FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 25 septembre 1889
Nouvelles de Marie Moret : elle est de retour de Paris où elle est allée voir l'Exposition universelle, « une merveille » à ses yeux, avec sa sœur et sa nièce.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 12 octobre 1875
Marie Moret évoque la réception du dernier ouvrage de Godin dans les classes ouvrières et son succès. Elle écrit longuement sur la santé des membres de sa famille, mentionne la grossesse de sa sœur. Elle indique devoir repartir prochainement à Versailles avec Godin.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 27 décembre 1878
Madame Brullé semble idéaliser la vie au Familistère. Marie Moret lui détaille quelques aspects de la vie au Familistère, les difficultés rencontrées par Godin pour réaliser son œuvre, notamment le procès intenté par Émile à son père, et des fonctions qu'elle occupe au Familistère et auprès de Godin.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 22 janvier 1879
Lettre expliquant les raisons du refus à la demande d'admission de Madame Brullé au Familistère.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, vers le 4 septembre 1880
Marie Moret s'excuse pour le retard de sa réponse. Elle explique à sa correspondante être très occupée par la préparation de la fête de l'Enfance et la visite d'étrangers. Il est question de sa sœur Émilie Dallet qui « a supporté avec un héroïque courage » la perte d'une autre de ses filles ; il ne lui reste que sa fille aînée Marie-Jeanne. Il est aussi question de la fille aînée de cette personne, appelée Marie. Moret transmet ses amitiés à sa correspondante et à son mari, et la remercie pour l'intérêt qu'ils éprouvent pour le Familistère. Elle donne des nouvelles du Familistère, siège désormais de l'Association coopérative du capital et du travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Joseph Adan, 13 juin 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin explique à Adan qu'il a confié la direction de son usine de Forest à Alexandre Brullé à l'occasion de son dernier séjour à Bruxelles et qu'il l'accrédite auprès de lui sur le plan financier. Brullé est ainsi habilité à percevoir des sommes de la part d'Adan en échange de valeurs à recouvrer en Belgique ou en Hollande ou contre des mandats sur Godin-Lemaire ou sur Allez à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Van Elewyck, 21 octobre 1863
Godin répond au désir de Van Elewyck d'obtenir un certificat attestant des bons services qu'il a rendus en qualité d'employé dans les ateliers de Forest depuis 1853. Godin précise qu'ils ont décidé de se séparer d'un commun accord, faute d'occupation suffisante de Van Elewyck dans les ateliers de Forest en rapport avec ses qualités.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Adèle Augustine Brullé, 20 avril 1858
Godin accuse réception des lettres de madame Brullé des 15 et 19 avril 1858 et des papiers qu'elle lui a envoyés. Il la remercie de bien vouloir s'occuper de l'atlas dont Godin avait parlé à Alexandre Brullé, au sujet duquel elle peut obtenir des renseignements auprès de son père. Il la prie de demander à ce dernier s'il ne vaut pas mieux acheter une mappemonde et des cartes des divisions du monde et des États plutôt qu'un atlas. Dans le cas où son père se prononcerait en faveur d'un atlas, il lui demande d'acheter pour lui l'atlas que son père lui indiquerait. Il lui transmet les civilités d'Esther Lemaire.

