FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Tripier, 21 février 1892
Remerciements pour l'envoi d'un livre. Marie Moret revient sur la qualité de directrice du Familistère que Jules Trépier lui attribue : M. Dequenne est le directeur de la Société du Familistère tandis qu'elle ne s'occupe que de l'administration et gestion du journal Le Devoir. Elle explique que Le Devoir est complètement distinct de la Société du Familistère et de la Société pour la paix et l'arbitrage fondée par Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à messieurs A. Masson et fils, 6 avril 1887
Réception du catalogue et du tarif de A. Masson et fils. Elle demande pourquoi leur courrier l'a désigné comme « veuve ». Elle envoie un mandat postal de 2,50 F pour recevoir deux grosses de plumes. Dans le post-scriptum, elle indique qu'elle transmettra le catalogue et le tarif aux bureaux de la Société du Familistère Godin et Cie, au cas où la direction serait intéressée par un produit.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 12 avril 1896
Marie Moret rappelle à Élise Pré qu'il est dans son intérêt de trouver un travail dans les services de l'Association du Familistère pour obtenir des droits à la retraite, comme l'a fait par exemple madame Roger. S'il n'y a pas de place disponible actuellement, qu'elle s'inscrive pour saisir la première occasion qui se présentera ; François Dequenne sera de cet avis. Marie Moret propose de la réoccuper une fois qu'elle sera rentrée en attendant qu'elle trouve un emploi.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 18 octobre 1895
Transmet les hommages de Jules Pascaly (vu à Paris) et d'Auguste Fabre. Sur la publication dans le journal Le Devoir du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère : l'imprimerie expédie le manuscrit et les épreuves à la Société du Familistère ; épreuves et manuscrit à retourner à l'imprimerie pour deuxième correction par Marie Moret ; tiré à part du compte rendu. À propos de recherches sur les fêtes du Travail du Familistère faites par messieurs Denisart, Taupier et Alizart ; souhaite que monsieur Alizart l'aide à retrouver un chœur intitulé « Travail » chanté à l'occasion de la fête de l'Enfance de 1865 par « l'Orphéon du Familistère ». Beau temps à Nîmes, rafraîchi par le mistral. Demande à Piponnier comment vont ses enfants.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin remercie de Pompéry pour l'avoir mis en relation avec Champury. Il lui fait observer que Champury réclame 250 F par mois au lieu de 200 F et qu'il souhaite qu'on lui fournisse un logement. Godin explique qu'il est de principe au Familistère que chacun choisisse un logement à sa convenance, que le Familistère est plein comme un œuf et que le rédacteur pourrait se loger en ville. Il indique toutefois que l'année prochaine la nouvelle aile sera achevée. Godin exprime son inquiétude que Champury pourrait ne pas se consacrer entièrement à la réussite du journal. Il informe de Pompéry qu'il prépare depuis des mois la réalisation de l'association du capital et du travail et qu'il donne dans ce but des conférences depuis 9 mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin explique comment il entend commencer la publication du journal du Familistère : une feuille hebdomadaire « pour tâter le terrain », entre la revue et le journal ; trouver des lecteurs en donnant de la variété et en se mettant à la portée de leur intelligence ; se placer sur le terrain de l'expérience des choses de la vie sociale. Il envisage que le journal comprenne : un bulletin politique ; un exposé des réformes à introduire dans la législation ; une rubrique des faits relatifs à la liberté de conscience et au mouvement des opinions religieuses ; une rubrique consacrée à l'association du capital et du travail, à l'organisation du Familistère et à l'organisation du travail en Europe et en Amérique ; une chronique locale et départementale des faits d'intérêt public ; les nouvelles scientifiques et industrielles ; un bulletin des affaires de l'Association du Familistère ; les annonces [publicitaires}. Godin imagine que Champury soit le rédacteur en chef et le gérant du journal, mais avec un comité de direction pour éviter que le journal représente une personnalité plutôt que des idées et des principes. « Chaque numéro doit, en toute circonstance, comprendre le bulletin politique, la chronique et les nouvelles intéressantes dans le mouvement des idées » et Champury devrait en assumer la rédaction. Les articles de fond, ajoute Godin, seraient rédigés par Champury ou un collaborateur du journal. Champury n'a jamais été journaliste, aussi Godin lui demande s'il peut s'astreindre à un travail régulier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin tempère les éloges