FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 février 1863
Godin relate à Oudin-Leclère que son fils vient d'être condamné à Guise à un an de prison et A. Vigerie à 3 jours de prison après s'être rendus au bal du lundi gras. Il voit dans l'événement un effet de la jalousie à son égard. Il explique que son fils s'est battu avec un jeune homme et le propriétaire de la salle du bal et que Vigerie s'en est mêlé. Godin demande à Oudin-Leclère s'il faut faire appel du jugement : « Sans doute s'incliner et s'exécuter, car les passions qui tirent les ficelles et restent derrière le rideau à Guise n'auraient-elles pas la puissance d'agir jusqu'au tribunal de Vervins. » Il précise que Vigerie se trouve actuellement à Bruxelles et il voudrait que son fils puisse l'y rejoindre. Il informe Oudin-Leclère qu'un ordre daté du 3 février les enjoint à se rendre en prison sous huit jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 juin 1863
Godin répond à une lettre d'André du 5 avril au sujet de son compte, après en avoir parlé à madame André lorsqu'elle est venue à Guise. Godin juge que les réflexions d'André manquent de justesse : il lui avait accordé 250 F pour Laeken et non pour Guise ; cette nouvelle rémunération prenait effet à sa prise de fonction à Laeken, aussi ne devait-il pas inscrire 250 F au lieu de 200 F et chercher à imposer cela à Godin. Il lui signale que s'il voulait quitter Laeken pour revenir à Guise, il devrait l'en prévenir. Godin a remarqué qu'André avait inscrit 105 F pour la réparation de la petite voiture et il lui fait observer qu'il doit chaque semaine recueillir son assentiment pour les dépenses principales, afin d'éviter les errements de son prédécesseur. Il l'informe qu'il n'a pas d'opposition à faire sur la briqueterie, lui demande comment marchent les ateliers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cambier et Cie, 6 mars 1863
Godin informe Cambier et Cie qu'il se rend à Bruxelles et que ce n'est qu'à son retour de l'usine de Laeken qu'il pourra faire avec eux la vérification de la qualité de la fonte livrée. Il veut obtenir sans retard les garanties d'une livraison prochaine de fonte de la qualité convenue.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 15 janvier 1864
Jean-Baptiste André Godin répond tardivement à la lettre d'Eugène André du 31 décembre 1863. Il lui fait part de son regret de lui laisser toute la direction matérielle de l'usine de Laeken, tout en indiquant qu'il a été secondé par l'usine de Guise pour accroître le mouvement des affaires. Il l'informe qu'il fait fabriquer les modèles demandés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 7 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin joint une lettre de monsieur Ackermans, un client, et indique que les remises d'été ne peuvent être en Belgique différentes de celles consenties en France. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : il demande des nouvelles des renseignements attendus sur l'agent mystérieux envoyé de Guise à Laeken : selon Godin, il ne peut s'agir que de Telliez ou Delabarre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 31 mars 1864
Godin met Favre au courant de la visite à Laeken d'un individu enquêtant sur ses relations avec Marie Moret au temps où elle s'y trouvait et interrogeant les personnes autrefois attachées à la maison Godin-Lemaire de Laeken ; l'individu viendrait de Guise et serait envoyé par Esther Lemaire. Il lui remet le rapport que lui a fait Vigerie sur cet individu. Godin commente quelques points du rapport. L'individu serait Joseph Godin, son cousin germain, un triste niais ; l'individu s'est intéressé à la fièvre typhoïde contractée par Marie Moret et aux soins que Godin lui a prodigués pendant 8 jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 9 avril 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin propose à Favre de venir à l'audience du 15 avril 1864 du tribunal de Vervins en partant le 13 avril de Paris en soirée et en passant par Guise comme l'a suggéré Versigny, ou bien le 14 avril au matin. Il lui rappelle qu'Oudin-Leclère l'a invité à descendre chez lui. Il explique à Favre qu'il a cherché depuis sa dernière lettre des explications aux questions posées à Laeken aux anciens domestiques de la maison et qu'il a pensé qu'elles avaient pour objet de leur faire déclarer que Marie Moret avait été enceinte