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Auteurs : Dolot ; Godin, Émile (1840-1888)
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 18 septembre 1858
Dolot avertit Godin que les deux caisses contenant outils et poulies destinées à monsieur Farineau ont été remises au chemin de fer le 15 septembre 1858. Sur la recherche auprès de l'administration postale d'une lettre adressée à Boinet et Guébin. Dolot signale à Godin que son fils Émile lui a adressé hier la copie d'une lettre de Pigé demandant une réponse à propos de générateurs. Dolot signale à Godin que la gare de Bohain a du mal à s'organiser pour le transport d'une quantité importante de marchandises ; il lui conseille d'y aller à son retour de Bruxelles. Il indique que les transports de coke sont suspendus et qu'il écrit à Frameries pour en connaître la cause. Il transmet ses salutations à madame Godin et à monsieur et madame Brullé. Dans le post-scriptum, Dolot donne des informations sur l'approvisionnement en fonte de l'usine de Guise : les bateaux Pinart se succèdent, il ne reste presque plus de fonte Cleveland et il a demandé un échantillon à Bolkow et Vaughan. Dans la marge de la feuille, Émile Godin indique à son père qu'il n'a rien à ajouter à la lettre de Dolot et il transmet ses compliments à monsieur et madame Brullé.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 18 juillet 1859
Brullé envoie à Godin quatre traites sur Paris d'une valeur totale de 2 000 F destinées à Brullé. Il annonce à Godin que l'inspection du garde-mines a eu lieu le matin même et que ce dernier a paru étonné que le générateur ne marche pas encore. Dolot informe Godin qu'il a reçu une réponse de Trystram et Crujeot et qu'il en a communiqué un extrait au batelier Decoster ; il donne copie à Godin des renseignements fournis par Trystram et Crujeot sur la fourniture de bois de construction et sur la fonte de Cleveland qui devrait compléter l'expédition. Dolot demande à Godin s'il a donné des instructions pour une scie circulaire. Il indique qu'il a reçu des réponses pour les fermes des bâtiments mais qu'elles ne contiennent pas de dessin, aussi Dolot pense-t-il que Godin trouvera mieux à Paris. Dans la marge du folio, Dolot annonce à Godin que le père de Guerdoux a été trouvé asphyxié hier au coin d'une borne et que Merriaux, l'un des mouleurs de l'usine de Guise, s'est noyé en prenant un bain après son repas.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 16 février 1860
Sur les comptes de l'usine de Laeken. Dolot rectifie une erreur comptable qui a échappé à Brullé et à Godin. Dolot demande à Godin de valider l'impression des « tarifs-lithographies ». Il lui demande également s'il peut envoyer à monsieur Marie le dessin de la petite cuisinière que monsieur Poirier réclame.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au chef de gare de la station du Midi, 23 janvier 1861
Godin confirme au chef de la gare que monsieur Brullé, directeur de son usine de Belgique, a procuration pour retirer les marchandises adressées à Godin à la gare de Bruxelles-Midi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à A. Vigerie, 3 mars 1862
Godin autorise Vigerie à consacrer le temps nécessaire à étudier, avec l'aide d'Alexandre Brullé, les causes des pertes subies par l'usine de Laeken. Sur le compte particulier de Godin à l'usine de Laeken : les quelques meubles ont peu de valeur, et seule la calèche n'appartient pas à l'usine ; les achats ont été faits par madame Godin. Il informe Vigerie qu'il a terminé les tarifs et que les voyageurs sont partis, aussi Vigerie peut-il rester à Laeken le temps nécessaire. Il transmet ses salutations à madame et monsieur Brullé. Dans le post-scriptum, il demande à Vigerie de rappeler à Brullé qu'il doit lui communiquer son besoin en fonte pour passer commande à Cambier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 26 avril 1862
Godin informe l'usine de Laeken qu'il a commandé pour elle 70 tonnes de fonte n° 1 à Cambier et Cie. Il communique l'état du compte de monsieur Brullé, créditeur de 414 737,70 F

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 8 juillet 1862
En l'absence de Godin, en voyage à Londres, Vigerie prie Brullé de ne pas apporter de changement au personnel de l'usine de Laeken en raison du prochain changement de direction de l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 5 juillet 1862
