FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Marie Moret a communiqué à Godin une lettre de madame Brullé sollicitant un emploi au Familistère. Godin explique à madame Brullé qu'il a commencé à construire la dernière aile du Familistère il y a deux ans, que l'administration du Familistère est complètement organisée sans nécessiter de nouvelles fonctions, que l'association a commencé à être fondée depuis 1877 et que l'habitation au Familistère est réservée aux associés et aux sociétaires. Il ajoute que la population du Familistère est majoritairement ouvrière et qu'elle ne correspond pas à l'idéal qu'elle a conçu. Il transmet ses compliments à Alexandre Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Adolphe Sabran, 2 avril 1848
Godin demande à Adolphe Sabran de faire savoir aux ouvriers de Bernot qu'il viendra leur présenter le programme arrêté par la commission des travailleurs de Guise en vue des élections législatives, et d'avertir également les habitants des communes voisines où il prévoit de se rendre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Pétilleau, 3 mai 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Pétilleau d'achever les devis estimatifs des constructions faites depuis 1863 à l'usine et au Familistère. Il le prie de presser Émile d'établir les devis pour l'outillage et les aménagements faits dans l'usine depuis 1863. Sur les expériences sociales du Familistère. Godin demande à Pétilleau d'obtenir de Denisart la liste des ouvriers inscrits pour les améliorations faites dans le travail et il souhaite avoir la liste des sommes qui viennent d'être réparties aux employés. Il lui demande enfin de retrouver parmi les papiers rapportés par Marie Moret de Versailles la liste des membres de la commission vicinale du canton de Guise et de la lui envoyer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 18 janvier 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à une lettre recommandée de son frère lui reprochant que ses ouvriers partent travailler à Guise. Godin lui fait observer que depuis longtemps des ouvriers de Guise sont partis chez lui à Étreux, mais que des salaires plus élevés à Guise les attirent et que la solution est d'élever les salaires à Étreux. Il lui signale qu'une difficulté plus grande va surgir, c'est la baisse des prix des marchandises en raison de la concurrence. « Le passé rend l'avenir difficile » : Godin lui rappelle qu'il a cherché à l'associer à son entreprise mais que son frère a « préféré l'indépendance d'une triste concurrence ». Il ajoute que la menace d'une liquidation de sa fonderie par son frère ne le regarde pas. « Je ne professe le dédain pour personne, mais j'ai un certain mépris pour certains actes qui sans doute ont toujours été parfaitement justes à tes yeux. » Godin se refuse à lui donner des conseils ou à lui faire des propositions.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 1er avril 1860
Godin avertit Brullé qu'il crédite le compte de l'usine de Belgique de 105,80 F, somme à verser aux ayants droit de l'ouvrier Vanhaesendonck et à la femme de l'ouvrier Moulard. Le post-scriptum est relatif à l'expédition de meules de 2 mètres de diamètre à l'usine de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 2 juillet 1859
Godin informe Brullé qu'il a substitué le bois d'orme au bois de chêne pour la confection des châssis de moulage de l'usine de Guise, car il est plus économique et fait un meilleur usage. Il demande à Brullé de se renseigner si on abat des ormes dans la région de Bruxelles pour réaliser les châssis de l'usine de Laeken. Il demande à Brullé de remettre 60 F au père de Medaets à la demande du fils de ce dernier. Dans le post-scriptum, Godin avertit Brullé qu'Hennequin a accepté d'aller à Laeken pour mouler les modèles.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 2 septembre 1859
Godin communique à Brullé la liste des ouvriers belges désirant faire remettre de l'argent de leur quinzaine à leur famille, pour un montant total de 52 F, dont il crédite l'usine de Laeken : Pierre Renard, Vanmalderen, Moerenhout, Vanmalder. Il indique à Brullé qu'il a demandé à monsieur Georges d'interrompre à Valenciennes sa tournée et de se diriger vers Bruxelles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 3 novembre 1860
