FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 avril 1862
Godin signale à Émile qu'il lui manque des informations pour comprendre où en est l'installation des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à l'Exposition universelle : Émile avait écrit pour avertir que le plancher était égaré et sa dernière lettre semble indiquer qu'il a commencé l'installation, mais sans dire si les produits sont en bon état. Émile se plaint du mercantilisme anglais, « mais tu ferais mieux d'en étudier les causes et les raisons en faisant du mieux possible en te concertant avec l'administration française ». Sur l'inauguration de l'exposition. Godin demande à Émile de lui écrire « comme l'on s'écrit en affaire », en lui donnant des détails sur l'installation, les concurrents ou les inscriptions à placer. Il lui demande s'il s'est entretenu avec monsieur Lacarole de son intention de céder ses brevets en Angleterre, et s'il sait si celui-ci parle anglais ; monsieur Lacarole s'est proposé de représenter Godin et pourrait se charger de veiller au stockage des caisses. Godin souhaite qu'Émile n'attrape pas le « splinn » et l'encourage à bien faire et à profiter du voyage pour étudier les hommes et les choses. Il lui fait des recommandations pour obtenir ce qu'il faut de l'administration de l'exposition. Il lui demande de prendre des informations sur les travaux du jury, en particulier sur l'opportunité de déposer un nouveau mémoire «sur nos cuisinières et nos marbres factices sur fonte ». Il transmet à Émile les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 avril 1862
Godin renseigne Émile sur les constructions en cours à Guise : 6 halles sont couvertes, 7 sont chevronnées et 8 pignons sont élevés, toutes les charpentes sont en place. Il lui indique que les commandes de marchandises sont satisfaisantes. Sur l'affiche de l'exposition : Godin s'en remet à Émile pour faire comme les autres exposants ; il propose le texte suivant en français et en anglais : « Usine et Manufacture de Godin-Lemaire à Guise (Aisne). Procédés de marbres factices et émaux sur fonte. Patente à céder pour l'Angleterre ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 mai 1862
Godin répond à la lettre d'Émile Godin du 3 mai 1862. Il lui recommande de suivre le conseil de Le Play de faire une seule affiche pour l'exposition : les mots « Usine et manufacture » seraient en anglais et « de Godin-Lemaire à Guise (Aisne) en français ; la liste « cuisinières, cheminées, calorifères, appareils et ustensiles, chauffage en tout genre - marbres factices et émaux sur fonte en toute couleur applicable à l'ameublement et à la décoration » figurerait en français en regard de sa traduction en anglais. Godin attire l'attention d'Émile sur la traduction de cuisinière « qui en anglais doit signifier fourneau de cuisine ». Il lui recommande enfin d'observer si les autres exposants indiquent le prix des marchandises qu'ils présentent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 8 mai 1862
Godin demande à Émile de rentrer à Guise et de faire le nécessaire pour que monsieur Lacarole s'occupe de ses intérêts en son absence, sans oublier de faire mettre son adresse sur l'affiche de l'exposition des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il l'informe qu'il a adressé hier un mémoire à Frédéric Le Play. Godin demande également à Émile d'aller voir Richard Archibald Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 116 Fleet Street, pour savoir s'il peut s'occuper de la cession de sa patente en Angleterre, lui que monsieur Armengaud avait chargé de remplir les « formalités ». Il lui annonce qu'il va lui envoyer le tarif des marchandises. Dans le post-scriptum, Godin avertit Émile qu'il a oublié d'indiquer son numéro d'exposant sur le mémoire adressé à Le Play.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 mai 1862
Godin adresse à Émile le prix de vente des marchandises exposées à Londres, à afficher sur les appareils en francs et en monnaie anglaise. Il lui demande de fixer un album sur une planche pour que le public puisse le consulter sans l'emporter, et de laisser à monsieur Lacarole la liste des prix des marchandises. Il lui signale qu'il a écrit à nouveau à Frédéric Le Play pour lui communiquer son numéro d'exposant. Godin demande à Émile de s'assurer des conditions qu'exigerait pour la cession de sa patente Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 166 Fleet Street, le correspondant d'Armengaud. Godin croit que l'argent manquera bientôt à Émile et qu'il aura bientôt le plaisir de le voir à Guise. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1862
Godin accuse réception de la lettre d'Émile qui annonce son arrivée à Londres en bonne santé. Godin souhaite qu'Émile s'occupe du retour des marchandises exposées et qu'il rentre à Guise. Il lui transmet l'avertissement de monsieur Vigerie de prendre garde aux étrangleurs de Londres.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 novembre 1862
