FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 29 août 1870
À propos de monsieur Barbet : Émile Godin, de retour de Bruxelles, a parlé à Godin de la remarque de monsieur André sur les voyages fréquents de monsieur Barbet à Bruxelles ; Godin a confiance en Barbet mais ses absences répétées pourraient laisser penser qu'il s'occupe d'autres affaires que celles de Godin ; Godin demande à André s'il connaît les raisons des séjours de Barbet à Bruxelles. Sur la situation de l'usine de Guise : Godin a passé la journée à 9 heures au lieu de 12, mais la production n'a pas baissé ; il manque à l'effectif 100 ouvriers partis à la guerre. Godin souhaite qu'André lui procure un abonnement au quotidien bruxellois L'Indépendance belge pour pouvoir suivre le mouvement de l'opinion et le cours des affaires. Dans le post-scriptum, Godin annonce à André qu'il écrit à Barbet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 28 août 1870
Godin accepte que Barbet s'absente et prenne des vacances mais lui fait le reproche de ne pas l'avoir averti plus tôt. Godin confirme à Barbet qu'il a confiance en lui, mais que son départ précipité en Belgique pourrait laisser croire qu'il sert d'autres intérêts que ceux de Godin.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rabatel, 1er juillet 1871
Sur l'édition de Solutions sociales : Godin présente ses condoléances à Rabatel et à madame Toinon, et s'informe de l'état d'avancement de l'impression et de la fabrication de son livre, retardées par le décès [de Laurent-Marie Toinon]. Godin explique à Rabatel qu'il s'est rendu à Saint-Germain-en-Laye le 22 juin 1871 pour la mise en route des gravures du livre et qu'il avait été convenu avec Laurent Marie Toinon qu'elles seraient tirées sur un papier identique à celui utilisé par l'imprimerie Lemercier, que le brochage commencerait aussitôt et que des exemplaires du livre seraient envoyés à Le Chevalier et Guillaumin. Godin informe aussi Rabatel qu'il avait signalé une déplorable erreur typographique sur la couverture du livre : « hef d'industrie » au lieu de « chef d'industrie ». Godin demande à Rabatel de lui adresser dès que possible des exemplaires du livre ; il a renoncé à aller à Bruxelles et doit se rendre à Versailles le 7 ou le 8 juillet 1871.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 21 janvier 1850
Godin informe ses correspondants qu'il projette un voyage en Belgique pour y fonder un établissement industriel. Il leur demande s'ils connaissent à Bruxelles ou ailleurs des phalanstériens commerçants ou industriels de la métallurgie, et s'il aura la possibilité de voir les amis exilés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 2 mai 1850
Godin rappelle à Victor Considerant qu'il lui a laisser espérer, lorsqu'il se trouvait à Bruxelles, qu'il pourrait visiter en sa compagnie les établissements de Seraing. Godin informe Considerant qu'il doit s'y rendre prochainement pour recevoir de la fonte qu'il acheté et qu'il écrit à François Cantagrel à ce sujet, dans l'espoir qu'ils pourront voyager ensemble. Il invite Considerant à lui écrire. Il annonce à Considerant que le journal Le Démocrate socialiste va bientôt paraître et relever le drapeau du socialisme dans le département de l'Aisne : « L'idée vaincra le mauvais vouloir des hommes. Le présent échappe aux morts, l'avenir est aux vivants. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 3 février 1852
Godin informe Cantagrel que monsieur Curé se rend à Bruxelles pour s'occuper du brevet déposé par Godin et Cantagrel. Godin espère pouvoir voir Cantagrel prochainement à Bruxelles « ou dans un lieu plus désiré ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Brunier, 22 août 1853
Godin fait le récit de son initiation au spiritisme à Paris et décrit sa tentative d'élaboration d'un appareil susceptible d'enregistrer les communications spirituelles, qu'il appelle « Évocateur ». La lettre est enrichie d'un croquis de l'Évocateur. Godin annonce à Brunier qu'il se rend à Bruxelles au cours de la semaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 septembre 1853
