FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à mister Pascaly, 5 août 1880
Marie Moret informe Pascaly de la présence de Miss Bristol, accompagnée d'une Irlandaise lui servant d'interprète, qu'il verra à la fête de l'Enfance ; elle veut que tous deux pratiquent leur anglais et souhaite désormais qu'ils correspondent en anglais. Elle a oublié de garder un extrait de La Finance nouvelle demandé par Pascaly et l'informe de l'arrivée d'un journal italien. Fabre et elle ont beaucoup à lui raconter. Lui demande de lui dire ce qu'elle doit garder dans les journaux et de s'amuser.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 février 1865
Godin est sans nouvelle de Cantagrel pour le paiement d'une annuité d'un brevet avant le 9 février 1865. Il voudrait, en cas d'impossibilité de sa part, que madame Cantagrel aille demander à monsieur de Fontaine-Moreau de faire le nécessaire. Godin annonce à Cantagrel qu'il a reçu une lettre de Charles Sauvestre, qui souhaite visiter le Familistère pour faire un article dans L'Opinion nationale et qu'il lui a fait part du projet de pèlerinage organisé par lui, même en sachant que de petites dissidences existent entre Cantagrel et Sauvestre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Sauvestre, 7 février 1865
Jean-Baptiste André Godin explique à Sauvestre qu'il n'a plus de motif pour refuser de livrer le Familistère à la publicité. Il l'informe que des articles sont en préparation pour Le Siècle ou pour Le Journal de l'Aisne. Il l'invite à venir au Familistère. Il lui signale qu'un pèlerinage au Familistère depuis Paris est organisé par Cantagrel, et qu'il aura lieu probablement au printemps.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 janvier 1865
Sur la visite d'Auguste Oyon au Familistère. Jean-Baptiste André Godin lui demande si, à l'occasion de son passage à Saint-Quentin, il pourra voir Calixte Souplet et l'inviter à venir avec lui passer deux ou trois jours au Familistère, et examiner si son institution « peut déjà avoir des titres aux sympathies des hommes de progrès et si elle peut trouver des défenseurs devant l'opinion ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Lepine, 1er mars 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin souhaite rencontrer A. Lepine afin de savoir s'il est la personne qu'il recrutera comme jardinier, et il lui demande s'il est prêt à venir faire un essai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 30 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin explique à Versigny qu'il a tardé à répondre car il doit s'occuper d'un procès en contrefaçon en plus de son procès en séparation. Il informe Versigny que Jules Favre est d'avis que sa présence à la première audience de Vervins est nécessaire car il connaît très bien l'affaire. Il signale à Versigny que Favre lui a demandé comment justifier ses relations avec Marie Moret. Favre ne souhaite pas passer par Guise pour se rendre à Vervins mais Godin invite Versigny à le faire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 14 janvier 1864
Jean-Baptiste André Godin évoque l'utilité pour Versigny de se rendre à Guise, non pour assister Jules Favre à l'audience du tribunal de Vervins, mais pour saisir l'occasion de voir la théorie sociétaire mise en pratique au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cambier et Cie, 22 mars 1863
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle à Cambier et Cie qu'ils lui avaient promis de lui écrire aussitôt après leur visite à Guise pour l'informer de la date d'expédition d'un chargement de bonne fonte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Laterrade, 20 mars 1863
Sur l'ouverture à la circulation publique de la rue du Familistère. Godin rappelle à Laterrade que celui-ci était venu à Guise pour lui demander d'ouvrir la rue du Familistère à la circulation publique pendant les travaux de construction du pont de la ville de Guise. Godin est surpris d'apprendre que le conseil municipal de Guise regrettait de devoir participer au financement d'un pont de service au motif que l'administration des ponts et chaussées n'a pu s'entendre avec lui. Godin explique à Laterrade que le fait qu'ils ne soient pas d'accord sur l'indemnité proposée pour l'abandon de la voie à la circulation publique ne signifie pas qu'ils ne peuvent trouver une entente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 juin 1863