et avait avorté. Godin précise qu'Esther Lemaire était parfaitement au courant de la maladie contractée par Marie Moret à Laeken puisque Godin lui donnait des nouvelles de sa santé et que c'est elle qui tenait informée la famille Moret. Godin ajoute qu'il ne savait pas que le bruit courait à Guise que Marie Moret était enceinte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après y avoir réfléchi dans la nuit, Godin annonce à Versigny qu'il veut une stratégie offensive à l'égard de ses adversaires en appelant ses calomniateurs à témoigner. Il voudrait aussi faire témoigner le couple Brullé à la première audience sur ses relations avec Marie Moret à Laeken. Godin adresse à Versigny une correspondance de 13 lettres entre lui et son cousin Moret, qui a dû faire des sacrifices pour répondre à l'appel de Godin. Il lui fait part de son regret de voir que Favre s'occupera de son affaire seulement le 27 juin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 22 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin veut dissiper tout doute sur la vérité des faits accumulés par ses adversaires, notamment ce qu'ils prétendent avoir eu lieu à Laeken. Godin veut que le couple Brullé soit appelé à témoigner à la première audience : Godin les a congédiés, aussi ne peuvent-ils être suspectés de complaisance ; ils peuvent témoigner, eux qui avaient Marie Moret sous leur garde, que Godin n'a été rien d'autre qu'un parent pour Marie Moret. Les comptes de son cousin Moret et sa correspondance avec lui établissent qu'il n'a pas voulu le corrompre. « Le phalanstère, la polygamie, la polyandrie, le spiritisme : M. Versigny me dit "mais il y a avec cela de quoi perdre un homme, fût-il un Socrate". C'était possible au temps de Socrate, mais cela ne sera pas possible aujourd'hui, Monsieur, avec votre talent, et je crois surtout pouvoir ajouter avec la composition du tribunal devant lequel vous devez plaider. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé et à Adèle Augustine Brullé, 22 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique au couple Brullé que devant l'accusation de son dévergondage avec Marie Moret à Laeken, il est dans la nécessité de faire appel à leur témoignage pour établir qu'il n'a jamais été qu'un parent dévoué à sa parente, ne faisant pour elle que le strict nécessaire

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 24 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin adresse à Versigny sa correspondance avec son cousin Moret et les pièces comptables qui établissement la régularité du compte de ce dernier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin suppose que Vigerie n'a pas reçu la lettre qu'il lui a écrite le 25 juin à l'hôtel de l'Étoile d'Amsterdam car il a, dit-il, appris indirectement le commencement de son procès. Il l'informe que Favre et Hébert ont plaidé pour la première fois, mais que le jugement n'est attendu que dans trois semaines. Godin espère que les foyers et la nouvelle cheminée sont arrivés à Laeken et il attend le retour de Vigerie pour qu'il lui dise quelle impression les objets ont fait sur les poêliers de Bruxelles. Il l'informe que madame Vigerie est arrivée la nuit dernière et était déçue de ne pas le trouver à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à au procureur impérial de l'arrondissement de Vervins, 15 juillet 1864
Jean-Baptiste André Godin récapitule l'affaire de sa séparation avec Esther Lemaire depuis le 8 novembre 1863. Il revient sur le scandale fait par sa femme le 8 novembre et la campagne de calomnies des jours suivants ; puis, pendant plusieurs mois le silence s'est fait, sa femme s'évertuant à différer le procès ; 8 mois et 12 jours après la demande en séparation sa femme produisit des conclusions différentes des premières ; celles-ci comprennent des pièces matérielles que Godin a réfutées, et aussi des allégations qu'il professe des doctrines immorales fondées sur des textes de communication spirite écrits au crayon à papier il y a 11 ans et choisis pour lui nuire ; il a été accusé d'engager sa femme à pratiquer la polygamie et la polyandrie, accusation démentie par sa correspondance avec sa femme à la même époque ; il a été accusé d'adultère avec sa petite-cousine, d'avoir passé un marché avec les parents de cette dernière et de les avoir fait bénéficier de ses largesses, bien que sa correspondance