FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 108 résultats dans 19393 notices du site.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Vasseur, 31 janvier 1894
Réponse à la lettre de Vasseur en date du 26 janvier 1894. « Vous me demandez pourquoi, si le Familistère répond aux nécessités sociales, il n'a pas encore d'imitateurs ? » ; réponse de Marie Moret : « Le Familistère est une œuvre d'avant-garde ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 9 décembre 1893
Réponse à une lettre de Marie Howland en date du 9 décembre 1893. Changement d'adresse de Marie Howland pour l'expédition du Devoir. Décès d'Edward Howland. Échec de la colonie de Topolobampo. Nouvelles du Familistère : Dequenne administrateur-gérant ; stabilité du personnel. Godin et les questions sociales.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 7 septembre 1893
Réponse à une lettre de Jules Prudhommeaux en date du 1er septembre 1893 : à propos du sujet de thèse de doctorat de Prudhommeaux, « l'évolution sociale », et l'étude des précurseurs du socialisme coopératif ; sur la contribution d'Auguste Fabre, parti le 5 septembre du Familistère, aux études de Prudhommeaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Pompéry, 22 avril 1884
En réponse à la demande de son correspondant, Marie Moret envoie des numéros du Devoir. Elle se souvient que Monsieur de Pompéry lui avait fait parvenir le « Travail-fonction » (1). Pompéry demande à Moret si, outre sa traduction de l'ouvrage de monsieur Craig, elle disposait d'autres informations au sujet de la coopérative agricole de Ralahine. Elle n'a aucune autre source et sait que Craig et sa femme sont toujours en vie mais que celui-ci est physiquement diminué, étant presque aveugle. Moret indique que le Familistère recrutera de plus en plus de manière locale pour embaucher du personnel, « Mais nous ne comptons encore que 24 ans d'existence et nous ne sommes que 1200 personnes » ; elle évoque le destin des premiers écoliers du Familistère devenus adultes : les individus capables de diriger manquent dans une population de 1200 personnes. Il est ensuite question de Simon Deynaud, qui semble décrié dans les journaux mais que Moret défend tant elle le connaît personnellement. (1). Il s'agit d'un article portant sur les théories socialistes et qui fut publié dans La Science sociale

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux administrateurs de La Démocratie pacifique, 14 décembre 1850
Godin exprime à ses correspondants qu'il doute qu'ils puissent réunir 25 000 F en demandant 100 F à chacun de leur sympathisants ; il leur envoie 200 F pour donner la mesure de leur appel de fonds. Godin leur demande de faire à nouveau appel à lui dans le cas où la somme qu'il envoie ne leur paraît pas suffisante. Godin explique à ses correspondants que les ouvriers des centres manufacturiers de l'Aisne s'occupent en ce moment de « la vie à bon marché », que des ouvriers de son usine sont venus le trouver pour les aider à la création d'un magasin d'approvisionnement financé par eux-mêmes ; Godin pense que l'idée a peu de chances d'aboutir dans le régime de défiance actuel, mais demande des conseils pour la fondation d'une telle société.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Boyve, 18 août 1893
Réponse à une lettre d'Édouard de Boyve en date du 15 août 1893 : Auguste Fabre a vu François Dequenne pour que le Familistère soit représenté par un des conseillers de gérance au 7e congrès national des sociétés coopératives de consommation de Grenoble (15-18 octobre 1893) ; la décision du conseil sera prise en septembre après la fête de l'Enfance. Madame de Boyve souffrante, Marie Moret espère que le séjour à Aix-les-Bains la soulagera.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augustin Sabaté, 19 juillet 1893
Réponse à une lettre de Sabaté en date du 1er juillet 1893 : à propos d'un article sur l'association agricole signalé par Sabaté.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Owen Greening, 8 juillet 1892