Godin répond à une lettre d'André du 5 avril au sujet de son compte, après en avoir parlé à madame André lorsqu'elle est venue à Guise. Godin juge que les réflexions d'André manquent de justesse : il lui avait accordé 250 F pour Laeken et non pour Guise ; cette nouvelle rémunération prenait effet à sa prise de fonction à Laeken, aussi ne devait-il pas inscrire 250 F au lieu de 200 F et chercher à imposer cela à Godin. Il lui signale que s'il voulait quitter Laeken pour revenir à Guise, il devrait l'en prévenir. Godin a remarqué qu'André avait inscrit 105 F pour la réparation de la petite voiture et il lui fait observer qu'il doit chaque semaine recueillir son assentiment pour les dépenses principales, afin d'éviter les errements de son prédécesseur. Il l'informe qu'il n'a pas d'opposition à faire sur la briqueterie, lui demande comment marchent les ateliers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin fait part à Véran Sabran de son soupçon que Vigerie ne soit la victime de la rivalité qui existe à son égard. Il lui exprime le plaisir qu'il aura de l'accueillir à Guise avec des amis, et leur faire voir les travaux des nouvelles constructions du Familistère, à la condition qu'ils se garde de rien écrire ou dire sans son autorisation « car je tiens au silence au par-dessus (sic) toute chose ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecareux, après le 22 février 1863
Godin informe Lecareux que les conditions ne sont pas réunies pour accepter ses services, mais que la qualité de leur correspondance l'engage à lui demander une entrevue avant de faire son choix du candidat à l'emploi d'économe du Familistère, de manière à ce qu'il voie la cité et le logement qui pourrait lui être offert. Il lui explique qu'il veut séparer la fonction de surveillance des services de celle de comptable des opérations, mais qu'il peut s'entendre avec lui s'il est en mesure d'accomplir ce double travail. Dans le post-scriptum, Godin propose de prendre en charge la moitié des frais du premier déplacement de Lecareux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Piétremont, 8 juin 1862
Godin exprime son regret que madame Piétremont ne puisse venir plus tôt à Guise. Il l'avertit que Vigerie la verra le mardi ou le mercredi suivant pour faire le choix du mobilier de l'asile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Alker, 9 janvier 1862
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique à Alker qu'il pensait pourvoir le poste d'économe du Familistère quand il est venu à Guise, mais que la question est finalement encore ouverte. Il lui indique que l'économe du Familistère doit habiter au Familistère et rappelle à Alker que ce point l'a fait hésiter : « Il n'y a pas la confusion que vous parraissez (sic) croire exister dans l'habitation. Chacun y est certainement plus chez soi qu'on y est à Paris dans des maisons où les entrées donnent sur les paillers (sic) des escaliers communiquant à 5 à 6 étages et au familistère, mes premiers employés demandent à demeurer au premier et au second. » Il demande à Alker de lui faire savoir s'il est encore intéressé par l'emploi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 décembre 1861
Godin exprime à Cantagrel sa satisfaction d'avoir engagé le cuisinier qu'il recommandait. Il précise que depuis l'arrivée de celui-ci les ouvriers peuvent manger convenablement au restaurant pour 0,75 F. Il lui demande de faire paraître une nouvelle annonce et lui demande des nouvelles de l'achat de livres. Sur le Familistère : « Quand les choses seront plus avancées ici, je vous appellerai pour vous permettre de juger où elles vont et comment elles vont. En attendant, je puis vous dire qu'elles prennent assez bonne tournure. J'espère que vous serez satisfait d'y avoir un peu aidé. » Le texte de l'offre d'emploi est reproduit sous la signature de la lettre : emploi de direction de la fonderie à 3 600 F d'appointements ; jeune ingénieur ayant des connaissances utiles au développement des constructions de l'usine. Un post-scriptum rédigé dans la marge est peu lisible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Klein, 4 décembre 1861