Godin informe Cantagrel qu'au moment où il a terminé la lettre jointe à son courrier [à Victor Considerant du 16 septembre 1853], on lui communique le journal L'Indépendance belge qui publie des lettres signées Hennequin dans lesquelles est exposée « une morale aussi sévère qu'inattendue ». Il explique à Cantagrel qu'en conséquence, il n'a pas le temps d'ajouter à sa lettre la copie promise des « révélations », joint seulement la fin de son « entretien » avant son départ à Bruxelles, « et je vous ajoute que tout ce que la révélation m'a dit lorsqu'elle a voulu me faire l'interprète de dieu sur la terre a pour but de me faire enseigner la poligamie (sic) et la liberté des passions ». Godin met cette révélation en relation avec les lettres imputées à Hennequin et exprime sa crainte qu'elle ne soit qu'une étrange mystification.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 avril 1854
Godin évoque deux cahiers que lui avait adressés Cantagrel. Ses vues sont éloignées de celles de Cantagrel et il préférerait s'entretenir avec lui des moyens plus positifs de rénovation sociale. Godin n'est pas convaincu par l'analogie faite par Cantagrel entre le développement de l'embryon humain et le développement des sociétés. Godin considère qu'il y a loin de la conception d'un monde nouveau à son enfantement. Il ne pense pas que de la conjonction d'éléments mauvais sortira un être social de raison. Godin affirme que s'il n'y a pas de Texas possible pour les phalanstériens en Europe, il préfère suivre Considerant en Amérique ; il attend d'avoir lu la brochure de Considerant avant de se rendre à Bruxelles. Godin annonce qu'il est prêt à souscrire au capital de la société de colonisation pour un centième ou un cinquantième, pas moins de 5 000 F quelque soit le nombre des adhésions. Godin juge qu'il est plus utile en ce moment d'aborder le côté pratique des idées sociétaires que d'écrire des livres et il regrette le retard de l'envoi du projet de Considerant promis pour le mois de mars 1854, et dont Allyre Bureau ne lui a rien dit.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Pompéry, 22 avril 1884
En réponse à la demande de son correspondant, Marie Moret envoie des numéros du Devoir. Elle se souvient que Monsieur de Pompéry lui avait fait parvenir le « Travail-fonction » (1). Pompéry demande à Moret si, outre sa traduction de l'ouvrage de monsieur Craig, elle disposait d'autres informations au sujet de la coopérative agricole de Ralahine. Elle n'a aucune autre source et sait que Craig et sa femme sont toujours en vie mais que celui-ci est physiquement diminué, étant presque aveugle. Moret indique que le Familistère recrutera de plus en plus de manière locale pour embaucher du personnel, « Mais nous ne comptons encore que 24 ans d'existence et nous ne sommes que 1200 personnes » ; elle évoque le destin des premiers écoliers du Familistère devenus adultes : les individus capables de diriger manquent dans une population de 1200 personnes. Il est ensuite question de Simon Deynaud, qui semble décrié dans les journaux mais que Moret défend tant elle le connaît personnellement. (1). Il s'agit d'un article portant sur les théories socialistes et qui fut publié dans La Science sociale

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jeanne Boutez, 17 août 1885
Marie Moret fait parvenir à sa correspondante un corset qu'elle vient d'acheter à Bruxelles et sur lequel elle aimerait obtenir quelques modifications. Elle évoque les changements souhaités et demande s'il est possible d'effectuer ce travail, son coût et combien de temps faudra-t-il attendre pour que le corset lui revienne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Brion-Bécasseau (Veuve) et fils, 9 février 1848
