FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Owen Greening, 8 juillet 1892
Le remercie de l'invitation des coopérateurs anglais à venir en Angleterre et des pensées sympathiques à l'égard de Godin. Ne pouvant voyager, Bernardot ira représenter le Familistère. Au sujet de l'invitation de l'Harmonie du Familistère à Londres par Broomhall : lui recommande de contacter Dequenne car elle ne s'occupe pas de ces questions administratives.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mai 1869
Godin prend des nouvelles de Pagliardini. Il espère sa visite et lui fait part de la construction du théâtre et des écoles du Familistère. Il l'informe qu'Émile Godin va se rendre à nouveau en Angleterre pour placer 700 à 800 000 F dans une banque à Londres, et lui demande conseil à ce sujet. Godin explique à Pagliardini qu'il est contraint de « faire le rentier » pour ne pas laisser voir dans sa comptabilité d'importants capitaux disponibles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 31 janvier 1893
À propos de l'abonnement de Francisco Albarracín au journal Le Devoir ; envoi à Nîmes de deux journaux illustrés anglais.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Kate Stanton, 29 septembre 1874
Réponse à la lettre très attendue de Kate Stanton et lui donne des nouvelles du Familistère. Marie Moret l'informe que Godin a reçu une lettre d'Oneida Community et doit recevoir des livres.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 9 septembre 1885
Marie Moret parle à la fois en anglais et en français pour dire à son correspondant qu'elle a bien reçu l'Almanach de Whitaker ainsi que son portrait photographique. Moret et Godin ne peuvent se rendre en Angleterre car ils ignorent l'anglais. Elle espère une nouvelle visite de Johnston au Familistère et lui transmet ses meilleurs sentiments.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 23 avril 1895
Informe Doyen qu'elle a directement reçu les renseignements sur Pagliardini à Nîmes. Sur le réabonnement au service du Devoir de Priot dans la Nièvre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vandroux, 21 février 1861
Godin avertit Vendroux que son fils se rend à Calais pour acheter du bois et il lui demande de le conseiller. Il évoque le transport de ce bois et suggère de profiter d'un bateau de fonte lui arrivant d'Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Bailey Brothers et Cie, 6 janvier 1862
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Bailey Brothers d'expédier un bateau de fonte à Calais et d'en faire l'assurance. Dans le post-scriptum Godin demande à Bailey Brothers de lui communiquer des renseignements sur les lieux d'approvisionnement en fonte en Angleterre pour fabriquer de la fonte malléable, et il mentionne les marques Lornn et Cox.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 11 janvier 1862
Godin sollicite des renseignements complémentaires sur les formalités de demande d'un même brevet en France, en Belgique et en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Amand, 30 juin 1862
Godin informe Amand que les échantillons de fonte qu'il a reçus ne conviennent pas à la fabrication de fonte malléable. Il lui indique qu'il faut de la fonte cristallisée comme celle que l'on fait au bois en Angleterre, en petits lingots qui se refondent au creuset. Il lui demande l'envoi de 50 kg de fonte très blanche s'il peut en obtenir.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 1er juillet 1862
Godin envoie à Armengaud 750 F pour le paiement de la troisième annuité d'un brevet déposé en Angleterre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benham and Sons, 24 septembre 1862
Sur l'ouverture de relations d'affaires avec Benham and sons. Godin rappelle à Benham and sons qu'à l'occasion d'un récent voyage à Londres, il leur a fait examiner les produits exposés à l'Exposition universelle pour apprécier les émaux dont il recouvre la fonte de fer. Godin explique qu'il a conscience que ses appareils ne sont pas appropriés aux habitudes anglaises, mais qu'il a conduit des artistes à Londres qui ont commencé l'exécution de modèles conformes au goût anglais sur lesquels il prévoit d'appliquer des émaux. Il leur demande s'ils consentent à recevoir des échantillons de ces produits et leur signale qu'il présente dans le palais de l'Exposition universelle des calorifères qui pourraient convenir au chauffage de magasins et lieux publics en Angleterre comme en France. Il les informe qu'il va se rendre à nouveau à Londres et qu'il recevrait leur réponse avec plaisir avant son départ.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à T. W. Staniforth and Co, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à des inconnus, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 mars 1864