avec son cousin atteste qu'il n'a fait que le dédommager des sacrifices que celui-ci a dû faire pour venir à Guise ; tous les versements faits par Jacques-Nicolas Moret à la caisse de l'usine, censés provenir du sacrifice de sa fille à la débauche de Godin, ont tous été justifiés ; de même une obligation de 16 000 F souscrite pour lui par Godin est justifiée par un nouvel arrangement entre eux sur sa rémunération ; Esther Lemaire a produit de fausses lettres pour soutenir l'accusation de concubinage de Godin avec Marie Moret à Laeken, mais sa femme et elle vécurent en intimité pendant deux mois à son retour à Guise puis pendant 15 jours à Bruxelles où elles allaient au théâtre ensemble ; de plus il n'était pas question de ces lettres dans la première requête de demande en séparation. Godin explique ensuite que c'est à la demande de sa femme que Godin a envoyé Marie Moret en pension pour étudier et que c'est elle qui l'en a fait sortir tout en voulant la tenir éloignée de Guise car elle était jalouse de son intelligence ; madame Brullé propose qu'on laisse Marie étudier auprès d'elle ; Godin accepte sans parler de la jalousie de sa femme à Marie Moret ou à sa famille ; Godin pensait que cette rivalité avait été oubliée quand il a fait revenir Marie Moret pour s'occuper de l'organisation de l'éducation des enfants au Familistère ; Godin concède qu'il a fait une erreur en prenant un logement contigu à celui de Marie Moret au Familistère. Godin espère que le procureur impérial reconnaîtra la fausseté des faits qui lui sont reprochés. Il le prévient que son avoué va lui demander s'il est nécessaire qu'il se rende auprès de lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 octobre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin s'inquiète de l'enquête et de la corruption de témoins par ses adversaires. Il évoque les témoins qu'il pourrait convoquer, dont la belle-sœur d'Esther Lemaire ou madame Brullé. Il demande en outre à Oudin-Leclère de clore l'affaire Machin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 24 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin décrit la bibliothèque de Marie Moret dans le cabinet de travail où elle et lui mènent un travail commun d'études, prétexte du procès intenté par sa femme. Godin justifie que les émoluments perçus par Marie Moret n'ont pas donné lieu à des écritures et qu'elle a la propriété des meubles qui sont chez elle. Godin joint à sa lettre la copie d'une lettre de Vigerie qui est l'objet d'interrogations sur la chronologie d'événements liés à l'affaire ; il justifie des dépenses faites à Londres ; il justifie le recrutement aux côtés de Marie Moret d'une responsable de l'asile choisie par Marie Pape-Carpantier ; il communique la copie du compte des frais de maison qui, d'après lui, montrent que sa femme s'est constitué un pécule avant la demande en séparation. Godin est d'accord avec Favre pour aller le voir à Paris. Il annonce à Delpech qu'il va faire faire une copie des dépenses de famille à Laeken, et qu'il écrit à Oudin-Leclère au sujet de la plainte de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 mars 1865
Jean-Baptiste André Godin regrette de devoir à nouveau s'absenter au moment où le tarif de la manufacture doit être imprimé. Il prie Vigerie de rentrer rapidement de Laeken. Il lui envoie la somme de 500 F qu'il a demandée. Il est question d'un Victor et d'un Baptiste, qui pourrait être renvoyé.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 17 mars 1888
Au sujet de la nécessité de réunir une assemblée générale de l'Association du Famillistère afin d'inscrire au règlement des modifications déjà mises en pratique, notamment en ce qui concerne les assurances mutuelles. Marie Godin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de modifications concernant le conseil de gérance. Elle soumet le projet de modification à Tisserant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 16 mars 1888
Au sujet de la nécessité de réunir une assemblée générale afin d'inscrire au règlement des modifications déjà mises en pratique, notamment en ce qui concerne les assurances mutuelles. Marie Godin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de modifications concernant le conseil de gérance de la Société du Familistère. Elle soumet le projet de modification à Ganault. Moret l'informe que Steüer va venir au Familistère au début du mois d'avril pour l'édification du mausolée de Godin et que Tony-Noël lui a déjà proposé quatre projets pour le mausolée de Godin. Dans le post-scriptum il est question d'un litige avec Patoux au sujet de fontes et de l'attente d'un jugement remis sous huitaine.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 19 mars 1888
