FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin au directeur de la sucrerie d'Origny, 5 mai 1873
Émile Godin écrit au directeur de la sucrerie d'Origny-Sainte-Benoîte après que ce dernier se soit vu refuser la visite de l'usine de Guise le samedi précédent. Émile Godin regrette de ne pas avoir été informé de la présence de son correspondant pour lui faire visiter en détail les ateliers de Guise comme celui-ci l'avait fait pour Émile Godin et monsieur Grebel à la sucrerie d'Origny l'hiver dernier ; Émile Godin demande à son correspondant les motifs qui lui furent donnés pour lui refuser la visite de l'usine et il espère pouvoir l'accueillir une prochaine fois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 20 janvier 1868
À propos de la séparation des époux Godin-Lemaire et de l'évaluation des biens de la communauté des époux. Godin a remis au notaire Gauchet 64 livres de comptabilité de la manufacture Godin-Lemaire, mais ne souhaite pas effectuer des travaux de comptabilité demandés par les conseillers d'Esther Lemaire. Il indique ne pas détenir un inventaire détaillé du matériel des usines de Guise et de Laeken et se demande pourquoi il devrait communiquer l'état de ses affaires en 1868 alors que la liquidation de la communauté est arrêtée à 1863. Godin demande quelles sont les instructions de Jules Favre à ce sujet et joint des documents à son courrier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 24 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin reproche à Lecoq de Boisbaudran un manque d'initiative et s'interroge encore sur ce que ses adversaires veulent tirer de leur enquête sur le compte de Marie Moret. Godin indique à son correspondant, dans le cas où un scandale serait déclenché par ses adversaires, qu'en 1863, il avait cessé de résider au Familistère pour résider à l'usine, mais qu'il y est retourné habiter avec son fils après être tombé gravement malade en juillet 1868.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin commence par déclarer à Favre que tous deux travaillent par des voies différentes au même but, au bien, au progrès et à la liberté de l'humanité. Il déplore ensuite que la législation sur la communauté formée par le mariage soit contraire aux intérêts généraux du travail et de l'industrie. Godin dresse un bilan financier général de la communauté de biens Godin-Lemaire au 18 novembre 1863 et explique qu'il a employé, depuis, les bénéfices aux agrandissements de l'usine, en bon gestionnaire et en industriel avisé. Godin demande à Favre si on ne pourrait pas, pour faciliter l'évaluation des biens de la communauté, considérer que ces investissements ont été réalisés pour le compte de la communauté, et intégrer les agrandissements à cette évaluation. Le post-scriptum indique qu'un chèque de 4 000 F est joint à la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 9 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin fournit des renseignements sur le développement de la manufacture Godin-Lemaire, que Groualle pourrait opposer à ceux du pourvoi en cassation d'Esther-Lemaire visant à minimiser le rôle de Godin dans la prospérité industrielle. Godin établit un historique précis du développement de la manufacture et de ses brevets d'invention de 1840 à 1861.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 10 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin établit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire à partir de 1861, suite de l'historique présenté dans sa lettre à Groualle du 9 novembre 1869. Godin met en relation la séparation avec Esther-Lemaire et le renforcement de la concurrence. Godin s'emploie depuis cette époque à augmenter la production d'installations industrielles agrandies et il dépose de multiples brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 14 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin poursuit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire commencé dans ses lettres à Groualle des 9, 10 et 11 novembre 1869. Godin insiste sur la vivacité de la concurrence industrielle ; il cite dix entreprises rivalisant avec celle du Familistère, valorise son action après 1863 et signale l'importance des brevets et des modèles postérieurs à cette date. Il mentionne les appareils inodores, le torréfacteur, des poêles, des fourneaux de buanderie. Godin informe Groualle qu'Armand Grebel lui déposera ses brevets à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Pichon, sous-préfet de Vervins, 19 septembre 1871