Godin annonce à Brullé que monsieur André va lui succéder à la direction de l'usine de Laeken, où il va se rendre en compagnie d'A. Vigerie. Godin demande à Brullé des renseignements d'ordre domestique pour faciliter la vie à Laeken de monsieur André qui viendra sans sa femme dans un premier temps et occupera les appartements de Godin en attendant que Brullé libère le rez-de-chaussée. Godin ne souhaite pas causer de dérangement au couple Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 24 août 1862
Sur la nouvelle organisation de l'usine de Laeken. Godin explique à Vigerie que ce n'est pas à Brullé, qui va partir, de prendre des mesures nouvelles. Il indique que Brullé va s'occuper des ventes tandis qu'André ordonnera toutes les dépenses, et qu'il prie André de l'informer des deux procès en cours à Bruxelles. Il demande à Vigerie s'il reste assez de sable de moulage à Laeken pour l'hiver, et de lui communiquer un état du personnel de l'usine de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 9 septembre 1862
Sur des écritures comptables, un projet de voyage commercial à Amsterdam et le déménagement de la famille d'André.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Demeure, 9 octobre 1862
Sur l'affaire Story et le rapport d'expertise évaluant le coût de la création d'un puits artésien compensant la perte d'une prise d'eau de l'usine de Laeken dans le canal. Les experts reconnaissent que la prise d'eau fournit 274 752 litres par jour, soit dix fois plus que le puits de monsieur Lidman, le meilleur qu'ils aient vu. Selon Godin, l'interruption pendant quelques jours de l'alimentation en eau par la prise d'eau est un dommage sans comparaison avec le possible tarissement d'un puits artésien. Godin fait valoir que la prise d'eau serait à peine suffisante pour faire fonctionner à Laeken l'équivalent des trois machines à vapeur à condensation de Guise, d'une puissance totale de 50 à 60 chevaux-vapeur. Selon Godin la création d'un puits artésien fournissant autant d'eau que la prise d'eau reviendrait à 15 à 20 000 F en tenant compte des frais financiers. Un tableau récapitule les coûts à la fin de la note.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 4 février 1863
Sur la comptabilité de l'usine de Laeken. Sur le retour d'un mandat impayé par Veuve Canivez de Ath. Sur les ouvriers de l'usine de Laeken, leurs besoins et l'état des stocks dans le magasin de l'usine. Préparation de l'inventaire de l'usine de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Joseph Adan, 11 mars 1863
Godin informe Adan qu'il a donné à Alexandre Brullé un reçu pour retirer de la banque la somme de 12 540,45 F. Il l'avertit que Brullé cesse le jour même ses fonctions de directeur de l'usine de Laeken et qu'il est remplacé par Eugène André. Il informe Adan qu'il donne autorisation à André de retirer pour ses besoins personnels 2 000 F en moyenne par mois.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 16 avril 1863
Informations relatives à l'usine de Laeken : comptabilité de l'usine ; modèles de corbeille ; Van Gennip ; pouvoir pour la poste et lettres pour les directions des compagnies de chemin de fer ; émaillage de chaudières ; modèles de calorifères ; sur des dettes de Louis Piette non régularisées par Alexandre Brullé avant son départ ; sur des ventes à la maison Allez ; droits de douane pour l'importation de fourneaux ; envoi de lithographies (« dessins »). La copie lettre est suivie de quatre modèles de lettres datées à Guise du 16 avril 1863 destinées aux compagnies de chemin de fer, donnant pouvoir à Eugène François André d'agir au nom de Godin en remplacement d'Alexandre Brullé à la direction de l'usine de Laeken : la Compagnie des chemins de fer du Midi, la Grande Compagnie du Luxembourg, la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest et la Compagnie du chemin de fer du Nord.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 3 mai 1863
Informations relatives à l'usine de Laeken : expédition de calorifères par l'usine de Guise ; difficulté avec l'administration de la poste qu'Alexandre Brullé n'avait pas connue ; sur l'émaillage à Laeken : Godin demande s'il n'est pas plus avantageux de faire émailler chez Delloye-Masson ; opérations comptables.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 14 mai 1863