enthousiastes de Marie Howland à l'égard de sa personne. Sur les difficultés du perfectionnement de l'humanité. Sur le livre de Marie Howland et l'appréciation du Familistère par les fouriéristes : « Ne pouvant lire votre livre, peut-être ai-je été conduit par certains passages traduits isolément à subir l'effet de certaines impressions nées de la façon dont le Familistère est apprécié par les disciples de Fourier qui ont persisté à croire le maître infaillible et à considérer sa théorie comme étant la science sociale. Quoiqu'ils revendiquent le Familistère comme une suite des travaux du maître et de son école, ce que je ne veux en aucune façon contester, il n'est pas moins vrai qu'au demeurant, on me considère un peu comme un hérétique pour ne pas avoir admis la théorie des passions et n'avoir pas réalisé le travail attrayant par groupes et séries. » Godin explique que le dévouement et le sacrifice, et non l'attrait et le bonheur individuel, sont les principes de son action. Il fait la critique de la théorie fouriériste. Sur la vie d'outre-tombe : Godin affirme qu'il a dépassé Fourier dans la connaissance des rapports entre l'existence matérielle et la vie d'outre-tombe. Sur les résistances au Familistère et à l'Association : il annonce à Marie Howland que Marie Moret va lui envoyer la copie d'une transcription de sa dernière conférence, et qu'elle pourra ainsi comprendre qu'il peut être sujet à la mélancolie et au découragement. Sur la maladie d'Edward Howland : Godin recommande à Marie Howland d'imposer les mains sur son époux pour hâter sa guérison.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin ne peut rien apprendre de nouveau sur le Familistère à Édouard de Pompéry que ce que contiennent les numéros 17 et 19 du journal Le Devoir touchant les caisses de prévoyance, de pharmacie et de retraite du Familistère. Il lui fait espérer que les statuts de l'association du capital et du travail seront prochainement publiés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Pagliardini du 30 septembre 1878 ; il lui reproche d'avoir passé un mois en France sans être venu le voir. Il lui annonce qu'après avoir été en conflit avec sa femme au moment de la construction du Familistère, il est en conflit avec son fils au moment où il va fonder l'association entre le capital et le travail, « c'est-à-dire entre le Familistère et son industrie ». Il l'informe que le journal Le Devoir reçoit de temps en temps des articles de Maistre au 6 Twisden Road à Londres, qui doit être professeur ; il lui demande des renseignements sur ce dernier pour savoir s'il ne s'agit pas d'un condamné politique. Il lui indique que monsieur Melotte lui écrit qu'il pourrait envoyer chaque semaine plusieurs numéros du Devoir en dépôt chez Morel au 56 Charlotte Street, Fitzroy Square, à Londres : il lui demande si la librairie est solvable. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à ses sœurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Marie Moret a communiqué à Godin une lettre de madame Brullé sollicitant un emploi au Familistère. Godin explique à madame Brullé qu'il a commencé à construire la dernière aile du Familistère il y a deux ans, que l'administration du Familistère est complètement organisée sans nécessiter de nouvelles fonctions, que l'association a commencé à être fondée depuis 1877 et que l'habitation au Familistère est réservée aux associés et aux sociétaires. Il ajoute que la population du Familistère est majoritairement ouvrière et qu'elle ne correspond pas à l'idéal qu'elle a conçu. Il transmet ses compliments à Alexandre Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Vénard a proposé à Godin de s'installer en qualité de pharmacien dans l'Association coopérative du capital et du travail : Godin accepte d'examiner cette proposition ; il indique que les frais de pharmacie du Familistère s'élèvent à 6 000 F chaque année, somme que le comité de pharmacie cherche à réduire ; il précise que cette somme ne peut pas augmenter avec des personnes venant de l'extérieur : « Le public, au contraire, voit avec jalousie et rivalité l'organisation des services intérieurs du Familistère. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Neale du 24 mai 1879. Il lui confie que ses embarras judiciaires l'engagent à la prudence pour donner de la publicité à la répartition des bénéfices qu'il met en œuvre dans son usine, mais qu'il espère toutefois publier prochainement les statuts de l'association du Familistère. Sur la commandite dans l'association du Familistère : Godin précise qu'il ne s'agit pas d'un appel de fonds, car il met 6 millions de francs dans l'association, mais qu'il s'agit d'une manière de laisser la faculté aux travailleurs et travailleuses de faire des apports au capital. Il ajoute qu'il n'y a pas de nécessité pour l'association de recevoir des fonds de l'extérieur, mais que si Neale voulait s'attacher à l'œuvre du Familistère, ils pourront en discuter ensemble.