Godin demande des nouvelles de l'affaire Séguin et Régnier. Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin : Godin décrit à Cantagrel les brevets derrière lesquels se retranchent désormais Corneau frères, et lui demande d'en obtenir la copie ; il lui envoie les conclusions de Corneau frères au sujet de la demande de Godin en nullité de leur certificat d'inscription. Godin informe Cantagrel qu'il a réalisé des perfectionnements à une cheminée qu'il veut maintenant faire breveter en France, en Belgique et en Angleterre ; il pense qu'il lui faudrait un magasin d'exposition à Paris rue de Rivoli ou sur les boulevards. Il prie Cantagrel de discuter avec les marchands chez qui il doit réaliser l'inventaire des marchandises Godin-Lemaire pour savoir s'ils ont connaissance d'une buse mobile de calorifère, information qui pourrait réduire à néant les prétentions de Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 8 avril 1864
Jean-Baptiste André Godin envoie à Armengaud 140 francs pour solde de la levée officielle de brevets. Il espère obtenir d'Armengaud une étude soignée sur les fondants et les couleurs dans les brevets consacrés aux arts céramiques, dont le brevet Brianchon. Godin explique à Armengaud qu'il doit déposer plusieurs brevets en France et un en Angleterre, et il l'interroge sur la différence de prix qu'il demande pour en faire le dépôt en faisant ou non les dessins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 avril 1864
Jean-Baptiste André Godin exprime sa déception vis-à-vis de Marius Imbert, voyageur de commerce : celui-ci veut obtenir une « carotte » de 500 F que Godin ne lui accordera pas. Godin constate qu'il nuit à ses intérêts et qu'il a abandonné son voyage à Poitiers pour rentrer à Paris, et il informe Cantagrel qu'il va envoyer un autre voyageur à sa place. Godin demande à Cantagrel d'aller récupérer cher Marius Imbert au 24 avenue de Clichy à Paris les albums et tarifs, le carnet d'adresses de la clientèle et les bandes et avis de passage. Il lui demande si Poirier lui a restitué le même matériel ainsi que des photographies. Sur l'affaire Séguin et Régnier : Godin demande à Cantagrel des informations sur ses marchandises en dépôt chez eux, qui représentent environ 2 000 F. Il précise sa demande sur les calorifères Joly à buse mobile et ouvertures dans l'enveloppe. Godin demande à Cantagrel d'aller voir Flobert et Cadillac au 58, rue de Bondy. Il lui demande s'il est possible de joindre des calques et non des dessins sur papier aux demandes de brevets en France, en Belgique et en Angleterre. Sur la demande de patente en Angleterre d'une cheminée sur laquelle Godin fonde beaucoup d'espoir pour développer ses affaires, à discuter avec Armengaud. Godin indique qu'il prépare également un brevet sur l'émaillage. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Cantagrel qu'il lui envoie 300 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 janvier 1865
Godin remet à Cantagrel 1 066,65 F en paiement de ses émoluments et pour des annuités de quatre brevets et d'une patente anglaise. Godin explique à Cantagrel qu'il n'est pas sûr de devoir proroger la patente anglaise. Il demande à Cantagrel de soumettre à monsieur de Fontaine-Moreau la patente anglaise et le brevet français qui l'a précédée, ainsi que les brevets sur la cheminée et celui sur l'application des émaux pour voir s'ils pouvaient être patentés en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 janvier 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Godin craint que la loi anglaise, qui ne prévoit pas de certificats d'addition, l'oblige à des dépenses importantes pour protéger le procédé d'application des émaux par voie sèche et les modèles de ses cheminées. Il demande à Cantagrel de voir de Fontaine-Moreau et Armengaud à ce sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 janvier 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Jean-Baptiste André Godin prie Cantagrel de demander à Armengaud de lui remettre son titre de patente en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 janvier 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Après avoir reçu une note de monsieur de Fontaine-Moreau, Godin pense qu'il ne pourra prendre une patente en Angleterre sur le procédé d'application des émaux par voie sèche qu'à la condition de faire valoir des applications d'un certain mérite. L'Exposition universelle de Paris de 1867 lui donnera l'occasion de montrer des cheminées émaillées aux industriels anglais. Il s'interroge sur la possibilité de prendre en Angleterre une patente sur son système de cheminée et une patente pour son procédé d'émaillage après avoir déposé un brevet pour les mêmes objets en France et avoir vendu des produits hors d'Angleterre. Godin demande à Cantagrel de lui confirmer qu'il a remis tous ses brevets à monsieur de Fontaine-Moreau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. L. de Fontaine Moreau, 4 février 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Godin fait un examen de la description de son brevet du procédé d'émaillage à sec et à chaud et il explique que les autres brevets sont le complément de celui-ci. Il lui rappelle la demande que lui a faite Cantagrel, de savoir si l'absence de description de la composition des émaux ne nuit pas à la description du brevet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 19 mars 1888