Informations relatives à l'usine de Laeken : paiement de droits en douane de Bruxelles pour un colis, de modèles notamment, d'un poids de 1 994 kg d'une valeur de 660 F ; une somme reçue dans le cadre de l'affaire Veuve Desfossez ; dépôt de marchandises chez Bolsius ; conflit avec Van Gennip qui prétend avoir passé un accord avec Brullé de représentation des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire pour 10 ans à 100 florins par an ; prix de revient de calorifères ; approvisionnement en coke et en fonte ; à propos de cheminées ; lithographies et nouveaux clients ; dette de Louis Piette et remplacement de Scholtus.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Ville, 8 septembre 1863
Godin accuse réception du troisième bulletin d'affaires de Rémi Ville qu'il juge décevant. Il fait des observations et des recommandations à Ville : trop de temps passé à Tournai et Courtrai pour un maigre résultat ; ne séjourner dans une ville que dans la mesure où Ville attend des ordres ; demande à Ville d'indiquer désormais sur ses bulletins le montant total de sa paie en regard du montant des affaires réalisées ; il demande à Ville d'écrire ses lettres sur une feuille simple et non double ; il réclame que Ville ne se laisse pas arrêter par une prétention d'un marchand au monopole de la vente dans une ville, qui a été auparavant concédée par Alexandre Brullé, et qu'il aille visiter tous les marchands.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 janvier 1858
Godin répond à une lettre de Cantagrel du 1er janvier 1858 et le félicite pour son installation dans un poste en harmonie avec ses préoccupations. Il lui explique qu'il ne souhaite pas produire ses prospectus en Suisse : « Je n'aime pas à aller au-devant des affaires, j'aime mieux celles qui m'arrivent (de pays étrangers surtout) par la connaissance véritable de la valeur de mes produits. » Il indique que quelques maisons en Suisse sont devenues ses clientes par ce moyen et qu'il est réticent à faire des affaires avec des maisons qui n'offrent pas en France de parfaites garanties financières. Il précise à Cantagrel que les gravures que Brullé lui a remises ne peuvent servir à des ventes directes, mais peuvent être distribuées à l'occasion. Il conclut à propos de son projet d'habitations : « Je fais en ce moment des études d'habitations qui me surprennent singulièrement dans la possibilité qu'il y aurait de remplacer les habitations d'un millier d'ouvriers ou de villageois par un palais qui coûterait moins d'un million. Nous reparlerons de cela dans quelques années. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 juillet 1862
Godin explique à Cantagrel qu'il a confondu le 12 juin avec le 12 juillet pour la date de l'assemblée générale des actionnaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas, mais qu'il ne pourra y assister, car il se trouvera alors à Londres. Il envoie à Cantagrel un pouvoir pour que Delbruck le représente et lui demande s'il doit envoyer à celui-ci ses certificats d'inscription. À propos d'un ami de Cantagrel : Godin se demande si Cantagrel veut parler des emplois à pourvoir dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, en particulier de la direction de l'usine de Laeken que va quitter Brullé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 décembre 1863
Godin demande à Cantagrel de lui retourner les originaux de la diffamation et la correspondance avec laquelle ils les ont comparés. Godin assure Cantagrel qu'il ne fait pas de doute que l'auteur de la diffamation est complice de sa femme, car elle s'attache à faire disparaître ce qui a rapport à lui. Il demande à Cantagrel d'aller voir monsieur et madame Brullé, car il n'a pas reçu de lettre de celui-ci.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cambier et Cie, 5 août 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle à Cambier et Cie qu'Alexandre Brullé leur avait annoncé une offre de sa part pour la livraison de fonte de qualité n° 1. Il explique à Cambier que le traité de commerce entre la France et la Belgique rend à nouveau possible des relations d'affaires entre eux. Il précise la nature de la fonte satisfaisant ses besoins, qu'il estime à 4 à 5 millions de kg par an.