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du rapport envoyé par Fabre le 2 juin sur la société coopérative qu'il a fondée à Nîmes. Il lui demande l'autorisation de le publier dans le journal Le Devoir. Il l'informe que les statuts de l'association du Familistère sont faits et qu'il veut les faire paraître en un volume expliquant les principes et les motifs de sa fondation. Godin fait des observations sur la société coopérative de Fabre : sur la boucherie, plus difficile que l'épicerie, sur le contrôle des opérations commerciales, sur la compétence de l'acheteur des produits et de la qualité de ceux-ci. Godin confirme à Fabre que le feuilleton La fille de son père sera prochainement édité en volume. Il lui annonce que Massoulard va quitter le Familistère à la fin du mois de juin pour des raisons de famille. Il lui adresse le souvenir de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Courtépée qu'il se trouvera à Paris le mercredi suivant et qu'il désirerait avoir un entretien avec lui en qualité de jurisconsulte au sujet de l'application des statuts de l'association du Familistère, qui sont « en dehors de tout ce qui s'est fait jusqu'à ce jour », et doivent lui créer des embarras.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Lubelski qu'il lui enverra les statuts de l'association du Familistère dès qu'ils seront imprimés.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre d'Albans Chaix du 20 mai 1879 : il lui envoie Solutions sociales, La richesse au service du peuple, Les socialistes et les droits du travail, et promet de lui envoyer les statuts de l'association coopérative dès qu'ils seront imprimés.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le projet d'association du Familistère. Sur un projet de loi déposé à la Chambre par François Cantagrel concernant l'association du Familistère. Godin explique à Cantagrel qu'il est empêché de déposer les statuts de l'association du Familistère car elle ne rentre dans aucun des formes de société prévues par la loi ; il pense que le projet de loi de Cantagrel lui permettrait de déposer les statuts, mais il s'interroge sur la réception du projet de loi. Godin indique à Cantagrel que l'association du Familistère est l'association complète du capital et du travail et qu'elle permet l'intervention du travail dans l'élection au scrutin d'une partie des membres du conseil d'administration. Il ajoute qu'il veut conserver la gérance et qu'en conséquence, la forme de société anonyme ou en commandite ne peut être appliquée à l'association. Il ajoute qu'il pourrait adopter la forme de la commandite simple mais qu'il serait alors obligé de sacrifier une partie des droits qu'il voulait garantir aux travailleurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le projet d'association du Familistère. Godin remercie Vavasseur pour ses observations du 20 juin 1879 sur son projet d'association et lui annonce qu'il cherche à intégrer les modifications suggérées. Il passe en revue les modifications qui touchent aux principes essentiels de ce qu'il veut réaliser. Godin prétend maintenir au chapitre 1er la déclaration de principes plutôt que la faire figurer en préambule. Il s'interroge sur la forme de la société (commandite simple ou anonyme) pour qu'il puisse garder la gérance et laisser ensuite celle-ci au choix du conseil d'administration. Il pense que la forme de commandite simple, qui, selon Vavasseur dans son traité sur les sociétés, représente l'idée monarchique, sacrifie beaucoup de droits qu'il veut réserver au travail. Sur l'administration de l'association. Il interroge Vavasseur s'il peut librement faire usage de ses capitaux, s'il peut légalement partager les bénéfices avec les travailleurs et en faire les copropriétaires du fonds social ou s'il peut choisir les membres du conseil d'administration uniquement parmi ses collaborateurs. Godin signale à Vavasseur que deux projets de loi sur les associations ont été déposés à la Chambre des députés, l'un par Alfred Naquet et l'autre par François Cantagrel, mais il s'inquiète du délai de leur éventuelle adoption.