Godin remercie Klein pour la réponse à la question de sa dernière lettre [sur ses « intérêts religieux »] qui lui donne satisfaction. Il souhaite obtenir les réponses à ses demandes de renseignement sur Klein avant de confirmer l'embauche de celui-ci. Il lui demande s'il ne lui est pas possible de prendre son poste dès la fin du mois. Il lui recommande de venir examiner le Familistère avec d'accepter définitivement l'emploi et lui propose de contribuer aux frais de son voyage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Vannaisse, 1er novembre 1861
Godin invite Vannaisse à venir à Guise se rendre compte en quoi consiste la fonction d'économe du Familistère, mais il demande avant de se déplacer de lui indiquer à quels appointements il prétend pour cet emploi et qu'elles activités il a exercé auparavant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Augustine Brullé, 2 avril 1856
Godin annonce à madame Brullé qu'il sera heureux de recevoir sa visite sur son chemin de retour à Bruxelles. Il lui communique les horaires de train de Paris à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 30 janvier 1895
Répond aux cinq questions posées par la lettre de Marie Howland sur le Familistère (dont elle n'est pas la gérante), le journal Le Devoir (qui lui appartient en propre et a peu de lecteurs) et le roman La fille de son père (qui ne se vend pas). Sur la possible visite de Marie Howland au Familistère mais Marie Moret prévient que l'hospitalité n'y est plus la même depuis la visite de madame Bristol, amie d'Howland, pour des raisons matérielles : les visiteurs doivent aller à l'hôtel. Informe qu'elle prévient le bureau du Devoir au Familistère pour le changement d'adresse d'Howland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 28 juillet 1894
Donne des nouvelles de l'arrivée de Fabre à Guise le 26 juillet ; sur le beau temps. Marie Moret joint à sa lettre une enveloppe toute prête pour que Sophie puisse adresser un mot à Fabre si besoin. Sur la joie d'Élise Pré d'avoir des nouvelles de Sophie.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 12 juin 1894
Remercie Antoniadès pour sa lettre du 6 juin 1894 et l'envoi du programme de l'Institut électrotechnique de Liège. Marie Moret a transmis à Jules Sekutowicz la partie qui le concernait. Émilie Dallet envoie à Antoniadès la composition de la poudre dentifrice qu'il souhaite. À propos des appréciations d'Antoniadès sur Le Devoir : Marie Moret lui envoie deux autres brochures de Gide et des numéros du Devoir. En attente de la visite de Fabre à Guise dont la santé recommande de s'éloigner du midi. Sur le temps qu'il fait à Liège.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper-Bristol, 27 mars 1894
Réponse à la lettre d'Augusta Cooper Bristol en date du 22 février 1894. Marie Moret, sa sœur et sa nièce à Nîmes auprès d'Auguste Fabre. Souvenir de la visite d'Augusta Cooper Bristol au Familistère. Marie Howland vit auprès d'Augusta Cooper Bristol. Marie-Jeanne Dallet prend des leçons de peinture ; Émilie Dallet s'occupe de la direction de l'enfance au Familistère et Marie Moret du Devoir. Nouvelles de messieurs Barbary, Bailli et Pascaly : Barbary et Bailli partis du Familistère il y a longtemps ; Pascaly à Paris, journaliste à la Chambre des députés et rédacteur en chef du Devoir. Description du jardin d'agrément : les arbres ont grandi, des statues y ont été placées et le mausolée de Godin y est érigé.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 4 janvier 1894
Vœux de bonne année. La famille Moret-Dallet à Nîmes pour l'hiver. Tisserant perd la vue : Marie Moret évoque à ce propos la visite au Familistère d'Hodgson Pratt qui, à l'âge de 70 ans environ, s'était fait opérer à Bruxelles de la cataracte, opération bénigne et réussie d'après lui. Réception des vœux de Marguerite Tisserant. Sur Marie-Jeanne Dallet, devenue une jeune femme de 21 ans. Selon Marie Moret et Auguste Fabre, Tisserant est l'un des rares esprits à avoir compris l'œuvre de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sylvain Vallat, 30 septembre 1893
