FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 18 août 1870
Godin demande au préfet quelle est la procédure pour remplacer son fils, non ancien militaire et donc non appelé à rejoindre l'armée, par un ancien militaire âgé de 37 ans.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 29 août 1870
À propos de monsieur Barbet : Émile Godin, de retour de Bruxelles, a parlé à Godin de la remarque de monsieur André sur les voyages fréquents de monsieur Barbet à Bruxelles ; Godin a confiance en Barbet mais ses absences répétées pourraient laisser penser qu'il s'occupe d'autres affaires que celles de Godin ; Godin demande à André s'il connaît les raisons des séjours de Barbet à Bruxelles. Sur la situation de l'usine de Guise : Godin a passé la journée à 9 heures au lieu de 12, mais la production n'a pas baissé ; il manque à l'effectif 100 ouvriers partis à la guerre. Godin souhaite qu'André lui procure un abonnement au quotidien bruxellois L'Indépendance belge pour pouvoir suivre le mouvement de l'opinion et le cours des affaires. Dans le post-scriptum, Godin annonce à André qu'il écrit à Barbet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à G. Thiébault, juillet 1872
Jean-Baptiste André Godin écrit à G. Thiébault au sujet d'une somme de 500 francs que celui-ci a prélevée dans la caisse sans qu'Émile Godin en ait été averti. Godin donne à Thiébault un délai de 8 jours pour que cette somme soit restituée et l'informe que sa présence à l'usine est désormais indésirable.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Fernando Garrido y Tortosa, 6 novembre 1867
Godin envoie à Garrido une vue générale du Familistère composée à partir de deux photographies, sur laquelle il a ajouté le croquis du théâtre et des écoles, encore à édifier. Godin décrit les futures constructions et signale que la crèche n'apparaît pas sur la vue. Il demande à Garrido de lui communiquer une épreuve de la gravure qu'il fera faire à partir de ces documents.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 22 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin informe son correspondant que l'avocat d'Esther Lemaire demande au notaire Gauchet de s'intéresser particulièrement au compte de Marie Moret et à celui d'Émile Godin dans la comptabilité de la manufacture du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 24 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin reproche à Lecoq de Boisbaudran un manque d'initiative et s'interroge encore sur ce que ses adversaires veulent tirer de leur enquête sur le compte de Marie Moret. Godin indique à son correspondant, dans le cas où un scandale serait déclenché par ses adversaires, qu'en 1863, il avait cessé de résider au Familistère pour résider à l'usine, mais qu'il y est retourné habiter avec son fils après être tombé gravement malade en juillet 1868.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 11 mai 1868
Godin traite de l'amitié qui le lie à Pagliardini, décrit le projet du Familistère, compare la France et l'Angleterre sur le plan du progrès social, son œuvre et celle d'Henry Currer Briggs, et évoque ses embarras judiciaires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 11 août 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin est opposé à une licitation immédiate qui entraînerait sa ruine et Esther Lemaire refuse toute transaction. Godin revient sur le développement qu'il a donné à son industrie depuis la séparation avec Esther Lemaire ; il veut connaître, avant une licitation éventuelle, comment il sera dédommagé du travail qui a augmenté la valeur de l'entreprise ; il accuse Esther Lemaire, qui a droit à 6 % du prix de la licitation, de faire durer le procès pour tirer un plus grand bénéfice de la vente. Godin expose le raisonnement d'Esther Lemaire par une prosopopée dans laquelle elle explique comment elle veut pousser Godin à la ruine en rachetant les établissements industriels qu'il a fondés. Godin énumère enfin les six questions qu'il voudrait soumettre à la justice avant de se déterminer sur la possibilité de rachat de son entreprise à l'occasion de la licitation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mai 1869