Moret confirme sa lettre du 16 et transcrit l'avis de Flamant sur le litige avec Patoux. La question des fontes qui se trouvent en Angleterre doit être réglée rapidement. Elle compte sur la visite très prochaine de Ganault.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur B. Bourgeois, 30 mars 1888
Sur la transcription des immeubles au bureau des hypothèques en France et en Belgique. Elle transmet à Bourgeois des pièces à communiquer au notaire Gustave Eliat.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 12 juillet 1879
Marie Moret remercie Massoulard pour les statuts de la société coopérative d'Angoulême et lui donne des nouvelles du Familistère : inventaire, adoption des carnets, économat, emploi pour Jules Pascaly, rédaction des statuts. Son appartement a été vidé et une nouvelle famille s'y est installée. Elle lui demande de ses nouvelles et évoque l'enterrement de sa nièce Lilie.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 28 février 1888
Marie Moret explique à Demeur qu'elle a été élue administratrice-gérante par les associés de l'Association par 85 voix sur 89 votants, que la réorganisation de la gérance est en cours et que la succession de Godin est en voie de règlement. Elle s'adresse à Demeur au sujet de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère ; elle cite à ce propos une lettre d'un employé de l'usine de Laeken et une lettre du notaire de Guise Aimé Flamant ; elle signale à Demeur le nom et l'adresse d'un notaire, Gustave Éliat au 59 rue Neuve à Bruxelles. Elle informe Demeur que le couple Brullé vit à Saint-Mandé, qu'Alexandre Brullé est atteint de paralysie grave depuis plusieurs années et qu'il est soigné par sa femme, elle-même de santé fragile.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa lettre. Elle l'informe que madame Brullé a été heureuse d'avoir de ses nouvelles et qu'elle compatit à la perte de son enfant de 6 ans, elle qui craint la perte imminente de son mari. Elle explique à Demeur qu'elle est « mère par ma sœur » qui a eu trois petites filles, dont 2 ont disparu à l'âge de 2 et 4 ans, et qu'elle éprouve « le sentiment de l'isolement et du vide, quand on perd le compagnon de toute l'existence ». Elle évoque le souvenir de leur fréquentation à Laeken il y a 25 ans. Elle demande à Demeur s'il est devenu spiritualiste comme le fut Godin. Elle lui annonce qu'elle lui écrit une deuxième lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa double lettre de la veille. Elle fournit à Demeur des indications complémentaires sur la Société du Familistère et la succession de Godin en vue de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère. Elle lui explique que la Société du Familistère a été enregistrée à Molenbeek-Saint-Jean le 19 août 1880, que la publication légale a été faite dans le Moniteur belge du 30 août 1880 avec la mention des apports de Godin, et que les modifications apportées aux statuts ont été déposées et publiées en 1882, 1885 et 1888. Elle ajoute que l'achat par la Société du Familistère d'un terrain attenant à l'usine de Laeken aux hospices de Bruxelles lui semble une preuve supplémentaire que la Société du Familistère est reconnue en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 24 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin pense qu'à la réflexion, le jugement du tribunal de Vervins ne lui paraît pas équitable. Sur la licitation en masse des immeubles demandée par ses adversaires : ceux-ci comptent que Godin n'a pas d'autre choix que de racheter l'usine ; la licitation a été présentée comme la seule voie de la liquidation de la communauté et le partage a été rejeté. Godin explique à Lecoq de Boisbaudran les avantages qu'il voit dans la solution du partage : l'usine peut se diviser en deux parties exploitables ; Esther Lemaire ayant sa part de biens immobilier, il ne serait pas contraint de lui céder toute la partie liquide de sa fortune et conserverait ainsi des capitaux ; l'exploitation par Esther Lemaire de la partie de l'usine lui revenant serait ruineuse ; le Familistère pourrait aussi être divisé en deux lots ; seule l'usine de Belgique devrait être licitée. Godin pense que son exemple montre l'absurdité des lois sur la séparation des biens industriels. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran s'il doit demander au tribunal la division par lots en vue du partage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Roussel, 22 novembre 1866