Le remercie de l'invitation des coopérateurs anglais à venir en Angleterre et des pensées sympathiques à l'égard de Godin. Ne pouvant voyager, Bernardot ira représenter le Familistère. Au sujet de l'invitation de l'Harmonie du Familistère à Londres par Broomhall : lui recommande de contacter Dequenne car elle ne s'occupe pas de ces questions administratives.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Doerflinger, 27 février 1892
Accuse réception du mandat poste pour le réabonnement au journal Le Devoir et envoi des numéros de janvier et février 1892. Elle se réjouit du retour de M. Doerflinger dans sa famille et des nouvelles du mouvement coopératif.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Louis Bertrand, 15 février 1892
Marie Moret informe M. Bertrand qu'elle n'a plus de contact à Manchester au sein des sociétés coopératives depuis la retraite de M. Neale. Elle ne peut donc satisfaire sa demande.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 11 août 1891
Projet d'une visite de Fabre et de Pascaly à Lesquielles. Émilie Dallet occupée aux examens scolaires ; Marie-Jeanne Dallet « fait de tout : ménage, couture, dessin, peinture, musique, moulage et modelage » pour l'initiation des élèves des écoles maternelles. Sur l'absence de volonté d'organiser un prochain congrès des sociétés coopératives au Familistère : « Ma conviction personnelle est que tant qu'il en sera ainsi de l'état intellectuel et moral nous ferons, au point de vue de l'enseignement social, bien meilleure figure vus de loin que vus de près. » ; le seul véritable coopérateur du Familistère, François Bernardot, n'y est pas populaire. L'Association du Familistère n'est pas en mesure de faire davantage que d'envoyer Bernardot comme délégué au Congrès coopératif de Paris [septembre 1891].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 3 et 4 juin 1891
Sur un mémoire d'étudiants roumains communiqué par Gaston [voir Le Devoir, t. 1891, p. 372]. Sur les études de Gaston ; sur l'organisation sociale ; sur l'appréciation par Gaston de l'œuvre de Godin : la valeur du travail, les statuts de l'association ; sur les sociétés coopératives de production. Dans le post-scriptum daté du 4 juin, Marie Moret idnique qu'elle envoie à Pascaly le mémoire des étudiants roumains.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 24 février 1890
Réponse à une lettre d'Auguste Fabre en date du 22 février 1890. Correction de la deuxième édition de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale. Sur l'article de Fabre en réponse à la Revue des deux mondes : publication dans le journal Le Devoir ; éloge de l'article par François Dequenne ; exemple pour les gens du Familistère, « Le personnel n'étant maintenu dans la voie que par les statuts ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jean-Baptiste Noirot, 23 février 1890
Réponse à une lettre de Jean-Baptiste Noirot en date du 21 février 1890 : envoi de livres ; gérance de la Société du Familistère par Marie Moret et François Dequenne ; visites du Familistère ; envoi à Jules Siegfried de numéros du journal Le Devoir sur l'habitation.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 9 février 1890
Sur la réédition de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale. À propos d'une bataille judiciaire des coopérateurs de Nîmes avec Auguste Fougerousse : Marie Moret soutient les coopérateurs mais ne veut s'engager dans la bataille (« j'ai été depuis l'âge de 16 ans si flagellée par les tribunaux que j'ai une peur maladive et des procès et des polémiques ». Réponse de Fabre dans L'Émancipation aux attaques de la Revue des deux-mondes contre le Familistère. Le journal Le Devoir se tient à l'écart des polémiques.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 21 décembre 1889
Réponse à une lettre d'Auguste Fabre en date du 21 décembre 1889 : sur les vastes projets de Faugier ; envoi de livres à Auguste Fabre ; sur la coopération ; nouvelles de Jules Pascaly souffrant de l'influenza ; visite de Pascaly avec Gaston et Paul Piou de Saint-Gilles ; Jules Prudhommeaux à Lyon dans sa famille pour les vacances.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Victor Robert-Libert, 21 décembre 1889
Réponse à une lettre de Victor Robert-Libert du 20 décembre 1889 demandant une réduction du prix de l'abonnement au journal Le Devoir : proposition d'adresser gratuitement le journal L'Émancipation en cas d'abonnement au Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 14 décembre 1889
