FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 59 résultats dans 15460 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 11 mai 1868
Godin traite de l'amitié qui le lie à Pagliardini, décrit le projet du Familistère, compare la France et l'Angleterre sur le plan du progrès social, son œuvre et celle d'Henry Currer Briggs, et évoque ses embarras judiciaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Fabre, 1er juillet 1868
Godin répond à Fabre qu'en dehors des travaux cités par ce dernier, seuls des articles de journaux ou de revues, en France et surtout en Angleterre, traitent du Familistère. Godin indique à Fabre qu'il n'a encore rien publié pour ne pas ajouter aux difficultés qu'il connaît, mais qu'il attend le moment favorable pour faire paraître « deux ou trois volumes de doctrine sociale et philosophique » contenant les principes qui m'ont conduit à l'expérience pratique du Familistère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas Balline, 11 novembre 1869
Réponse de Godin à plusieurs demandes de Balline. Sur des relations commerciales avec la Russie : Godin est favorable à l'établissement de relations commerciales avec lui sous réserve de garanties financières en France, en Belgique et en Angleterre ; il envoie un catalogue de la manufacture à Balline et souhaite connaître quels combustibles sont employés en Russie. Sur la construction d'un Familistère en Russie : Godin juge que cela est prématuré ; le Familistère est encore incompris en France ; rien n'est publié sur le Familistère sinon des articles connus par Balline, mais Godin prépare la publication d'un ouvrage sur le sujet, avec « des renseignements que le fondateur seul peut donner ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la Banque de France à Tours, 4 octobre 1870
Godin demande au directeur de la Banque de France d'autoriser, compte tenu de la guerre et de l'absence de communications avec Paris, le versement de sommes de son compte à la Banque de France à Paris, crédité de 455 000 F le 12 septembre 1870, dans une succursale de la Banque à Saint-Quentin ou à Lille pour lui permettre de payer les salaires des 900 ouvriers qu'il emploie à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cyrenus Osborne Ward, 27 août 1871
Réponse à une lettre de Ward du 6 août 1871. Godin indique à Ward qu'il est député à l'Assemblée nationale depuis le mois de février, « mourant de dépit de la triste besogne que je suis obligé d'y voir faire » et qu'il n'a été que le spectateur des événements déplorables qui se sont déroulés ; il lui indique également que le Familistère n'a pas subi de bombardements de la part des Prussiens. Godin adresse à Ward à New York un exemplaire de son livre pour compléter la description qu'il en a faite dans le numéro de novembre 1870 de la revue Scientific American. Il évoque la crainte qu'inspire aux capitalistes en Europe l'Internationale, accusée d'être responsable de la guerre civile en France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 mars 1853
Godin indique à Cantagrel qu'il a oublié son adresse et qu'il lui fait remettre sa lettre par son associé qui lui livrera une cuisinière. Il lui annonce qu'il revient de Paris où il a pris connaissance de sa lettre sur les essais phalanstériens d'Amérique, confrontés aux difficultés de réalisation du travail attrayant. Godin juge que les premiers disciples de Fourier ont négligé l'étude des questions pratiques ; leur bonne opinion des hommes pour entrer dans la voie du travail attrayant n'est pas plus fondée que leur croyance en la vertu du suffrage universel en 1848. Godin explique que la grande industrie tend à un résultat opposé à celui du travail attrayant car elle procède par la division des tâches à l'infini pour assujettir l'individu. Il confie à Cantagrel que la constitution d'un ménage sociétaire présente de l'intérêt, qu'il ne croit pas à une réalisation phalanstérienne en France et qu'il pourrait concentrer ses efforts à la réalisation « à côté de mon établissement [d']une cité ouvrière dans laquelle un véritable confortable serait accordé à mes ouvriers eu égard à l'état dans lequel ils vivent ». Godin demande à Cantagrel s'il peut lui expédier deux tonneaux de vin ordinaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 9 [août 1846]
Sur l'approvisionnement en fonte de Belgique de la manufacture Godin-Lemaire : Godin écrit à la suite de la lettre de Bernus qui promettait d'indiquer à Godin un lieu d'approvisionnement en fonte en Belgique : Godin explique qu'il ne peut trouver un seul kilogramme de fonte en France et qu'il doit faire charger un bateau de fonte en Belgique dès la reprise de la navigation sur la Sambre à la fin de septembre, faute de quoi il ne pourra plus travailler ; Godin demande une réponse rapide.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 décembre 1870
