FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (8) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Virlouvet, 3 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception de la lettre de Virlouvet du 1er janvier 1866. Il lui explique qu'il n'a pas encore fait choix d'un candidat, mais qu'il n'est pas certain que la fonction lui donne satisfaction. Il lui fait observer qu'il prétend obtenir 6 000 F d'appointements par an alors qu'il avait été question d'un minimum de 2 400 F avec la possibilité d'obtenir 5 000 F grâce à sa bonne administration. Godin lui explique que les capitaux investis dans le Familistère doivent trouver un intérêt rémunérateur et que les bénéfices réalisés doivent servir à l'éducation, au soin de l'enfance et à l'apprentissage avant d'être employés à compléter les appointements de l'économe.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Berry, 3 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin remercie Berry pour ses lettres des 28 et 30 décembre et ses appréciations du Familistère. Godin estime que Berry n'a pas d'expérience dans les achats de marchandises variées, aussi lui demande-t-il s'il a confiance dans sa capacité à conduire ces opérations. Il lui indique qu'il serait satisfait de le voir accepter un minimum d'appointements de 200 F par mois, avec l'éventualité d'un complément après que les bénéfices éventuels aient permis de rémunérer le capital engagé et de financer les frais d'éducation depuis le berceau jusqu'à l'apprentissage. Il lui propose de faire un essai.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 4 janvier 1866
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin accuse réception de la lettre de Bertrand du 29 décembre 1865. Godin lui explique qu'il n'a pas renoncé à faire valoir ses droits, mais qu'il a été accaparé par d'autres affaires et s'est contenté de mettre ses pièces à la disposition des experts. Il lui indique que Corneau frères avaient refusé la proposition qu'il leur avait faite de payer tous les frais du procès pour mettre un terme à l'affaire. Il demande à Bertrand ce qu'il convient de faire pour la faire avancer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Philémon Viel, 8 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Philémon Viel de lui rendre le service de recueillir des renseignements sur A. Berry, candidat à l'emploi d'économe du Familistère, demeurant au 1 rue des Malchaussés, employé chez monsieur Maublanc. Il lui communique le nom des personnes que Berry a signalées comme références, auprès desquelles il peut solliciter ces renseignements : Aumaître, courtier maritime ; Lemonnier et Cie, banquier ; Jules Barazer, négociant ; Robert, négociant ; Guesnier et Bourban, négociants ; Castagné et Laurent, courtiers ; Louis Guézénec ; Biron et Deshaye ; Nicolas, avoué ; Barillé, architecte ; Bremand, ingénieur.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Berry, 8 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à A. Barry qu'il l'a choisi pour occuper l'emploi d'économe du Familistère aux appointements de 200 F par mois comme l'actuel économe. Il lui demande de venir à Guise le plus rapidement possible sans négliger ses intérêts à Brest. Il l'avertit qu'il va prendre des renseignements sur lui et il lui demande de lui envoyer sa photographie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Virlouvet, 8 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à Virlouvet qu'il a fait le choix d'un autre candidat.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 janvier 1866
Godin informe Cantagrel qu'il est constamment à l'étude des questions d'avenir, sociales et industrielle. Il lui annonce qu'il va lui envoyer la photographie du Familistère par le chemin de fer entre deux planches, car Cantagrel l'a oubliée à son départ de Guise et qu'Émile l'a oubliée également. Cantagrel a proposé à Godin de faire paraître un article sur le Familistère dans la revue de César Daly [Revue générale de l'architecture et des travaux publics] : Godin pense qu'il y aurait davantage de profit à publier un article dans Le Magasin pittoresque ou dans L'Illustration. Godin demande à Cantagrel qui est Maurice La Châtre et ce qu'est le Dictionnaire universel qu'il publie, et s'il est vrai qu'il a demandé à Oyon un article de 300 lignes résumant sa brochure. Il lui annonce qu'il a choisi son économe, A. Barry de Brest. Il l'avertit que la location du magasin de la rue de la Coutellerie n'a aucune utilité pour lui et qu'il voudrait l'abandonner ; il pense que pour écouler ses marchandises à Paris, il lui faudrait d'abord un homme capable, et que peut-être il pourrait organiser un concours comme il l'a fait pour trouver son économe. Il transmet ses vœux de nouvelle année à Cantagrel, à sa femme et à son fils Simon. Le post-scriptum est relatif à l'affaire Corneau frères.