du Familistère ; elle le remercie de l'envoi de son rapport sur deux exploitations rurales anglaises paru dans La Réforme sociale. Elle découvre sa présence en Inde, où il enseigne les mathématiques et l'économie politique, alors qu'elle le croyait engagé dans la London Productive Society et la Labour Association avec Neale et Greening ; elle lui souhaite le succès. Elle espère avoir son jugement sur les phénomènes extraordinaires dus aux facultés des fakirs et autres ascètes qu'on observerait en Inde, d'après Jacolliot notamment. Marie Moret l'informe que sa sœur et sa nièce, chez qui il avait séjourné en leur absence, sont auprès d'elle.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 24 octobre 1887
Marie Moret écrit à Neale pour lui recommander Edward Anseele, fondateur du Vooruit de Gand, qui se trouve au Familistère et dont elle fait l'éloge. Elle lui signale qu'elle a parlé de lui à Anseele et elle suggère qu'il lui envoie son livre Manual for Cooperators et des imprimés sur la « meilleure tenue de livre et sur le meilleur mode de contrôle des magasins coopératifs ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 16 février 1888
Marie Moret accuse réception de la brochure de la traduction en flamand des Pionniers de Rochdale, qui a été reçue le matin suivant la mort de Godin. Elle évoque la rencontre de Godin et d'Anseele. Sur un projet de visite du Familistère par Anseele pendant les deux jours de Pâques : à la différence du Vooruit, qu'il est préférable de visiter le dimanche et les jours fériés, il vaut mieux visiter le Familistère en pleine activité un jour de la semaine. Elle propose à Anseele de lui offrir l'hospitalité au Familistère. Elle remercie le Vooruit d'avoir inscrit le nom de Godin sur un des cartels de sa grande salle « parmi ceux des grands hommes que le peuple vénère ». Elle attire l'attention d'Anseele sur Auguste Fabre, inspirateur du mouvement coopératif de Nîmes qui a pour organe le journal L'Émancipation rédigé par de Boyve.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Boyve, 23 février 1888
Marie Moret retourne à de Boyve une lettre en anglais de monsieur Raymond. Elle lui explique qu'elle préfère lire cette lettre en français dans L'Émancipation plutôt qu'avoir à la traduire, et qu'il la croit plus forte qu'elle n'est. Elle n'aspire qu'au repos, à la paix et au recueillement absolu pour pouvoir publier les manuscrits de Godin ; elle laisse à Fabre et à de Boyve la responsabilité de direction du mouvement coopératif.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 août 1865
Godin avertit Cantagrel que rien n'est arrêté pour son voyage à Paris. Il expose à Cantagrel sa difficulté à recruter des personnes qui comprennent le but du Familistère, difficulté sur laquelle le départ de Vigerie a mis l'accent. Godin se demande par quel moyen il pourrait trouver un économe du Familistère. Il regrette qu'il n'y ait pas d'organe de presse s'occupant des questions sociales ou de l'association du capital et du travail dans lesquels il pourrait faire paraître une annonce ; il envisage d'aller à Paris pour examiner la possibilité de faire paraître des articles dans les journaux des sociétés coopératives. Il informe Cantagrel qu'il ne fonde plus d'espoir dans Charles Alfred d'Inville et qu'il cherche des personnes dévouées à une idée supérieure à celle de leurs intérêts. Il demande à Cantagrel de lui communiquer le nom des organes de publicité qui s'occupent des questions qui intéressent les hommes qu'il lui faut.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 16 mars 1866
Godin répond à la lettre de Raoux du 5 février 1866, qui l'interroge sur le Familistère. Godin fait remarquer à Raoux que la brochure d'Auguste Oyon et sa première lettre répondent en partie à ses interrogations. Il lui explique qu'il faudrait un livre entier pour lui fournir les données statistiques et financières qu'il sollicite. Il recommande de ne pas construire une habitation comme le Familistère dans des proportions réduites, au contraire. Il justifie les dispositions existantes au Familistère et il affirme que celui-ci est pensé pour constituer le plus vaste champ d'association coopérative qui aura été constitué dans le monde. Godin annonce à Raoux qu'il lui envoie une photographie par chemin de fer entre deux planches. Il recommande de visiter le Familistère avant d'en construire une imitation. Il ajoute que le capital a produit 5,5 % d'intérêts au 16 décembre 1865 et que le fondateur du Familistère se substitue à l'État pour le financement de l'éducation de l'enfance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à J. P. Beluze et Cie, 26 juillet 1866
Godin explique à Béluze et Cie qu'il n'avait pas compris que la lettre de convocation du 17 juillet 1866 lui était destinée personnellement et que c'est Noirot qui le lui a fait comprendre. Ce dernier lui a appris qu'il a été question pendant la réunion de publier un article sur le Familistère dans un almanach de la coopération. Godin propose d'écrire lui-même l'article et il demande de quelle nature il doit être.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Roberts, 11 août 1866
Godin remercie Roberts pour les ouvrages qu'il lui a expédiés et pour l'envoi accompagnant sa lettre du 3 août. Godin fait une brève description des logements, des magasins, de la crèche et des écoles du Familistère, et il donne des chiffres de la rentabilité du capital qui y est investi. Il lui indique le but du Familistère, qui est de faire des locataires les actionnaires de leur propre maison. Il évoque les conférences données à la population et le conseil composé de 12 membres.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 7 novembre 1896
Marie Moret en retard dans sa correspondance avec Johnston : les préparatifs de son déplacement dans le midi de la France pour passer l'hiver lui ont pris tout son temps. Sur le paquet remis par Johnston à Fabre lors du congrès des coopérateurs à Paris, à l'intention de Marie Moret et contenant une lettre, un foulard et 6 imprimés dont un avec le portrait de Johnston ayant causé « le plus vif plaisir à toute la famille. » Sur la question de Johnston concernant l'existence d'entreprises similaires à celles de Leclaire ou de Godin à Paris : Marie Moret et Fabre en ont discuté et Fabre répondra lui-même à la question prochainement. Transmet les remerciements de Fabre pour les portraits de Robert Owen et les meilleurs souvenirs d'Émilie et Jeanne Dallet. Sur l'admiration du foulard par la famille Moret-Dallet et par Fabre : « nous félicitons vivement les auteurs de ce joli travail. » En post-scriptum, espère que Johnston a bien reçu de la Société du Familistère les documents demandés.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 8 janvier 1897
Accuse réception des envois et de la lettre de Buridant et confirme avoir pris note du renouvellement de l'abonnement de Gaétan Leymarie au Devoir pour lequel elle retourne le mandat complété. Sur la coopération en Angleterre : si « les Anglais ont un demi-siècle d'avance sur nous dans les faits coopératifs », ils n'ont rien de comparable au Familistère en termes d'œuvre aussi complète. Marie Moret pense que les exemples d'association complète comme le Familistère se multiplieront en Angleterre car « les esprits seront beaucoup mieux préparés. » Retourne à Buridant le « Mouvement des assurances » d'octobre 1896 dans lequel des nombres ont été intervertis : le signaler à monsieur Houdin. Demande à Buridant d'acheter 10 exemplaires du livre de Bernardot Le Familistère de Guise, à mettre sur son compte et à expédier à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Owen Greening, 7 août 1895
Réponse à une invitation au Congrès de l'Alliance coopérative internationale adressée le 3 août 1895 à Marie Moret : ne peut y répondre favorablement car ne supporte pas les voyages. « Je serai de cœur avec vous, souhaitant que l'Alliance coopérative internationale atteigne son grand but : éclairer et unir les peuples dans l'organisation sociale du plus grand bien physique, intellectuel et moral pour tous. »