Godin signale à Émile qu'il a appris hier au Nouvion que son bataillon serait à Cambrai et que les Prussiens se dirigeraient dans cette direction. Il demande à Émile ce qu'il y a de vrai parmi les rumeurs contradictoires qui circulent tous les jours. Godin estime que la rumeur relative à Cambrai n'est pas plausible car il ne peut y avoir en ce moment que des batailles rangées dans le nord, l'armée du Nord commandée par le général Faidherbe s'y trouvant. Il explique à Émile que c'est le hasard qui décide des événements de la guerre actuelle « et c'est de la somme des courages réunis et de la haine de l'étranger que pourra sortir la délivrance de la France ». Il annonce à Émile qu'il vient de recevoir une lettre de Willermy datée du 22 décembre envoyée par ballon l'informant qu'une action considérable s'engageait à Paris : « Plût à Dieu que nous ayons un grand succès propre à relever les courages français et à jeter la démoralisation chez l'ennemi. » Godin adresse à Émile ses vœux de Nouvel An et lui indique qu'il se trompe en pensant que son bataillon est en disgrâce, car les mesures qui le frappent sont générales.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 1er décembre 1860
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Brullé qu'il ne veut pas acheter de la fonte de Cleveland par des intermédiaires de Gand car la fonte est en baisse en Angleterre et qu'il parviendra à faire affréter un bateau pour Anvers s'il commande une centaine de tonnes. Godin a appris par Brullé que la fonte destinée à la réexportation pouvait enter en franchise de droits en Belgique comme c'est le cas en France et il imagine qu'on pourrait trouver en Belgique des maisons, comme celle des frères Pauwels, qui pourraient importer 100 tonnes de fonte. Godin accepte que Brullé continue de s'approvisionner à Hourpes. Il lui annonce qu'une paire de meules partira lundi de Guise pour Laeken.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 19 juin 1863
Informations relatives à l'usine de Laeken : opérations comptables ; sur le remplacement de pièces de fours de cuisinières ; sur le blanchiment des maisons de la digue ; sur une commande de Milan : l'usine doit se faire payer d'avance ou avoir la caution d'une banque en France ou en Belgique.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 25 septembre 1863
Informations diverses relatives à l'usine de Laeken : comptabilité ; exposition des produits à Laeken : les meubles vernissés de Guise dans le grand salon et les produits de Laeken dans l'ancienne salle d'exposition ; tableau de prix de différents modèles de cheminée en francs pour la Belgique et en florins pour les Pays-Bas ; sur le prix en Belgique des appareils fabriqués en France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Laffite, Bullier et Cie, 13 mai 1862
Godin demande à Laffitte, Bullier et Cie de faire paraître dans différents journaux une offre d'emploi pour un jeune homme capable de diriger industriellement et commercialement une usine de fonderie en Belgique et pour un jeune homme capable de diriger la construction et la réparation de l'outillage mécanique d'une usine en France comprenant plusieurs machines à vapeur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Boullet, 24 mai 1862
Godin répond à une lettre de Boullet du 18 mai 1862 en lui indiquant qu'il n'a besoin pour son usine de Laeken que de personnes attachées à la direction industrielle et qu'il n'a pas d'emploi vacant dans son usine de France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 7 novembre 1861
Godin demande à Poirier à quelle maison à Paris il doit s'adresser pour faire la demande de brevets d'invention en France et en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 11 janvier 1862
Godin sollicite des renseignements complémentaires sur les formalités de demande d'un même brevet en France, en Belgique et en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 23 janvier 1862
Godin demande à Armengaud s'il se porte garant de la régularité de la demande de brevets en France et à l'étranger. Il précise qu'il veut protéger les procédés qu'il présentera à l'Exposition universelle sans risque que ses droits soient contestés pour vice de forme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Nizole, 16 avril 1862
À propos d'un litige commercial relatif à une cuisinière avec Garnache et Pilloin que Godin semble vouloir poursuivre au tribunal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benham and Sons, 24 septembre 1862