Godin demande à Émile de ne pas se préoccuper des cuisinières de Lavigerie, de peu de valeur. Il lui recommande de ne pas hésiter à dépenser quelques shillings pour bien emballer les marchandises et l'autorise à les vendre à prix réduit selon ses indications, étant donné le risque qu'elles se brisent dans le transport et leur valeur secondaire, les marbres ne valant pas davantage que le vernis noir. Il lui recommande également de se défier de Lavigerie, le compère de Lacarole auquel Godin pense ne rien devoir. Il l'avertit que le prix demandé pour une caisse est un coup monté par Lacarole.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1862
Godin recommande à Émile de ne pas quitter le palais de l'exposition sans avoir inscrit les caisses auprès de la compagnie impériale et de trouver qui se porte garant du retour de la marchandise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 septembre 1865
Godin avertit Émile qu'il a écrit la veille à Auguste Oyon pour le prévenir qu'Émile ira l'inviter lui et sa femme à la distribution des récompenses de l'enfance. Sur le recrutement de l'économe du Familistère. Godin a écrit à Cantagrel pour faire passer une annonce dans les journaux, mais n'a pas eu de réponse à sa lettre. Il demande à Émile d'aller s'informer chez Cantagrel et de lui proposer de faire paraître l'annonce dans L'Association, journal des sociétés coopératives qui a publié un compte rendu de la brochure d'Auguste Oyon sur le Familistère, et aussi de lui demander s'il veut bien réceptionner les lettres de candidature. Godin souhaite qu'Émile se rende à la régie générale des annonces au 8, place de la Bourse pour faire paraître l'annonce dans les grands journaux, et qu'il demande à Auguste Oyon ou à Jean-Baptiste Noirot, rue des Saints-Pères, de l'accompagner à la régie générale et au bureau du journal L'Association au 26, rue des Grands-Augustins ; il souhaite aussi qu'Émile s'entende avec l'un ou l'autre pour lui renvoyer les lettres de candidature. Il signale à Émile qu'il n'a pas encore reçu de réponse du préfet à la demande d'autorisation de l'organisation de la fête de l'Enfance et d'ouverture à cette occasion d'un débit de boissons. Il veut qu'Émile parle de cette question à Noirot, qui pourrait obtenir l'intervention du colonel Favé, et de lui faire la description de cette fête qui fait la joie de la population mais qu'on menace d'interdire parce que le bal n'est pas autorisé et qu'un débit de boissons est ouvert à des personnes qui n'habitent pas au Familistère. Godin incite Émile à se rendre dans les bureaux d'abonnement de la presse au 123, rue Montmartre pour voir les gravures de la Révolution française qu'il désire posséder et qu'il pourrait acheter au prix de 15 F si elles étaient de qualité. Il transmet les compliments de monsieur et madame Vigerie et transmet les siens et ceux de Marie Moret à monsieur et madame Oyon. Une copie de l'annonce de l'offre d'emploi d'économe du Familistère suit la copie de la lettre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 février 1866
Mineur fils et Wilmot ont annoncé à Godin qu'ils disposaient de 80 tonnes de fonte d'une meilleure qualité que celle dont ils ont envoyé un échantillon. Godin demande à Émile d'aller voir la fonte à son retour.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 2 mars 1866
Godin communique à Émile une lettre de A. Mineur, Demoustier et Cie. Il demande à Émile de choisir avec attention la fonte s'il va au haut-fourneau, car le matériau conditionne la fabrication : « Une mauvaise fabrication serait la ruine de notre industrie. Une bonne fabrication de bons produits empêcherait les autres maisons de jamais rivaliser avec nous. » Il adresse ses compliments à messieurs Denisart et André.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 8 décembre 1866
Godin demande à Émile d'identifier un personnage influent dans une affaire : « Il peut être bon que je connaisse mes ennemis, même quand ils se débattent dans le vide. » Il évoque un inventeur du nom de Grandjean, résidant au 40, rue de Flandre à La Villette.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 octobre 1867
Godin demande à Émile, qui se trouve à Paris, de le représenter pour recevoir le 27 octobre 1867 une récompense de la Société de protection des apprentis et des enfants employés dans les manufactures. Il précise que l'adresse de la société n'était pas indiquée dans la lettre qu'il a reçue et qu'il ne sait pas de quoi il s'agit. Il demande à Émile de s'informer sur la remise des médailles aux exposants [de l'Exposition universelle de 1867]. Il transmet ses compliments à la famille Cantagrel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 juillet 1868