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0333.T.322r.jpg
Godin, retenu par la session du Conseil général de l'Aisne et ayant des difficultés à lire l'écriture de Courtépée, s'excuse du retard de sa réponse. Il l'informe qu'il a renvoyé à Fauvety l'article qu'il lui avait envoyé avec ses observations. Il l'avertit qu'il ne partage pas ses vues sur la rémunération du capital et sur les limites qu'il pose à la justice ; il lui annonce qu'il reviendra dans Le Devoir sur le quatrième facteur de richesse de Courtépée, lui n'en admettant que trois qui doivent déterminer les bases sociales de la répartition de la richesse dans la société. Godin discute des mérites des êtres humains : « S'en remettre aux apparences sociales pour apprécier l'importance du droit et de la justice de nos semblables, de leur valeur et de leur mérite, autrement que par leurs actions, cela me paraît être une dangereuse erreur. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0040.T.35r.jpg
Godin répond à la lettre d'Auguste Fabre du 31 mars 1879. Godin relève leur long silence réciproque. Il confie à Fabre son espoir d'avoir près de lui de chauds partisans de la coopération ou même de l'association comme l'est Auguste Fabre. Fabre a écrit à Massoulard qu'il tente de créer à Nîmes une société coopérative : Godin le félicite. Il comprend les difficultés de Fabre à contracter des abonnements au journal Le Devoir dont la première année l'a déçu. Il lui explique que les statuts de l'association du Familistère sont terminés et promet de lui en envoyer un exemplaire quand ils seront imprimés. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0089.T.84r.jpg
Godin répond à la lettre de Neale du 24 mai 1879. Il lui confie que ses embarras judiciaires l'engagent à la prudence pour donner de la publicité à la répartition des bénéfices qu'il met en œuvre dans son usine, mais qu'il espère toutefois publier prochainement les statuts de l'association du Familistère. Sur la commandite dans l'association du Familistère : Godin précise qu'il ne s'agit pas d'un appel de fonds, car il met 6 millions de francs dans l'association, mais qu'il s'agit d'une manière de laisser la faculté aux travailleurs et travailleuses de faire des apports au capital. Il ajoute qu'il n'y a pas de nécessité pour l'association de recevoir des fonds de l'extérieur, mais que si Neale voulait s'attacher à l'œuvre du Familistère, ils pourront en discuter ensemble.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0102.T.97r.jpg
Godin accuse réception du rapport envoyé par Fabre le 2 juin sur la société coopérative qu'il a fondée à Nîmes. Il lui demande l'autorisation de le publier dans le journal Le Devoir. Il l'informe que les statuts de l'association du Familistère sont faits et qu'il veut les faire paraître en un volume expliquant les principes et les motifs de sa fondation. Godin fait des observations sur la société coopérative de Fabre : sur la boucherie, plus difficile que l'épicerie, sur le contrôle des opérations commerciales, sur la compétence de l'acheteur des produits et de la qualité de ceux-ci. Godin confirme à Fabre que le feuilleton La fille de son père sera prochainement édité en volume. Il lui annonce que Massoulard va quitter le Familistère à la fin du mois de juin pour des raisons de famille. Il lui adresse le souvenir de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0104.T.99r.jpg
Godin informe Courtépée qu'il se trouvera à Paris le mercredi suivant et qu'il désirerait avoir un entretien avec lui en qualité de jurisconsulte au sujet de l'application des statuts de l'association du Familistère, qui sont « en dehors de tout ce qui s'est fait jusqu'à ce jour », et doivent lui créer des embarras.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0110.T.105r.jpg
Godin annonce à Lubelski qu'il lui enverra les statuts de l'association du Familistère dès qu'ils seront imprimés.

Mots-clés : ,

Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2