Sur l'ouverture de relations d'affaires avec Benham and sons. Godin rappelle à Benham and sons qu'à l'occasion d'un récent voyage à Londres, il leur a fait examiner les produits exposés à l'Exposition universelle pour apprécier les émaux dont il recouvre la fonte de fer. Godin explique qu'il a conscience que ses appareils ne sont pas appropriés aux habitudes anglaises, mais qu'il a conduit des artistes à Londres qui ont commencé l'exécution de modèles conformes au goût anglais sur lesquels il prévoit d'appliquer des émaux. Il leur demande s'ils consentent à recevoir des échantillons de ces produits et leur signale qu'il présente dans le palais de l'Exposition universelle des calorifères qui pourraient convenir au chauffage de magasins et lieux publics en Angleterre comme en France. Il les informe qu'il va se rendre à nouveau à Londres et qu'il recevrait leur réponse avec plaisir avant son départ.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à T. W. Staniforth and Co, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à des inconnus, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin s'attendait à recevoir une lettre de Vigerie, annoncée par « Le Frère ». Il est question de l'application des nouveaux tarifs des produits Godin-Lemaire en Belgique et des remises à consentir sur le prix des marchandises. Sur la vente d'une partie de la propriété de Laeken : Godin veut connaître le prix des terrains et demande à Vigerie de s'en informer auprès d'un boucher propriétaire dans le quartier de l'usine. Sur un certain « V » que Godin juge de peu de mérite. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : à propos d'un agent mystérieux au service des ennemis de Godin : Godin prie Vigerie de demander à Louis d'abandonner son travail pendant deux ou trois jours et de s'informer à son sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 mars 1864
Godin demande des nouvelles de l'affaire Séguin et Régnier. Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin : Godin décrit à Cantagrel les brevets derrière lesquels se retranchent désormais Corneau frères, et lui demande d'en obtenir la copie ; il lui envoie les conclusions de Corneau frères au sujet de la demande de Godin en nullité de leur certificat d'inscription. Godin informe Cantagrel qu'il a réalisé des perfectionnements à une cheminée qu'il veut maintenant faire breveter en France, en Belgique et en Angleterre ; il pense qu'il lui faudrait un magasin d'exposition à Paris rue de Rivoli ou sur les boulevards. Il prie Cantagrel de discuter avec les marchands chez qui il doit réaliser l'inventaire des marchandises Godin-Lemaire pour savoir s'ils ont connaissance d'une buse mobile de calorifère, information qui pourrait réduire à néant les prétentions de Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 8 avril 1864
Jean-Baptiste André Godin envoie à Armengaud 140 francs pour solde de la levée officielle de brevets. Il espère obtenir d'Armengaud une étude soignée sur les fondants et les couleurs dans les brevets consacrés aux arts céramiques, dont le brevet Brianchon. Godin explique à Armengaud qu'il doit déposer plusieurs brevets en France et un en Angleterre, et il l'interroge sur la différence de prix qu'il demande pour en faire le dépôt en faisant ou non les dessins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 avril 1864
Jean-Baptiste André Godin exprime sa déception vis-à-vis de Marius Imbert, voyageur de commerce : celui-ci veut obtenir une « carotte » de 500 F que Godin ne lui accordera pas. Godin constate qu'il nuit à ses intérêts et qu'il a abandonné son voyage à Poitiers pour rentrer à Paris, et il informe Cantagrel qu'il va envoyer un autre voyageur à sa place. Godin demande à Cantagrel d'aller récupérer cher Marius Imbert au 24 avenue de Clichy à Paris les albums et tarifs, le carnet d'adresses de la clientèle et les bandes et avis de passage. Il lui demande si Poirier lui a restitué le même matériel ainsi que des photographies. Sur l'affaire Séguin et Régnier : Godin demande à Cantagrel des informations sur ses marchandises en dépôt chez eux, qui représentent environ 2 000 F. Il précise sa demande sur les calorifères Joly à buse mobile et ouvertures dans l'enveloppe. Godin demande à Cantagrel d'aller voir Flobert et Cadillac au 58, rue de Bondy. Il lui demande s'il est possible de joindre des calques et non des dessins sur papier aux demandes de brevets en France, en Belgique et en Angleterre. Sur la demande de patente en Angleterre d'une cheminée sur laquelle Godin fonde beaucoup d'espoir pour développer ses affaires, à discuter avec Armengaud. Godin indique qu'il prépare également un brevet sur l'émaillage. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Cantagrel qu'il lui envoie 300 F.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur B. Bourgeois, 30 mars 1888