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accuse réception de la lettre d'Émile Godin du 7 juillet 1868 envoyée de Middlesbrough. Il l'informe qu'il confirme l'importation de 380 tonnes de fonte dont Émile a demandé l'achat par son télégramme du 8 juillet. Il lui signale que monsieur Blanchard lui a écrit poste restante à Calais pour lui communiquer les noms des commissionnaires-expéditeurs et agents des douanes relevés dans l'Almanach du commerce : Morny père et fil, Boutel et Darquer, commissionnaires-expéditeurs ; Lebeau et Cie, agent en douane ; Le Do Arsène, transiteur. Il précise qu'il ne connaît que monsieur Vandroux. Il lui demande de télégraphier s'il ne se trouve pas à Calais au moment de l'arrivée du vapeur pour savoir à qui confier les opérations de douane. Il regrette qu'Émile n'ait pas plus de temps pour approfondir sa connaissance des sujets qui les intéressent en Angleterre. Sur les maisons de production de fonte en Angleterre : il existe 110 hauts-fourneaux autour de Middlesbrough qui n'appartiennent pas tous au même propriétaire et qu'il faudrait visiter. Il recommande à Émile de boire de la bière Pale Ale si la viande l'échauffe. Sur une affaire à mener par Émile à Calais. Godin fait observer à Émile que le transport par bateau à voiles est moins cher que le transport par bateau à vapeur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 juillet 1868
Godin demande à Émile de se renseigner sur les titres financiers anglais ou « warrants » attachés à la fonte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, avant le 10 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin recommande à Émile de ne faire l'achat que de la fonte de qualité n° 1 s'il ne peut acheter de la fonte de Barrow sous condition : il ne faut pas faire de grande provision de fonte que l'on ne connaît pas, et ce qui fait la qualité de la fonte malléable ne convient pas nécessairement à la fonte de moulage. Godin demande à Émile des renseignements sur les habitations : croquis, nombre de pièces, dimensions et plan approximatif. Il le prie de demander à Tito Pagliardini s'il peut trouver une personne en Angleterre qui voudrait venir apprendre le français au Familistère et qui pourrait donner des leçons d'anglais quelque temps à Godin et à Marie Moret « en vivant ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 10 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin avertit Émile, qu'après son départ, les ouvriers de la fonderie n° 2 étaient en désarroi à cause de la mauvaise qualité de la fonte du West Cumberland. Il pense que la fonte du Cumberland, bien qu'au grain serré, est inférieure à la fonte de Lintorf (?) ou celle de Cleveland. Godin dissuade Émile de s'occuper de fonte de qualité n° 2 ou 3 et lui recommande de n'acheter que de la fonte de qualité n° 1 : « Si nous avions des qualités supérieures, au lieu d'avoir toujours cent mille kilog. de fonte débris traînant et pourrissant dans l'usine, ces mitrailles passeraient au jour le jour dans la fusion et l'on ferait de la meilleure marchandise. » Godin souhaite qu'Émile achète un bateau de la meilleure fonte qu'il pourra trouver, quelque en soit le prix. Il pense qu'il vaut mieux acheter de la bonne fonte à prix élevé pour s'attirer les faveurs des maîtres de forges dans le choix de la fonte. Dans le post-scriptum, il signale à Émile que la fonte hématite n'est pas de première qualité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin remarque que les lettres envoyées d'Angleterre par Émile arrivent à Guise avec retard. Il se réjouit qu'Émile parvienne à acheter de la fonte. Il souhaite qu'il trouve à en acheter de bonne qualité dans le Cumberland car cette fonte est indispensable pour donner de la résistance à celle de Middlesbrough. Sur des mélanges de fonte de qualité inférieure ordonnés par Émile avant son départ : Godin lui indique que la fonte de Cleveland est elle-même mélangée, mais qu'il arrive parfois des lingots très serrés qui font des pièces dures ; il signale qu'il a fait arrêter la fonte de Pinart et d'autres fournisseurs mais que les éprouvettes sont encore dures, et qu'il y a plus de casse dans les pièces qu'auparavant. Il informe Émile que la Compagnie du Nord ne demande pas moins de 8,30 F pour transporter une tonne de fonte de Calais à Bohain, que monsieur Pauwels a un pouvoir pour 500 tonnes et que Gillian Schmit a envoyé 200 tonnes. Godin fait observer à Émile qu'il pensait qu'Émile avait demandé à Trystram et Crujeot de faire entrer de la fonte [en France]. Il l'avertit qu'il part le dimanche suivant à Metz et qu'Eugène André est à Guise. Il lui fait part de son espoir que l'émaillage va s'améliorer et lui annonce qu'ils ont trouvé le moyen de supprimer le plomb. Il transmet ses amitiés à monsieur et madame Pagliardini.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 21 janvier 1870