Godin informe Veuve Brion-Bécasseau et fils qu'il a reçu impayé un effet sur Bruxelles de 145,80 F et leur annonce qu'il émet un mandat à vue de la même somme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 mai 1852
Godin explique à Émile qu'il a tardé à lui répondre car il était à Bruxelles « où je fais travailler maintenant ». Il lui annonce qu'il lui apportera bientôt Les voyages de Gulliver et le félicite pour l'écriture de sa dernière lettre. « M. Régnier pense que tu ne feras jamais une écriture gracieuse. Je crois que si tu voulais t'en donner la peine, tu arriverais assez vite à lui faire croire le contraire. » Il lui recommande de tirer des lignes au crayon sur le papier de sa prochaine lettre pour obtenir une écriture plus régulière en faisant appel à son goût du dessin. Il félicite Émile pour ses progrès et l'encourage à bien travailler. Il transmet ses amitiés à monsieur et madame Régnier et promet d'aller voir Émile après réception de sa prochaine lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 janvier 1853
Godin signale à Émile qu'il rentre de Belgique et n'a pu répondre plus tôt à sa lettre de vœux de bonne année. Il lui adresse ses vœux : qu'il soit en bonne santé, qu'il travaille avec ardeur, qu'il suive les recommandations qu'on lui fait, qu'il soit humain et généreux, qu'il aime et écoute ses parents, qu'il devienne digne de la considération publique par les qualités de son caractère et ses talents. Il précise à Émile qu'il commence à organiser la fabrique à Bruxelles et il lui annonce qu'il ira bientôt le voir et qu'il lui apportera les deux règles en fer qu'il demande. Il adresse ses vœux de bonne année à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 juin 1854
Godin écrit à Émile à son retour de Bruxelles où il est parti le 18 juin dernier et d'où il est revenu ce matin même. Il félicite Émile pour ses succès scolaires et espère qu'il va passer en classe de troisième. Il lui annonce que le projet de Considerant de fonder une colonie en Amérique prend de grandes proportions.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 25 octobre 1854
Esther Lemaire annonce à Émile qu'elle a retrouvé son jeu de patience et qu'elle vient de recevoir une petite caisse « dans laquelle je t'ai vu avec ton papa » et qu'elle en a été agréablement surprise. Elle l'informe que Godin est parti à Bruxelles dimanche, qu'il lui communiquera à son retour les dimensions de la machine qu'il avait demandées, et que sa marraine est venue passer quelques jours à Guise. Elle transmet à Émile les compliments de sa marraine et ceux de la grand-mère Lemaire.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 7 mai 1855
Esther Lemaire annonce à Émile que Godin est parti aujourd'hui à Bruxelles et qu'il reviendra vers la fin de la semaine. Elle lui donne des nouvelles des animaux domestiques de la maison : les chiots se portent bien et elle a donné le blanc à Clovis ; la chienne Debertrude est encore boiteuse ; le chat est guéri, mais boiteux ; la mère des cochons d'Inde n'a pas encore fait ses petits. Elle lui présente les compliments de Fanie. Esther Lemaire demande à Émile d'écrire à sa grand-mère Lemaire et elle lui envoie des enveloppes.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 14 mai 1855
Esther Lemaire informe Émile que Godin reste encore quelques jours à Bruxelles et qu'il va mieux après avoir été indisposé. Elle l'informe également qu'elle est allée voir la grand-mère Lemaire et sa marraine qui sont heureuses d'avoir reçu une lettre de lui. Elle lui donne des nouvelles des cochons d'Inde et des chiots qu'elle a donnés, l'un à Clovis et l'autre à l'émailleur Hutin car Beaudot n'en voulait plus pour ne pas avoir à acquitter l'impôt sur les chiens qu'il faudra payer l'année prochaine. Elle lui envoie des enveloppes. Dans le post-scriptum, elle demande à Émile s'il a besoin de quelque chose qu'elle pourrait confier à madame Moreau qui doit venir à Esquéhéries.