Envoie à Fabre la demande de Rémy Guiot, abonné au journal Le Devoir, sur les statuts d'une société coopérative de consommation.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Rémy Guiot, 14 décembre 1889
Réponse à une lettre de Rémy Guiot en date du 10 décembre 1889 : avis sur les statuts d'une société coopérative ; sollicite Auguste Fabre sur ce sujet.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 26 novembre 1889
Réponse à la lettre d'Auguste Fabre en date du 13 novembre 1889. Rencontre de Gaston Piou de Saint-Gilles et Jules Prudhommeaux. La famille Moret-Dallet dans l'attente de rencontrer « ce jeune Prudhommeaux », peut-être à l'occasion d'une visite au Familistère pour voir sa famille. Sur le gérant désigné [Antoine Pernin]. Sur la question d'intéresser les acheteurs aux ventes de l'usine du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, le 31 octobre 1889
À propos d'une visite que Gaston Piou de Saint-Gilles doit faire à Jules Prudhommeaux au lycée Henri IV à Paris. À propos de la fonction de gérant désigné : bons rapports de Marie Moret avec François Dequenne pendant sa gérance, car Dequenne n'avait pas intérêt à prendre la gérance ; aujourd'hui, la fonction de gérant désigné est source d'intrigues ; ne pas allonger la durée de son mandat (un an) ; pression faite sur les dissidents au sein de l'Association ; départ de la famille Ducruet (Maria, sœur de Joseph et Isanie, « bonne » d'Émilie Dallet) ; vente de ses chevaux : « moins je laisse ici de choses à soigner, plus libre je suis pour les voyages ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Amédée et Flore Moret, 30 octobre 1889
Marie Moret adresse sa lettre à ses « chers frère et sœur », son frère Amédée et sa belle-sœur Flore Moret. Sur l'acquisition d'un poêle pour le logement de Gaston Piou de Saint-Gilles au 72, rue de Seine. Projet de visite de François Dequenne à la clientèle de Paris en compagnie d'Amédée Moret. Nouvelles du Familistère : manœuvres de Pernin, gérant désigné, et André repoussées par le conseil de gérance ; André et Colin en concurrence à la direction des modèles ; incidents en assemblée générale des associés. Départ samedi prochain de Joseph, Isanie et Maria Ducruet, remplacés au Familistère par monsieur et madame Roger, eux-mêmes remplacés à Lesquielles par le garde-champêtre et sa femme ; vente des chevaux. Sur la rente italienne 3 %. Démission de Donneaud devenu veuf, qui part rejoindre ses enfants dans le midi de la France. Copie des lettres.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 16 avril 1880
Marie Moret demande à Fabre quand il compte venir et propose son aide pour l'organisation du voyage. Elle lui remet une lettre à destination des membres de La Chambrée La Solidarité suite à la faveur qu'ils ont faite à Godin et elle-même. Elle lui annonce l'envoi d'un courrier de Godin relatif à M. Philip.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Amédée et Flore Moret, 16 août 1889
Marie Moret adresse sa lettre à ses « chers frère et sœur », son frère Amédée et sa belle sœur Flore Moret-Froment. Réponse à la lettre d'Amédée et Flore Moret en date du 14 août 1889. Marie Moret et Émilie Dallet sont au Familistère pour assister à l'assemblée générale des associé·es de l'Association du Familistère du 16 août 1889 au soir ; elles prévoient de partir pour Paris le 27 ou 28 août suivant.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Ch. Gouté, 23 janvier 1894
Réception du mandat postal de 12,25 F envoyé le 8 janvier 1894 : 10 F pour le réabonnement au journal Le Devoir et 2,25 F pour la Société de paix et d'arbitrage du Familistère. Gouté demande si « l'alternance » est pratiquée au Familistère : « Eh ! non, les civilisés ne peuvent d'emblée et sans préparation acquérir tout d'un coup les mœurs de l'Harmonie [...] Le Familistère n'est pas du tout un Phalanstère : ses travailleurs s'exercent comme ceux de partout. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Roberts, 11 août 1866