Godin répond à une demande du sous-préfet sur l'état de l'industrie de la fonte dans l'arrondissement de Vervins. Godin mentionne les Fonderies de Sougland et la manufacture du Familistère, toutes deux fabricantes d'appareils domestiques de chauffage et de cuisson qu'elles vendent en France et à l'étranger. Sougland a eu à souffrir de changements de propriétaires qui ont amoindri ses affaires ; la manufacture du Familistère n'a eu à souffrir que de la guerre. Godin met en avant que la principale difficulté pour le développement de cette industrie à Guise est l'insuffisance des moyens de transport, les chemins de fer en particulier. Godin répond favorablement à la demande de visite du sous-préfet, à l'occasion de laquelle il pourra convier ses collègues de l'administration municipale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Loisy, 2 octobre 1871
Godin répond à un futur employé du Familistère qu'il espère pouvoir mettre à sa disposition un logement de 5 chambres au Familistère malgré les difficultés que cela représente et lui indique que son entrée en fonctions dans l'usine aura lieu au plus tard le 1er novembre 1871.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de l'École centrale des arts et manufactures, 4 octobre 1872
Godin demande au directeur de l'École centrale s'il connait d'anciens élèves susceptibles de prendre part à la direction industrielle des usines du Familistère, qui occupent 1 200 personnes, et de participer au développement de leur production.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de l'École des arts et métiers de Châlons-sur-Marne, 28 octobre 1872
Godin demande au directeur de l'École des arts et métiers de Châlons-sur-Marne s'il connait d'anciens bons élèves susceptibles de prendre part à la direction industrielle des usines du Familistère, qui occupent 1 500 personnes, et de participer au développement de leur production.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 1er février 1893
Sur une réponse à faire à la demande d'un monsieur Valluy d'un catalogue de l'usine et des statuts de l'Association du Familistère : demande à Doyen d'envoyer à monsieur Valluy un exemplaire de Mutualité sociale et un de Solutions sociales et de remettre la lettre à Dequenne. En post-scriptum, précise qu'elle joint à sa lettre les 10 F du réabonnement de Léon Philippe au journal Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ernest Dubois, 23 mai 1891
Envoi d'un numéro du journal Le Devoir. À propos d'une rumeur de grève au Familistère : la participation d'ouvriers de Laeken à la manifestation en faveur du suffrage universel à Bruxelles a pu donner lieu à la rumeur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 juin [1846]
Rappelle la demande d'autorisation d'installation d'une fonderie à Guise (Aisne) en date du 16 mai 1846 et sollicite que soit défini l'alignement des nouvelles constructions à édifier le long de la route du faubourg de Landrecies. Godin souligne l'urgence de sa demande pour éviter de mettre des ouvriers au chômage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur l'ingénieur des ponts et chaussées, 2 août [1846]
Sur l'alignement des constructions de la nouvelle fonderie de Guise sur la route royale de Landrecies à Guise : Godin informe l'ingénieur des ponts et chaussée qu'il a remis à monsieur Lecerf les états de la concession qui lui est faite pour réaliser l'alignement des constructions ; Godin exprime sa satisfaction de constater qu'il n'aura pas à mettre à nouveau au chômage les ouvriers employés aux constructions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le préfet de l'Aisne, 22 août 1846
Sur l'alignement des constructions de la nouvelle fonderie Godin-Lemaire édifiée à Guise : Godin explique qu'il a présenté un état de concession des terrains à acquérir pour alignement à l'ingénieur de Saint-Quentin qu'il a vu à plusieurs reprises, que celui-ci promettait à la fin de juillet que l'arrêté d'autorisation n'en tarderait pas et qu'il s'étonne des difficultés que lui a causé monsieur Lecerf conducteur des ponts et chaussées ; il demande au préfet les motifs qui retardent l'autorisation et empêchent la reprise des constructions ; il explique qu'il a été menacé d'un procès s'il faisait construire à moins de deux mètres de la route , qu'il a en conséquence suspendu les travaux, mais que le préjudice qu'il subit est considérable ; il signale que 40 ouvriers devaient être employés aux constructions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Godon, 31 [août 1846]