Sur la transcription des immeubles au bureau des hypothèques en France et en Belgique. Elle transmet à Bourgeois des pièces à communiquer au notaire Gustave Eliat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 29 août 1865
Godin répond à la lettre de Cantagrel du 28 août 1865. Sur le recrutement d'hommes dévoués. Il affirme qu'il a l'espoir que Denisart remplace avantageusement Vigerie. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin indique à Cantagrel qu'il n'est pas encore sauvé du naufrage, mais qu'il cherche pourtant à renforcer les capacités du Familistère : « La France n'est pas trop grande pour trouver mon homme, mais puisqu'elle a le fondateur du Familistère, elle doit en avoir l'économe. » Il donne raison à Cantagrel qui lui conseille de s'adresser à la publicité générale, et il lui demande s'il ne faudrait pas faire adresser les candidatures au bureau du journal L'Association de manière à attirer l'attention sur « eux ». Il demande à Cantagrel s'il connait des personnes qui voudraient venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère ; il l'avise qu'il a invité Pernet-Vallier à y assister et qu'il aimerait qu'Oyon vienne aussi. Il lui communique le texte de l'offre d'emploi d'économe du Familistère aux appointements annuels de 2 400 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frantz Dumas, 6 décembre 1865
Godin répond à la lettre de Frantz Dumas du 2 décembre 1865 qui sollicite des plans et dessins du Familistère. Il lui signale que le journal The Builder a publié le 2 décembre 1865 des plans du Familistère et les renseignements qu'il désire obtenir. Il ajoute qu'il se fera un devoir de lui communiquer les informations qu'il souhaite recueillir s'il vient visiter le Familistère. Il indique enfin qu'il juge fâcheux que le Familistère soit reconnu à l'étranger alors que la France est silencieuse voire hostile à son égard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 29 décembre 1865
Godin remercie Raoux pour sa lettre du 25 décembre et pour ses deux brochures, notamment celle sur la méthode Fröbel, qu'il va mettre à profit dans l'éducation de l'enfance au Familistère. Il assure Raoux que la brochure d'Oyon est fidèle à la réalité du Familistère. Il lui raconte comment Oyon en est venu à écrire sa brochure après s'être heurté au refus des journaux de publier ses articles. Il ajoute que, depuis, le Familistère a connu de nouveaux développements. Sur l'éducation de l'enfance au Familistère. Godin précise à Raoux qu'il n'a eu recours, pour l'édification du Familistère, à aucun moyen financier en dehors des ressources venues de son industrie et du concours des travailleurs. Il lui indique que les logements du Familistère sont tous occupés, que 39 familles sont sur une liste d'attente, que la plupart des ménages adaptent leur comportement au « ton général ». Sur les avantages de la concentration des familles : « Soyez certain, Monsieur, que c'est là où se trouve la solution véritable de toutes les difficultés sociales, c'est de suite le moyen de donner à l'ouvrier un palais pour maison et de lui faire goûter les équivalents de la richesse que rien ne pourra lui assurer dans son isolement. » Il concède toutefois que les débuts seront laborieux « tant que la phase de dégrossissement social ne sera pas passée ». Godin informe Raoux que l'Angleterre a donné récemment une publicité considérable au Familistère, par le journal The Builder en particulier qui a publié un plan et une vue du Familistère le 2 décembre 1865. Il propose de lui envoyer une photographie du Familistère entre deux planches par chemin de fer.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Charles Duprez, 29 décembre 1865
Sur la prise d'un brevet en France et en Belgique. Le post-scriptum est relatif à la fourniture de fonte.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Charles Duprez, 2 janvier 1866
Sur la prise d'un brevet en France, en Belgique et en Angleterre, et un magnifique procédé de coulage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bourguignon-Viéville, 1er février 1873
Godin explique à Bourguignon qu'il ne peut donner suite à sa demande du 29 janvier 1873 car il emploie suffisamment de voyageurs de commerce en France et qu'il n'a pas suffisamment de renseignements sur son usine de Belgique pour en apprécier les besoins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 8 juillet 1873
Godin demande à Denisart d'envoyer à Tisseron le projet de son itinéraire, qu'il lui avait déjà demandé d'envoyer le 25 juin dernier, qui lui confie toutes les villes du parcours de Grippon et d'autres sans prendre sur l'itinéraire de Darras, et comprend la ligne d'Évreux à Cherbourg en respectant la circonscription d'Amédée Moret. Godin demande à Denisart d'informer Novelli qu'il lui propose de voyager dans les Ardennes. Sur une avance demandée par Vuillamy. Sur les remises accordées aux clients des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur les voyages en Alsace-Lorraine opérés par l'usine de Belgique ou par l'usine de France suivant la facilité des transports par chemin de fer. Sur le chemin de fer dans l'Aisne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gillon, 11 juillet 1873