Godin remercie Roberts pour les ouvrages qu'il lui a expédiés et pour l'envoi accompagnant sa lettre du 3 août. Godin fait une brève description des logements, des magasins, de la crèche et des écoles du Familistère, et il donne des chiffres de la rentabilité du capital qui y est investi. Il lui indique le but du Familistère, qui est de faire des locataires les actionnaires de leur propre maison. Il évoque les conférences données à la population et le conseil composé de 12 membres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à J. P. Beluze et Cie, 26 juillet 1866
Godin explique à Béluze et Cie qu'il n'avait pas compris que la lettre de convocation du 17 juillet 1866 lui était destinée personnellement et que c'est Noirot qui le lui a fait comprendre. Ce dernier lui a appris qu'il a été question pendant la réunion de publier un article sur le Familistère dans un almanach de la coopération. Godin propose d'écrire lui-même l'article et il demande de quelle nature il doit être.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Boyve, 23 février 1888
Marie Moret retourne à de Boyve une lettre en anglais de monsieur Raymond. Elle lui explique qu'elle préfère lire cette lettre en français dans L'Émancipation plutôt qu'avoir à la traduire, et qu'il la croit plus forte qu'elle n'est. Elle n'aspire qu'au repos, à la paix et au recueillement absolu pour pouvoir publier les manuscrits de Godin ; elle laisse à Fabre et à de Boyve la responsabilité de direction du mouvement coopératif.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 8 janvier 1897
Accuse réception des envois et de la lettre de Buridant et confirme avoir pris note du renouvellement de l'abonnement de Gaétan Leymarie au Devoir pour lequel elle retourne le mandat complété. Sur la coopération en Angleterre : si « les Anglais ont un demi-siècle d'avance sur nous dans les faits coopératifs », ils n'ont rien de comparable au Familistère en termes d'œuvre aussi complète. Marie Moret pense que les exemples d'association complète comme le Familistère se multiplieront en Angleterre car « les esprits seront beaucoup mieux préparés. » Retourne à Buridant le « Mouvement des assurances » d'octobre 1896 dans lequel des nombres ont été intervertis : le signaler à monsieur Houdin. Demande à Buridant d'acheter 10 exemplaires du livre de Bernardot Le Familistère de Guise, à mettre sur son compte et à expédier à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 18 août 1880
Godin retenu par le Conseil général de l'Aisne, Moret répond à Neale à propos des statuts légaux de la Société du Familistère. Elle a reçu de Neale son rapport du Congrès de Newcastle. Pascaly est à Nîmes. Enfin, elle demande à Neale l'adresse exacte de plusieurs personnes mentionnées dans un courrier précédent, sans leurs coordonnées, il s'agit de M. Schulze-Delitzsch et de M. Viganò.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Owen Greening, 7 août 1895
Réponse à une invitation au Congrès de l'Alliance coopérative internationale adressée le 3 août 1895 à Marie Moret : ne peut y répondre favorablement car ne supporte pas les voyages. « Je serai de cœur avec vous, souhaitant que l'Alliance coopérative internationale atteigne son grand but : éclairer et unir les peuples dans l'organisation sociale du plus grand bien physique, intellectuel et moral pour tous. »

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucien March, 18 août 1894
Envoie plusieurs ouvrages dont elle détaille l'intérêt. Fait part des réflexions de Fabre sur l'opinion de March sur la condition actuelle du mouvement coopératif et ses idées politiques et économiques.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 29 avril 1880
Envoi de quelques volumes à Marie Howland. Demande de conseil pour une idée de roman à publier en feuilleton dans Le Devoir. Marie Moret a également demandé à un ami de Londres. Elle recherche une publication périodique sur le mouvement socialiste et coopératif à publier en feuilleton. Elle aborde enfin la question de l'éducation aux États-Unis.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas Balline, 11 novembre 1869