Invitation à une rencontre : Godin semble évoquer l'affaire de contrefaçon industrielle décrite dans sa lettre à Godon en date du 26 août 1846. À propos de l'alignement des constructions de la nouvelle fonderie Godin-Lemaire à Guise et des difficultés causées par l'administration : Godin demande à Godon s'il peut l'aider. Godin indique à Godon qu'il l'attendra à l'hôtel de la Couronne à Guise le mercredi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 25 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin s'étonne que Pinart et Cie maintiennent que leur fonte est de bonne qualité alors qu'en venant à Guise, ils ont reconnu que ce n'était pas le cas. Il veut que Pinart et Cie prenne l'entière responsabilité du déchargement à Vadencourt d'un bateau de fonte. Il presse l'envoi de fonte par chemin de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin indique à Lecoq de Boibaudran que son capital s'est accru de 250 000 à 300 000 F depuis la demande en séparation et qu'il n'a pas, depuis la demande, dépensé en construction une somme égale au montant des bénéfices. Il presse Lecoq de Boisbaudran de venir à Guise. Il lui demande le montant de la provision à lui verser. Il lui communique l'état de son capital et lui indique qu'il doit absolument entreprendre pour 100 à 150 000 F de constructions nouvelles dans l'usine et au Familistère. Le folio 475v présente un état détaillé du capital au 20 novembre 1863 et au 31 janvier 1865.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 6 août 1887
Marie Moret accuse réception de la lettre de Neale du 4 août 1887. Elle lui explique qu'Ugo Rabbeno et de Boyve devraient visiter le Familistère au moment du congrès coopératif de Tours et qu'ils pourraient loger dans deux des trois chambres d'amis du couple Godin, que la troisième chambre lui serait réservée, mais que Holyoake et sa fille seraient alors obligés de loger dans un hôtel de Guise. Elle signale à Neale que le dimanche n'est pas un jour favorable pour la visite du Familistère et de l'usine et qu'en outre l'assemblée générale de la Société du Familistère aura lieu le 25 septembre 1887, jour de l'arrivée des Holyoake.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 juin 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel. Godin avertit Cantagrel que la date du 10 juin pour l'arrivée à Guise du groupe d'amis désireux de visiter le Familistère est mal choisie car le travail sera suspendu dans l'usine en raison de la fête patronale de la ville de Guise qui aura lieu le dimanche 11 juin. Il lui recommande d'arriver au plus tard le vendredi 9 juin ou bien de différer le voyage de quelques jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dupuis, 8 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Dupuis qu'il ne s'oppose pas à ce qu'il vienne à Guise, mais lui signale qu'il pourra le voir à Paris lorsqu'il s'y rendra.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 15 septembre 1865
Godin assure Savardan qu'il lui a toujours porté de l'estime, même s'il a été critique à l'égard de « notre malheureuse affaire » [la Société européo-américaine de colonisation du Texas] et que c'est à tort qu'on lui a rapporté qu'il l'avait jugé sévèrement. Il l'informe que la fête de l'Enfance aura lieu le dimanche 24 septembre ; il l'invite à y assister et lui conseille d'arriver au plus tard le vendredi 22 pour pouvoir voir le samedi l'usine en pleine activité et le Familistère dans son calme habituel ; il indique que les jours suivant la fête seront perturbés « car toute fête a son lendemain dans un monde où les fêtes sont rares ». Godin se plaint de l'apathie de leurs amis de Paris ; il demande à Savardan s'il peut emmener quelqu'un de Paris avec lui ; il lui précise que Sauvestre a promis de venir mais que Delbruck a toujours des motifs qui l'empêchent de faire le voyage. Sur l'emploi d'Alphonse Latron, protégé de Savardan.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 20 octobre 1865
Godin fait remarquer à Sauvestre que son article sur la fête de l'Enfance dans L'Opinion nationale est trop sympathique à l'égard du Familistère dans la mesure où, pour cette raison, il ne sera pas repris par le Journal de l'Aisne qui participe à la « conspiration du silence » malgré les articles parus dans Le Glaneur et le Journal de Saint-Quentin. Sur une photographie du Familistère : le photographe n'a pas pu s'occuper des épreuves car il a consacré son temps à des portraits de dames et de demoiselles ; il lui annonce qu'il lui enverra toutefois une épreuve le lendemain, par chemin de fer entre deux planches, au 18, rue des Invalides. Il l'informe que des articles sur le Familistère ont paru en Angleterre dans The Builder et dans The Social Science Review, dont l'auteur a passé trois jours au Familistère. Il regrette que Sauvestre n'ait pas vu les comptes rendus de la fête de l'Enfance parus dans Le Glaneur du 2 octobre et le Journal de Saint-Quentin du 4 octobre. Il lui suggère d'envoyer à Souplet un exemplaire de son article de L'Opinion nationale. Il lui transmet les compliments de Marie Moret. La copie de la lettre est suivie de la copie d'une note explicative de la photographie adressée à Sauvestre par Godin (folios 190r et 191v).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 3 mai 1872