Moret confirme sa lettre du 16 et transcrit l'avis de Flamant sur le litige avec Patoux. La question des fontes qui se trouvent en Angleterre doit être réglée rapidement. Elle compte sur la visite très prochaine de Ganault.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 3 août 1887
Marie Moret annonce à Neale que sa lettre du 31 juillet leur est parvenue le 2 août dans leur cottage de Lesquielles, qu'il avait eu l'occasion de voir. Elle le remercie pour son invitation à séjourner dans son abbaye [Bisham Abbey]. Elle lui indique qu'elle lit le livre Hyms of experience and hope qu'il lui avait donné en janvier 1896 et qu'elle juge précieux. Elle l'informe que Godin a pensé que Neale aurait pu s'éviter la peine de lui envoyer un chèque car il devra faire passer la même somme en Angleterre pour prendre le brevet dont il a été question avec Johnston. Elle lui signale qu'une lettre de Johnston du 20 juillet les avait informé de leur bon voyage de retour. Elle demande à Neale de transmettre ses compliments à Thomson et à Johnston.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale , 14 octobre 1887
Marie Moret informe Neale qu'aussitôt après avoir reçu sa lettre du 12 octobre, elle a fait insérer dans Le Devoir de la semaine un erratum relatif à des chiffres, dont elle lui adresse l'épreuve. Elle le remercie pour le récit de son voyage de Guise en Angleterre. Elle lui indique qu'elle écrira à Emilie Holyoake dès qu'elle le pourra et lui demande de lui présenter ses compliments ainsi qu'à Johnston, à qui elle et la Société du Familistère doivent écrire au sujet du brevet de la machine à mouler et des documents qu'il a envoyés sur le canal de Manchester. Elle lui signale qu'Ugo Rabbeno a paru content de son voyage au Familistère et elle suppose qu'un compte-rendu de sa visite paraîtra dans Il Secolo de Milan.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Emilie Holyoake, 16 octobre 1887
Marie Moret remercie Emilie Holyoake pour sa lettre du 28 septembre 1887 l'informant de son retour « at home ». Elle lui signale qu'Ugo Rabbeno était parti du Familistère au moment de la réception de sa lettre et qu'elle n'a pu lui transmettre son souvenir. Elle lui demande de transmettre à son père son souvenir et celui de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 24 octobre 1865
Godin demande à Sauvestre de lui communiquer « les adresses des personnes qui approchent les organes de la publicité périodique à Paris et qui peuvent s'intéresser aux questions que va soulever le Familistère » ; il précise que cette demande lui vient d'Angleterre dans le but d'envoyer à ces personnes les articles sur le Familistère parus dans la presse anglaise. Godin mentionne le nom de Léo Lespès, qui a parlé du Familistère dans Le Petit Journal, dont il n'a pu trouver l'adresse dans l'Almanach de Firmin Didot. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 15 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Oyon de lui donner des nouvelles de son candidat à l'emploi d'économe du Familistère. Il lui annonce que Marie Moret a fait une copie de la dernière lettre que lui a écrite Pagliardini, qui lui apprend que la presse anglaise « prend feu » à propos du Familistère tandis qu'en France elle garde le silence malgré l'intérêt suscité par la brochure d'Oyon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frantz Dumas, 6 décembre 1865
Godin répond à la lettre de Frantz Dumas du 2 décembre 1865 qui sollicite des plans et dessins du Familistère. Il lui signale que le journal The Builder a publié le 2 décembre 1865 des plans du Familistère et les renseignements qu'il désire obtenir. Il ajoute qu'il se fera un devoir de lui communiquer les informations qu'il souhaite recueillir s'il vient visiter le Familistère. Il indique enfin qu'il juge fâcheux que le Familistère soit reconnu à l'étranger alors que la France est silencieuse voire hostile à son égard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 29 décembre 1865