Godin prend des nouvelles de Pagliardini. Il espère sa visite et lui fait part de la construction du théâtre et des écoles du Familistère. Il l'informe qu'Émile Godin va se rendre à nouveau en Angleterre pour placer 700 à 800 000 F dans une banque à Londres, et lui demande conseil à ce sujet. Godin explique à Pagliardini qu'il est contraint de « faire le rentier » pour ne pas laisser voir dans sa comptabilité d'importants capitaux disponibles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, entre le 22 juin et le 22 octobre 1851
Godin informe Allyre Bureau qu'il se rendra à Paris dans quelques jours et qu'il prévoit d'y mener son fils pour le laisser dans le pensionnat dont Bureau lui avait parlé. Godin s'en remet à Bureau et ne crois pas utile de voir auparavant le pensionnat.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Régnier, 22 octobre 1851
Godin accuse réception de la note de Régnier relative aux objets achetés pour son fils. Il l'informe que dans quelques jours, il se rendra à Paris pour amener des effets à son fils et pour payer Régnier de la dépense qu'il a faite. Il lui demande de ne pas annoncer sa visite à son fils.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 décembre 1852
Godin envoie 99 F à Allyre Bureau, montant de cotisation à la rente de l'École sociétaire. Il lui indique qu'il pensait recevoir une lettre de lui au sujet de l'affaire de Condé[sur-Vesgre] dont ils ont parlé. À propos d'Émile Godin : Godin n'a pas à se plaindre de la maison de monsieur Reynier [Régnier], mais l'enseignement qui y est dispensé ne répond pas à ses attentes ; Godin voudrait que son fils apprenne l'anglais et même l'allemand, et les sciences exactes appliquées aux arts chimiques et mécaniques ; Godin demande à Bureau s'il se trouve parmi les écoles et collèges de Paris un établissement où l'on puisse soustraire un enfant aux conditions du programme des études ; il remercie madame Bureau des soins prodigués à son fils.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 14 mars 1854
Sur le spiritisme et les travaux d'Alcide Morin [La magie du XIXe siècle et Comment l'esprit vient aux tables, par un homme qui n'a pas perdu l'esprit, Paris, 1854]. Godin annonce à Véran Sabran qu'il lui réserve une brochure, La magie du XIXe siècle, que Venet a envoyée avec la lettre de Véran Sabran du 1er mars 1854, qui l'interroge sur la brochure d'Alcide Morin ; il lui confirme avoir reçu également sa lettre du 15 janvier 1854. Il explique à Véran Sabran qu'il ne lui a pas répondu parce qu'il pensait aller à Paris pour le remercier de l'intérêt porté à son fils, qu'il avoue avoir négligé en se laissant absorber par le sujet des tables parlantes. Godin livre à Véran Sabran quelques observations sur le livre et la brochure d'Alcide Morin : sa théorie de la vibration est ingénieuse mais n'explique que le moyen par lequel advient le phénomène et non sa cause ; son opinion sur la communion directe avec Dieu est contestable ; sa négation des esprits indépendamment des corps n'est pas plus acceptable que celle de l'homme lui-même selon l'idée que tout est Dieu (« je sens que j'existe et je rirai au nez de celui qui me dira le contraire ») ; Godin refuse de considérer comme du fétichisme la croyance en la vie de l'esprit indépendamment de la matière. Godin partage avec Morin l'idée que la résultante des efforts de bon nombre de volontés et d'intelligences réunies dans une pensée commune pourrait produire des prodiges. Godin indique à Véran Sabran qu'il veut bien souscrire un abonnement [à La Science sans maître], si le travail de Morin sort des généralités pour aborder l'exposition des faits. Godin demande à Véran Sabran de réchauffer le courage de son fils.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Kate Stanton, 29 septembre 1874
Réponse à la lettre très attendue de Kate Stanton et lui donne des nouvelles du Familistère. Marie Moret l'informe que Godin a reçu une lettre d'Oneida Community et doit recevoir des livres.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marina Leymarie, 11 octobre 1877