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Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 12 novembre 1855
Esther Lemaire demande à Émile de lui envoyer les chansons qu'il évoquait dans sa lettre du 3 novembre 1855. Elle l'informe que Godin est à Bruxelles depuis jeudi et qu'elle ira à Esquéhéries voir la grand-mère Lemaire qu'au retour de celui-ci. Elle transmet ses compliments à Léonce Wateau, dont elle a vu le père à Guise. Elle lui donne des nouvelles de ses animaux, en particulier de son lièvre. Elle le félicite pour ses bons résultats scolaires. Elle évoque le mur d'Émile et des semailles de luzerne. Elle lui indique qu'elle n'a pas eu le temps de lire son feuilleton depuis que Fanie est guérie car elle a reçu des parents du Fayt et de Frasnoy. Elle l'informe que la fille du cousin Gosse est en pension à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Joseph Adan, 13 juin 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin explique à Adan qu'il a confié la direction de son usine de Forest à Alexandre Brullé à l'occasion de son dernier séjour à Bruxelles et qu'il l'accrédite auprès de lui sur le plan financier. Brullé est ainsi habilité à percevoir des sommes de la part d'Adan en échange de valeurs à recouvrer en Belgique ou en Hollande ou contre des mandats sur Godin-Lemaire ou sur Allez à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 13 juin 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin annonce à Brullé qu'il envoie à Valenciennes une caisse de 52 kg de verre pour qu'elle soit livrée à Bruxelles. Il l'informe qu'il vient d'écrire à Adan et cite sa lettre à ce dernier du 13 juin 1855 qui autorise Brullé à recevoir des sommes en échange de valeurs à recouvrer en Belgique ou en Hollande ou contre des mandats sur Godin-Lemaire ou sur Allez à Paris. Godin souhaite envoyer à Bruxelles un modèle de cheminée avec sa série de châssis [pour la faire fabriquer à Forest], mais demande à Brullé de se concerter avec Van Elewyck pour connaître les droits d'entrée de ces objets en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 26 juin 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin annonce à Brullé qu'il ne peut pas se rendre à Bruxelles. Il résulte de la lettre que Brullé a écrite à Godin que Cador n'a pas déménagé : Godin désire avoir un logement à Forest pour lui et sa femme et presse Brullé de s'entendre avec Cador pour qu'il achève la clôture des écritures et effectue son déménagement. Godin demande à Brullé d'acheter du mobilier et du linge pour son appartement : un lit, un sommier élastique, une table de nuit, une commode, une table, une paire de draps, deux oreillers, un traversin, des rideaux. « Quant à la manière dont nous y vivrons, ne vous en préoccupez pas trop [...] Ma femme sait faire le pot-au-feu et nous avons une cuisinière. » Sur des questions financières, d'inventaire et de modèles d'appareils relatives à l'établissement de Forest. Dans le post-scriptum, Godin indique à Brullé qu'il faut envoyer sans tarder un huissier faire sommation à un monsieur Straus (?)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 21 juillet 1855
Godin reçoit la lettre de Brullé au moment où il partait à Forest. Il est heureux d'apprendre que madame Brullé l'a rejoint à Bruxelles. Il lui annonce qu'il diffère son voyage de quelques jours, qu'il fait moudre du silex et prépare du vernis pour la cheminée n° 11, et qu'il envoie à Bruxelles des châssis en fonte contenant des modèles de calorifères. Il l'informe qu'il part à Paris quelques jours et se rendra à Forest ensuite, peut-être avec son premier mouleur Aillot, de façon à mettre en route le travail sur les modèles envoyés. Sur la comptabilité de l'établissement de Forest : Godin fait un examen détaillé des documents établis par Cador ; il compare l'économie de la production des usines de Forest et de Guise ; l'usine de Guise consomme 439 kg de charbon par jour (contre 348 kg à Forest) et on y fait fonctionner une machine à vapeur de 10 chevaux de quatre heures et demie du matin à sept ou huit heures le soir. Sous sa signature, Godin écrit en forme de devise : « Bien sot qui se fait breveter ». Un post-scriptum manuscrit à la mine de plomb sur la copie de la lettre complète l'information sur l'expédition de matériel à Forest.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Cador, 8 août 1855