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le projet d'association du Familistère. Godin présente à Cantagrel les points principaux des statuts qui s'opposent aux lois « qui n'ont pas été faites pour les besoins nouveaux de l'industrie et du travail associés ». Il évoque : l'incertitude de la forme de la société entre la société anonyme et la société par commandite simple ; l'impossibilité de céder des actions en-dessous de 500 F pour un capital de 5 à 6 millions de francs ; la question des classes sociales au sein de l'association et des assemblées générales. Godin conclut qu'il est facile de fonder une association de capitaux mais presqu'impossible d'organiser une association où les intérêts du travail sont représentés à l'égal de ceux du capital. Il explique que les lois font obstacle à son projet d'association qui embrasse l'habitation, la production, la consommation et les secours mutuels de retraite et de maladie. Il l'informe qu'un exemplaire manuscrit des statuts de l'association se trouve entre les mains d'Auguste Vavasseur au 10 rue du Caire à Paris, qu'il a chargé d'en faire l'étude. Il estime qu'il est bon que la commission des lois de la Chambre des députés ait choisi de séparer la question de la liberté de réunion de celle de la liberté d'association, mais que le climat actuel des influences politiques et religieuses ne favorise pas la liberté. Godin assure Cantagrel qu'il est prêt à témoigner devant la commission.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Marie Howland qu'elle embellit en imagination le Familistère qu'elle n'a jamais vu : « Le Familistère avec ses onze cents fenêtres et bientôt ses douze cents habitants est certainement un édifice considérable mais ce n'est que le squelette du Familistère idéal créé par votre imagination. » Godin évoque le printemps à Guise mais avertit que rien ne s'obtient sur Terre que par un dur labeur et que le travail attrayant est d'un autre monde : c'est pourquoi, explique-t-il, la présentation du Familistère dans les derniers chapitres de son roman a été un peu modifiée. Godin explique à Marie Howland que les statuts de l'association sont rédigés mais doivent être mis en conformité avec la loi française avant d'être imprimés. Il lui annonce que Marie Moret va lui envoyer une collection de portraits photographiques datant de quatre ans. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à elle et à Edward Howland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Fabre que Massoulard lui avait laissé entendre que Pascaly était rompu aux affaires, mais Fabre lui a appris qu'il était seulement un homme de confiance, sympathique au Familistère, qui cherchait un emploi ; Godin apprend à Fabre qu'il a demandé à Pascaly de lui fournir des références. Godin a compris dans ce que Fabre a écrit à Massoulard qu'il avait le désir de venir au Familistère dans deux ans pour faire une étude du Familistère. Godin s'interroge sur ce que Fabre veut faire dans le présent : « Car assurément, pour un ami de l'association comme vous paraissez l'être, il n'y a pas de champ d'action plus large que celui qu'offre le Familistère, et ma plus grande inquiétude est de n'être pas compris de mes coopérateurs. Dès le premier jour où je vous ai vu, j'ai cru qu'il n'en serait pas de même avec un homme comme vous. » Godin demande à Fabre de l'éclairer sur ses intentions. Il lui indique qu'il ne connaît pas encore le prix du roman Le Fille de son père.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin exprime sa satisfaction de savoir que Vavasseur va venir au Familistère pour étudier avec lui les statuts de l'association du Familistère. Il l'informe qu'Alexandre Tisserant lui apportera la présente lettre et lui fournira des renseignements sur son itinéraire jusque Guise. Dans le post-scriptum, il l'avertit que, finalement, il lui envoie la présente lettre par la poste.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin indique à François Cantagrel qu'il attend une réponse à sa dernière lettre à la suite des réunions de la commission [de la Chambre des députés] relative au projet de loi sur les associations.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Neale qu'il n'a pas eu le temps de lui communiquer les éléments demandés pour une notice, qu'il voulait lui envoyer avec les statuts de l'association du Familistère. Il lui explique que ces statuts devraient paraître en volume mais qu'ils ne seront imprimés qu'après que les difficultés légales qu'ils soulèvent seront réglées. Il lui demande de lui confirmer que le compte-rendu des opérations du Familistère a été publié dans l'American Socialist.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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La lettre fait suite à une première lettre de Godin sur le même sujet. Godin explique qu'il veut recruter des jeunes gens d'une réelle valeur pour les former à la direction industrielle et administrative. Il précise qu'ils percevront à leur début les appointements conformes à leurs capacités mais que leurs positions futures dans l'établissement leur permettront à l'avenir de gagner 10 000 à 20 000 F par an. Il évoque les qualités requises des élèves et l'avantage de pouvoir devenir associés et participer aux bénéfices dans une association comptant 2 500 personnes. Il évoque la question du tabac : « On peut fumer et être un homme laborieux et intelligent, mais certainement on serait plus intelligent et plus laborieux encore, et surtout plus prévoyant, si l'on ne fumait pas. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à Vavasseur les statuts révisés de l'Association coopérative du capital et du travail. Il lui demande de lui donner ses « conseils définitifs » à leur sujet, et il lui envoie à sa demande une copie de ses premières observations.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Vota du 8 août 1879. Il regrette qu'elle ne lui fournisse pas les renseignements qu'il désire sur lui. Il lui explique qu'il ne cherche pas en ce moment des personnes ordinaires mais des jeunes gens inventifs aspirant à la direction des grandes manufactures, et que son but est de former des hommes pour la direction d'une association comprenant plus de 1 000 personnes. Godin demande son âge à Vota, quelles sont ses obligations à l'égard du service militaire, s'il fait usage du tabac, à quelle date il est sorti de l'École centrale et ce qu'il a fait depuis. Il l'informe qu'il doit se rendre à la session du conseil général de l'Aisne et qu'il ne pourrait le voir qu'à la fin du mois d'août ou au début du mois de septembre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Chapron du 11 août 1879. Il lui indique que la question des appointements est secondaire mais qu'à ses débuts, il ne rendrait pas de services vraiment utiles. Il lui explique que les qualités morales lui importent davantage et qu'il cherche en ce moment des jeunes gens inventifs aspirant à la direction des grandes manufactures, et que son but est de former des hommes pour la direction d'une association comprenant plus de 1 000 personnes. Godin demande son âge à Chapron et quelles sont ses obligations à l'égard du service militaire. Il l'informe qu'il doit se rendre à la session du conseil général de l'Aisne et qu'il ne pourra s'entretenir avec lui qu'à la fin du mois d'août.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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En réponse à la lettre de Chassagne du 27 juillet 1879, Godin lui indique qu'il n'a reçu que la veille la lettre du directeur de l'École [des arts et métiers] d'Aix-en-Provence qui lui donne de bons renseignements sur lui, bien qu'il ne soit que le numéro 32. Il lui explique qu'il ne cherche pas en ce moment des personnes ordinaires mais des jeunes gens inventifs aspirant à la direction des grandes manufactures, et que son but est de former des hommes pour la direction d'une association comprenant plus de 1 000 personnes. Godin demande son âge à Chassagne, quelles sont ses obligations à l'égard du service militaire. Il lui demande de confirmer qu'il ne fume pas, comme le lui écrit monsieur Michelet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les statuts de l'association du Familistère. Sur les procurations de l'administrateur-gérant : Godin rappelle à Vavasseur qu'actuellement les employés de Guise et de Laeken signent « Par procuration de Godin » ; il voudrait qu'à l'avenir le directeur de l'usine de Guise, l'économe du Familistère et le directeur de l'usine de Laeken puissent signer « Par procuration de Godin et Cie ». Il propose une nouvelle rédaction de l'article 71 des statuts de l'association sur la responsabilité de l'administrateur-gérant. Sur la responsabilité des associés. Sur la difficulté à mettre les statuts en conformité avec la loi. Sur un titre des statuts relatif aux héritiers du fondateur.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'impression des statuts de l'association du Familistère. Godin annonce à Levasseur que l'impression des statuts comprendra environ deux cent mille lettres. Il l'avertit qu'il faudra faire un premier tirage de 100 exemplaires et conserver la composition pour pouvoir effectuer des modifications.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin assure à Auguste Fabre que Pascaly trouvera sa place à Guise. Pascaly a informé Godin du désir d'Auguste Fabre de venir au Familistère dès que possible. Godin confie à Auguste Fabre qu'il est entouré d'hommes préoccupés de leur position personnelle et non animés par l'amour d'autrui. Conforté par les dires de Pascaly, Godin pense que Fabre est prédestiné à être un apôtre de l'association, mais « nous ne sommes plus au temps où l'on pouvait dire à un homme « Laisse là tes filets et suis-moi » car, pense Godin, les besoins matériels dominent les hommes qui, pour devenir apôtres d'une doctrine et d'une fondation, veulent trouver une position supérieure à celle qu'ils quittent. Godin demande à Fabre quelles seraient ses conditions pour rejoindre l'association du Familistère. Il lui indique que les