Sur un projet d'aménagement de bureaux. Godin reproche à Denisart de ne pas tenir compte des perturbations entraînées par les changements. Il lui demande de ne pas interrompre le travail tout en augmentant la capacité des bureaux ; il fait des recommandations d'implantation de bureaux dans une remise, il demande à Denisart de s'entendre avec Émile pour placer ailleurs les voitures qu'elle abrite et il lui adresse un croquis. Sur l'expérience des groupes et des unions : « Pourrais-je sans inconvénient en ce moment faire recommencer le vote pour l'exactitude, la capacité et l'esprit de justice mais avec les groupes composés comme au dernier vote ? » Sur des écritures comptables.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Tisseron, 19 décembre 1872
Godin annonce à Tisseron qu''en rentrant quelques jours à son usine de Guise, il va pouvoir examiner la compatibilité de sa représentation à Rouen avec les tournées des autres voyageurs de la maison.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 20 décembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise : Godin informe Cresson que la première visite des experts a eu lieu le lundi passé et que la seconde aura lieu le lundi suivant. Il l'avertit qu'il ira discuter avec lui de l'affaire le lendemain matin en retournant à Guise. Il lui envoie la copie de l'appel du jugement par Esther Lemaire à la date du 14 décembre, lui signale que Delpech est son avoué à Amiens et lui demande ce qu'il faut faire à ce propos.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gustave Leroy, 20 décembre 1872
Sur un accord d'exclusivité de vente des produits Godin-Lemaire à Buenos Aires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur G. Rhein, 24 décembre 1872
Godin informe Rhein qu'il ne peut s'entendre avec lui sur la représentation des produits Godin-Lemaire car il ne veut pas modifier la tournée de ses voyageurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à David Tisseron, 24 décembre 1872
Godin demande à Tisseron s'il accepte de représenter la maison Godin-Lemaire en limitant son action à certaines villes dans un premier temps.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Marie Boutin, 24 décembre 1872
Sur la conception et la fabrication de robinets.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 3 avril 1896
Sur la position d'Élise Pré au Familistère, maintenant que son mari est décédé : elle a travaillé plusieurs années à l'usine du Familistère avant de faire du blanchissage et du ménage ; elle peut espérer que ses années de service au sein de l'Association et le fait qu'elle habite le Familistère puisse lui permettre d'obtenir un emploi dans les services du Familistère ou dans les ateliers de l'usine. Marie Moret lui indique qu'elle ne peut employer une cuisinière qu'une partie de l'année.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 12 avril 1896
Pour le service du Devoir : Marie Moret étudiera à son retour les nouveaux services d'échange ; suppression de madame Ragot-David du registre des abonnés. Sur l'intérêt qu'aurait Élise Pré à trouver un travail dans les services du Familistère ou à l'usine, où elle a travaillé plusieurs années, plutôt que travailler tantôt chez Marie Moret, tantôt chez d'autres.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 12 avril 1896
Marie Moret rappelle à Élise Pré qu'il est dans son intérêt de trouver un travail dans les services de l'Association du Familistère pour obtenir des droits à la retraite, comme l'a fait par exemple madame Roger. S'il n'y a pas de place disponible actuellement, qu'elle s'inscrive pour saisir la première occasion qui se présentera ; François Dequenne sera de cet avis. Marie Moret propose de la réoccuper une fois qu'elle sera rentrée en attendant qu'elle trouve un emploi.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 23 avril 1896
Marie Moret en plein travail sur le numéro de mai 1896 du Devoir ; sur l'envoi prochain des manuscrits du numéro de juin 1896. Retour à Guise pendant le travail de composition du numéro de juin 1896. Élise Pré peinée de la décision de Marie Moret : « Mais aujourd'hui, c'est elle-même qui doit, par son travail régulier, continu, assurer sa propre subsistance [...] mais je ne vois pas le moyen d'arranger les choses autrement, pour le plus grand intérêt d'Élise. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 28 avril 1896