Sur le dépôt en Belgique d'un brevet d'invention d'un épurateur au gaz à effectuer pour monsieur Roussel par Eugène André, directeur de l'usine de Laeken. Godin précise à Roussel que tant que l'appareil ne sera pas au point, il ne le fabriquera pas en fonte mais en tôle. Godin fait des observations sur les dispositions de l'appareil de Roussel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Apeldorm, 25 janvier 1869
Godin informe Apeldorm que sa lettre à Eugène André, qui fait part de son désir de reprendre les voyages pour Laeken, lui est parvenu à Guise et que ce dernier lui a transmise car les voyageurs de commerce de Laeken sont ses voyageurs. Il lui explique qu'il a gardé un bon souvenir de lui même s'il est parti sans l'avertir. Il lui signale qu'il se plaint à tort d'une personne qui l'estime toujours. Godin accepte qu'il fasse les voyages en Hollande sans avoir à travailler dans les bureaux. Godin lui demande de lui fixer ses conditions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 29 décembre 1869
Godin autorise André à couper des arbres sur la propriété de Laeken mais il ne comprend pas pourquoi il faudrait en planter d'autres à la place et il ne souhaite pas abandonner le bois coupé qui vaut plus que la main d'œuvre. Il conseille à André de louer le jardin au jardinier pour 800 F mais se demande s'il ne vaut pas mieux laisser pousser l'herbe que satisfaire à toutes ses conditions. Il le prévient qu'il l'invitera à venir à Guise pendant une journée à la fin de janvier. Il l'informe qu'il a reçu la démission d'Apeldorm, à laquelle il ne s'attendait pas.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 16 mars 1872
Godin a appris que le personnel de l'usine de Laeken s'amoindrit considérablement. Il demande à Eugène André de remédier à la situation en augmentant le prix de vente des produits pour valoriser le travail des ouvriers. Il l'avertit qu'il envoie son fils Émile à Laeken pour convenir avec lui d'une augmentation des salaires des ouvriers de 5 % au moins. Il lui indique qu'il serait fâcheux de recevoir des commandes sans pouvoir les honorer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 5 mai 1872
Godin demande à Denisart de recevoir Melin et de l'installer dans les fonctions occupées par Avot. Il lui demande également de s'entendre avec Viney pour savoir s'il est possible d'employer provisoirement Avot au règlement des litiges et des créances en retard. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Il l'invite à demander à Eugène André un inventaire des immeubles et du matériel de Laeken au 31 décembre 1871 et au 31 décembre 1863.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 7 mai 1872
Sur la participation d'Eugène André aux bénéfices des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à Laeken. Il l'avertit que Denisart va lui demander les inventaires du matériel de l'usine de Laeken en 1863 et aujourd'hui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 24 mai 1872
Godin demande à André le montant des salaires payés à Laeken en 1871. Il lui demande également le nombre d'exemplaires de Solutions sociales vendus à Bruxelles et le nombre restant chez le libraire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 18 juin 1872
Godin informe Eugène André qu'il n'a pas pu encore décidé le montant de sa participation aux bénéfices pour 1871. Il lui annonce qu'il sera au Familistère pour la fête du Travail et l'invite à y assister.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 22 septembre 1872
Godin informe Eugène André qu'il doit aller à Laeken et à Liège du 10 au 15 octobre 1872. Sur la gratification d'Eugène André pour l'année 1871 : il lui annonce qu'il apporte, pour la déterminer, des modifications à sa proposition du 9 mai précédent et lui propose 4 % de 42 575 F de bénéfices à Laeken, soit 1 703 F.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Théis, 10 février 1892