statuts de l'association prévoient que la valeur des hommes sera mesurée par le concours et l'élection, mais qu'en attendant que l'association soit en plein fonctionnement, il reste l'arbitre suprême de l'association. Godin veut compter sur des forces nouvelles au moment où il va créer l'association. Pascaly a laissé entendre à Godin que Fabre avait des engagements qui l'empêcherait de venir à Guise : Godin demande à Fabre quelles sont ses intentions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le souhait de Massoulard de revenir au Familistère. Godin remercie Massoulard pour les témoignages de sympathie qu'il lui a donnés dans ses lettres à Marie Moret, mais il lui rappelle les incidents qui ont eu lieu entre eux. Il lui rappelle qu'alors qu'il était en Amérique, il déclarait vouloir être attaché à l'œuvre du Familistère, qu'il l'avait associé à la rédaction du journal Le Devoir et qu'il lui en avait confié la gérance, mais qu'il avait renoncé à participer à la rédaction du journal après que Godin ait demandé une modification à un de ses articles, puis qu'il s'était retiré de la gérance. Il lui rappelle encore qu'il lui avait confié l'économat sous le contrôle et la direction de monsieur Épaulard, mais qu'il s'est soustrait à la hiérarchie des fonctions. Il le prévient que les employés supérieurs du Familistère et de son usine ont gardé le souvenir de ces aspects de son caractère. Godin n'est pas d'accord avec la façon dont Massoulard justifie son comportement dans sa lettre du 19 septembre 1879 : sur la persuasion, l'opposition cordiale et le respect d'autrui. Godin pense que Massoulard pourrait rendre des services à l'association du Familistère ; il accepterait le retour de Massoulard à la condition d'être conciliant et d'accepter les remontrances sur son comportement. Il l'avertit qu'il ne peut faire son retour qu'à titre de disciple car l'œuvre de l'association est tellement avancée qu'il s'agit de suivre la voie qu'il a tracée.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les statuts de l'association du Familistère. Godin soulève la question de la succession des pouvoirs au sein de l'Association coopérative du capital et du travail. Sur la possibilité de transformation de la société en commandite simple en société anonyme. Sur les droits des héritiers de Godin : Godin pense qu'un testament sera plus efficace que des dispositions statutaires. Il fait des observations sur plusieurs articles des statuts rédigés par Vavasseur. Sur les dispositions transitoires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Massoulard a fait valoir qu'il faut le juger pour l'avenir et non pour le passé. Godin accepte qu'il revienne au Familistère participer à l'association. Il lui indique que Picot pourra conserver ses meubles jusqu'à ce qu'il vienne emménager.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les statuts du Familistère. Godin envoie à Vavasseur une table des matières des statuts conçue pour leur impression. Il lui soumet quelques modifications de forme qu'il pense devoir opérer. Il lui indique que la rédaction du règlement annexe, qui constituera le deuxième livre, est presqu'achevée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur le moulage d'objets creux. Sur les statuts de l'association du Familistère : Godin précise à Tisserant que l'imprimeuse des statuts est madame veuve Éthiou-Pérou au 2 et 4 rue de Damiette à Paris ; il lui annonce qu'il va faire dresser la liste des anciens habitants du Familistère ; il propose d'offrir à Vavasseur la somme de 2 000 F et souhaite qu'il lui demande de faire ses dernières observations. Il transmet à Tisserant le meilleur souvenir de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Vavasseur un chèque de 2 000 F pour le rémunérer des conseils donnés sur les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail, comme convenu avec Alexandre Tisserant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception des notes envoyées par Neale en septembre 1879 sur les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il lui annonce l'envoi prochain d'un exemplaire imprimé des statuts. Il le remercie pour le don à la bibliothèque du Familistère de 39 volumes des classiques français réceptionnés la veille. Godin demande à Neale de lui envoyer les albums des grands fabricants d'appareils de chauffage au Royaume-Uni, afin d'y relever les termes techniques utiles pour une traduction en anglais des albums et tarifs de la manufacture du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à son correspondant qu'il désire recruter des hommes doués d'initiative, d'esprit inventif, capables d'accéder à des postes de direction. Il énumère les connaissances et les qualités requises pour ces employés. Il explique que ces qualités sont indispensables dans le contexte d'une association employant 1 000 personnes participant aux bénéfices industriels. Il précise que son industrie repose sur la fonderie appliquée à la construction d'appareils de chauffage et d'ustensiles domestiques et que les employés participent aux bénéfices en plus de leurs appointements fixes. Godin demande à son correspondant quelles seraient ses prétentions salariales. Il espère pourvoir trouver des talents que l'association pourrait rémunérer 5 000 à 10 000 F par an, non compris leur part dans les bénéfices. Il le prie de lui communiquer des renseignements : son âge, sa situation familiale, s'il fait usage du tabac, ses références.