Godin indique à Brullé qu'il refuse de s'occuper des dettes et engagements des ouvriers, aussi ne fera-t-il pas la retenue demandée par Brullé sur le compte de Dorosse [pour rembourser un ouvrier de Laeken]. Godin propose à Brullé de lui expédier deux meules en grès. Il l'avertit que les fournisseurs de la fonte de Cleveland sont à la recherche d'un bateau à destination d'Anvers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 4 juin 1860
Godin répond à une lettre de Brullé du 31 mai 1860. Il lui indique qu'il a reçu 20 F de Vanhaesendonck et en crédite l'usine de Belgique pour verser la somme à ses ayants droit. Il lui annonce qu'il va lui envoyer différents modèles : cheminée n° 20, cuisinière n° 42 (réduction du n° 38), grils à côtelettes, pelle. Godin reproche à Brullé de ne pas l'avoir averti plus tôt de son besoin en fonte : il l'incite à aller chez Duloi à Charleroi, qui possédait un important stock de fonte, mais, se rendant compte qu'il reste encore 15 000 kg de fonte à Laeken, lui indique qu'il s'y rendra lui-même en allant à Laeken. Godin juge que la fonte de de Dordolot frères n'est pas de bonne qualité. Il demande à Brullé de veiller à faire des économies sur les frais généraux de l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 4 septembre 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin communique à Brullé un modèle d'écritures comptables. Il lui annonce qu'il a réussi à persuader des ouvriers de ses ateliers Guise à aller travailler à Forest en voyageant à leurs frais, ce que l'arrivée du chemin de fer à Guise facilitera, en espérant qu'ainsi Brullé devra engager moins d'apprentis de Bruxelles à des conditions onéreuses. Sur les intérêts dus par Cador pour une somme de 4 000 F qu'il a empruntée. Godin signale à Brullé qu'il quitte Guise pendant quelques jours, transmet ses civilités à madame Brullé et demande l'état des cuisinières et cheminées qui se trouvent en magasin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 5 mars 1856
Godin envoie à Alexandre Brullé des dessins [lithographies] de cheminées et promet de lui expédier prochainement les modèles de fonderie correspondants. Godin explique à Brullé qu'il est toujours souffrant et demande à Brullé de renvoyer à Guise les ouvriers Margry et de Gordien, dont il a besoin pour fabriquer les 12 000 appareils qu'il faut faire avant l'hiver prochain. Il souhaite que Brullé organise la production à Forest pour faire les plus fortes fusions possible avec le personnel qu'il lui reste, par souci d'économie. Il lui demande enfin d'établir l'inventaire de l'usine de Forest au cours du mois de mars.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 août 1859
Godin communique à Alexandre Brullé la liste des retenues sur la quinzaine des ouvriers belges « de mes constructions », d'un montant total de 86 F, à payer par l'usine de Laeken : Pierre Renard, Joseph Hawelaerts, Jean-Baptiste Vanmalderen, Pierre Dewes et Jean-Baptiste Dewes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 mai 1857
Godin précise à Brullé que Lefèvre lui a demandé comme une faveur d'aller à Forest, qu'en conséquence il n'a pas à tenir compte de ce qu'il gagnait à Guise (49 centimes de l'heure), et qu'il travaillera aux conditions faites aux autres ouvriers. Godin ne veut pas que les ouvriers français jouissent sans nécessité de privilèges qui les feraient jalouser par les ouvriers belges. Godin souhaite disposer d'un tableau des prix payés aux ouvriers de Forest. Sur la fondation d'un nouvel établissement à Bruxelles : Godin juge que le terrain d'Allard est le plus intéressant et il voudrait s'assurer la possibilité de l'acquérir ; il demande à Brullé de lui dire ce qu'il espère du prince Latour et Taxis ; il explique à Brullé qu'il faut renoncer aux terrains de monsieur Bourguignon et des Anglais, et que les recherches de terrain faites par Cantagrel au cadastre donneront peut-être des résultats. Godin confirme à Brullé que Bocquet est parti en voyage, qu'il rentrera dans 8 jours et ne pourra être à Bruxelles que dans 15 jours. Sur l'utilité des voyages en Belgique au printemps : Tellier l'assure que davantage d'affaires seraient faites à l'occasion d'un voyage plus tardif. Il lui annonce qu'il lui envoie une cuisinière n° 20. Dans le post-scriptum, il signale à Brullé que Leborne de Charleroi a accusé réception de sa cuisinière et demande qu'on y change un robinet, et il lui conseille de profiter du beau temps pour faire sécher le sable de fonderie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 mai 1861