Remerciements envers madame Leymarie pour l'envoi d'une broche pour sa nièce. Marie Moret lui envoie une commande d'ouvrages.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 27 décembre 1878
Madame Brullé semble idéaliser la vie au Familistère. Marie Moret lui détaille quelques aspects de la vie au Familistère, les difficultés rencontrées par Godin pour réaliser son œuvre, notamment le procès intenté par Émile à son père, et des fonctions qu'elle occupe au Familistère et auprès de Godin.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 5 janvier 1881
Moret répond à la place de Godin, qui est trop occupé pour lui formuler une réponse lui-même. Ainsi, Moret évoque les suites judiciaires de « l'affaire d'Émile » et annonce qu'il a envoyé des pièces du dossier à monsieur Falaize pour connaître l'étendue de la décision prise par le juge taxateur. Dans cette affaire, les juges arbitres étaient messieurs André et Godet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Bouexin, 9 juin 1891
À propos de la lettre de son correspondant adressée à madame veuve Godin-Lemaire et non à Marie Moret, relative au comice agricole.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 18 octobre 1853
Godin remercie Véran Sabran de lui avoir proposé d'être son correspondant à Paris auprès du collège Chaptal où étudie son fils. Il lui annonce qu'il écrit en ce sens à monsieur Goubaux, le directeur du collège. Godin demande à Véran Sabran où doit être expédiée la cheminée qui lui est destinée, rue Saint-Joseph à Paris ou ailleurs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 18 octobre 1853
Godin informe Goubaux que Véran Sabran est son correspondant à Paris pour permettre à son fils d'effectuer des sorties. Il précise que ce droit accordé à Véran Sabran ne restreint pas celui dont dispose Allyre Bureau.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 11 novembre 1853
Godin envoie une cheminée émaillée à Véran Sabran, avec retard à cause de son voiturier. Il remercie Véran Sabran d'avoir rendu visite à son fils Émile. Véran Sabran a laissé Émile espérer qu'il pourrait rester à Guise après les vacances : Godin lui demande de ne pas entretenir davantage cet espoir pour ne pas provoquer une grande désillusion chez son fils. Godin souhaite que Véran Sabran lui rende compte de son entretien avec le directeur du collège Chaptal. Il l'avertit que la cheminée coûte 55 F mais qu'il prend le transport à sa charge. Il lui signale enfin qu'il a mis à profit les conseils de Véran Sabran : « Je ne mirlitonne plus du tout ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 22 novembre 1853
Godin informe Goubaux que son fils Émile est sujet pendant l'hiver à des engelures aux pieds qui le font souffrir et que le médecin lui a prescrit de les laver à l'eau de vie complexe pour le soulager. Godin demande à Goubaux de fournir à Émile des chaussures chaudes « et quelque chose de moins froid que des souliers ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 novembre 1853
Godin accuse réception de la lettre de Véran Sabran du 18 novembre 1853 et de sa lettre précédente lui annonçant la visite faite à son fils. Godin informe Véran Sabran que sa visite a fait concevoir à Émile qu'il pourrait rester à Guise après les vacances. Il l'avertit qu'il faut ranimer le courage d'Émile à poursuivre ses études au collège Chaptal, où il paraît s'ennuyer. Godin indique à Véran Sabran qu'il recevra volontiers ses observations et ses dessins relatifs à la décoration de la fonte. Il lui signale qu'il n'est pas possible de réaliser une cheminée comme celle qu'il lui a déjà expédiée avec des mélanges d'émail blanc : « Il faut que l'idée en soit conçue avant la création du modèle. » Par contre, il peut introduire ces mélanges d'émail dans un nouveau modèle de cheminée auquel des artistes travaillent en ce moment. Godin demande à Véran Sabran de lui envoyer le livre de Vie [Le livre des esprits d'Alan Kardec ?] et le livre de Morin, « mais je crois pouvoir vous dire que les explicateurs (sic) de la manière dont l'esprit vient aux tables me paraissent aussi près de se faire moquer d'eux que les mirlitons ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 décembre 1853