Godin informe Émile qu'il éprouve de l'embarras à établir le compte d'inventaire de l'émaillage car les chiffres des matières employées, l'étain en particulier, manquent et que le petit carnet tenu autrefois par Hutin n'en fait pas mention.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 novembre 1870
Godin regrette de ne pas avoir attendu Émile à Busigny où il était allé voir le préfet, car il pensait que la compagnie d'Émile se trouvait à Esquéhéries et qu'Émile ne prendrait le train que jeudi ; aussi est-il reparti quand le préfet lui-même est parti à Lille. Sur la faiblesse de l'effectif des compagnies que les appelés n'ont pas tous rejoint : Émile peut écrire à Busigny au préfet, qui veut faire partir à l'armée les récalcitrants. Godin signale à Émile qu'il pourra voir le préfet à Cambrai et lui demande de le tenir au courant des événements ; il lui fait part de sa satisfaction de le savoir en bonne santé. Sur une expérience de fusion de verre initiée par Émile. Il lui adresse les encouragements de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 novembre 1870
Sur l'échange de lettres entre Godin et son fils. Godin demande à Émile comment va son mal de jambe et la fatigue de ses pieds et lui conseille de soigner sa blessure. Godin décrit à Émile les essais d'un four à verre. Sur le bombardement de La Fère et sa reddition : la reddition de la place va, selon Godin, rendre impossible le transport de la fonte par bateau à partir de Calais ; le transport sera également difficile par chemin de fer jusqu'à Bohain. Il l'informe que le père Parmentier lui demande de vendre les plus mauvais chevaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 1er décembre 1870
Godin informe Émile qu'il est obligé de suspendre les travaux d'émaillage parce qu'Émile n'a pas laissé ses notes sur les compositions actuelles [des émaux], bien qu'il l'en avait prié avant son départ.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 décembre 1870
Godin informe Émile qu'il ne peut le jour même se rendre à Solesmes pour le voir, comme le lui avait annoncé le fils Chenest, car il doit loger à Guise 4 000 soldats français. Il espère pouvoir y aller le dimanche prochain si la neige n'empêche pas de voyage en voiture. Il indique à Émile que Lemaire, Lemoine et Judas consentiraient peut-être à servir de sergents instructeurs des compagnies de son bataillon.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 12 décembre 1870
Godin informe Émile qu'il a vu le préfet, que celui-ci était très contrarié de ce qui est arrivé à sa signature, que le préfet doit se rendre au Cateau pour arranger une double nomination, Émile ayant été nommé le premier. Godin craint que la nomination d'Émile au grade d'adjudant-major ne soit difficile pour lui auprès de monsieur Noirot. Il indique à Émile que le préfet ne souhaite pas faire passer sa compagnie dans un autre bataillon mais qu'il serait prêt à déplacer Castagny dans un autre bataillon si cela était agréable à Émile.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 décembre 1870
Godin informe Émile que le préfet, qu'il est allé voir, est ennuyé de sa nomination qui lui a été probablement extorquée, et qu'il propose de changer Castagny de bataillon. Godin s'inquiète du fait qu'Émile, en délicatesse avec son commandant, est peut-être compromis aux yeux de son bataillon. Godin annonce à Émile qu'il va essayer de lui envoyer les fusils qu'il y a à Guise, en les faisant au moins déposer au Cateau, le préfet l'ayant autorisé à envoyer tout ce qui est nécessaire au bataillon. Sur l'engagement de Chevalier dans le bataillon d'Émile : Godin donne les instructions pour régulariser la situation. Il transmet à Émile les compliments de Marie Moret.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 décembre 1870
Godin envoie à Émile des effets sur le Cateau et Solesmes d'une valeur de 392,20 F et des effets sur Lille d'une valeur de 663,85 F. Il demande à Émile de lui fournir un récépissé des fusils qu'il a déjà reçus et de ceux qui vont lui être envoyés. Il l'informe que les Prussiens ont tiré des coups de canon sur Marle, mais qu'ils ont rebroussé chemin après que des francs-tireurs aient tiré sur leur avant-garde : « Il n'a donc fallu que 40 Français pour arrêter 800 Prussiens. » Godin explique à Émile qu'il constate par ailleurs que 4 000 Français se tiennent à distance des Prussiens et qu'il ne sait lesquels ont le plus peur des autres ; il constate que les Prussiens ne sont pas venus à Guise, pense qu'ils n'ont pas dépassé Marle et qu'ils ne s'aventureront pas jusqu'à Guise dans les jours prochains en raison des forces qui se trouvent dans la région.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 décembre 1870