Godin demande à Alexandre Brullé de verser 100 F à Marie-Françoise Moulard-Bodainghem, épouse du maçon Moulard, à Céroux-Mousty.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 septembre 1855
Godin annonce que Gordien, mouleur à l'usine de Guise, partira le dimanche suivant pour Forest. Il lui demande de lui confier la réalisation l'un des deux modèles [de calorifères] et les châssis d'une cheminée. Il précise que Gordien sera payé au prix de Guise et qu'il voyage à ses frais. Il prévient que si même Margry ne réussit pas parfaitement le moulage, il faudra confier les deux modèles à Gordien. Godin prévoit d'envoyer d'autres mouleurs pour mouler tous les jours pour doubler la production. Il remet à Brullé les extraits de lettres évoquées dans un mémoire.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 7 septembre 1859
Godin accuse réception des albums et des renseignements envoyés par Brullé, qu'il confiera à Telliez dès son arrivée à Guise pour qu'il entreprenne son voyage. Godin indique à Brullé que monsieur Georges ne se trouve pas encore à Valenciennes et qu'ainsi il pourra recevoir les instructions de Brullé pour son voyage en Belgique. Il adresse à Brullé une note sur l'argent de la quinzaine des ouvriers Appelmans et Vanhaesendonck, d'un montant total de 32,35 F qu'ils pourront percevoir à Laeken. Godin rassure Brullé sur l'état de santé de Marie Moret.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 11 mars 1859
Godin annonce à Brullé qu'il compte utiliser les services de François Georges pour une tournée dans le Nord. Il prie Brullé de demander à Georges de venir à Guise dans la huitaine, pour qu'il lui donne les instructions nécessaires et son itinéraire. Godin signale à Brullé que Gordien est arrivé à Guise et qu'il travaille à l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 11 septembre 1861
Godin demande à Alexandre Brullé de verser 100 F à la famille du maçon Jean-Baptiste Strens, à Céroux-Mousty.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 12 mars 1859
Godin répond à Brullé qui lui demande si, Gordien étant revenu à Guise, il peut lui envoyer un autre ouvrier pour le remplacer. Godin propose à Brullé de détacher à l'usine de Laeken un des deux surveillants de la fonderie de Guise, nommé Blondel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 13 août 1861
Godin demande à Alexandre Brullé de verser 50 F à la femme du maçon Jean-Baptiste Strens, à Céroux-Mousty.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 juillet 1859
Sur la rémunération de l'ouvrier Hennequin. Godin informe Brullé que Hennequin était payé 35 centimes l'heure à Guise mais qu'il mérite d'être payé 37 centimes l'heure. Il ajoute que 35 F ont été avancés à Hennequin, qui lui seront retenus sur sa paye, mais que le coût de son voyage jusque Bruxelles en voiture et en chemin de fer et de deux journées de travail pour l'aller et le retour lui est dû. Godin demande à Brullé si l'épidémie prend un caractère inquiétant.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 octobre 1859
Godin avertit Brullé qu'une somme de 20 F n'a pas été réclamée à Laeken au nom de Debroux-Lambert ; il lui demande de joindre cette somme aux 55 F qu'il va recevoir et envoyer le tout par un mandat sur la poste à madame Moulard à Céroux, où habite également madame Debroux. Il lui demande également de payer 12 F au nom de Jean-Baptiste Machiels ; il crédite de 67 F l'usine de Laeken.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 19 août 1859
Godin communique à Brullé la liste des ouvriers belges désirant faire remettre de l'argent de leur quinzaine à leur famille, pour un montant total de 75 F, dont il crédite l'usine de Laeken : Vanmalderen, Carcan, Hawelaerts, Pierre Renard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 23 janvier 1861
Godin renvoie à Brullé le compte de monsieur Camatte, qui prend à sa charge son voyage en Belgique. Il lui annonce qu'à son prochain voyage à Laeken, ils s'entretiendront de l'affaire des postes, et qu'il écrit au chef de la gare du Midi suivant les instructions de Brullé. « J'ai besoin d'ouvriers mais j'en ai assez ici de mauvais ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 25 octobre 1856