Godin accuse réception des deux ouvrages envoyés par Véran Sabran, Comment l'esprit vient aux tables et Sauvons le genre humain, dont il souhaite recevoir un deuxième exemplaire. Il fait part à Véran Sabran de la satisfaction d'Émile d'avoir passé le dimanche auprès de lui et de sa demoiselle.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 9 avril 1854
Godin informe Allyre Bureau qu'il ne peut se rendre à Paris pour les vacances de Pâques ; il lui demande d'accompagner Émile jeudi matin à la gare de chemin de fer du Nord, et précise qu'Émile retirera 20 F à l'économat du collège pour payer son billet. Godin explique à Allyre Bureau qu'il est satisfait des progrès scolaires d'Émile : il a obtenu 53 points (classé 30e de la classe), puis 60 points (classé 17e) et enfin 97 points (classé 1er). Godin confie à Bureau que devant ces résultats, il va différer ce qu'il comptait faire. Il souhaite que Bureau lui envoie la brochure de Victor Considerant et il adresse ses compliments à madame Bureau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 30 mai 1856
Godin demande à Goubaux d'ordonner à son fils de venir à l'hôtel Voltaire, où il se trouve jusqu'à dimanche.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 juillet [1858]
Godin s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre de madame Brullé du 5 juillet 1858 relative à des cerises et à l'ouverture d'un compte « jardin » ou, mieux selon Godin, « récoltes et loyers ». Sur l'installation de l'usine de Laeken : Godin demande à Brullé s'il a commencé l'installation des machines et s'il a besoin de conseils pour les dispositions des ateliers ; il souhaite avoir un nouveau calque du plan des constructions car il a égaré celui que Brullé lui avait confié. Dans le post-scriptum, Godin indique à Brullé qu'il avait pensé à envoyer son fils Émile à Bruxelles, « mais il s'ennuie maintenant aussitôt qu'il n'est pas à Guise ».

Auteur·e : Dolot ; Godin, Émile (1840-1888)
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 18 septembre 1858
Dolot avertit Godin que les deux caisses contenant outils et poulies destinées à monsieur Farineau ont été remises au chemin de fer le 15 septembre 1858. Sur la recherche auprès de l'administration postale d'une lettre adressée à Boinet et Guébin. Dolot signale à Godin que son fils Émile lui a adressé hier la copie d'une lettre de Pigé demandant une réponse à propos de générateurs. Dolot signale à Godin que la gare de Bohain a du mal à s'organiser pour le transport d'une quantité importante de marchandises ; il lui conseille d'y aller à son retour de Bruxelles. Il indique que les transports de coke sont suspendus et qu'il écrit à Frameries pour en connaître la cause. Il transmet ses salutations à madame Godin et à monsieur et madame Brullé. Dans le post-scriptum, Dolot donne des informations sur l'approvisionnement en fonte de l'usine de Guise : les bateaux Pinart se succèdent, il ne reste presque plus de fonte Cleveland et il a demandé un échantillon à Bolkow et Vaughan. Dans la marge de la feuille, Émile Godin indique à son père qu'il n'a rien à ajouter à la lettre de Dolot et il transmet ses compliments à monsieur et madame Brullé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 9 janvier 1859
Godin avertit Brullé qu'il arrivera à la gare du Midi avec son fils Émile jeudi prochain à 5 heures de l'après-midi. À propos d'une louche de fonderie. Godin informe Brullé qu'il a commandé à Paris les produits chimiques [pour fabriquer de l'émail]. Il transmet ses compliments à madame Brullé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 27 mai 1858
Godin remet à Brullé une note présentant les sommes à payer aux femmes des ouvriers qui y sont mentionnés, d'un montant total de 89 F. Il informe Brullé que son fils Émile est en bonne santé.