Godin rappelle à Gillon qu'il lui avait fait visiter les écoles de la ville de Liège l'année précédente. Il lui envoie un questionnaire sur l'enseignement à Liège pour préparer un projet de loi sur l'Instruction primaire en France qu'il compte déposer à l'Assemblée nationale.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 11 janvier 1874
Eugène André a proposé une baisse de ses tarifs de 10 % : Godin juge que cela est excessif vis-à-vis de la France ; il lui fait part des remises d'été et de fin d'année consenties à la clientèle française ; il fait observer à André que l'usine de Laeken a bénéficié d'une importante quantité de fonte achetée au prix de 1870 et qu'ainsi son prix de revient est artificiellement bas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 15 janvier 1874
Godin demande à André de réviser sa proposition de remise plus forte sur la première affaire que sur les suivantes. Sur les dangers des remises de début d'année : l'affluence de commande est susceptible de causer une pénurie de marchandises ; il le prévient des inconvénients des variations du montant des remises de début d'année, à la différence des remises de fin d'année, moins irrégulière. Il l'invite à aligner son système de remise sur celui de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 2 février 1874
Sur une proposition par Quaintenne d'une entreprise d'exploitation minière en Algérie : Godin ne veut pas se lancer à la légère ; il informe Quaintenne qu'il laisserait le soin à son fils Émile de conduire l'entreprise après qu'il ait réuni tous les renseignements nécessaires. Godin s'interroge sur le fait que le propriétaire des terrains, un homme très intelligent nommé Besson, n'en ait pas déjà tiré parti, et il se demande avec qui Quaintenne traiterait en Algérie puisque Besson habite en France.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 6 mars 1874
Godin demande à André de lui trouver par l'entremise de monsieur Demeur un livre sur l'économie les chemins de fer de Belgique, et de lui adresser à Versailles, au 28, rue des Réservoirs. Il lui annonce qu'Émile Godin va se rendre auprès de lui et il présume que les travaux d'inventaire de l'usine de Laeken avancent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du journal Le Siècle, 18 février 1874
Sur les chemins de fer. Godin souhaite rectifier des erreurs économiques contenues dans l'article du journal Le Siècle du 10 février 1874, qui considère que le développement en France des chemins de fer d'intérêt local est nuisible aux intérêts publics. Godin explique que les grandes compagnies cherchent à constituer un monopole au détriment de la prospérité nationale, que les lois des 12 juillet 1865 et du 10 août 1871 avaient donné aux conseils généraux la faculté de concéder des chemins de fer départementaux, mais leurs initiatives sont combattues par les grandes compagnies avec la complicité du gouvernement qui refuse de délivrer les décrets nécessaires à l'exécution des projets. Godin estime que la création de lignes de chemins de fer serait un remède à la crise industrielle actuelle et au chômage qu'elle entraîne. Il juge qu'il faut laisser se développer librement l'industrie des transports qui pâtit de la tutelle de l'État et que si l'on empêche les capitaux français de faire prospérer les chemins de fer en France, ceux-ci iront enrichir les pays voisins, « à peu près comme quand nous payons cinq milliards de rançon de guerre ». Godin propose d'offrir au Siècle de nouveaux développements sur cette question à son retour à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 5 juin 1874
Godin demande à Leroux de lui procurer un recueil des principales constitutions anciennes et modernes d'Europe, avec les constitutions des cantons suisses et celles des États-Unis. Il précise qu'il possède la constitution fédérale suisse, la constitution fédérale des États-Unis et celle de la Belgique. Il précise qu'il voudrait les constitutions de la France de 1791, 1793, 1795 et de l'an VIII, les chartes de 1814 et de 1830, et les constitutions de 1848 et du 14 janvier 1852.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le ministre du Commerce, 13 juin 1874
Sur des formalités douanières pour expédier de la fonte de Longwy en France en transit par la Belgique par Erquelinnes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 14 juin 1874