Vallat de retour à Nîmes. Envoi de la deuxième édition du livre de Bernardot sur le Familistère. Le fils de M. Vallat a visité le Familistère. Réception de l'ouvrage Paris qui mendie envoyé par Vallat. Marie Moret à Nîmes dans un mois.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Prudhommeaux, 7 septembre 1893
Réponse à une lettre de Jules Prudhommeaux en date du 1er septembre 1893 : à propos du sujet de thèse de doctorat de Prudhommeaux, « l'évolution sociale », et l'étude des précurseurs du socialisme coopératif ; sur la contribution d'Auguste Fabre, parti le 5 septembre du Familistère, aux études de Prudhommeaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 avril 1885
Marie Moret évoque le séjour récent de Tisserant au Familistère. À propos de la propriété achetée par Marie Moret, celle-ci souhaite y élever « un modeste pavillon déjà pompeusement baptisé « Villa André-Marie » ». Elle fait parvenir à Tisserant « tous nos divers documents dont j'ai tiré le duplicata ». Elle mentionne la séance du conseil de gérance de l'Association qui a lieu le jour même.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 20 mars 1885
Marie Moret espère savoir quand son correspondant compte se rendre au Familistère. Compliments d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet, de Godin (« oncle André ») et de Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 12 février 1885
Marie Moret est satisfaite d'apprendre que Marie Howland est en bonne santé. Celle-ci lui avait fait part de sa volonté de venir vivre au Familistère et de vendre sa propriété d'Hammonton (New Jersey, États-Unis). Godin et Moret veulent la dissuader : « Il semble que le Familistère se présente à vous sous beaucoup d'illusions phalanstériennes ». La lettre donne une description du fonctionnement du Familistère, comprenant avantages et inconvénients du système mis en place. Les habitants du Familistère sont des travailleurs et travailleuses utiles à son industrie. La musique, que Marie Howland propose d'enseigner, n'est qu'accessoire. Les écoles comme les services du Familistère sont entièrement pourvus en personnel. La crise industrielle réduit le travail. Sur le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 5 septembre 1880
Marie Moret affirme qu'elle a bien reçu Broom's paper ainsi que le Daily Journal de Vineland. Elle espère que « cette méchante attaque contre Mad. Bristol est maintenant chose morte et enterrée ». Moret évoque la possibilité pour Albert Kimsey Owen, ami de Bristol, de venir voir le Familistère, où il sera accueilli. Elle remercie sa correspondante de lui avoir envoyé de la documentation sur le droit des femmes dans le Mississipi, dont une partie a été éditée dans Le Devoir. Moret explique qu'elle a suivi le conseil de madame Bristol en proposant, de temps en temps, un concours dans les « Nouvelles du Familistère ». Marie Moret précise qu'il s'agit bien de Jean Macé qui est venu au Familistère et que madame Bristol a vu à cette occasion. Elle évoque ensuite le problèmes d'yeux dont est victime Marie Howland en lui proposant un remède que « notre maître », Godin, utilise lui-même pour ses problèmes de vue. Ce dernier et Marie Moret ont lu avec attention Nemesis of Fraud, la nouvelle de Marie Howland. Elle évoque de nouveau Massoulard, qui est présenté comme le traducteur de Marie Howland. Marie Moret décrit le rôle de Massoulard puis de Fabre dans leur idéal, à la fois pour le Familistère mais aussi pour sa conception des idées féministes. Marie Moret interroge Marie Howland sur la place des femmes américaines dans les études de médecine. Il s'agit d'une question lui provenant de monsieur Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 juillet 1878
Moret s'excuse pour le retard de sa réponse, alors occupée par l'organisation de l'Association. Elle affirme avoir reçu Broom's paper de Vineland. Un article dans Broom's papers fait craindre à Moret des dissentiments entre le Familistère et madame Bristol, proche des Howland. A travers cette personne, Moret transmet des exemplaires des Solutions sociales et de la Mutualité sociale. Projet de traduction de Mutualité sociale par Edward Howland ; la traduction du même livre par Edward Vansittart Neale est en cours. Antoine Massoulard a quitté définitivement le Familistère ; il transmet son meilleur souvenir à Marie Howland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, vers le 4 septembre 1880