Godin remercie Raoux pour sa lettre du 25 décembre et pour ses deux brochures, notamment celle sur la méthode Fröbel, qu'il va mettre à profit dans l'éducation de l'enfance au Familistère. Il assure Raoux que la brochure d'Oyon est fidèle à la réalité du Familistère. Il lui raconte comment Oyon en est venu à écrire sa brochure après s'être heurté au refus des journaux de publier ses articles. Il ajoute que, depuis, le Familistère a connu de nouveaux développements. Sur l'éducation de l'enfance au Familistère. Godin précise à Raoux qu'il n'a eu recours, pour l'édification du Familistère, à aucun moyen financier en dehors des ressources venues de son industrie et du concours des travailleurs. Il lui indique que les logements du Familistère sont tous occupés, que 39 familles sont sur une liste d'attente, que la plupart des ménages adaptent leur comportement au « ton général ». Sur les avantages de la concentration des familles : « Soyez certain, Monsieur, que c'est là où se trouve la solution véritable de toutes les difficultés sociales, c'est de suite le moyen de donner à l'ouvrier un palais pour maison et de lui faire goûter les équivalents de la richesse que rien ne pourra lui assurer dans son isolement. » Il concède toutefois que les débuts seront laborieux « tant que la phase de dégrossissement social ne sera pas passée ». Godin informe Raoux que l'Angleterre a donné récemment une publicité considérable au Familistère, par le journal The Builder en particulier qui a publié un plan et une vue du Familistère le 2 décembre 1865. Il propose de lui envoyer une photographie du Familistère entre deux planches par chemin de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 janvier 1866
Godin a été averti le 29 décembre 1865 par le sous-préfet de Vervins que le préfet n'avait pas accordé l'autorisation d'ouverture d'un débit de boissons de droit commun au Familistère. Godin estime que le rejet de sa demande du 13 novembre 1865 repose sur une erreur d'interprétation : ce n'est pas dans son usine mais au Familistère que ce débit doit être ouvert ; ce n'est pas une cantine dont il s'agit mais d'un café public ou estaminet. Godin plaide auprès du préfet la cause du Familistère : « il n'est pas dans la pensée du gouvernement de l'Empereur de faire obstacle aux études et aux fondations qui ont pour but l'amélioration du sort des classes ouvrières et ce ne peut être au moment où le Familistère reçoit une publicité extraordinaire en Europe et surtout en Angleterre que l'administration française ne s'en occuperait que pour lui refuser de le placer dans le droit commun. » Godin annonce au préfet qu'il maintient sa demande et le prie de reconsidérer la décision prise par son administration à son insu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 14 juillet 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Pagliardini qu'il est avec sa femme dans la position de Socrate dont la femme ne partageait pas les idées ou de Bernard Palissy dont la femme cassait les vases. Il regrette que les développements du Familistère soient compromis par la liquidation. Il informe Pagliardini que sa brochure sur le Familistère a été traduite en français dans un ouvrage publié par le rédacteur en chef d'un journal de Saint-Quentin sur le salaire et les associations ouvrières, alors que pas un mot n'est dit de la brochure d'Oyon. Il lui indique qu'en cas de nouvelle édition de la brochure, il aurait à ajouter la description des salles aux berceaux du pouponnat. Godin se réjouit de savoir que la santé de madame Pagliardini, qu'il ne savait pas gravement malade, soit rétablie et qu'elle puisse à visiter à nouveau le Familistère avec son mari. Il envoie à Tito Pagliardini son portrait photographique réalisé à Guise et lui demande le sien ainsi que celui de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 21 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin précise sa demande relative à la réintégration de son exposition dans le Palais : il ne souhaite pas transférer la totalité de ses produits du hangar de la classe 24 au Palais mais, au titre du nouvel ordre de récompenses, récupérer la place qui lui avait d'abord été attribuée afin d'exposer des spécimens remarquables de sa production avec des vues et plans du Familistère. Il lui rappelle qu'en réponse à sa lettre du 6 novembre 1866, il lui a adressé une note et des publications sur le Familistère. Godin demande à Le Play s'il doit faire exécuter les plans et vues du Familistère susceptibles d'être présentés au public, ou de lui dire si le Familistère est mis hors concours.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Charles Duprez, 2 janvier 1866
Sur la prise d'un brevet en France, en Belgique et en Angleterre, et un magnifique procédé de coulage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 14 février 1867
Sur des essais d'émaillage. Godin fournit une série d'indications techniques pour émailler la fonte. Il informe Eugène André qu'il utilise de la fonte malléable anglaise et lui demande si on en produit en Belgique.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal de Saint-Quentin, 14 juin 1868