Godin donne à Émile des nouvelles de l'avancée des Prussiens. Les Prussiens ont quitté la veille Le Hérie à 7 km de Guise ; ils ont pris la route d'Origny après avoir envoyé trois cavaliers en reconnaissance pour savoir s'il y avait des francs-tireurs à Guise. Godin vient de faire l'interrogatoire d'un prisonnier polonais : la colonne ennemie se compose de deux régiments d'infanterie de 6 000 hommes, de deux régiments de dragons de 2 000 hommes et de 1 000 hommes d'artillerie équipés de 12 pièces de canon, soit 9 000 hommes ; ils devaient entrer à Guise la veille, mais un ordre les a obligés à se diriger vers Saint-Quentin, probablement à cause des combats des environs d'Amiens. « Il est certain que ces pauvres Allemands sont traités comme des chiens et que beaucoup d'entre eux ne sont guère plus désireux de la guerre que nos mobiles. Si le courage pouvait s'éveiller réellement dans le cœur des troupes françaises, les Prussiens seraient obligés bientôt de quitter le sol de la France car il n'y a plus de leur côté que la puissance de leur discipline. » Godin informe Émile qu'en raison de l'imminence de l'entrée de l'ennemi à Guise, on a fait partir dans la nuit 11 chariots de munitions avec les fusils de la Garde nationale, et qu'il reste ainsi peu de fusils dans la ville.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 décembre 1870
Sur la fourniture à Émile d'épinglettes en cuivre pour faire des chaînes. Godin a reçu 14 épinglettes et en envoie 13 à Émile par la poste. Il lui fait remarquer qu'on ne peut faire fortune avec cela : une épinglette, qui pèse 10 grammes, coûte 10 centimes et on ne peut les fabriquer en grande quantité. Godin explique à Émile qu'il a demandé une permission à Chenest pour que l'ouvrier qui fabrique ces chaînes, qu'il emploie sur ses métiers à tisser, s'y consacre entièrement ; il lui annonce qu'il ne peut faire que 250 épinglettes par semaine, mais qu'il lui a demandé d'apprendre à ses enfants à en faire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 décembre 1870
Godin signale à Émile qu'il a appris hier au Nouvion que son bataillon serait à Cambrai et que les Prussiens se dirigeraient dans cette direction. Il demande à Émile ce qu'il y a de vrai parmi les rumeurs contradictoires qui circulent tous les jours. Godin estime que la rumeur relative à Cambrai n'est pas plausible car il ne peut y avoir en ce moment que des batailles rangées dans le nord, l'armée du Nord commandée par le général Faidherbe s'y trouvant. Il explique à Émile que c'est le hasard qui décide des événements de la guerre actuelle « et c'est de la somme des courages réunis et de la haine de l'étranger que pourra sortir la délivrance de la France ». Il annonce à Émile qu'il vient de recevoir une lettre de Willermy datée du 22 décembre envoyée par ballon l'informant qu'une action considérable s'engageait à Paris : « Plût à Dieu que nous ayons un grand succès propre à relever les courages français et à jeter la démoralisation chez l'ennemi. » Godin adresse à Émile ses vœux de Nouvel An et lui indique qu'il se trompe en pensant que son bataillon est en disgrâce, car les mesures qui le frappent sont générales.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 janvier 1871
Godin informe Émile que Guise vit dans l'inquiétude de l'arrivée de l'ennemi, que 750 Prussiens se trouvaient à Origny la veille pour venir à Guise, mais qu'ils ont été détournés par un contre-ordre sur la route de Bohain. Godin reconnaît avec Émile que les Allemands sont hardis : il donne l'exemple d'éclaireurs venus jusqu'au faubourg de Guise défier les francs-tireurs. Godin exprime à Émile son inquiétude : il est sans nouvelles de lui malgré la réorganisation du service à Landrecies, et il ignore la situation de son bataillon, qu'on dit être à Maubeuge. Le post-scriptum, difficilement déchiffrable, est relatif à la fabrication d'épinglettes.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 janvier 1871
Sur l'échange de lettres entre Godin et son fils en décembre 1870 et en janvier 1871. Godin indique à Émile que sa lettre lui sera remise par madame Cottenest. Godin fait à Émile un récit détaillé de l'arrivée des Prussiens à Guise et de la manière dont il a été fait prisonnier. Godin interrompt son récit en espérant qu'Émile est en ce moment tranquille à Cambrai.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 janvier 1871
Godin donne des nouvelles des événements à Guise. Les Prussiens viennent tous les jours en éclaireurs. Ils ont obligé Godin à aller à Saint-Quentin pour le contraindre à la réquisition de 10 000 F que la ville a dû payer en espèces. Il lui signale qu'il a des difficultés à l'émaillage car Émile n'a pas laissé la composition de l'émail blanc de poterie ni la recette de la mouture. Il écrit à Émile qu'il est d'accord avec lui sur ce qu'il faut faire avec les troupes, « mais que l'armée ne se formera que par l'expérience » et que le raisonnement n'est pas le fait des masses. Il lui conseille de ne pas compter sur le préfet Achard, qui se trouve à Maubeuge, car il n'a pas le caractère très militaire. Il préconise de lui écrire directement pour lui faire ses propositions sur le service sans lui parler de ce que les autres ne font pas. Il laisse Émile juge de ce qu'il doit faire pour le grade d'adjudant-major : si le bataillon est mis à la disposition du ministère de la Guerre, c'est l'administration militaire et non plus le préfet qui est censé le diriger ; toutefois, Émile pourrait écrire au préfet pour être fixé. Dans le post-scriptum, il est question du corps d'armée d'Antoine Alfred Chanzy dont Godin espère qu'il n'est pas perdu.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 janvier [1871]