Godin juge que les terrains que Brullé lui conseille d'acheter à Bruxelles sont très chers par comparaison avec les trois hectares qu'il vient d'acheter 18 000 F aux Hospices de Guise autour de son usine. Il signale à Brullé qu'il est déjà passé près du pont de Laeken et qu'on lui a alors signalé que la chaussée était inondée lors de fortes inondations. Toutefois Godin reconnaît que la largeur du terrain permettrait des constructions suffisantes. Godin ne veut pas transférer les ateliers dans la précipitation, car il faudrait encore construire un magasin à Bruxelles ou en faire un en planches à Forest pour entreposer les marchandises : « Il faut cette fois pour fonder un établissement de toutes pièces se donner le temps de la réflexion pour bien faire les choses et être nanti de tous les renseignements possibles. » Godin souhaite pouvoir choisir entre plusieurs sites et comparer les prétentions des vendeurs. Il confirme à Brullé que les terrains entre la chaussée et la fabrique Konig ne sont pas à vendre. Godin signale à Brullé que la Société de Hourpes lui fait toujours espérer de la fonte. Godin attire l'attention de Brullé sur la nécessité de créer le nouvel établissement à proximité des populations ouvrières. Il signale enfin à Brullé qu'il accorde 80 F à Van Elewick pour participation à ses frais de déménagement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 26 juin 1861
Godin demande à Alexandre Brullé de verser 100 F à Marie-Françoise Moulard-Bodainghem, épouse du maçon Moulard, à Céroux-Mousty.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 27 mai 1858
Godin remet à Brullé une note présentant les sommes à payer aux femmes des ouvriers qui y sont mentionnés, d'un montant total de 89 F. Il informe Brullé que son fils Émile est en bonne santé.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 27 septembre 1859
Godin transmet à Brullé le compte de l'ouvrier Van den Eyde qui n'avait pas averti Midaets [Medaets] de sa volonté de se faire payer en Belgique la somme de 12 F.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 27 septembre 1859
Godin adresse à Brullé une note sur l'argent de la quinzaine des ouvriers belges dont Verbeken, Vancauwembergen et Vanderveld, d'un montant total de 109,70 F à payer par l'usine de Laeken.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 30 septembre 1859
Godin transmet à Brullé un tableau présentant des coûts de revient de fabrication. Il lui communique le détail des sommes à payer à Laeken pour le compte des ouvriers belges employés aux constructions à Guise, d'un montant total de 146 F dont l'usine de Laeken est créditée : Moulard, Debroux-Lambert, Moerenhout. Godin précise qu'il faut envoyer un bon sur la poste pour envoyer les 120 F de Moulard à Marie-Françoise Bodainghem épouse Moulard, ménagère à Céroux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 28 novembre 1864
Auguste Oyon est entré en contact avec Jean-Baptiste André Godin grâce à l'offre d'emploi qu'il a publiée dans Le Journal de l'Aisne. Sur le Familistère et le projet de publication d'Oyon sur le sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 17 octobre 1865
Sur le berceau de la nourricerie du Familistère et l'usage du son pour matelas. Godin décrit l'expérience du berceau du Familistère. Il revient sur la dénomination des classes de l'enfance. Sur Alphonse Latron : Godin confirme à Savardan qu'il serait spécialement engagé à l'égard de Latron, qui, pour venir au Familistère, devrait faire un voyage onéreux et ne disposerait de ressources que celles qu'il pourrait lui offrir ; le Familistère n'est pas un lieu de refuge.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 7 octobre 1865