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après y avoir réfléchi dans la nuit, Godin annonce à Versigny qu'il veut une stratégie offensive à l'égard de ses adversaires en appelant ses calomniateurs à témoigner. Il voudrait aussi faire témoigner le couple Brullé à la première audience sur ses relations avec Marie Moret à Laeken. Godin adresse à Versigny une correspondance de 13 lettres entre lui et son cousin Moret, qui a dû faire des sacrifices pour répondre à l'appel de Godin. Il lui fait part de son regret de voir que Favre s'occupera de son affaire seulement le 27 juin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 22 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin veut dissiper tout doute sur la vérité des faits accumulés par ses adversaires, notamment ce qu'ils prétendent avoir eu lieu à Laeken. Godin veut que le couple Brullé soit appelé à témoigner à la première audience : Godin les a congédiés, aussi ne peuvent-ils être suspectés de complaisance ; ils peuvent témoigner, eux qui avaient Marie Moret sous leur garde, que Godin n'a été rien d'autre qu'un parent pour Marie Moret. Les comptes de son cousin Moret et sa correspondance avec lui établissent qu'il n'a pas voulu le corrompre. « Le phalanstère, la polygamie, la polyandrie, le spiritisme : M. Versigny me dit "mais il y a avec cela de quoi perdre un homme, fût-il un Socrate". C'était possible au temps de Socrate, mais cela ne sera pas possible aujourd'hui, Monsieur, avec votre talent, et je crois surtout pouvoir ajouter avec la composition du tribunal devant lequel vous devez plaider. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Brullé, 24 mai 1886
Marie Moret partage les inquiétudes de son amie sur la santé de M. Brullé et recommande à Mme Brullé de s'appuyer sur sa sœur, veuve, et son neveu ; demande de ses nouvelles.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 28 février 1888
Marie Moret explique à Demeur qu'elle a été élue administratrice-gérante par les associés de l'Association par 85 voix sur 89 votants, que la réorganisation de la gérance est en cours et que la succession de Godin est en voie de règlement. Elle s'adresse à Demeur au sujet de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère ; elle cite à ce propos une lettre d'un employé de l'usine de Laeken et une lettre du notaire de Guise Aimé Flamant ; elle signale à Demeur le nom et l'adresse d'un notaire, Gustave Éliat au 59 rue Neuve à Bruxelles. Elle informe Demeur que le couple Brullé vit à Saint-Mandé, qu'Alexandre Brullé est atteint de paralysie grave depuis plusieurs années et qu'il est soigné par sa femme, elle-même de santé fragile.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa lettre. Elle l'informe que madame Brullé a été heureuse d'avoir de ses nouvelles et qu'elle compatit à la perte de son enfant de 6 ans, elle qui craint la perte imminente de son mari. Elle explique à Demeur qu'elle est « mère par ma sœur » qui a eu trois petites filles, dont 2 ont disparu à l'âge de 2 et 4 ans, et qu'elle éprouve « le sentiment de l'isolement et du vide, quand on perd le compagnon de toute l'existence ». Elle évoque le souvenir de leur fréquentation à Laeken il y a 25 ans. Elle demande à Demeur s'il est devenu spiritualiste comme le fut Godin. Elle lui annonce qu'elle lui écrit une deuxième lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 22 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin retourne à Delpech les conclusions de ce dernier qu'il a annotées. Il passe en revue les additions qu'il a apportées. Il s'arrête sur un argument de Jacquet relatif à l'action du gaz sur les émaux des appareils, qui soumet à la critique tous les appareils produits pour lui par Godin et pas seulement la rôtissoire. Godin explique que si le tribunal suivait l'argumentation de Jacquet, ce serait une grave atteinte à l'industrie du secteur. Il informe Delpech qu'une lettre d'Alexandre Brullé, qu'il joint à la sienne, l'avertit qu'Ambroise Tardieu refuse de se prononcer sur l'usage des émaux sur les appareils de cuisson et la poterie culinaire

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Marie Moret a communiqué à Godin une lettre de madame Brullé sollicitant un emploi au Familistère. Godin explique à madame Brullé qu'il a commencé à construire la dernière aile du Familistère il y a deux ans, que l'administration du Familistère est complètement organisée sans nécessiter de nouvelles fonctions, que l'association a commencé à être fondée depuis 1877 et que l'habitation au Familistère est réservée aux associés et aux sociétaires. Il ajoute que la population du Familistère est majoritairement ouvrière et qu'elle ne correspond pas à l'idéal qu'elle a conçu. Il transmet ses compliments à Alexandre Brullé.
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