Don de livres pour la bibliothèque de l'Union chrétienne. Marie Moret donne des informations quant au fonctionnement du Familistère de Guise. Réponse favorable de Marie Moret quant au projet de visite du Familistère de M. Théis, lui demandant de l'informer de la date. Elle lui assure avoir lu les deux brochures envoyées avec sa précédente lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, vers le 27 avril 1892
Au sujet de recommandations sur l'amitié, en particulier celle avec Antoniadès. Considérations sur le principe d'une « promesse ». Joint à sa lettre une boite de dragées, un mouchoir ainsi que la Revue de l'École Centrale. L'informe de la destination de son voyage à Bruxelles afin de se rendre pour « objet spécial » au Familistère de Laeken avec le directeur des écoles du Familistère de Guise. L'édition du numéro d'avril du journal Le Devoir s'arrête ce jour.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 14 mai 1892
Au sujet du voyage de Marie Moret au Familistère de Laeken (Belgique) et de sa visite de différents lieux à Bruxelles. Demande des nouvelles d'Antoniadès et dit avoir reçu une lettre de Gaston Piou de Saint-Gilles. Le fils d'un membre du conseil de gérance du Familistère, Ladislas Sekutowicz, souhaite rentrer à Centrale. Demande de conseils concernant le logement et la nourriture à Paris.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 19 mai 1892
Informe que Paulhan n'est pas venu au Familistère de Guise. Au sujet de son voyage au Familistère de Laeken avec Pascaly et de son prochain emménagement à Lesquielles-Saint-Germain. Invite Fabre à l'y rejoindre bien que les distractions y soient peu nombreuses.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, vers le 20 mai 1892
N'a pu envoyer à M. Boullanger tous les ouvrages qu'il lui a demandés. Prochain numéro du journal Le Devoir qui traitera de la fête du Travail au Familistère. Au sujet de son voyage au Familistère de Laeken. Avoue ne pas s'être occupée des actualités politiques depuis son retour. Refuse l'offre d'envoi du livre de Mme Audouard. Au sujet de l'admission de Ladislas Sekutowicz à Centrale. Recommandation de lieux à visiter à Bruxelles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 1er juin 1892
Se désole de l'annulation de la visite de Fabre. Approuve la recommandation de l'ouvrage de Bernardot et l'informe du retard de sa prochaine édition. Sur un ami de Fabre, membre du conseil municipal de Nîmes. Pascaly souffrant de la chaleur. L'informe du voyage effectué début mai au Familistère de Laeken dont elle est pleinement satisfaite. Sur le dernier numéro du journal Le Devoir et l'importance de Pascaly. Sur une réponse de Fabre à des industriels au sujet de L’Émancipation. Ressent réciproquement un lien de parenté, « Famille mentale », avec Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 2 novembre 1892
Lettre écrite lors du voyage de Marie Moret, Marie-Jeanne et Émilie Dallet sur la côte Atlantique, du 30 octobre au 5 novembre 1892. Informe que l'expédition des 340 exemplaires du journal Le Devoir ne devrait pas tarder ; le prie d'en donner 5 à Bernardot. A reçu la demande de réabonnement de madame Villeneuve pour son mari à Villecomte par Is-sur-Tilles. Sur la répartition des exemplaires aux abonnés de Guise et de Laeken.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 29 décembre 1896
La famille Moret-Dallet et Fabre envoient leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année à Piponnier et sa famille : Marie-Jeanne Dallet sensible au mot d'Antonia Piponnier ; Marie, Jeanne et Émilie embrassent madame Piponnier et espèrent qu'elle a reçu les fleurs peintes par Marie-Jeanne. Marie Moret remercie Piponnier pour les renseignements sur la banque Offroy et Cie. Piponnier en voyage à Laeken en janvier 1897. Marie Moret occupée à la correction des épreuves du journal Le Devoir de janvier 1897. Sur les élections municipales à Guise : Fabre du même avis que Piponnier sur les difficultés de la nouvelle municipalité à se soutenir. Analogie faite par Piponnier entre météorologie et politique ; Marie Moret fait référence aux immeubles de 29 étages [de New York].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 11 mai 1895