Godin explique à Sauvestre qu'il avait égaré la lettre qu'il lui avait laissée au Familistère, c'est pourquoi il y répond tardivement. Il lui envoie un exemplaire du numéro du 4 octobre 1865 du Journal de Saint-Quentin contenant un compte rendu de la fête de l'Enfance. Il l'informe que la population du Familistère croît sans cesse et qu'il ne peut lui en fournir le chiffre exact ; il lui communique l'effectif des écoles (42 garçons et 47 filles), du bambinat (48 garçons et 42 filles) et du pouponnat (12 garçons et 9 filles) ; il lui communique l'effectif de la population active (197 hommes, 42 femmes occupées dans les services du Familistère et 20 femmes occupées à l'usine) ; il indique que la population totale est de 600 personnes environ. Godin signale à Sauvestre que la presse anglaise fait de la publicité au Familistère, que The Builder a publié deux articles et que The Social Science Review a publié un article dont un tiré à part est publié en brochure. Il lui annonce l'envoi d'une nouvelle photographie, qu'on fait actuellement graver à Londres. Il ajoute que le prix d'un logement au Familistère de deux pièces et d'une surface de 40 m² est de : 10,80 F par mois au rez-de-chaussée, 11,60 F au 1er étage, 10,80 F au 2e étage, 10,00 F au 3e étage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 27 mai 1867
Godin informe Sauvestre que la première fête du Travail du Familistère aura lieu le dimanche 2 juin à l'occasion de laquelle les lauréats des récompenses seront choisis par les travailleurs eux-mêmes. Il l'invite à assister à la fête.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 12 février 1873
Sur l'affaire Moine. Godin demande à Larue d'attirer l'attention du président du tribunal de Vervins sur la question du congé que se donnent les patrons et les ouvriers qui n'est pas réglée par le droit : si l'ouvrier ou l'employé peut donner son congé du jour au lendemain, le patron peut-il donner de même son congé à l'ouvrier ou à l'employé ? Godin précise un point soulevé à l'audience : les 900 fourneaux en retard mentionnés dans le rapport de Rochut, successeur de Moine, sont des fourneaux dont Moine avait négligé l'expédition depuis 6 à 7 mois, tandis qu'il y avait alors 12 000 fourneaux commandés à expédier, qu'il y en avait 7 400 en magasin et qu'on en produisait alors 1 100 par semaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 mars 1875
Sur le tarif des marchandises de la manufacture. Sur le transport de marchandises par chemin de fer : Godin rappelle qu'il faut s'efforcer de faire arriver et expédier par Marle et de s'entendre avec la Compagnie du chemin de fer du Nord à ce sujet, et éviter de se servir de la gare de Bohain à cause des taxes appliquées aux transports sur la route déclassée de Guise à Bohain. Sur la journée de travail à l'usine de Guise : Godin estime qu'il serait possible d'ajouter une heure à la journée si le volume des marchandises diminuait dans les magasins, mais il pense qu'il n'est pas possible de maintenir tous les emplois dans une période aussi difficile ; il lui demande d'aviser sur ce qu'il convient de faire avec Eugène André et François Dequenne. Godin retourne à son fils Émile une lettre qui lui a été renvoyée par Bazin ; il demande à ce que le télégraphe soit réservé aux cas d'urgence et recommande de prendre des habitudes d'économie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 décembre 1874
Godin envoie à son fils trois tableaux à faire remplir par monsieur Liénard, dans la perspective de faire une étude sur l'industrie en France sous le rapport des transports en général. Il l'informe qu'il a hâte qu'arrivent les prochaines vacances pour lui faire part d'une invention « qui me trotte par la tête » sur un moyen de fusion permettant d'obtenir toujours de la fonte grise, même à partir de fonte blanche, afin de mener des expériences en toute discrétion. Il indique qu'il faut se préoccuper de congédier des ouvriers et de se préoccuper également des ouvriers qui ont quitté autrefois l'usine pour aller travailler ailleurs. Il signale à son fils qu'il ne veut engager aucune polémique avec le Journal de l'Aisne au sujet des articles écrits à son sujet. Il lui demande de mettre à sa disposition à son arrivée la carte des hauts-fourneaux français ainsi que la grande carte géologique de la France. Dans le post-scriptum, Godin demande à son fils le prix des foyers économiques qui lui ont été envoyés à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 décembre 1874