Réponse de Godin à plusieurs demandes de Balline. Sur des relations commerciales avec la Russie : Godin est favorable à l'établissement de relations commerciales avec lui sous réserve de garanties financières en France, en Belgique et en Angleterre ; il envoie un catalogue de la manufacture à Balline et souhaite connaître quels combustibles sont employés en Russie. Sur la construction d'un Familistère en Russie : Godin juge que cela est prématuré ; le Familistère est encore incompris en France ; rien n'est publié sur le Familistère sinon des articles connus par Balline, mais Godin prépare la publication d'un ouvrage sur le sujet, avec « des renseignements que le fondateur seul peut donner ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 16 mars 1866
Godin répond à la lettre de Raoux du 5 février 1866, qui l'interroge sur le Familistère. Godin fait remarquer à Raoux que la brochure d'Auguste Oyon et sa première lettre répondent en partie à ses interrogations. Il lui explique qu'il faudrait un livre entier pour lui fournir les données statistiques et financières qu'il sollicite. Il recommande de ne pas construire une habitation comme le Familistère dans des proportions réduites, au contraire. Il justifie les dispositions existantes au Familistère et il affirme que celui-ci est pensé pour constituer le plus vaste champ d'association coopérative qui aura été constitué dans le monde. Godin annonce à Raoux qu'il lui envoie une photographie par chemin de fer entre deux planches. Il recommande de visiter le Familistère avant d'en construire une imitation. Il ajoute que le capital a produit 5,5 % d'intérêts au 16 décembre 1865 et que le fondateur du Familistère se substitue à l'État pour le financement de l'éducation de l'enfance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 21 décembre 1869
Godin répond à une demande de renseignements d'Arthur de Bonnard sur le Familistère : répondre par courrier lui est difficile car le Familistère « a besoin d'être vu et étudié pour être compris ». Godin donne le sens du projet du Familistère, « une étude préparatoire à l'association intégrale ». Il fait comprendre à de Bonnard que les questions qu'il pose sont secondaires ou inappropriées, comme la question du volume d'air dont dispose chaque habitant·e. Godin décrit cependant à son correspondant les effets de l'habitation sur la population et lui fournit une série de données chiffrées sur la population, sur la rentabilité du capital investi, ou sur les frais d'entretien et de fonctionnement du palais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin, retenu par la session du Conseil général de l'Aisne et ayant des difficultés à lire l'écriture de Courtépée, s'excuse du retard de sa réponse. Il l'informe qu'il a renvoyé à Fauvety l'article qu'il lui avait envoyé avec ses observations. Il l'avertit qu'il ne partage pas ses vues sur la rémunération du capital et sur les limites qu'il pose à la justice ; il lui annonce qu'il reviendra dans Le Devoir sur le quatrième facteur de richesse de Courtépée, lui n'en admettant que trois qui doivent déterminer les bases sociales de la répartition de la richesse dans la société. Godin discute des mérites des êtres humains : « S'en remettre aux apparences sociales pour apprécier l'importance du droit et de la justice de nos semblables, de leur valeur et de leur mérite, autrement que par leurs actions, cela me paraît être une dangereuse erreur. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Guyot-Dormoy la nature de l'association du Familistère, qui embrasse à la fois le domaine de l'industrie et celui de la vie domestique, et lui indique que les statuts de l'association ne comprennent pas de règles spéciales pour le service alimentaire. Il lui laisse espérer qu'il publiera un travail dans le journal Le Devoir pour répondre à sa demande et à d'autres analogues.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Neale que ce qu'il a écrit dans The Cooperative News sur les pionniers de Rochdale inspire à Godin et à elle le désir de connaître exactement leur programme. Elle lui demande dans quel document elle pourrait trouver ces renseignements. Elle l'informe que l'ouvrage Mutualité sociale est mis en page et qu'elle pourra bientôt lui en envoyer un exemplaire. Elle lui signale que Godin est actuellement absent de Guise mais qu'elle est chargée de lui présenter ses amitiés.