Sur le projet de voie de chemin de fer de Guise à Bohain. Godin répond à un appel du journal aux partisans du tracé de Guise à Bohain. Il rappelle au journal que le Journal de l'Aisne a publié en 1867 plusieurs lettres sur le sujet. Il indique qu'il écrit du chemin de fer à l'occasion d'un changement de convoi. Il met en valeur l'avantage d'un chemin de fer desservant Guise pour l'industrie, pour son approvisionnement en matières premières et pour la distribution de ses produits. Il décrit les avantages du tracé de Guise à Bohain sur celui de Guise à Saint-Quentin par Séry-les-Mézières ou par Ribemont pour relier Guise à la ligne du chemin de fer du Nord : le tracé de Guise à Bohain est deux fois plus court ; les usines et sucreries du canton de Guise s'approvisionnent en matières premières en Angleterre, dans le Nord et le Pas-de-Calais et en Belgique transportées via Bohain ; le coût du tronçon de Guise à Bohain serait deux fois moindre que celui de Guise à Saint-Quentin par Ribemont.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la London and Westminster Bank, 25 août 1869
Godin demande au directeur de la banque quelles seraient les conditions d'un dépôt de 10 000 livres environ : les intérêts que la banque verserait et les modalités de transfert de l'argent de la banque Béchet, Dethomas et Cie. Godin indique qu'il ouvrirait par ailleurs un compte courant auprès de la banque pour régler ses achats en Angleterre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur du bureau londonien de la Bank of Scotland, 25 août 1869
Godin demande au directeur du bureau londonien de la banque quelles seraient les conditions d'un dépôt d'argent : les intérêts que la banque verserait et les modalités de transfert de l'argent du Comptoir d'escompte de Paris. Godin demande en outre à quelles conditions il pourrait ouvrir un compte courant auprès de la banque pour régler ses achats en Angleterre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Germain Marie Maxime Desnoyers, 28 mai 1872
Sur le litige commercial relatif à la fourniture de fonte par Muller de Middlesbrough. Godin transmet à Desnoyers la liste des pièces dont il lui remet copie pour attester les marchés passés avec Muller. Il discute ensuite la question d'achat de la fonte et du préjudice causé par Muller qui, pense-t-il, a trouvé à vendre la fonte à un prix supérieur à celui convenu avec lui. Dans le post-scriptum, Godin indique que son fils pourra se rendre en Angleterre si nécessaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie et Edward Howland, 5 septembre 1872
Godin est sans nouvelle des Howland depuis le 1er février 1872 : il se demande si la traduction de Solutions sociales est achevée et les informe qu'il n'a reçu que le numéro d'avril 1872 du Harper's Magazine. Il leur explique que l'article d'Edward Howland lui a valu déjà plusieurs lettres des États-Unis et la venue de madame Bernard Burton venue de Chicago pour étudier le Familistère et s'y trouve encore : Wood de Philadelphie veut fonder quelque chose d'analogue au Familistère, Elisabeth Blackwell est venue visiter le Familistère et a assisté à la fête de l'Enfance. Il leur envoie un nouveau portrait photographique de lui. Il joint un mot de madame Burton à leur intention.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 8 janvier 1897
Accuse réception des envois et de la lettre de Buridant et confirme avoir pris note du renouvellement de l'abonnement de Gaétan Leymarie au Devoir pour lequel elle retourne le mandat complété. Sur la coopération en Angleterre : si « les Anglais ont un demi-siècle d'avance sur nous dans les faits coopératifs », ils n'ont rien de comparable au Familistère en termes d'œuvre aussi complète. Marie Moret pense que les exemples d'association complète comme le Familistère se multiplieront en Angleterre car « les esprits seront beaucoup mieux préparés. » Retourne à Buridant le « Mouvement des assurances » d'octobre 1896 dans lequel des nombres ont été intervertis : le signaler à monsieur Houdin. Demande à Buridant d'acheter 10 exemplaires du livre de Bernardot Le Familistère de Guise, à mettre sur son compte et à expédier à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 4 septembre 1895
Réponse à la lettre de Juliette Cros en date du 1er septembre 1895. À propos d'un arrangement avec Sophie Quet [relatif à un séjour de Juliette Cros au domicile d'Auguste Fabre ou de Marie Moret à Nîmes]. Sur la fête de l'Enfance du 1er septembre 1895 : temps superbe ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet écrasées de fatigue. Auguste Fabre a reçu une lettre de M. Frankland, qui s'est présenté chez lui à Nîmes le 28 août : Frankland parti pour la Belgique avant d'aller en Angleterre et de revenir à Paris. Salutations à madame Boudet, à la famille Ronzier-Joly et au mari de Juliette Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 21 octobre 1895