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dureteste, 12 janvier 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Dureteste qu'il est prêt à relancer l'affaire Corneau frères. Sa seule réserve est qu'il n'aime pas voyager pendant l'hiver. Il pense que Corneau frères auraient été bien inspirés de le dédommager des frais du procès pour se tirer d'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Leroux, 13 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Leroux des renseignements sur Léon Leroy, qui a travaillé sous les ordres de monsieur Leroy dans la maison de Leroux à Paris et qui est candidat à l'emploi d'économe du Familistère.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Friedrich Carl Petersen, 14 janvier 1866
Godin annonce à Petersen qu'il va lui envoyer par chemin de fer une photographie du Familistère. Il le prie de lui envoyer un exemplaire du numéro de L'illustration de Leipzig et des tirés à part des gravures qui illustrent son article. Il décrit une lithographie du Familistère qu'il envoie à Petersen [la description est comparable à la description de la photographie envoyée par Godin à Charles Sauvestre dans sa lettre du 20 octobre 1865]. Godin précise que la population du Familistère est actuellement de 700 personnes et qu'elle était de moindre importance quand Oyon a fait son étude.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 16 janvier 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin envoie à Lecoq de Boisbaudran la copie du travail de son notaire sur le partage de la communauté afin de le soumettre à Jules Favre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Gautier, 17 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à L. Gautier de lui communiquer des renseignements sur A. Berry, employé chez Maublanc à Brest et candidat à l'emploi d'économe du Familistère. Il lui communique le nom des personnes que Berry a signalées comme références, auprès desquelles il peut solliciter ces renseignements : Castagné et Laurent, Louis Guézénec, Biron et Deshaye, Guesnier et Bourban, Barillé, Bremand ingénieur.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Berry, 18 janvier 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Berry pourquoi il n'a pas été réformé alors qu'il faisait partie du contingent militaire, et si sa santé ne souffre pas de l'activité et du travail. Il l'informe que son arrivée à Guise est espérée dans les premiers jours de février.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 18 janvier 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin confirme à Lecoq de Boisbaudran que le travail de son notaire Borgnon, qui s'est séparé de son confrère qui sert les intérêts d'Esther Lemaire, lui fournira un bon état des lieux. Il explique que le travail de Borgnon contrarie le projet de ses adversaires d'un partage immédiat de la communauté de biens sur la base de l'inventaire du 30 janvier 1864. Il signale à Lecoq de Boisbaudran que ses adversaires cherchent à s'adjoindre les services de son ancien comptable Vigerie, et il l'informe qu'il craint qu'ils veuillent provoquer une expertise. Godin demande conseil à Lecoq de Boisbaudran au sujet d'une éventuelle expertise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 janvier 1866
Godin rappelle à Cantagrel sa lettre du 9 janvier 1866 au sujet de Maurice La Châtre. Il lui annonce que Jacquet lui intente un procès et lui réclame 800 000 F. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur une lettre de Vigerie demandant à Godin s'il veut s'attacher ses services, que convoitent les partisans d'Esther Lemaire, ce qui ressemble selon Godin à une tentative de chantage ; il demande à Cantagrel d'étudier Vigerie quand il le verra. Sur le bail du magasin de la rue de la Coutellerie à la suite de la faillite de Milloche. Godin demande à Cantagrel s'il a renoncé à son article pour la revue de César Daly et s'il attend pour cela la photographie du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 26 janvier 1866