Marie Moret s'excuse pour le retard de sa réponse. Elle explique à sa correspondante être très occupée par la préparation de la fête de l'Enfance et la visite d'étrangers. Il est question de sa sœur Émilie Dallet qui « a supporté avec un héroïque courage » la perte d'une autre de ses filles ; il ne lui reste que sa fille aînée Marie-Jeanne. Il est aussi question de la fille aînée de cette personne, appelée Marie. Moret transmet ses amitiés à sa correspondante et à son mari, et la remercie pour l'intérêt qu'ils éprouvent pour le Familistère. Elle donne des nouvelles du Familistère, siège désormais de l'Association coopérative du capital et du travail.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Joseph Pouliquen, 15 octobre 1877
Moret discute du statut de la colonie de Condé et de celui de l'Association en cours d'élaboration au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 27 août 1893
Réponse à la lettre d'Antoniadès en date du 23 août 1893. La famille Moret-Dallet mène « la vie de campagne » en compagnie d'Auguste Fabre et attend la venue de Jules Pascaly le lendemain [28 août 1893]. Visite de Jules Prudhommeaux, « l'un des camarades de Gaston [Piou de Saint-Gilles] à la Société des jeunes amis de la paix », au Familistère. Sur la réussite d'Antoniadès et de Gaston Piou de Saint-Gilles aux examens.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sylvain Vallat, 13 août 1893
Réponse au télégramme de Sylvain Vallat, ami d'Auguste Fabre, du 3 août 1893 et de sa lettre du 10 août 1893 : Marie Moret aurait souhaité y répondre plus tôt. Transmet à Vallat la demande de Fabre de lui envoyer l'ouvrage Paris qui mendie de Louis Paulian. Visite au Familistère du fils de Sylvain Vallat : Marie Moret espère recevoir également Sylvain Vallat en même temps que la visite de Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 9 août 1893
Félicite Antoniadès pour l'obtention de son diplôme d'ingénieur de l'École centrale des arts et manufactures dont elle attendait avec empressement des nouvelles. Demande des nouvelles des études de Gaston Piou de Saint-Gilles. Sur le retour à Guise de la famille Moret-Dallet mi-mai en 22 heures sans arrêt à Paris. Sur la température à Saint-Gilles. Auguste Fabre actuellement au Familistère et venue prochaine de Pascaly. Demande des nouvelles des parents d'Antoniadès chez qui il est retourné.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 8 juillet 1893
Sur la visite du fils de Gaston Ganault au Familistère : visite les écoles en compagnie d'Émilie Dallet. Marie Moret remercie Ganault pour son mot du 7 juillet 1893. Sur l'hiver passé lors duquel Ganault a souffert de rhumatismes et le séjour de Marie Moret à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 21 mars 1893
Sur le projet de Gaston Piou de Saint-Gilles de venir visiter le Familistère avec des amis : Marie Moret ne sera pas au Familistère à ce moment-là mais conseille à son correspondant de ne pas différer son projet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 21 mars 1893
Réponse à la lettre d'Antoniadès en date du 12 mars 1893. La famille Moret-Dallet se réjouit qu'Antoniadès soit sur la bonne voie de l'obtention de son diplôme. Sur le théâtre à Nîmes où Marie Moret aimerait se rendre avec lui. Demande des nouvelles de Gaston Piou de Saint-Gilles qui envisageait de venir visiter le Familistère avec des amis pendant les vacances de Pâques. Marie Moret n'y sera pas mais l'encouragera à ne pas différer son projet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Loisy, 7 août 1871
Godin informe Loisy qu'il est parti de Versailles prendre un peu de repos et se soigner à Guise, qu'en conséquence, il ne peut le voir à Paris. Godin invite Loisy à venir au Familistère pour examiner la possibilité qu'il devienne son collaborateur. Il envoie un ouvrage à Loisy pour savoir si celui-ci est en accord avec les principes qui président à la réalisation du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 12 septembre 1869