Godin informe Cador qu'il a différé son voyage à Bruxelles à cause de mauvais temps et qu'il se rendra à Charleroi avant le 11 courant pour régler avec lui le litige qui l'oppose à son frère [comptable à l'usine Godin-Lemaire de Forest].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 4 septembre 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin communique à Brullé un modèle d'écritures comptables. Il lui annonce qu'il a réussi à persuader des ouvriers de ses ateliers Guise à aller travailler à Forest en voyageant à leurs frais, ce que l'arrivée du chemin de fer à Guise facilitera, en espérant qu'ainsi Brullé devra engager moins d'apprentis de Bruxelles à des conditions onéreuses. Sur les intérêts dus par Cador pour une somme de 4 000 F qu'il a empruntée. Godin signale à Brullé qu'il quitte Guise pendant quelques jours, transmet ses civilités à madame Brullé et demande l'état des cuisinières et cheminées qui se trouvent en magasin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 5 janvier 1856
Godin annonce à Brullé que son état de santé ne lui permet pas de s'occuper d'un jugement dont Demeure lui a fait part. Il prie Brullé de demander à Wafflaer et Lachez d'obtenir la décharge réclamée par Cador et l'informe que s'ils ne l'obtiennent pas, il consignera 8 000 F, mais attendra que Cador se manifeste car c'est lui qui a le plus d'intérêt à éviter les frais. Godin annonce à Brullé qu'un modèle de poêle et un modèle de cuisinière pour Bruxelles sont achevés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 7 janvier 1856
Sur une livraison de charbon. Godin indique à Brullé qu'il peut donner à Van Elewyck les 25 F dont celui-ci a besoin. Il lui annonce qu'il va lui envoyer les dessins des cheminées qu'il demandait et propose de lui envoyer des cheminées avec émail à Bruxelles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 26 janvier 1856
Godin constate le délai d'acheminement du courrier entre Guise et Bruxelles. Sur la comptabilité de l'usine de Forest. Godin propose de vérifier si monsieur Poirier peut aider Brullé à mettre à place la comptabilité. Sur une transaction possible dans l'affaire Cador. Sur le paiement du loyer de l'usine de Forest.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Leborne, 12 juin 1856
Godin informe Leborne qu'il n'a pas de coke à faire transporter par bateau en ce moment et lui demande l'avertir quand il procédera à l'augmentation de ses prix de fret. À propos d'un fourneau que Leborne a voulu acheter chez mademoiselle Cador et qu'il souhaite obtenir des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il pourrait recevoir 100 tonnes de coke.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Procuration de Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, février 1856
Procuration donnée par Godin à Alexandre Brullé pour se substituer à Louis Cador dans les droits et obligations de l'acte de bail passé le 10 mars 1853 dans l'étude de monsieur Vanderlinden, notaire à Bruxelles, entre Louis Cador pour Godin et François Joseph Waefelaer, négociant, Charles Josse Waefelaer, géomètre, et Félix Waefelaer, plombier, agissant pour le compte de Gérard Waefelaer, lieutenant de marine, de madame veuve Waefelaer représentante légale de ses enfants mineurs Louis, Guillaume, Édouard et Clémence Waefelaer, et de Félix Waefelaer, mandataire de François Louis Waefelaer, plombier à Bruxelles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 30 juin 1856
Godin annonce à Brullé qu'il n'est plus malade, qu'il reprend des forces, mais que les affaires à l'usine de Guise l'obligent à différer son voyage à Bruxelles. Sur la direction de l'usine de Forest. Godin reproche à Brullé de ne pas lui communiquer les informations sur les mesures de précaution qu'il doit prendre sur le placement des produits ou sur les voyages commerciaux à accomplir ; Brullé n'a pas répondu à la proposition de Godin d'embaucher un voyageur de commerce pour la Belgique et Godin pense que madame Brullé aurait pu écrire pour lui ; Brullé ne renseigne pas Godin sur la marche de la fabrication à Forest. Il envoie à Brullé la facture des poêles expédiés à Bruxelles, lui donne des indications sur leur vente, et sur les modèles de cuisinières. Le post-scriptum porte sur l'inventaire de l'usine de Forest et sur une lettre envoyée par Brullé à Hambourg.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 15 septembre 1856
Godin envoie à Brullé la facture des marchandises qu'il a demandées. Il recommande de veiller à la solvabilité des nouveaux clients visités par monsieur Bocquet. Godin lui indique qu'il ne voit pas d'inconvénient à ce que Brullé passe quelques jours à Guise pendant les fêtes de Bruxelles et qu'il le recevra avec plaisir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, le 9 octobre 1856