Godin incite Émile à prendre une décision sur son acceptation du grade de capitaine adjudant-major dont il parle à nouveau à son père dans sa lettre du 14 janvier 1871. Il lui fait part de la rumeur selon laquelle la ville de Saint-Quentin aurait été évacuée par les Prussiens ; il espère que cela pourrait être un succès pour l'armée du Nord du général Faidherbe, après beaucoup de revers subis par les troupes françaises. Godin évoque la manière qu'Émile devrait adopter pour faire accepter ses idées dans son bataillon et développer au profit de celui-ci les bonnes idées de ses supérieurs. Godin donne son avis sur la question des exercices de tir à la cible ou en peloton. Godin confirme à la fin de sa lettre que Saint-Quentin a été repris « à la baïonnette » le matin aux Prussiens, qu'on a fait des prisonniers et qu'on a saisi des munitions et des canons. Godin joint 125 épinglettes à sa lettre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 janvier 1871
Godin indique à Émile qu'il ne doit pas compter sur ses deux chevaux, trop faibles ou trop lourds pour pouvoir être montés. Il conseille à Émile de s'adresser à quelqu'un à Cambrai pour recevoir des leçons d'équitation et à qui il pourrait louer un cheval, voire en acheter un à l'essai avec le conseil d'un maréchal-ferrant. Godin conseille à son fils de ne pas mettre d'éperons en commençant pour ne pas se faire mettre à bas en montant à cheval, faute de placer les talons en dehors. Il lui signale enfin que les marchands de chevaux réputés de Solesmes se rendent toutes les semaines à Cambrai.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 janvier 1871
Godin informe Émile des événements de la guerre survenus à Guise. Les Prussiens ont réclamé le lundi 23 septembre une contribution de 500 000 F de la part du canton de Guise. Ils ont enlevé trois otages – Delorme, Devillers et Azambre – et réquisitionné 8 chevaux, dont les deux de Godin. Ils ont laissé en échange à Godin deux chevaux tués de fatigue, dont l'un, s'il se remet, pourra peut-être servir à Émile. Mercredi, une colonne ennemie venue de Landrecies a logé à Guise. Jeudi, Godin est allé à Saint-Quentin voir ses collègues otages ; il n'a pu les faire libérer et ils ont été dirigés à Ham. Godin est obligé d'organiser l'accueil de 500 blessés transportés de Saint-Quentin, qu'il faut ensuite acheminer à Landrecies.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 31 janvier [1871]
Godin indique à Émile que les nouvelles parviennent à Guise avec retard, qu'il apprit par lui et par monsieur Grebel la signature de l'armistice, mais qu'il ne sait rien du traité conclu entre Jules Fabre et Bismarck. Godin craint que si Paris est désarmé, c'est toute la France qui le soit. Godin évoque la possibilité que l'Aisne, département envahi, puisse élire des représentants aux prochaines élections, ce qui le déchargerait des responsabilités qui l'accaparent. Godin exprime son espoir pour l'avenir. Il signale enfin à Émile qu'il est sans nouvelles des otages.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 5 février 1871
Godin annonce à Émile que les « saxons » ont quitté Guise le matin même. Il envoie des bulletins de vote et des circulaires électorales à son fils, qui lui a indiqué que se trouvaient à Cambrai 4 000 votants du département de l'Aisne. Godin signale à Émile que 1 000 bulletins portent le nom de Chaseray, à distribuer à ceux qui veulent voter pour lui. Il demande à Émile s'il ne pourra bénéficier d'une permission pour s'occuper de l'usine dans le cas où Godin serait élu à l'Assemblée constituante. Godin donnera procuration pour la double signature de Grebel et Denisart en ce qui concerne les affaires extérieures, mais il ne voit pas comment l'achat de matières intérieures et l'émaillage pourraient se faire si lui-même et son fils sont absents. Il l'informe que les otages des Prussiens se trouvent à Amiens.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 janvier 1856
Godin explique à Émile qu'il est allé voir monsieur Achard qui a résigné ses fonctions de colonel et lui a parlé du colonel d'Émile dans les meilleurs termes. Godin fait valoir qu'on ne peut défendre la patrie avec des points de vue divers et que « les opinions sont fort secondaires quand on est réunis dans le sentiment commun du péril de la patrie » ; il espère qu'Émile saura ménager l'amour propre de son commandant. Il lui signale enfin que monsieur Achard le recommande particulièrement à son colonel.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 février 1867