Godin explique à Delaruelle qu'il ne peut, comme le souhaite Obrador, faire des modèles nouveaux sans que ceux qui les demandent en paient les frais, surtout s'il s'agit de modèles qui ne sont pas de vente courante ou qu'on ne peut écouler en France. Godin indique qu'on peut faire des affaires à Naples si la marchandise est payée avant son expédition et qu'il ne faut servir en Algérie que les clients dont on s'est assuré de la solvabilité. Le post-scriptum porte sur le prix et la distribution des buanderies.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur des douanes, 29 juin 1874
Godin demande au directeur des douanes d'accorder à Eugène André une franchise de droits pour faire revenir en France par le bureau de douanes de Feignies le mobilier qu'il avait exporté en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 15 juillet 1874
Godin espère qu'en venant en France, Pagliardini pourra venir le voir ou à Versailles ou à Guise. Il lui envoie 10 exemplaires d'un petit volume qui vient d'être publié ; il lui annonce qu'il va prochainement lui en envoyer un autre qui est sous presse, et qu'il prévoit d'achever avant la fin de l'année un ouvrage sur le droit politique et la souveraineté du peuple qui sera une nouveauté pour la science politique. Il accuse réception du discours de Brassey et il juge que l'Angleterre est encore loin d'entrer dans le domaine des réalités sociales. Sur l'état politique de la France : la décomposition des partis est trop grande pour prévoir l'avenir ; les écoles du Familistère sont menacées de fermeture par une réaction aveugle, ainsi que la société musicale, le corps des pompiers ou les salles de réunion. Godin transmet à Pagliardini l'expression des sentiments de Marie Moret « qui est avec moi et tient la plume ». Il lui signale que son fils se trouve à Guise faisant face aux difficultés du moment.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Despaignes, 26 décembre 1874
Sur l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur le conseil de son collègue député Barodet, Godin écrit à Despaignes pour lui expliquer en quoi consiste la fonction de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : il s'agit de la direction de la comptabilité de deux usines, en France et en Belgique, avec une vingtaine d'employés à la comptabilité, et du contrôle de la comptabilité des services du Familistère. Godin demande à Despaignes de lui répondre rapidement si l'emploi correspond à ses aptitudes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 31 janvier 1875
Godin confirme à André la réponse qui lui a été faite la veille. Sur l'affaire Seret : Godin explique à André qu'il n'a pas voulu créer un conflit entre Seret, Darras et lui, même si Darras avait contrevenu à ses instructions ; il accepte l'affaire, mais avec une réserve sur la commission de Darras. Sur un abonnement à faire avec la ville pour l'octroi. Sur une cheminée à souffleur. Il lui demande si les annuités des brevets ont été payées en France et en Belgique. Il l'avertit que Grebel va lui demander de solder des frais dus à l'affaire de Nancy. Sur la caisse de secours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
« Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies (voir L'Opinion nationale des 17 et 21 mars et du 2 avril) » : l'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
« Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies (voir L'Opinion nationale des 17 et 21 mars) » : l'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
L'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 7 août 1875
Godin explique à Levasseur qu'il faut affirmer le sentiment républicain dans l'opinion et qu'il publie dans ce but un petit ouvrage qu'il voudrait envoyer à tous les républicains du département. Il demande à Levasseur de lui communiquer l'adresse de deux ou trois personnes dans chacune des communes dont il lui communique la liste. Il lui demande en outre par quel moyen il pourrait se procurer la liste de tous les journaux républicains de France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 25 août 1875
Godin invite Tito Pagliardini à venir le voir avant de quitter la France. Il lui envoie La politique du travail qu'il lui avait envoyé à Londres il y a quelques jours. Il l'assure que « la France ne restera pas en arrière sous la puissance des jésuites » et que « l'esprit nouveau vaincra l'esprit du passé ». Il lui indique qu'il n'a pas le temps de livrer un article demandé par Pagliardini pour la revue Iron. Il lui signale qu'il a reçu la reproduction des gravures du Familistère servant de prospectus à Kate Stanton en Amérique mais il suppose qu'elle est trop entraînée par ses succès pour prendre le temps de lui écrire.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2