Godin avertit son fils Émile qu'il va recevoir de Hachette et Cie deux cartes de France destinées à des études spéciales. Il lui demande d'établir sur papier blanc une carte qui contiendrait seulement les fleuves et les rivières ayant leur source en France, d'indiquer dessus des altitudes d'après les cartes qu'il va recevoir. Il joint un croquis pour décrire ce qu'il désire et donne des indications pour l'établissement de la carte. Sur le renvoi des ouvriers : il lui demande d'éviter de renvoyer les ouvriers qu'il mentionne en premiers, de renvoyer d'abord ceux qui ont quitté l'usine à différentes époques et de faire le choix des mauvais ouvriers. Il ne veut pas que les congés donnés aux ouvriers aient une apparence de concurrence commerciale. Il explique que s'il faut mettre à nouveau la journée de travail à 8 ou à 10 heures pour tous les habitants du Familistère, il faudra renvoyer davantage d'ouvriers que ce qu'Émile indique. Il explique aussi qu'il n'a pas envoyé Nugues à Guise car les renseignements qu'il a obtenus sur lui ne l'ont pas satisfait. Il invite son fils à faire son possible pour trouver des solutions aux observations faites par le Comité du Familistère. Il ajoute que la carte qu'il lui demande d'établir pourrait être faite par Clovis Lecaille et lui demande de s'entendre avec Alphonse Grebel à ce propos. Dans le post-scriptum, Godin annonce à son fils qu'il lui transmet une lettre destinée à Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 mars 1854
Godin espère qu'Émile va cette fois tenir sa promesse de se consacrer aux études, qu'il va rattraper le temps perdu pour éviter de redoubler la classe de seconde. Godin évoque l'entrée d'Émile dans les ateliers et sa capacité à diriger des ouvriers. Godin estime que l'acquisition des connaissances nécessaires repose sur la seule volonté d'Émile. Dans le post-scriptum, Godin demande à Émile de lui envoyer ses bulletins scolaires chaque semaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 mai 1872
Godin demande à son fils Émile de réunir la commission des délégués aux réclamations à propos d'un abus d'autorité commis par Mathieux sur Druard. Il indique que Druard doit être maintenu et qu'Émile peut informer Denisart de la décision. Sur l'affaire de Rémoulu blessé par Carlier père et les amendes infligées aux ouvriers par les employés et décidées par la commission administrative ou la caisse de secours. Sur des augmentations de salaire à attribuer aux ouvriers Point, Notret, Mismaque fils, Dirson, Duval, Jas[??], Conte-Cronier, Cronier, Serrat ; Godin préconise d'organiser des élections et un concours pour évaluer les augmentations de salaires à accorder aux employés inférieurs. Dans le post-scriptum, il signale à son fils qu'il joint à sa lettre une adresse à la commission administrative à remettre au président de celle-ci pour qu'il en fasse lecture à l'occasion de la prochaine réunion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Emmanuel Duvergier de Hauranne, 21 novembre 1864
Jean-Baptiste André Godin répond à Duvergier de Hauranne en répondant au questionnaire sur les habitations ouvrières qui lui avait été soumis par Calixte Souplet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 16 mars 1872
Godin a appris que le personnel de l'usine de Laeken s'amoindrit considérablement. Il demande à Eugène André de remédier à la situation en augmentant le prix de vente des produits pour valoriser le travail des ouvriers. Il l'avertit qu'il envoie son fils Émile à Laeken pour convenir avec lui d'une augmentation des salaires des ouvriers de 5 % au moins. Il lui indique qu'il serait fâcheux de recevoir des commandes sans pouvoir les honorer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 13 mars 1875
Godin demande à François Dequenne d'examiner la situation de la famille Duchemin et de prendre des mesures pour la soulager s'il y a lieu. Il annonce à Dequenne qu'il souhaiterait que les habitants du Familistère puissent travailler davantage pour améliorer leur position, quitte à renvoyer encore un certain nombre d'ouvriers ; il lui demande de s'entendre avec Émile Godin et avec Eugène André sur cette question.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Godin, vers le 13 novembre 1847
Jean-Baptiste André Godin s'engage auprès de son père à fondre avec soin des modèles d'après ses brevets de 1840 et 1844 – trois modèles de poêles et trois modèles de cuisinières –, mais ne veut rien divulguer de son brevet de 1846. Il évoque l'exportation de son industrie en Belgique, et deux ouvriers mouleurs tombés malades il y a huit jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique, 26 janvier 1844