Godin répond à Georges Coulon qui prévoit de se rendre au Familistère : Godin lui recommande d'éviter de venir par mauvais temps et espère qu'il pourra séjourner plus longtemps qu'il le prévoit afin qu'ils puissent aborder la « question sociale ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mai 1869
Godin prend des nouvelles de Pagliardini. Il espère sa visite et lui fait part de la construction du théâtre et des écoles du Familistère. Il l'informe qu'Émile Godin va se rendre à nouveau en Angleterre pour placer 700 à 800 000 F dans une banque à Londres, et lui demande conseil à ce sujet. Godin explique à Pagliardini qu'il est contraint de « faire le rentier » pour ne pas laisser voir dans sa comptabilité d'importants capitaux disponibles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1868
Godin espère la visite de Pagliardini et de sa femme, ainsi qu'il l'a laissé entendre à Émile Godin, et l'invite à venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère le dimanche 6 septembre 1868. Godin évoque une « lanterne brisée » par le gouvernement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 2 mars 1868
Réponse à la lettre d'Arthur de Bonnard du 26 février 1868 annonçant à Godin son intention d'écrire un ouvrage sur le Familistère. Godin juge qu'il serait dommage d'écrire sur le sujet sans l'avoir visité et l'invite à séjourner au Familistère. Godin est très réticent à l'idée de communiquer à de Bonnard des statistiques sanitaires sur la population du Familistère car sa population actuelle n'est pas assez « améliorée », la comparaison avec d'autres situations, les quartiers neufs de Paris par exemple, ne serait pas appropriée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 29 août 1867
Godin envoie une invitation à Charles Sauvestre et à son fils à la fête de l'Enfance. Il s'excuse du retard de son courrier, dû à la maladie.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Allyre Bureau, 3 octobre 1874
Émile Godin répond à monsieur Bureau pour lui indiquer que son père et lui-même le recevront avec grand plaisir à Guise ainsi que sa mère ; « trop d'agréables souvenirs sont gravés dans ma mémoire pour qu'il en soit autrement ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 3 septembre 1892
A lu le récit du voyage industriel de Gaston en Maine-et-Loire et en Loire-Atlantique, songeait aller à La Rochelle mais ne s'y est point rendue. Sur les nombreuses personnes reçues au Familistère pendant l'été. A bien reçu la photographie de Centrale. Adresse à Gaston un nouvel exemplaire du Devoir à Saint-Gilles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Pascaly, 21 juillet 1892
La lettre alterne les mots en français et en anglais. Sur le séjour de Fabre à Guise et le bonheur qu'en éprouve Marie. Au sujet du mauvais temps. Sur l'envoi d'un chèque rue Cambon à Paris.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, vers le 11 juillet 1892
« Toute la famille » félicite Gaston pour ses résultats. Bien que Marie aimerait renouveler son invitation faite à Gaston, Antoniadès et Paul lors des vacances de Pâques de venir au Familistère, cela lui est pour l'instant impossible. Trouve satisfaction à le voir bientôt à Paris.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 2 juillet 1892
Répond à la lettre du 29 juin : elle sera encore à Guise fin juillet, résidant à Lesquielles ou au Familistère. Lui demande de préciser le jour de son arrivée à Guise. Envoi du numéro de juin du journal Le Devoir pour répondre à la question de ses « amis de Toynbee Hall » qui souhaitent venir au Familistère ; leur recommande de s'adresser à Dequenne. Comprend les difficultés de l'écriture d'une lettre mais se réjouit de pouvoir échanger bientôt de vive voix, notamment sur les écoles. Demande de présenter ses voeux à la famille Pagliardini.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 18 avril 1892
Accuse réception de la lettre d'Antoniadès, reçue après celle qu'elle lui a adressée la veille. Tout était prévu pour son arrivée avec Gaston. Comprend les sentiments d'Antoniadès à l'approche des fêtes chrétiennes de Pâques. Sur les envolées psychiques permises par l'amour et la musique, notamment Le Lac de Niedermeyer, morceau qu'elle lui fera parvenir. Lui demande de transmettre à Gaston la bonne réception de sa lettre.
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