Godin informe Brullé que Bocquet vient de lui remettre sa lettre du 8 octobre avec le plan des terrains dont il a déjà été question entre eux. Godin juge le terrain resserré ; il explique à Brullé qu'il ne veut pas, après des débuts laborieux en Belgique, s'installer sur une propriété qui limiterait son industrie au bout de 3 ou 4 ans ; il juge qu'il faudrait un terrain d'une superficie d'un hectare. Il demande à Brullé si les terrains qu'il envisage ne sont pas inondables. Sur la réparation d'un bâtiment du site de Forest : Godin veut éviter des réparations coûteuses et demande à Brullé d'obtenir un arrangement avec le propriétaire du site. Godin prie Brullé de lui communiquer des renseignements sur les différences de prix entre le transport de matières premières par eau et par chemin de fer de différents endroits de Belgique jusqu'à Bruxelles. Godin annonce à Brullé qu'il doit encore retarder son voyage à Bruxelles et qu'il va se renseigner sur la possibilité de faire expédier de la fonte à Anvers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 19 octobre 1856
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Brullé que Bocquet est reparti en Belgique. Il lui annonce qu'il lui a été répondu à sa demande de transport de fonte pour Forest qu'il était possible d'en faire parvenir 50 tonnes dans un délai d'un mois à Bruxelles ; mais Godin constate que cette fonte est plus chère que la fonte belge à laquelle il donne sa préférence pour la fabrication en Belgique, et il incite Brullé à s'en procurer. Godin précise qu'il n'a pas encore reçu de réponse du siège de l'administration de la Société de Hourpes, mais que Brullé doit solliciter les producteurs de fonte belges, dont il a maintenant les adresses. Godin informe Brullé qu'il demandera à la Société de Hourpes le remboursement du trop-perçu dû au doublement de paiement de la livraison précédente si elle ne peut fournir de la fonte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 25 octobre 1856
Godin juge que les terrains que Brullé lui conseille d'acheter à Bruxelles sont très chers par comparaison avec les trois hectares qu'il vient d'acheter 18 000 F aux Hospices de Guise autour de son usine. Il signale à Brullé qu'il est déjà passé près du pont de Laeken et qu'on lui a alors signalé que la chaussée était inondée lors de fortes inondations. Toutefois Godin reconnaît que la largeur du terrain permettrait des constructions suffisantes. Godin ne veut pas transférer les ateliers dans la précipitation, car il faudrait encore construire un magasin à Bruxelles ou en faire un en planches à Forest pour entreposer les marchandises : « Il faut cette fois pour fonder un établissement de toutes pièces se donner le temps de la réflexion pour bien faire les choses et être nanti de tous les renseignements possibles. » Godin souhaite pouvoir choisir entre plusieurs sites et comparer les prétentions des vendeurs. Il confirme à Brullé que les terrains entre la chaussée et la fabrique Konig ne sont pas à vendre. Godin signale à Brullé que la Société de Hourpes lui fait toujours espérer de la fonte. Godin attire l'attention de Brullé sur la nécessité de créer le nouvel établissement à proximité des populations ouvrières. Il signale enfin à Brullé qu'il accorde 80 F à Van Elewick pour participation à ses frais de déménagement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 13 juillet 1857
Godin annonce à Brullé que l'examen de l'inventaire de l'usine de Forest est achevé et qu'il va se rendre à Forest avec monsieur Dolot pour mettre l'inventaire de Forest en conformité avec celui de Guise. Sur la fondation d'un nouvel établissement à Bruxelles. Brullé a écrit le 17 juin 1857 à Godin qu'il avait le choix entre les terrains d'Allard, de Hullens ou de Story. La propriété de Story coûte 150 000 F, s'étend sur quatre hectares et comprend 10 bâtiments. Godin demande à Brullé de s'assurer qu'il pourrait installer une fonderie sur cette propriété. Il autorise Brullé à proposer 100 000 F pour son acquisition, sous prétexte que les bâtiments ne sont pas adaptés à une fonderie et sont à démolir. Godin juge qu'il serait facile de s'installer sur ce terrain et que la communication avec Bruxelles est bonne. Godin indique à Brullé qu'il négocierait lui-même avec Allard si l'offre faite à Story était rejetée. Il demande à Brullé de se renseigner sur les intentions de monsieur Valentyns avant son arrivée. Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Brullé s'il est satisfait de la fonte des Hauts-fourneaux de Hourpes que lui livre monsieur Boulanger et lui communique une lettre de monsieur de Dorlodot à laquelle il a négligé de répondre.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Alexandre Brullé, 12 août 1857