Auteur·e : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 19 juillet 1859
Dolot confirme à Godin sa lettre de la veille contenant quatre effets sur Paris d'un montant de 2 000 F pour les besoins de l'usine de Belgique. Il avertit Godin qu'une construction entreprise par Medaets est arrêtée au niveau du 1er étage car ni Émile Godin ni monsieur André n'ont pu lui indiquer les bois destinés aux poutrelles. Dolot conseille à Godin de faire transporter par chemin de fer les bois que doit fournir Trystram et Crujeot en raison du prochain chômage de la navigation. Il explique à Godin que plusieurs ouvriers belges de l'usine de Guise ayant été débauchés par R. Bes sans que leur livret soit en règle, Émile Godin voulait que Dolot écrive une lettre de rappel à ce dernier ; Dolot demande l'assentiment de Godin avant d'écrire la lettre. Dolot avertit Godin que son fils Émile veut obliger des ouvriers de l'usine à travailler aux constructions ; Dolot pense que ce serait une cause de désorganisation des ateliers. Il demande enfin à Godin s'il doit attendre son retour pour déclarer les briques et la chaux. Dans le post-scriptum, Dolot indique à Godin que Pinart a annoncé qu'ils reprendront leurs expéditions après le chômage de la navigation, mais ne comptent pas faire de rabais.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 28 octobre 1859
Godin indique à Brullé qu'ils prendront le temps de copier leurs conventions pendant son séjour à Laeken. Godin avertit Brullé qu'il arrivera à la gare du Midi le dimanche prochain à 5 heures avec sa femme, son fils et Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 18 juin 1860
Godin annonce à Brullé qu'il a expédié l'avant-veille trois caisses de pièces de modèles à l'entrepôt des douanes à Bruxelles par la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il lui communique la facture correspondante de 1 791,15 F. Il l'informe qu'il est allé à Paris percevoir les 750 F envoyés par Besson de Saint-Pétersbourg et qu'il crédite le compte de l'usine de Belgique des 20 F reçus par Émile Godin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à A. Vigerie, 6 mars 1863
Godin fait part à Vigerie de son accord avec les changements proposés par ce dernier pour l'usine de Laeken. Il lui annonce qu'il se rendra à Bruxelles le lundi suivant par le train de trois heures avec son fils Émile.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 4 avril 1864
Godin demande à Eugène André s'il peut venir à Guise aider Émile Godin à faire des dessins dont le besoin est urgent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 29 avril 1856
Godin annonce à Prosper Goubaux qu'il part à Paris et qu'il craint que son fils soit en retenue pour son indiscipline, mais il demande à ce qu'il soit autorisé à le rejoindre le 30 avril au soir à l'hôtel Voltaire, de manière à ce qu'il lui prodigue des conseils.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 20 juillet 1856
Godin adresse à Goubeau un effet à vue de 105,60 F pour le paiement du mois de juillet de la pension de son fils Émile.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Venet, 7 décembre 1856
Godin informe Venet qu'il souhaite garder son fils Émile chez lui à Guise pour poursuivre ses études. Godin établit qu'il doit une somme de 38,20 F au collège. Il demande à Venet de confier à la personne qui lui remettra la somme les objets d'Émile qui sont encore sur place.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ferdinand Guillon, 19 décembre 1856
Godin informe Ferdinand Guillon qu'il a décidé de garder son fils avec lui à Guise et lui demande de lui rendre le service d'aller au collège Chaptal pour régler le solde de son compte et retirer les effets d'Émile.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Michel de Figanières, 5 août 1858
Godin répond à une lettre de Louis Michel de Figanières. Il lui explique que la foi aveugle ne lui suffit pas et qu'il a le besoin de comprendre la théorie de la Clef de la vie et d'obtenir des preuves de la vérité de son système cosmogonique. Godin fait référence à Swedenborg, qu'il cite. Il informe qu'il a entrepris une nouvelle lecture de la Clef de la vie avec son fils en raison de la valeur humanitaire du livre. Godin évoque sa contribution à l'accomplissement de la théorie de la Clef de la vie encouragée par Louis Michel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Correaux, 21 septembre 1859
Godin répond à une lettre officieuse que lui a envoyée le commissaire de police à propos de faits reprochés à Émile Godin. Godin remercie le commissaire de donner l'occasion à Émile de justifier les paroles qu'il a employées à l'égard, semble-t-il, de la police.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Delbruck, 5 juillet 1862
Godin demande à Delbruck de le représenter à l'assemblée générale des actionnaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas du 12 juillet 1862 pour le montant de ses actions et de celles de son fils et de sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 février 1863