Remercie Buridant pour ses envois. Sur le changement d'adresse d'expédition du journal Le Rentier ; supprimer des registres des abonnés au Devoir le journal Le Crédit du commerce : « le Devoir n'est fait que pour ceux qui aiment les idées dont il est l'organe ». Sur le temps qu'il fait à Nîmes : il ne gèle pas, les orangers sont encore dehors. Marie Moret contente de savoir Buridant satisfait de sa nouvelle chambre. Marie Moret demande de lui envoyer si possible les numéros du Bulletin de la participation aux bénéfices lui appartenant et qui se trouveraient encore dans la bibliothèque du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 16 décembre 1873
Sur les conditions de ventes aux concessionnaires. Sur la distribution des produits en Angleterre et en Belgique. À propos de circulaires préparées par Duplaquet et non soumises à Delaruelle. Sur des renseignements à prendre sur la distribution des produits en Allemagne. Godin autorise Delaruelle à demander à Carme de venir à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 15 juillet 1874
Godin espère qu'en venant en France, Pagliardini pourra venir le voir ou à Versailles ou à Guise. Il lui envoie 10 exemplaires d'un petit volume qui vient d'être publié ; il lui annonce qu'il va prochainement lui en envoyer un autre qui est sous presse, et qu'il prévoit d'achever avant la fin de l'année un ouvrage sur le droit politique et la souveraineté du peuple qui sera une nouveauté pour la science politique. Il accuse réception du discours de Brassey et il juge que l'Angleterre est encore loin d'entrer dans le domaine des réalités sociales. Sur l'état politique de la France : la décomposition des partis est trop grande pour prévoir l'avenir ; les écoles du Familistère sont menacées de fermeture par une réaction aveugle, ainsi que la société musicale, le corps des pompiers ou les salles de réunion. Godin transmet à Pagliardini l'expression des sentiments de Marie Moret « qui est avec moi et tient la plume ». Il lui signale que son fils se trouve à Guise faisant face aux difficultés du moment.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1874
Godin rappelle à Pagliardini qu'il n'a reçu aucune nouvelle de lui depuis qu'ils se sont vus à Versailles et qu'il n'a obtenu son adresse que depuis l'arrivée de Kate Stanton. Godin espère que Pagliardini pourra séjourner au Familistère avant de retourner en Angleterre. Il lui signale que la fête de l'Enfance aura lieu le 6 septembre prochain, si l'administration ne l'en empêche pas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Bigorry, 7 décembre 1874
Sur le malthusianisme. Godin se souvient d'une brochure anglaise dans laquelle l'idée de Malthus était perfectionnée par la théorie d'une éponge recommandée contre la propagation de l'espèce et comme moyen d'éteindre la misère : « Le mépris et la violation des lois qui président à la vie humaine ne pourront jamais être un moyen d'augmenter les salaires, ni de faire naître la justice dans les rapports sociaux. ». Godin ne croit pas que le remède à la misère tienne à un petit morceau d'éponge mais à une juste répartition du travail et de ses fruits. Il considère que les idées de Malthus sont une révolte contre les lois de la nature et que leur succès en Angleterre causerait la ruine de celle-ci : « Le jour où l'Angleterre se dépeuplerait, sa puissance industrielle disparaîtrait et sa richesse s'anéantirait. ». Il adresse à Bigorry un petit livre qu'il vient de publier. Il indique qu'il connaissait les appréciations de Rosebery [Archibald Primrose, comte de Rosebery] sur le Familistère, mais qu'il ignorait l'association de la Grange en Amérique, qui ne lui semble pas faite pour les prolétaires. Il lui communique son adresse à Versailles au 28, rue des Réservoirs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies
« Les chemins de fer départementaux et les grandes compagnies (voir L'Opinion nationale des 17 et 21 mars et du 2 avril) » : l'article dénonce l'opposition des grandes compagnies de chemins de fer et du gouvernement au développement des lignes de chemins de fer concédées par les conseils généraux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delaroche, 26 avril 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin est sans nouvelles de l'appareil de sondage que Delaroche a préparé pour lui. Il lui demande d'expédier l'appareil en urgence en gare de Bohain et lui annonce que son fils, de retour d'Angleterre, va lui écrire à ce sujet. Il décrit les couches géologiques qu'il va traverser pour réaliser son sondage afin que Delaroche lui fournisse le bon outillage. Il lui demande d'envoyer à Guise les plans utiles à l'exécution de pièces complémentaires. Il l'informe que Chamolle, qui est allé à Bracquegnies, a indiqué qu'il fallait commander des couteaux pour le trépan à Boigues, Rambourg et Cie à Fourchambault, mais il espère que les trépans envoyés par Delaroche seront pourvus de couteaux.
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