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Fabre a écrit à Pascaly qu'il avait toujours l'espoir de venir prendre une part active dans l'association du Familistère. Godin demande à Fabre de lui dire ce qui l'empêche de le faire et s'il s'agit d'une question d'argent. Il l'informe qu'il achève les statuts de l'association du Familistère : « Sera-ce à Guise ou à Nîmes que vous les lirez pour la première fois ? Je pense que cette œuvre restera dans l'histoire du mouvement social. » Il lui signale que Pascaly met au net le manuscrit des statuts : « C'est le premier homme au cœur droit et vraiment sympathique aux idées d'association qui me soit encore venu. » Godin espère que Fabre sera le second. Godin indique à Fabre que Pascaly lui a remis à son arrivée les bouteilles de vin que les membres de la chambre [La Solidarité] lui ont offertes. Il lui demande de leur présenter ses remerciements et ses vœux de succès. Il lui transmet le souvenir de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Fabre que Massoulard lui avait laissé entendre que Pascaly était rompu aux affaires, mais Fabre lui a appris qu'il était seulement un homme de confiance, sympathique au Familistère, qui cherchait un emploi ; Godin apprend à Fabre qu'il a demandé à Pascaly de lui fournir des références. Godin a compris dans ce que Fabre a écrit à Massoulard qu'il avait le désir de venir au Familistère dans deux ans pour faire une étude du Familistère. Godin s'interroge sur ce que Fabre veut faire dans le présent : « Car assurément, pour un ami de l'association comme vous paraissez l'être, il n'y a pas de champ d'action plus large que celui qu'offre le Familistère, et ma plus grande inquiétude est de n'être pas compris de mes coopérateurs. Dès le premier jour où je vous ai vu, j'ai cru qu'il n'en serait pas de même avec un homme comme vous. » Godin demande à Fabre de l'éclairer sur ses intentions. Il lui indique qu'il ne connaît pas encore le prix du roman Le Fille de son père.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Lubelski qu'il lui enverra les statuts de l'association du Familistère dès qu'ils seront imprimés.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Courtépée qu'il se trouvera à Paris le mercredi suivant et qu'il désirerait avoir un entretien avec lui en qualité de jurisconsulte au sujet de l'application des statuts de l'association du Familistère, qui sont « en dehors de tout ce qui s'est fait jusqu'à ce jour », et doivent lui créer des embarras.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du rapport envoyé par Fabre le 2 juin sur la société coopérative qu'il a fondée à Nîmes. Il lui demande l'autorisation de le publier dans le journal Le Devoir. Il l'informe que les statuts de l'association du Familistère sont faits et qu'il veut les faire paraître en un volume expliquant les principes et les motifs de sa fondation. Godin fait des observations sur la société coopérative de Fabre : sur la boucherie, plus difficile que l'épicerie, sur le contrôle des opérations commerciales, sur la compétence de l'acheteur des produits et de la qualité de ceux-ci. Godin confirme à Fabre que le feuilleton La fille de son père sera prochainement édité en volume. Il lui annonce que Massoulard va quitter le Familistère à la fin du mois de juin pour des raisons de famille. Il lui adresse le souvenir de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Neale du 24 mai 1879. Il lui confie que ses embarras judiciaires l'engagent à la prudence pour donner de la publicité à la répartition des bénéfices qu'il met en œuvre dans son usine, mais qu'il espère toutefois publier prochainement les statuts de l'association du Familistère. Sur la commandite dans l'association du Familistère : Godin précise qu'il ne s'agit pas d'un appel de fonds, car il met 6 millions de francs dans l'association, mais qu'il s'agit d'une manière de laisser la faculté aux travailleurs et travailleuses de faire des apports au capital. Il ajoute qu'il n'y a pas de nécessité pour l'association de recevoir des fonds de l'extérieur, mais que si Neale voulait s'attacher à l'œuvre du Familistère, ils pourront en discuter ensemble.