Godin signale à Savardan qu'il ne sait rien de la réunion de la Société protectrice de l'enfance à l'occasion de laquelle Savardan espère voir Godin. Sur la pratique des idées sociales : « L'absence de doctrine morale sera pendant longtemps la cause qui empêchera les hommes de savoir par quel côté le problème social doit être attaqué. » Sur l'arrivée de la famille d'Alphonse Latron au Familistère. Godin espère que la santé de Savardan lui permettra de venir au printemps au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maurice La Châtre, 27 janvier 1866
Godin répond à la lettre que Maurice La Châtre lui a écrite le 5 janvier 1866 après la lecture de la brochure d'Oyon. Godin le remercie pour son intérêt à l'égard du Familistère. Il l'avertit qu'il aura de la peine à obtenir un article de la part d'Oyon, très occupé, mais l'encourage à insister. Godin indique à La Châtre qu'il est tôt pour penser à écrire sa biographie, qui consiste en quelques faits qu'il a commencé à réunir. La Châtre a fait observer qu'il n'existe pas de chambre mortuaire au Familistère : Godin lui répond que l'habitude de la population est de garder les corps chez soi jusqu'au dernier moment et que le Familistère évite que la mort ait lieu dans l'isolement. Godin demande à La Châtre les conditions de la souscription au Dictionnaire universel. Il l'invite au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 janvier 1866
Godin envoie trois photographies du Familistère à François Cantagrel ainsi que le « tableau » de son exposition [de l'Exposition universelle de 1867]. Il précise à Cantagrel qu'il n'exposera pas si l'on réduit, comme l'indique la circulaire reçue, à 1/8e la place demandée par les exposants. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères : Godin demande à Cantagrel pourquoi il n'a pas reçu la réponse de Corneau frères à ses arguments.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 3 février 1866
Godin demande au préfet de l'Aisne au nom des habitants du Familistère l'ouverture du débit de boissons aux personnes ne résidant pas au Familistère à l'occasion du bal organisé le 13 février prochain.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 12 février 1866
Godin demande au maire de Guise au nom des habitants du Familistère l'autorisation de tenir leur bal des jours gras et d'ouvrir le débit de boissons aux personnes ne résidant pas au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 20 février 1866
Godin répond tardivement à Cappelié qui lui a demandé du travail : il lui demande de venir passer un ou deux jours au Familistère pour voir le Familistère et ébaucher des tracés. Il lui envoie 10 F pour son voyage en chemin de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Serve, 26 février 1866
Godin accuse réception de la lettre de Jules Serve du 20 février 1866 relative à un procédé d'émaillage qu'il propose de lui céder. Godin lui demande des éclaircissements techniques sur le procédé évoqué par Serve

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 2 mars 1866
Godin accuse réception de deux lettres de Savardan évoquant un candidat à l'habitation au Familistère, qui se trouve dans des « conditions anormales de santé morale ». Godin lui répète ce qu'il lui avait dit à propos d'Alphonse Latron : le Familistère n'est pas un refuge. Il l'informe qu'il n'a pu encore juger l'utilité de Latron. Godin évoque les difficultés qu'il doit affronter pour la fondation du Familistère, en particulier la liquidation de la communauté de biens Godin-Lemaire. « Je n'ai pas ici le domaine tranquille d'un seigneur autour de son château. Le Familistère n'existe et ne peut exister que par la force de l'activité humaine. La loi de son existence est le travail. Admirateur de Fourier, je m'en sépare dans la pratique. L'attrait des fonctions est une question secondaire au Familistère. Le sentiment religieux a présidé à sa fondation, il commande ses mouvements et doit les guider. Le dévouement y est nécessaire et c'est dans sa religion qu'il la puisera. Ne vous effrayez point de cela car sa religion pourra s'appeler la religion de la vie et son culte le culte du travail. » Godin ajoute que le nouveau protégé de Savardan ne trouverait pas une occupation à sa convenance au Familistère car il a moins besoin de jardinage amateur que de jardinage productif, et qu'un élève de Mathieu de Dombasle ne s'en satisferait pas.