À la suite de la publication dans La Démocratie pacifique du 12 janvier 1844 d'un article reprenant, mais de manière incomplète, les informations communiquées par Godin sur les conditions d'existence des ouvriers tisserands, celui-ci complète sa description pour donner la matière d'un nouvel article dans le journal et ainsi donner aux lecteurs une idée plus exacte de la réalité. Le post-scriptum de la lettre est relatif à l'adresse d'expédition de La Démocratie pacifique à Godin et au réabonnement au journal de Lhermitte à Esquéhéries.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 12 janvier 1844
A propos de l'abonnement à La Démocratie pacifique. Sur les conditions d'existence des tisserands et des ouvriers du bois de la région du Nouvion-en-Thiérache (Aisne).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 10 décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Oudin-Leclère a suggéré que Jean-Baptiste André Godin attende l'issue de son procès avant de faire usage de son dernier brevet contre monsieur Degon, mais Godin pense que ses droits d'invention ne sont pas contestables et veut une condamnation de Degon ; il indique qu'il va enlever ses poêles du greffe du tribunal et les faire déposer à l'auberge du Soleil d'Or chez Savigny à Guise si l'expertise ne peut avoir lieu chez lui. Godin demande conseil à Oudin-Leclère sur une autre affaire l'opposant à Degon : Godin explique que Degon cherche depuis deux ans à embaucher des ouvriers de la manufacture Godin-Lemaire et qu'il vient d'employer deux d'entre eux, dont l'un doit 80 F à Godin et laisse du travail inachevé ; ni l'un ni l'autre n'ont l'acquit de leur engagement sur leur livret ; Godin pense faire comparaître Degon devant la justice de paix de Guise ; en post-scriptum, Godin signale que le commissaire de police de Guise s'est présenté avec l'ouvrier débiteur envers Godin, parti chez Degon il y a deux jours, pour reprendre son ouvrage chez Godin et acquitter sa dette.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame E. Johnstone, 4 avril 1866
Godin répond à la lettre du 8 mars 1866 d'E. Johnstone. Il lui fait observer qu'elle n'a pas indiqué le motif particulier de son désir d'étudier le Familistère. Il explique qu'elle ne doit pas exagérer les mérites du Familistère, que rien n'y est préparé pour l'accueil des étrangers et qu'elle serait sans doute plus à l'aise dans un hôtel du voisinage, où l'on peut prendre pension pour 90 F par mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Audubert frères et Cie, 25 juillet 1849
Godin informe Audubert frères et Cie que la fabrication des pièces commandées est en retard. Il leur explique que deux mouleurs sont actuellement occupés à leur fabrication et qu'il espère leur livrer à la fin de la semaine tout ou partie de la commande. Il précise que le travail serait fini si les ouvriers n'avaient pas perdu de temps et qu'Audubert frères recevront le lendemain « 15 à 20 supports et autant de chapeaux ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Dupuis, Naquet, Luterc (?), A. Maury, Dourmel, Bonnin et Beauchéry, 7 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique aux candidats sa procédure de sélection des candidats : Pernet-Vallier doit lui transmettre ses observations après l'entretien qu'il a eu avec eux, observations qu'il veut comparer avec ses propres impressions sur les candidats qu'il a reçus à Guise. En attendant, Godin souhaite exposer aux candidats certaines conditions de la fonction à remplir : le chef de la comptabilité contrôle les écritures de deux usines et d'une cité ouvrière ; il est doué de l'autorité nécessaire à la direction tout en conservant des relations faciles avec les gens ; il est en relation avec 12 à 15 employés de bureaux et 4 ou 5 chefs de fabrication ; il a de l'aisance dans la fréquentation des ouvriers ; il a sa part de responsabilité dans l'organisation des services du Familistère. Godin demande aux candidats de lui dire comment ils imaginent leur rôle au service d'une population de 600 à 800 personnes.
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