Dolot informe Brullé qu'il est rentré le 8 août au soir de Forest, que Godin n'était pas disposé à partir à Forest à cause de constructions qui l'occupent à Guise et qu'il était content du calque de plan qui va l'aider à prendre une décision [sur l'acquisition d'un terrain à Bruxelles]. Dolot indique à Brullé qu'il est passé à Charleroi sans avoir pu voir monsieur Leborne et lui signale que le coke de Monceau-sur-Sambre, dont l'usine de Forest allait être privée à cause du chômage de la navigation, est livré actuellement par un wagon de 10 tonnes livré en gare de Marchienne au prix de 23 F, auquel il faut ajouter le coût du transport de Marchienne à Bruxelles. Il lui annonce qu'il va lui envoyer des échantillons de boules en cuivre de 40 mm pesant 60 gr, ainsi que de l'émail blanc. Il lui adresse une valeur de 2 000 F dont Brullé doit créditer le compte de Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 18 septembre 1857
Godin envoie à Brullé 2 000 F en valeurs. Il lui explique qu'il a reçu deux espèces de coke, de Monceau et de Bois-du-Luc, pour les comparer, et qu'il lui enverra bientôt les modèles qu'il demande. Il lui annonce qu'il peut disposer de Bocquet en Belgique, bien que celui-ci souhaite voyager à nouveau en France. Il l'avertit qu'il n'ira pas le voir prochainement car les constructions à Guise n'avancent pas comme il désirerait, mais il l'assure qu'il le verra avec plaisir à l'occasion des fêtes de Bruxelles. Il lui fait part de ses difficultés à s'approvisionner en pannes [tuiles] de couverture, monsieur Lucq de Maubeuge ne pouvant fournir que le quart de la quantité dont il a besoin. Il demande à Brullé s'il connaît un fournisseur à Bruxelles de pannes de 25 cm de large sur 30 cm de long à partir du crochet.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 1er décembre 1857
Godin accuse réception du compromis passé avec le batelier Claes. Il adresse à Brullé la facture de 274,20 F d'une cuisinière envoyée à Forest le 28 novembre 1857. Il l'avertit qu'il n'a pas pu joindre à son envoi les matières à émailler car elles sont à peine suffisantes pour l'usine de Guise, que les deux jours de la fête de la Saint-Éloi vont encore retarder leur préparation, et qu'il n'a pu achever les modèles qu'il réclame. Godin ajoute qu'il est surpris de ne pas avoir encore reçu de nouvelles du coke de Fabry et Cie de La Louvière qu'il a commandé le 28 octobre 1857 à Bourdeau, marchand de charbon et de coke à Molenbeek-Saint-Jean près de Bruxelles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 27 mai 1858
Godin répond aux lettres d'Alexandre Brullé des 24 et 26 mai 1858. Il lui indique qu'il envoie 13 876,55 F à de Dordolot. Sur l'acquisition du site du nouvel établissement industriel de Bruxelles. Godin confère à Brullé les pleins pouvoirs pour l'acquisition de l'usine de Story en recommandant la possibilité d'en revoir le prix si l'autorisation d'installer une fonderie n'était pas obtenue. Il demande à Brullé s'il est nécessaire d'avancer des fonds à Story et s'il ne suffit pas qu'il se déclare acquéreur pour qu'il devienne réellement propriétaire au terme de l'acte provisoire signé entre eux. À propos des moyens de réunir des fonds en Belgique d'un montant de 120 000 F. Le post-scriptum porte sur le moyen de contraindre Story à accepter un nouveau délai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 2 juin 1858
Sur l'acquisition du site du nouvel établissement industriel de Bruxelles. Godin a reçu le jour même une lettre d'Alexandre Brullé lui demandant de verser 130 000 F le 3 juin chez un changeur à Paris. Godin juge que le délai est court, promet de faire son possible, mais aurait aimé avoir des garanties de la part de monsieur Allard et pouvoir faire le versement chez Allard fils. Godin ne s'oppose pas au recrutement de monsieur Brain par Brullé « s'il n'est pas réellement épuisé au moral et au physique par les revers de fortune ». Godin informe Brullé que le coût du transport d'une cuisinière n° 10 à domicile dans Paris est de 6,43 F et de 3,70 F en gare à La Chapelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 juillet [1858]
Godin s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre de madame Brullé du 5 juillet 1858 relative à des cerises et à l'ouverture d'un compte « jardin » ou, mieux selon Godin, « récoltes et loyers ». Sur l'installation de l'usine de Laeken : Godin demande à Brullé s'il a commencé l'installation des machines et s'il a besoin de conseils pour les dispositions des ateliers ; il souhaite avoir un nouveau calque du plan des constructions car il a égaré celui que Brullé lui avait confié. Dans le post-scriptum, Godin indique à Brullé qu'il avait pensé à envoyer son fils Émile à Bruxelles, « mais il s'ennuie maintenant aussitôt qu'il n'est pas à Guise ».