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception des trois volumes envoyés par Fauvety qui vont être déposés à la bibliothèque du Familistère. Il lui signale qu'il lira avec intérêt sa réponse [aux articles de J. Soury sur le spiritisme]. Il demande à Fauvety s'il connaît un comptable émérite qui pourrait prendre la direction de la comptabilité de l'association du Familistère. Dans le post-scriptum, Godin transmet à Fauvety les amitiés de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Chalou, après leur entrevue, qu'il cherche des collaborateurs industriels qui comprennent la portée de l'association et qui soient capables de s'y attacher. Mais à la lecture de la lettre de Chalou du 30 novembre 1879, il l'informe qu'il cesse leurs pourparlers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Cantagrel de lui donner les adresses des conseillers municipaux de Paris et des députés à qui il pourrait envoyer utilement le livre qu'il va publier sur l'association et les caisses mutuelles nationales pour l'extinction du paupérisme, intitulé Mutualité sociale et association des travailleurs, qui contiendra les statuts de l'association du Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Fabre a écrit à Pascaly qu'il avait toujours l'espoir de venir prendre une part active dans l'association du Familistère. Godin demande à Fabre de lui dire ce qui l'empêche de le faire et s'il s'agit d'une question d'argent. Il l'informe qu'il achève les statuts de l'association du Familistère : « Sera-ce à Guise ou à Nîmes que vous les lirez pour la première fois ? Je pense que cette œuvre restera dans l'histoire du mouvement social. » Il lui signale que Pascaly met au net le manuscrit des statuts : « C'est le premier homme au cœur droit et vraiment sympathique aux idées d'association qui me soit encore venu. » Godin espère que Fabre sera le second. Godin indique à Fabre que Pascaly lui a remis à son arrivée les bouteilles de vin que les membres de la chambre [La Solidarité] lui ont offertes. Il lui demande de leur présenter ses remerciements et ses vœux de succès. Il lui transmet le souvenir de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin indique à Fabre que Pascaly lui parle souvent de sa volonté de participer à l'œuvre du Familistère. Il lui explique qu'il lui avait réservé un emploi au Familistère, mais qu'il est sans nouvelles de ses intentions et qu'il ne peut laisser des emplois vacants au moment où l'application des statuts engagent une nouvelle organisation du personnel. Godin lui annonce qu'il doit venir le rejoindre rapidement ou bien renoncer.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Pagliardini du 5 octobre 1879. Il l'informe qu'il n'a pu lire encore ses observations sur le livre de M. Jazon (?) car il est absorbé par l'achèvement des statuts de l'association du Familistère, dont il lui promet l'envoi prochain d'un exemplaire. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à lui et à ses sœurs.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Louise Bonnemain du 9 décembre 1879. Il l'informe qu'il ne peut garantir que son protégé trouvera au Familistère des ressources pour subsister : « J'ai créé ici pour une population toute entière les ressources exceptionnelles d'une vaste association, mais en m'occupant ainsi de la masse, je ne puis m'occuper des individus ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Fauvety pour ses vœux du 31 décembre 1879. Il lui adresse en retour ses vœux pour qu'il poursuive la propagande des idées nécessaires à la régénération des sociétés. Il le félicite pour son dernier livre, Le spiritisme devant la science dont le journal Le Devoir rend compte. Il l'informe que depuis qu'il l'a vu au Familistère, il est absorbé par la constitution définitive de l'association du Familistère ; il pense que la rédaction des statuts et règlements est trop approfondie pour être comprise des socialistes, mais qu'ils seront étudiés dans l'avenir. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et de la sœur de cette dernière.
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