Sur la réorganisation du service de la maison de Marie Moret dont il faudra qu'elle s'occupe à son retour. Sur l'intérêt d'Élise Pré à trouver du travail à l'usine ou au Familistère, maintenant que son mari est décédé. La loterie du Familistère tirée le 26 avril 1896 rappelle à Marie Moret l'invitation de monsieur Leblon, maire de Flavigny (Aisne), à participer à la tombola pour les soldats de Madagascar. Ayant confié l'affaire à Piponnier et étant occupée de son côté, Marie Moret a oublié la tombola mais se réjouit de savoir qu'elle s'est bien déroulée. Fabre touché par les paroles de Flore Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 8 mai 1896
Marie Moret propose de nouveau à Élise Pré de la réoccuper s'il n'y a pas de place disponible à l'usine ou dans les services du Familistère, en venant travailler chez elle à partir du 11 mai 1896 de 8 h à 19 h. Buridant et sa femme continuant de dormir chez Marie Moret dans la chambre où coucheront Émilie et Marie-Jeanne Dallet, Élise ne pourra préparer celle-ci que le matin de leur arrivée. Demande à Élise de faire le nettoyage général de ses appartements sans décrocher les tableaux. Buridant pourra aussi lire cette lettre. Fait le point sur le carnet des dépenses : la somme restante suffira jusqu'à leur retour, puis Marie Moret donnera 20 F à Élise Pré ; convient d'un salaire de 20 centimes de l'heure pour la journée de nettoyage. Dans la mesure où Élise Pré sera occupée à plein temps par Marie Moret, Émilie Dallet écrit à madame Louis pour l'entretien de son appartement.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 novembre 1896
Sur la reprise des dissensions entre la ville et le Familistère que Marie Moret déplore « le triomphe des malentendus ». Questions sur la composition de la commission et les élections. À propos de la caisse de secours mutuels au Familistère : Marie Moret tient de Godin un exemplaire du règlement de l'usine de 1857, dont la rubrique « des secours » traite des avances faites aux ouvriers nécessiteux et d'une « caisse des amendes ». Ce document ne mentionne pas les cotisations des ouvriers mises en place dès 1865 au Familistère, avant la constitution des caisses de prévoyance en 1870. Pose plusieurs questions sur les cotisations des ouvriers : leur date d'introduction dans l'usine, leur taux, leur obligation. Demande si Piponnier pourrait se procurer le vieux règlement de l'usine ou de l'ancienne caisse de secours. Sur l'article consacré au Familistère dans le journal L'Illustration. En post-scriptum, informe de la bonne réception de l'objet envoyé par Piponnier et indique que la chaufferette réparée a fait l'admiration de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 novembre 1896
Sur les deux articles de mauvaise qualité parus dans L'Illustration au sujet du Familistère : permet de comprendre comment la classe dirigeante, à qui le journal est adressé, est informée de la question sociale. Remercie Piponnier pour les informations au sujet des cotisations des ouvriers au fonds de secours mutuels. Sur la création de la caisse de secours en 1852, alimentée jusqu'en 1860 par les amendes et présidée par un comité de 6 délégués (nombre augmentant jusqu'à 18 en 1880). En parallèle, un comité chargé des réclamations fondu avec le comité de la caisse mutuelle de l'usine en un comité unique de 20 membres. À propos du comité des surveillants du travail et de leur élection : ont-elles toujours eu lieu ? Marie Moret en possession des résultats d'élection de 1869 mais les surveillants ont été en fonction dès 1863. Sur les charges et responsabilités matérielles des surveillants du travail qui déterminent leur élection. Élection inscrite dans le pacte statutaire par Godin, qui l'a jugée « pratique et bonne ». Marie Moret désireuse de discuter avec Aimé Quent à Guise ; si Piponnier vient à discuter avec lui, Marie Moret transmet son meilleur souvenir et ses remerciements anticipés à Aimé Quent pour son témoignage sur les surveillants du travail. Elle rédige une série de questions sur l'élection et les responsabilités des surveillants d'atelier. Au sujet de la Sainte-Catherine à Guise : espère que la fête a été belle et demande quel rôle a joué Antonia. Demande des nouvelles de la famille de Piponnier et donne des nouvelles météorologiques à Paris et à Nîmes. Sur les dissentiments municipaux qui divisent la ville et font craindre pour les élections. nouvelles du Familistère : madame Garbe qui doit « cultiver maintenant la faculté de réfléchir avant de parler » et le cas de madame Génot, moins grave que celui de madame Gardet. S'excuse pour la longueur de la lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 18 mars 1897