Godin annonce que les essais pratiqués sur la fonte de Mineur et Demoustier ne sont pas satisfaisants et que cette fonte ne diffère pas d'une fonte n° 2. Il lui indique qu'il vaut mieux qu'il reste à Paris pour s'occuper des préparatifs de l'Exposition plutôt qu'aller voir la fonte. Il transmet ses amitiés à Cantagrel et à sa famille.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin explique à son fils Émile que, contrairement à ce que pense Cantagrel, il ne veut pas abandonner les 1 200 F qu'il a déjà versés sans exposer les produits de la manufacture, même dans de mauvaises conditions. Il prie Émile de demander à Frédéric Le Play, s'il en a l'occasion, pourquoi il est exclu du palais de l'exposition alors qu'il est la tête de l'industrie du chauffage. Il lui demande d'essayer d'intervenir auprès de Le Play lui-même pour obtenir une place dans le palais, notamment pour y placer le panorama du Familistère et de l'usine auquel il joindra des plans. Il indique à Émile qu'il fait faire des photographies du Familistère prises du côté de Courcelles et de l'usine ; il lui recommande de s'adresser à Fossillon après avoir vu Le Play ; il évoque le transport des produits de la gare de Bohain ; il lui remet une lettre destinée à Le Play et la copie des lettres qu'il lui a adressées auparavant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin évoque une expédition pour l'exposition. Il informe Émile que Le Play lui a répondu et qu'il va lui écrire pour lui demander les 3 mètres qu'on lui avait promis dans le Palais de l'Industrie pour y présenter des produits remarquables et des vues et plans du Familistère : « Si on ne le fait pas, c'est que le Familistère sera mis hors de concours, alors ce sera drôle. » Il demande à Émile d'aller chez un fabricant de parapluies voir sa fabrication pour savoir si le Familistère ne pourrait pas en vendre : P. Bétaille au 418, rue Saint-Honoré, Ant. Bétaille au 53, rue Richer ou Boulzaguet au 92, boulevard Sébastopol.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 mai 1872
Godin demande à son fils Émile de réunir la commission des délégués aux réclamations à propos d'un abus d'autorité commis par Mathieux sur Druard. Il indique que Druard doit être maintenu et qu'Émile peut informer Denisart de la décision. Sur l'affaire de Rémoulu blessé par Carlier père et les amendes infligées aux ouvriers par les employés et décidées par la commission administrative ou la caisse de secours. Sur des augmentations de salaire à attribuer aux ouvriers Point, Notret, Mismaque fils, Dirson, Duval, Jas[??], Conte-Cronier, Cronier, Serrat ; Godin préconise d'organiser des élections et un concours pour évaluer les augmentations de salaires à accorder aux employés inférieurs. Dans le post-scriptum, il signale à son fils qu'il joint à sa lettre une adresse à la commission administrative à remettre au président de celle-ci pour qu'il en fasse lecture à l'occasion de la prochaine réunion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, vers le 13 juillet 1872
« Comme moyen de contrôle du tarif qui est à l'impression, je demande qu'on fasse de suite un état comparatif de l'année 1869 avec les dépenses qu'entraîne la situation présente. » Godin décrit les opérations comptables à accomplir pour établir l'augmentation des matières premières, des salaires et des frais généraux.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 janvier 1873
Godin explique à son fils Émile qu'il a reçu la visite de monsieur Darras qui lui a fait remarquer que la suppression de la remise de fin d'année est préjudiciable aux ventes des produits. Godin fait des préconisations sur les remises à faire aux acheteurs et sur l'augmentation du tarif, et il demande à Émile de s'entendre avec Denisart sur la question. Godin exprime son désir de connaître les bénéfices de l'année écoulée et demande des nouvelles de l'inventaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 juillet 1873
Sur une recette d'émail qu'Émile Godin n'a pas trouvé dans le traité de Brongniart ni dans le manuel de peinture sur verre. Godin explique à Émile ce qu'est la castine ; il lui demande à Émile de préparer de l'émail avec ce produit et il lui décrit la recette.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, vers le 1er février 1874
Sur la fabrication de formatrices et les indications à donner à ce sujet à Pernin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 5 février 1874