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre d'Auguste Fabre du 31 mars 1879. Godin relève leur long silence réciproque. Il confie à Fabre son espoir d'avoir près de lui de chauds partisans de la coopération ou même de l'association comme l'est Auguste Fabre. Fabre a écrit à Massoulard qu'il tente de créer à Nîmes une société coopérative : Godin le félicite. Il comprend les difficultés de Fabre à contracter des abonnements au journal Le Devoir dont la première année l'a déçu. Il lui explique que les statuts de l'association du Familistère sont terminés et promet de lui en envoyer un exemplaire quand ils seront imprimés. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Léon Duclos a demandé à Godin des renseignements sur les sociétés coopératives au nom de la chambre syndicale dont il est le secrétaire. Godin lui répond par des indications sommaires et lui annonce qu'il traitera le sujet dans le journal Le Devoir et il l'avertit que le journal va publier un travail de Holyoake sur les Pionniers de Rochdale et la coopération en Angleterre. Godin énumère 5 mesures fondamentales à observer par une coopérative de consommation. La dernière stipule qu'il ne faut verser des dividendes aux acheteurs que sous la forme d'actions qui forment un capital disponible, moyen d'émancipation des travailleurs avec lequel ils pourraient fonder une coopérative de production et devenir leurs propres patrons. Sur le partage des bénéfices dans les coopératives : Godin préconise qu'ils soient partagés entre les acheteurs mais aussi avec tous ceux qui ont contribué à les produire, c'est-à-dire les fonctionnaires des coopératives, suivant l'importance de leurs services ; il préconise également de consacrer 2 à 3 % des bénéfices nets à la création d'une bibliothèque et à l'entretien d'une salle de réunion des sociétaires. Il ajoute qu'il faudrait également fonder une assurance mutuelle de secours financée par une part de bénéfices en plus des cotisations des sociétaires. Il le renvoie à la loi du 24-25 juillet 1861 pour la fondation légale de la société que Duclos veut établir. Dans le post-scriptum, Godin demande à Duclos s'il peut évoquer dans Le Devoir le projet de sa chambre syndicale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Neale pour sa lettre du 20 (?) juin sur l'état de la coopération en Angleterre. Il lui signale que le journal Le Devoir des 15 et 22 août 1880 contiendra un article adressé aux coopérateurs anglais. Il le remercie également de sa proposition de le mettre en relation avec Hermann Schulze-Delitzsch et avec Francesco Viganò pour qu'il leur envoie son livre Mutualité sociale. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Pascaly, Charles-Jules (1849-1914)
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Godin adresse à Pagliardini son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il espère que son ouvrage sera bientôt traduit par Edward Vansittart Neale et pense qu'il sera utile pour la coopération en Angleterre. Godin informe Neale que le procès avec son fils Émile s'est achevé par un arbitrage attribuant un million de francs à ce dernier. « Quant à revenir à lui d'esprit et de cœur comme vous en émettez l'espoir, il reste et restera ce qu'il a toujours été, à mon grand regret. » Il transmet à Pagliardini et à ses sœurs les compliments de lui-même et de Marie Moret

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse deux exemplaires de Mutualité sociale à Neale qui doit traduire en anglais les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il demande à Neale son avis sur la transformation du journal Le Devoir en journal des réformes sociales en France, en Angleterre, en Allemagne et en Amérique, sous la forme d'une revue mensuelle de 64 pages intitulée Revue des réformes sociales. Il prend l'exemple du journal hebdomadaire , à la fois journal d'information et revue d'études sociales. Il demande à Neale s'il est en relation avec Schulze-Delitzsch en Allemagne, avec lequel il aimerait correspondre, et s'il connaît des journaux allemands avec lesquels il pourrait échanger le journal Le Devoir. Sur les relations que pourraient entretenir les écoles socialistes. Sur la coopération en Angleterre et le congrès coopératif de Newcastle. Godin remercie Neale pour lui avoir communiqué l'adresse du Cooperative World.
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