Réception de documents pour la composition du journal Le Devoir. En attente d'informations sur les fêtes du Travail à Guise et à Laeken ; a reçu la liste des deux personnes récompensées à la fête du Travail : « Je le regrette. J'aurais voulu avoir à en enregistrer 50 ». Le numéro de mai du journal est en cours d'expédition à Guise. Envoi d'un mandat de 10 F d'Irénée Priqueler pour son réabonnement au Devoir. En post-scriptum : en attente du nouveau tarif postal pour les journaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 18 mai 1895
Départ de Nîmes retardé de deux ou trois jours : prière de remettre à Élise Pré 60 F pour payer le transport des malles à papiers susceptibles d'être livrées avant l'arrivée de Marie Moret au Familistère. Maladie de la fille de Doyen. Remerciements pour l'envoi du mot sur la fête du Travail de Laeken. La circulaire postale n'est pas encore parvenue à Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chapt de Fontaine, 26 juillet 1895
Réponse à la lettre de Chapt de Fontaine en date du 24 juillet 1895 ; envoi du numéro de février 1895 du journal Le Devoir, auquel Marie Moret ajoute quelques ouvrages ou brochures, dont Solutions sociales, Associations ouvrières et Mutualité sociale. Offre de services [non mentionnés] de Chapt de Fontaine pour le Familistère de Laeken : Marie Moret n'est plus à la tête de la Société du Familistère ; François Dequenne lui a succédé.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 8 février 1896
Réponse à la lettre d'Antoine Piponnier du 30 janvier 1896. Piponnier et son fils Marcel à Armentières la semaine dernière : Marie Moret a souhaité qu'ils aient beau temps. Sur le modèle n° 2 des titres de participation aux bénéfices pour 1877-1879 délivrés à environ 600 travailleurs, mentionné dans une conférence de Godin : Marie Moret demande à Piponnier de faire des recherches complémentaires dans les archives de l'Association du Familistère. Transmet les amitiés de Jules Pascaly dont elle a reçu des nouvelles. Sur diverses nouvelles communiquées par Piponnier : la question des caisses de retraite ; le bon combat de François Bernardot ; sur la description de Laeken qui a fait frissonner Fabre : « Oui, c'est un triste séjour. Il faut pouvoir s'y oublier dans le travail. » ; sur « ce pauvre » monsieur Dury, ennemi de l'Association ; agression de monsieur Carlier à la chapelle Notre-Dame de la Salette [à Proix, Aisne], dont l'auteur est resté inconnu : que fait la police, se demande Marie Moret. Remercie Piponnier pour l'extrait de son compte au Familistère que Buridant lui a envoyé. Annonce à Piponnier l'envoi d'un exemplaire de l'Almanach de la coopération française.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 28 février 1896
Remercie Piponnier pour les informations contenues dans sa lettre du 26 février 1896, qui lui permettent d'y voir clair [dans l'histoire de la participation aux bénéfices au Familistère]. Nouvelles du Familistère : importants événements survenus récemment ; Piponnier, directeur de la comptabilité, devenu directeur commercial de la Société du Familistère : Marie Moret souhaite que Piponnier continue à exercer sa sollicitude à l'égard du Familistère dans son ensemble ; monsieur André responsable personnellement de la faillite Fleury ; suggestion de Marie Moret pour la fonction de directeur commercial : que le compte rendu mensuel aux conseillers soit de nature à éviter des ouvertures de crédit inopportunes. Marie-Jeanne enchantée que ses « fleurs » soient bien arrivées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bourguignon-Viéville, 1er février 1873
Godin explique à Bourguignon qu'il ne peut donner suite à sa demande du 29 janvier 1873 car il emploie suffisamment de voyageurs de commerce en France et qu'il n'a pas suffisamment de renseignements sur son usine de Belgique pour en apprécier les besoins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 14 février 1873
Sur une demande des employés approuvée par Godin. Sur un placard infâme apposé au Familistère et une enquête [relative au vol de pain]. Sur des papiers envoyés à Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 19 mars 1873
Sur un conflit entre Eugène André et Alphonse Grebel. Godin demande à André d'accorder son concours à Grebel qui est chargé des opérations d'expertise pour la liquidation de la communauté de biens Godin-Lemaire, et l'assure que Grebel ne s'est pas opposé au départ de Duval. Il lui indique qu'il écrit à son fils Émile pour savoir pourquoi Duval n'est pas allé à Laeken.
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