Sur les remises de fin d'année, l'intéressement du petit commerce par des bonifications de fin d'année en marchandises, la baisse de prix cumulable avec les remises de fin d'année, et les changements d'instructions données aux voyageurs. Sur la fourniture de gaz. Sur une commande de la maison Jouin. Sur la machine à vapeur du Familistère : Godin demande à Émile pourquoi le service de la machine se fait dorénavant par devant et non par derrière et entraîne des mauvaises odeurs dans les appartements de la façade.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 février 1874
Godin annonce à son fils Émile qu'il est fixé sur le compte de monsieur Lesne : c'est un bon comptable « mais il a, comme cela est malheureusement trop ordinaire dans nos bureaux, des défauts de caractère qui ne permettent guère d'en faire un bon chef de service ». Il suggère à Émile d'accorder à Lesne une augmentation mais de lui indiquer également qu'il ne doit pas espérer remplacer Alfred Denisart dans la fonction de chef de la comptabilité. Godin demande à Émile quels sont les appointements de Lesne et de Dequenne fils, qui doit également bénéficier d'une augmentation. À propos de la remise de 5 % sur les commandes de moins de 500 F : il le prie de se concerter avec Alfred Denisart à ce sujet. Sur Alexandre Tisserant et l'Algérie : Godin prévient Émile qu'avant de penser faire le voyage en Algérie, il faudrait prendre en France tous les renseignements nécessaires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 10 février 1874
Godin informe Émile qu'il ne faut pas accepter les propositions comme celle de monsieur Berlinguet et qu'il fait respecter les règles communes à tous les marchands. Il lui annonce qu'il a répondu à Amédée Moret sur l'affaire avec la maison Jouin et Cie. Il autorise à livrer dès maintenant aux clients les marchandises constituant la remise de fin d'année, dans la mesure où beaucoup de marchandises se trouvent actuellement dans les magasins. Sur une réponse à Vison. Sur un changement dans les heures de repas et de travail : obtenir l'assentiment des ateliers. Sur l'éclairage de la ville de Guise par Chenest. Sur le conseil donné aux voyageurs d'annoncer de fortes baisses, attribué à Delaruelle. Godin approuve l'augmentation des appointements de Dequenne à 300 F par mois et l'augmentation de 25 F par mois des appointements de Lesne ; il suggère à Émile d'annoncer à Lesne qu'un autre que lui doit prendre la place d'Alfred Denisart en qualité de chef de la comptabilité. Sur le tarif. Godin souhaite qu'Émile dise à Denisart qu'il s'occupera lui-même de la répartition concernant le personnel ; il demande que le compte de Denisart lui soit soumis en détail afin de savoir s'il est possible de lui faire cadeau d'un album avant son départ ; il demande à Émile s'il s'est entendu avec Denisart au sujet de ses jalousies. Dans le post-scriptum, Godin demande à Émile quel est le prix de location des logements de Denisart, de Grebel et de Pernin ; il indique que le logement de Denisart est demandé par plusieurs personnes et qu'il compte l'attribuer au plus offrant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 février 1874
Sur l'affaire Jouin et Cie : Godin demande à son fils Émile de lui communiquer les lettres de Jouin et Cie avant de leur répondre dans le cas où ils écriraient à l'usine ; il l'informe qu'il va écrire à Buenos Aires et il demande à Émile si la remise de fin d'année due à cette maison peut couvrir les frais d'emballage réalisés pour préparer l'expédition. Sur le torréfacteur : Godin est satisfait qu'il soit étudié et amélioré ; il juge qu'il a coûté cher et qu'il ne peut être vendu moins de 1 200 F. Sur le personnel : Godin juge bon qu'Émile augmente la rémunération de la caissière de l'épicerie. Sur l'acquisition de la propriété de Louis Laisné qui vaut 3 000 F ; il recommande à Émile de ne pas laisser croire qu'il souhaite l'acheter. Sur les mines d'Algérie : Godin demande à Émile de lui renvoyer la petite carte des mines de Mokta-El-Hadid afin de la faire voir à des gens d'Alger ; il avertit Émile de ne pas se précipiter à partir en Algérie, d'autant que Quaintenne ne lui a pas répondu ; il demande à Émile si Quaintenne a envoyé les échantillons de minerai promis ; Godin ne s'oppose pas à ce qu'Émile visite l'Algérie mais il considère qu'« il n'y a pas de motif à jeter 10 000 F au vent à l'avance ». Sur la fabrication de gaz avec une cornue imaginée par Émile : il explique à Émile que le fils d'un de ses amis députés est administrateur à la Compagnie parisienne de gaz et qu'on l'a invité à se renseigner auprès de leur usine sur le rendement en coke de leurs cornues et leur dépense de combustible pour la production de gaz ; Alfred Denisart avait prétendu que le gaz avait coûté moins que rien aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, et si ce n'est pas une erreur, il y aurait peut-être une grosse affaire à faire avec la Compagnie parisienne de gaz de Paris ; il demande à Émile de lui communiquer un état financier détaillé de la production de gaz de l'usine de Guise.
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