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet : Godin demande à Oudin-Leclère s'il a, dans le dossier remis par Borgnon, une lettre de monsieur Houlon de Reims qui évoque une demande qui lui est faite de ne plus vendre des appareils à gaz Jacquet fabriqués par les Fonderies et manufactures "Godin". Godin explique qu'il a reçu deux autres lettres de Houlon qui l'informent qu'à la demande de Jacquet, le maire de Reims a pris un arrêté paru le 1er mars dans les journaux de Reims interdisant la vente de ses appareils émaillés en raison du danger que le plomb de l'émail représente pour la santé publique. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il veut présenter au tribunal ces appareils soi-disant empoisonnés et fournir les explications sur l'émail. Godin fait valoir que c'est Jacquet lui-même qui a choisi les émaux dont il se plaint et qui motivent sa réclamation de 800 000 F. Godin estime que l'arrêté du maire de Reims qui interdit la vente de tous ses vases culinaires émaillés sans plomb est un abus de pouvoir. Il souhaite que Jacquet en subisse les conséquences.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 mars 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Cantagrel que son avoué de Charleville lui apprend que le tribunal est indisposé par le fait que l'expertise n'est pas achevée et que les frères Corneau auraient répondu à ses arguments. Il demande à Cantagrel de se renseigner.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menn, 8 mars 1866
Godin informe son correspondant qu'il peut obtenir la brochure d'Auguste Oyon à la Librairie des sciences sociales, rue des Saints-Pères, par l'intermédiaire d'un libraire de Genève.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Griess-Traut, 8 mars 1866
Godin se réjouit de la visite de Jean Griess-Traut annoncée en 1867. Il ne peut satisfaire son désir d'obtenir les statuts et règlements du Familistère car ceux-ci n'existent pas. Il indique à Griess-Traut qu'il ne peut mettre à profit les documents qu'il lui a envoyés sur la question algérienne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Lheureux, 8 mars 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Sur une expertise : Godin indique à Lheureux qu'il a récemment demandé aux experts d'achever leur travail et que ceux-ci lui ont fait savoir qu'ils pressaient Corneau frères de donner leur réponse à ses notes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maurice La Châtre, 8 mars 1866
Godin répond avec retard à Maurice La Châtre car il pensait aller le voir en allant à Paris et son voyage a été retardé. Il le remercie pour l'envoi des livraisons publiées du Dictionnaire universel ; il le félicite et lui exprime son désir d'obtenir l'ouvrage achevé. Il lui adresse 5 F pour son envoi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 16 mars 1866
Godin répond à la lettre de Raoux du 5 février 1866, qui l'interroge sur le Familistère. Godin fait remarquer à Raoux que la brochure d'Auguste Oyon et sa première lettre répondent en partie à ses interrogations. Il lui explique qu'il faudrait un livre entier pour lui fournir les données statistiques et financières qu'il sollicite. Il recommande de ne pas construire une habitation comme le Familistère dans des proportions réduites, au contraire. Il justifie les dispositions existantes au Familistère et il affirme que celui-ci est pensé pour constituer le plus vaste champ d'association coopérative qui aura été constitué dans le monde. Godin annonce à Raoux qu'il lui envoie une photographie par chemin de fer entre deux planches. Il recommande de visiter le Familistère avant d'en construire une imitation. Il ajoute que le capital a produit 5,5 % d'intérêts au 16 décembre 1865 et que le fondateur du Familistère se substitue à l'État pour le financement de l'éducation de l'enfance.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Cantagrel qu'il avait refusé avec obstination à Jacquet de fabriquer ses rôtissoires avec des émaux décoratifs contenant de l'oxyde de plomb, que ce dernier n'a rien vendu des 6 à 8 000 F d'appareils fabriqués, qu'il a demandé à Salvetat de la manufacture de Sèvres si ses émaux n'étaient pas dangereux pour la santé, que celui a confirmé qu'ils contenaient du plomb, que Jacquet a fait part au maire de Reims de ses craintes sur le danger des appareils vendus, que le maire a fait dresser un rapport par le comité de salubrité publique et a pris un arrêté interdisant la vente des appareils au gaz Jacquet, en conséquence de quoi Jacquet lui intente un procès pour résilier