Godin relate à Oudin-Leclère que son fils vient d'être condamné à Guise à un an de prison et A. Vigerie à 3 jours de prison après s'être rendus au bal du lundi gras. Il voit dans l'événement un effet de la jalousie à son égard. Il explique que son fils s'est battu avec un jeune homme et le propriétaire de la salle du bal et que Vigerie s'en est mêlé. Godin demande à Oudin-Leclère s'il faut faire appel du jugement : « Sans doute s'incliner et s'exécuter, car les passions qui tirent les ficelles et restent derrière le rideau à Guise n'auraient-elles pas la puissance d'agir jusqu'au tribunal de Vervins. » Il précise que Vigerie se trouve actuellement à Bruxelles et il voudrait que son fils puisse l'y rejoindre. Il informe Oudin-Leclère qu'un ordre daté du 3 février les enjoint à se rendre en prison sous huit jours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 mars 1863
Sur l'affaire Émile Godin et Vigerie. Godin envoie à Oudin-Leclère les pièces de l'affaire. Il l'informe que monsieur Hennequierre recommande de ne pas faire appel, car il pense que la peine de prison pourra être portée à son maximum. Il lui annonce que Vigerie se propose d'aller le voir dimanche ou un autre jour avec lui-même qui doit rendre visite à monsieur Vilcocq pour lui présenter l'affaire sous son véritable jour.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Delbruck, 11 juillet 1863
Godin donne pouvoir à Delbruck de le représenter à l'assemblée générale de la Société européo-américaine du Texas pour les actions qu'il détient et celles de sa femme et de son fils.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 12 décembre 1863
Godin communique à Versigny la copie d'une lettre de son ancien directeur [de l'usine de Laeken]. Il l'informe qu'un mouvement de réaction se produit à Guise contre les diffamations dont il est l'objet depuis le 15 novembre, dont il pense que les instigateurs sont sa femme et un complice, ancien employé de sa maison « qui lui a fait toucher le piano pendant un an ». Il explique que ses soupçons sont fondés sur une menace qu'il lui a écrite quand il est parti de chez lui il y a deux ans, que sa femme a fait disparaître. Il ajoute qu'en venant enlever ses effets, sa femme a pris soin d'enlever un discours prononcé par Camatte à la louange de Godin à l'occasion de la Sainte-Cécile il y a deux ans, que la rumeur fait de Camatte l'auteur des libelles et chansons, que ce dernier est peut-être caché à Guise et qu'il a quitté la maison qui l'employait. Godin précise que Camatte était avant 1848 propriétaire d'un pensionnat important de Versailles et qu'il aurait été soupçonné d'assassinat d'un élève et qu'il aurait été acquitté par la cour d'assises de Versailles. Godin suggère à Versigny qu'il pourrait enquêter sur cet homme qui pourrait être appelé par sa femme comme témoin de réputation, qui joue de l'orgue dans l'église et passe pour un pianiste distingué à Guise. Il signale enfin à Versigny que Cantagrel détient de la correspondance de Camatte et la chanson qu'il a écrite contre lui-même.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vandroux, 21 février 1861
Godin avertit Vendroux que son fils se rend à Calais pour acheter du bois et il lui demande de le conseiller. Il évoque le transport de ce bois et suggère de profiter d'un bateau de fonte lui arrivant d'Angleterre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Legrand, 8 septembre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Legrand qu'il a écrit aux administrateurs de la Société anonyme du canal de jonction de la Sambre à l'Oise à propos de deux bateaux de fonte dont l'arrêt à La Fère depuis l'interruption de la navigation risque de causer le chômage de 700 ouvriers pour obtenir l'autorisation de faire trémater les bateaux jusqu'à Vadencourt, et que les administrateurs lui ont recommandé de lui écrire. Godin demande à Legrand d'adresser le permis nécessaire à Pottier à La Fère qui le communiquera aux bateliers Droissart de Condé, patron du Voltaire, et Broutin, patron du Sylphe. Dans le post-scriptum, il l'informe qu'à la suite de retards de la poste, il dépêche son fils auprès de lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pottier-André, 8 septembre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Pottier-André d'informer l'employé chargé par son fils du déchargement de la fonte qu'il doit attendre celui-ci parti pour Compiègne et qui arrivera le lendemain à La Fère. Il indique que l'employé peut, en attendant, faire décharger 15 à 20 tonnes de fonte Cleveland, ce qui élèverait le total à 40 tonnes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 7 mars 1862
Godin souhaite obtenir les pièces qui établissent la régularité de sa demande de brevet en France, en Belgique et en Angleterre, et demande à Armengaud de les fournir à son fils qui se rend à Paris.
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