Réponse à la lettre de Buridant en date du 16 mars 1897. Divers sujets : mot de Demolon communiqué à Émilie Dallet ; demande de Miss Gurney ; dans le cas de demandes relatives au bilan de la Société du Familistère, envoyer en réponse un tiré à part du compte rendu de l'assemblée générale ; envoyer une Étude sociale n° 5 au lieu de l'Étude sociale n° 1, épuisée, à monsieur Brockhaus, pour ne pas perdre une occasion d'en écouler des exemplaires ; numéro de mars 1897 du Devoir réceptionné par Buridant ; sur les échanges acceptés par Le Devoir ; sur des lettres sans intérêt envoyées de Cholet et de Dijon. Mauvais temps dans l'Aisne et beau temps à Nîmes ; floraison du printemps. Souhaite bon rétablissement à monsieur Rousselle et transmet son souvenir à mesdames Roger, Louis et Allart. Envoi prochain par Buridant de matières pour Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lesne, 31 janvier 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. À propos de l'évaluation du matériel du Familistère : Godin juge que l'évaluation de Lesne est correcte dans l'ensemble, mais il observe qu'il ne faut pas considérer le matériel du théâtre comme du mobilier et qu'il aurait fallu le faire entrer dans l'estimation du théâtre lui-même, et il juge que le matériel des magasins d'étoffes et d'épicerie ou celui des bains est sous-estimé. À propos de l'estimation du matériel de l'usine : Godin fait des recommandations sur l'analyse comptable et il demande à Lesne de se concerter avec Grebel pour remettre aux experts un état complémentaire de la valeur du matériel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 2 février 1873
Godin autorise Grebel à informer Chimot que ce dernier doit chercher un nouvel emploi à la fin du mois, mais de différer ce qu'il y a à faire pour Martin jusqu'à son retour à l'usine. Il l'informe que « M. Amédé (sic) » [Amédée Moret] a déposé le brevet la veille, 1er février 1873.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaunay, 14 février 1873
Godin répond à Delaunay, qui lui demande un emploi dans l'usine de Guise, qu'il serait heureux d'offrir cet emploi à enfant de Guise ayant les aptitudes requises, mais que la mission d'expertise de son usine que remplit en ce moment son père l'en empêche.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Loisy, 14 février 1873
Loisy doit quitter l'usine le 1er avril 1873 et plusieurs personnes ont rapporté à Godin qu'il était préoccupé de faire lever le plan de l'outillage de l'usine et qu'il la faisait visiter en détail. Godin lui demande des explications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs V. Schoeph, Escot, Gélineau, Erckmann et Saint-Dizier, vers le 14 février 1873
Godin avertit ses correspondants qu'ils postulent à un emploi dans son établissement de Guise. Il les invitent à lui communiquer des renseignements complémentaires et à venir le voir au 28 rue des Réservoirs à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 15 février 1873
Sur les faits relatifs à Loisy. Sur la caisse de retraite et des orphelins : à propos des discussions sur les 2 % du montant des salaires versés par Godin ; sur un secours à attribuer à Anceau fils et l'usage des fonds de la caisse. Sur une demande de prolongation d'un mois de travail par Chimot : Godin craint qu'il en profite pour continuer à travailler contre les intérêts de l'usine et il exige qu'il se tienne au bureau de dessin et pas ailleurs dans l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Flamand, 16 juin 1873
Godin explique à J. Flamand que l'offre d'emploi à laquelle il a répondu concerne son établissement de Guise et que les connaissances de l'ingénieur n'y sont pas nécessaires pour l'industrie proprement dite mais seulement pour l'entretien et le perfectionnement des machines et outils de l'établissement. Il précise que les appointements sont de 600 F par mois et que l'établissement emploie 1 000 ouvriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 4 juillet 1873
Godin fait part à André d'une demande de l'usine de Guise : l'usine de Belgique ne pourrait-elle pas distribuer les produits en Alsace-Lorraine et y envoyer son voyageur ?

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ed. Carme, 6 juillet 1873
Godin accuse réception de la lettre de Carme du 5 juillet 1873 et il lui fait remarquer que l'un et l'autre ont perdu beaucoup de temps pour s'accorder sur un emploi de voyageur en titre des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin lui demande de lui communiquer des références.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Mann, Schmitt et Cie, 6 juillet 1873
Godin explique à Mann, Schmitt et Cie pourquoi il leur a demandé des renseignements sur M. Boccard : il souhaite trouver un directeur de l'atelier de construction de son usine de Guise, qui fabrique des appareils de chauffage et de cuisine et qui emploie 1 200 ouvriers, et dans laquelle il va introduire d'importantes innovations. Il leur signale qu'il serait prêt à s'entendre avec un candidat d'Alsace pouvant présenter des références complètes.
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