leur traité et le condamner à 800 000 F de dommages et intérêts. Godin informe Cantagrel qu'il a fait une demande de 200 000 F contre Jacquet pour le préjudice que lui cause ce scandale et qu'il va faire appel en prétendant que Jacquet a vendu ce qu'il a lui-même voulu exécuter chez lui. Il pense que Jacquet doit être embarrassé, ce qui explique qu'il se soit rapproché de Cantagrel. Godin ajoute qu'il a engagé 30 000 F dans la fabrication des appareils de Jacquet que celui-ci refuse de lui payer. Godin exprime sa lassitude des affaires judiciaires à répétition : « Je suis né pour cela. » ; « Ne semble-t-il pas que le diable s'acharne après moi ? » ; « Quand donc un ciel plus pur brillera-t-il pour le Familistère ? »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 16 mars 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à Lecoq de Boisbaudran qu'Oudin-Leclère l'a averti que les plaidoiries sur la liquidation auront lieu le jeudi 19 avril 1866. Il lui demande si les conclusions ne doivent pas être examinées par Jules Favre ou par lui. Sur une lettre de Lecoq de Boisbaudran détenue par Borgnon, gravement malade, dont a besoin Oudin-Leclère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Lheureux, 21 mars 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Lheureux que les experts ont écrit à Cantagrel qu'ils avaient reçu les conclusions de Corneau frères et les excuses de ces derniers pour le retard de cet envoi dû à la maladie de leur avoué. Godin précise que ses propres conclusions ont été transmises aux experts il y a près d'un an et que le retard est dû à Corneau frères. Il ajoute que monsieur Dubois a appris que Corneau frères voulaient abandonner l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 mars 1866
Sur la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin informe Cantagrel qu'il n'a pu assister à la réunion du conseil de surveillance et qu'il voit les difficultés de préserver les intérêts qui leur restent au Texas « en présence de la manière d'être inexplicable de celui qui a toute la confiance des souscripteurs ». Sur le procès opposant Godin à Corneau frères : Godin avertit Cantagrel qu'il faut prévenir de nouveaux malentendus avec monsieur Dubois. Sur l'affaire Jacquet : Godin ne veut pas croire que ses émaux se détachent comme le rapporte monsieur Guy selon Cantagrel ; il soupçonne une manœuvre diabolique de Jacquet et il demande à Cantagrel d'en savoir davantage sur l'usage que fait Guy de sa rôtissoire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mars 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Oudin-Leclère une lettre de Lecocq de Boisbaudran faisant part des conseils de Jules Favre pour les conclusions sur la liquidation de la communauté de biens, qu'il commente. Sur l'affaire Jacquet : Godin refuse de traiter l'affaire par l'intermédiaire d'avoués ; il demande que Jacquet lui fasse des propositions ; il avertit Oudin-Leclère qu'il va prévenir Delpech au cas où il ferait appel, et lui envoyer le traité avec Jacquet ; il demande une copie du rapport de monsieur Houlon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 24 mars 1866
Godin informe Pagliardini que madame Johnstone de Bristol souhaite venir à Guise étudier l'éducation au Familistère. Il rappelle à Pagliardini que celui-ci avait donné dans sa brochure une image flatteuse des enfants du Familistère, notamment de l'art culinaire des filles, qui a suscité des demandes d'information auprès de Godin. Il ne veut pas répondre à madame Johnstone sans avoir consulté Pagliardini. « Le Familistère est en premier lieu une œuvre matérielle. Je comprends difficilement qu'une femme puisse venir ici bien utilement [...] Je concevrai le séjour de Miss Johnstone ici si elle était en compagnie d'un architecte. » Il informe également Pagliardini qu'on s'occupe du Familistère à Lausanne et à Leipzig où le journal L'Illustration a publié un long article illustré d'une gravure. Il demande à Pagliardini de ses nouvelles et lui signale que Marie Moret espère une lettre de lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech les pièces relatives à un procès qu'il veut intenter à Jacquet auprès de la cour d'Amiens. Godin résume l'affaire : Godin a conclu une convention avec Jacquet en janvier 1865 pour exploiter ses brevets ; Jacquet est venu à l'usine de Guise de février à août 1865 pour faire fabriquer ses appareils ; il s'installa à Paris pour vendre lui-même ses produits ; il choisit des émaux décoratifs qui n'offrent pas de garanties hygiéniques ; il fit analyser ces émaux par Salvetat, qui les jugea dangereux pour la santé, et il lui intenta un procès en lui réclamant 800 000 F ; il obtint un arrêté du maire de Reims interdisant la vente d'appareils Jacquet ; le tribunal de Vervins a ordonné une expertise ; Godin n'accepte pas l'expertise et fait appel car Jacquet a choisi lui-même l'émail dont il ne s'est jamais plaint. Godin voit dans l'affaire Jacquet la main des agents d'Esther Lemaire par l'entremise de Vigerie, son ancien comptable. Jacquet a demandé à Godin des marchandises d'une valeur de 10 000 F et refuse de les payer, bien qu'un seul des sept appareils fabriqués soit concerné par le procès ; Godin a fabriqué 20 000 F de marchandises qu'il n'est pas nécessaire d'émailler ; si les marchandises ne convenaient pas à Jacquet, il aurait pu lui en faire part. Godin juge que le concours de monsieur Dauphin va lui être nécessaire dans cette affaire dans laquelle Jacquet se présente comme le défenseur de l'intérêt public sacrifiant ses propres intérêts et fait passer Godin pour un empoisonneur public. Godin juge que l'arrêté de Reims, qui interdit la vente de tous ses ustensiles de cuisine, dépasse le but qu'il s'est fixé et lui cause un préjudice ; il veut restreindre l'interdiction aux seuls appareils Jacquet. Il demande son avis à Delpech. Dans le post-scriptum, Godin informe Delpech qu'il ajoute à son envoi des lettres de messieurs Didier et Houlon de Reims.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mars 1866
Godin informe Pagliardini que la demande faite à monsieur Godwin résulte de la réponse qu'il a faite à Édouard Raoux de Lausanne, à qui il a indiqué que The Builder avait publié un plan et une vue du Familistère, et que Raoux a publié un article sur le Familistère avec un croquis réalisé d'après la gravure. Il l'informe également que l'article et la gravure publiés dans le numéro du 3 mars 1866 de l'Illustrirte Zeitung sont dus au correspondant du journal à Paris, et que l'article, qu'il a fait partiellement traduire, lui semble sympathique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame E. Johnstone, 4 avril 1866
Godin répond à la lettre du 8 mars 1866 d'E. Johnstone. Il lui fait observer qu'elle n'a pas indiqué le motif particulier de son désir d'étudier le Familistère. Il explique qu'elle ne doit pas exagérer les mérites du Familistère, que rien n'y est préparé pour l'accueil des étrangers et qu'elle serait sans doute plus à l'aise dans un hôtel du voisinage, où l'on peut prendre pension pour 90 F par mois.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 4 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin demande à Delpech de s'opposer à l'expertise demandée par Jacquet et de signifier aux experts qu'il forme appel du jugement du tribunal de Vervins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a envoyé à son retour de Vervins la copie du jugement du tribunal, le décret du maire de Reims et d'autres pièces à Delpech pour lui demander de notifier son appel du jugement aux experts en l'absence de monsieur Dauphin, en vacances. Godin souhaite savoir s'il est utile de faire appel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Schülzemberger, 10 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe son correspondant qu'il fait appel du jugement du tribunal de Vervins et qu'ainsi la réunion d'expertise prévue le jeudi 12 avril n'a pas lieu d'être, l'appel étant suspensif des opérations d'expertise. Il lui signale qu'il adresse le même avis à messieurs Poinsot et Juette.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 16 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin veut attirer l'attention de monsieur Dauphin sur l'importance de l'affaire Jacquet pour lui. Il informe Delpech qu'il va expédier à Amiens les appareils concernés et il lui demande quand il lui sera possible de le rencontrer ainsi que Dauphin. Il lui signale qu'il ira à Paris demander à Salvetat si ce dernier ne veut pas rectifier les termes de son analyse de ses émaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Cantagrel qu'il va se rendre à Paris pour obtenir de Salvetat de la manufacture de Sèvres une déclaration atténuant les effets de celle qu'il a délivrée à Jacquet. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères : Godin signale à Cantagrel que les frères Corneau ont répondu à ses arguments et il lui demande de prendre connaissance de leur réponse qui ne lui a pas été communiquée. Il lui annonce qu'ils se verront à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 avril 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. À propos de l'estimation par Esther Lemaire de bénéfices retirés de la vente de marchandise portées à l'inventaire des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin fait valoir qu'il faut tenir compte des importants frais de commercialisation ou des remises aux revendeurs, en concluant que le bénéfice ne peut pas excéder 6 % de la valeur des marchandises.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 22 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech qu'il sera le mercredi soir à Amiens à l'hôtel du Rhin. Il lui demande où il pourra lui montrer les appareils concernés par l'affaire. Sur le règlement des frais de Delpech et de Dauphin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier Numa Joubert, 24 avril 1866
Godin répond à la lettre de Joubert du 20 février 1866 en lui envoyant un paquet contenant : un plan du Familistère à l'échelle 1/200, une coupe en élévation à l'échelle 1/100 et un plan de deux appartements courants, la brochure d'Oyon et une photographie de la partie centrale du Familistère. « Je serais heureux que cela pût vous servir et contribuer à faire inaugurer sur la terre d'Australie l'Architecture unitaire, la véritable architecture du travail, celle qui seule peut donner au travailleur comme au capitaliste un palais pour maison, assurer tous les soins physiques et moraux dus à l'enfance et donner à tous et à chacun une somme de bien-être immédiat que l'isolement ne peut produire qu'au profit de quelques privilégiés de la fortune et de l'industrie ». Sur le vitrage de la cour et les orages de grêle en Australie ; sur la ventilation et l'arrosage des cours vitrées. Sur les cabinets d'aisance et les cabinets aux balayures. « Je m'arrête aux choses matérielles parce que ce sont elles qui entraînent la direction morale. » Godin précise à Joubert qu'il n'existe pas de règlement au Familistère. Sous la signature de la lettre se trouvent la légende des plans communiqués à Joubert, des observations sur les descentes d'eaux de pluie en façade et dans le comble, sur les magasins du rez-de-chaussée, sur les écoles, sur la crèche et sur les économats.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Émile Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er mai 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Émile Godin communique une pièce comptable à Oudin-Leclère selon les instructions du notaire Borgnon. La pièce, relative à l'évaluation du capital, de ses intérêts et de ses bénéfices au 1er février 1863 et au 31 janvier 1864, est copiée à la suite du courrier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Barrier, 7 mai 1866
Godin écrit à François Barrier après la lecture d'un article du numéro de mai du journal L'Association dans lequel celui-ci s'interroge sur la possibilité pour les femmes d'accoucher sans douleurs. Godin estime que le constat de cette douleur a fait rejeter l'existence d'une intelligence supérieure par les athées. Godin cherche à résoudre une contradiction : pourquoi l'enfantement s'accomplit dans la douleur alors que le jeu des fonctions organiques est en principe attrayant et que l'attrait règne souverainement dans les fonctions essentielles de la vie ? Puisque le monde est harmonieux, la question se pose, selon lui, de l'utilité de la douleur dans les œuvres de Dieu : « Je ne crois pas qu'il se complaise à attacher à l'enfantement des causes de douleur aussi évidentes pour se donner seulement le vain plaisir de laisser à la science du médecin le soin de la faire disparaître. » Godin demande à Barrier par quel moyen la médecine peut faire disparaître la douleur. Il fait valoir que la douleur est l'opposite de la théorie de l'attrait dont les fouriéristes sont les défenseurs : « Je crois que si la loi de la douleur nous était aussi bien connue que celle du plaisir, il en surgirait une théorie du dévouement et du sacrifice qui marcherait parallèlement à celle de l'attrait en lui tendant une main fraternelle pour arriver à réaliser par la charité universelle le bonheur de tous. Cela vaut donc la peine que nous en causions. » Dans le post-scriptum, il lui demande l'adresse de Charles Pellarin, qu'il doit remercier.
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