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 7 août 1858
Godin envoie à Brullé la somme de 5 000 F à débiter du compte de l'usine de Belgique. Il lui annonce qu'il va se rendre à Bruxelles mais qu'il est encore occupé par les constructions à Guise. Il indique qu'il est heureux que l'accident survenu à Forest n'ait pas causé de victimes ni de dégâts aux marchandises.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 10 août 1858
Godin avertit Brullé qu'il se prépare à partir à Bruxelles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 6 septembre 1858
Godin remet 5 000 F à Brullé. Il lui indique qu'il attend une lettre de lui pour se rendre à Bruxelles avec utilité pour suivre les travaux d'installation de l'usine de Laeken. Une note rédigée par une autre main, relative à des écritures comptables, est copiée sous la signature de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 30 octobre 1858
Godin fait à Brullé des recommandations pour la construction de la machine à broyer les sables. Il fait, à l'attention de madame Brullé, le récit d'un incident survenu pendant son voyage de retour à Guise – le bris dans sa valise d'une fiole contenant un remède d'une teinte « vert d'urane » contre les maux de dents ; il prie madame Brullé de lui communiquer la recette de ce remède. Godin informe Brullé qu'il part le soir même à Paris avec madame Godin, qui lui transmet ses compliments.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 26 novembre 1858
Godin communique à Brullé une liste de produits chimiques qu'il doit se procurer à Bruxelles ou faire venir de France. Il demande à Brullé de se procurer dans la région de Bruxelles des échantillons de sable aussi fin que possible, qu'on pourrait utiliser sans le moudre. À propos d'un émail. Godin communique à Brullé le croquis d'une poche pour couler la mouffle (copié sur le folio 125v) , à faire fabriquer par un chaudronnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 19 décembre 1858
Godin remet à Brullé une feuille du carnet à souches de ses voyageurs et lui en explique l'usage. Il lui envoie également le tableau des prix de revient des petits objets [des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire] demandé par madame Brullé. Godin fait des recommandations à Brullé en vue d'une expertise sur une construction dans une affaire Vasselaer : les voûtes d'un bâtiment [de l'usine de Forest], de construction fragile, se sont écroulées sans autre raison que les vibrations causées par une tempête ayant eu lieu à Bruxelles la veille ou l'avant-veille, et finalement le poids de quatre ou cinq hommes balayant le grenier ; l'accident est survenu après l'écroulement des voûtes d'un autre bâtiment sur des marchandises de l'usine d'une valeur de 3 000 F en septembre 1856 ; en raison de ce précédent, rien ne fut stocké sur les voûtes et un bâtiment en planches fut construit pour les marchandises ; Vasselaer ne voulant pas consolider les bâtiments, décision fut prise de quitter le site ; Brullé doit faire une élévation du bâtiment pour faire ressortir les vices de construction des voûtes. Godin transmet à Brullé les compliments de sa femme qui se remet d'une sévère fluxion. Il ajoute en marge du folio 128r une note relative à la fabrication de creusets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 29 janvier 1859
Godin annonce à Brullé qu'il a trouvé pour monsieur Mandelers une maison de trois pièces située sur le quai près du grand pont à 4 ou 5 minutes de l'usine, dont le loyer est de 12 F par mois. Il communique à Brullé les mesures à prendre pour l'expédition des meubles de Mandelers à Guise via Jeumont et Bohain et leur déclaration en douane. Sur l'envoi de 3 ou 4 caisses de modèles de Guise à Bruxelles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 juillet 1859
Sur la rémunération de l'ouvrier Hennequin. Godin informe Brullé que Hennequin était payé 35 centimes l'heure à Guise mais qu'il mérite d'être payé 37 centimes l'heure. Il ajoute que 35 F ont été avancés à Hennequin, qui lui seront retenus sur sa paye, mais que le coût de son voyage jusque Bruxelles en voiture et en chemin de fer et de deux journées de travail pour l'aller et le retour lui est dû. Godin demande à Brullé si l'épidémie prend un caractère inquiétant.
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