FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bruyant, 20 novembre 1872
Godin explique à Bruyant, agent voyer en chef du département de l'Aisne, que pendant l'occupation prussienne, la municipalité de Guise a occupé les ouvriers à extraire des cailloux pour le revêtement des routes, mais que ces matériaux sont restés sans emploi. Il lui demande comment en tirer parti. Godin désire également que Bruyant autorise l'agent voyer demeurant à Guise à faire les études et devis que lui confierait la commune.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lagniel, 20 novembre 1872
Godin explique à Lagniel qu'il lui est difficile de lui offrir un emploi en raison de son âge et de son inexpérience dans le genre d'industrie concerné qui ne correspond pas aux 125 F d'appointements demandés. Godin évoque la possibilité que monsieur Broit, le gendre de Lagniel, puisse lui donner des indications sur l'emploi qu'il pourrait occuper dans l'usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 20 novembre 1872
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur l'expertise et l'évaluation de la valeur des usines en 1863 et en 1872.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 24 novembre 1872
Sur les écoles du Familistère. Godin explique au préfet que l'instituteur des écoles du Familistère veut contracter l'engagement décennal, mais que les écoles libres du Familistère ne sont pas encore reconnues d'utilité publique. Il propose que l'instituteur entre momentanément dans les écoles communales de Guise et y contracte son engagement avant de reprendre sa fonction au Familistère, comme l'y invite le ministère. Godin ajoute qu'il ne craint pas la visite des inspecteurs dans les écoles du Familistère, mais « je désire beaucoup rester maître du programme d'enseignement et de la direction de ces écoles ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 8 décembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des usines. Godin informe Grebel que Pétilleau vient de le quitter pour rentrer à Guise et préparer les documents à remettre aux experts, et il lui exprime le désir de s'entretenir à ce sujet avec lui à Versailles. Il évoque l'évaluation de l'outillage en 1863 et 1872, l'état descriptif des modèles et des brevets, l'état des ouvriers employés dans la fabrication de l'usine en 1863 et en 1872, la comparaison du montant des salaires en 1863 et 1872. Godin indique à Grebel que sa venue à Versailles aura également pour objet le brevet à prendre pour le moulage mécanique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 8 décembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des usines. Godin informe Grebel que Pétilleau vient de le quitter pour rentrer à Guise et préparer les documents à remettre aux experts. Il évoque l'évaluation par Lesne du matériel en 1863 et 1872 ; il demande à Denisart de dresser un tableau des ouvriers employés dans la fabrication de l'usine en 1863 et en 1872, répartis par métiers et d'établir le montant des salaires en 1863 et 1872. Godin indique à Denisart que Grebel doit venir à Versailles et il souhaite que ces travaux ne retardent pas son départ. Il lui signale qu'il écrit à Alphonse Grebel pour lui demander de mettre à sa disposition des dessinateurs pour faire les copies nécessaires, et il lui exprime sa volonté que Lesne s'occupe du travail demandé. Godin annonce à Denisart qu'il devra également préparer la comparaison des chiffres d'affaires commerciales du Familistère en 1863 et 1872. Sur les documents à remettre aux voyageurs de commerce. Godin demande à Denisart de demander aux anciens voyageurs, notamment Abel Conte, de restituer les documents qui leur ont été confiés. Sur l'épicerie et madame Braconnier et sur une affiche à apposer. Sur une avance à accorder à la famille d'Edmond Louis pour acheter des vêtements d'enfants.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à David Tisseron, 9 décembre 1872
Godin répond aux lettres du 29 octobre 1872 envoyée à Guise et du 4 décembre 1872 de Tisseron, candidat à un emploi de voyageur. Il lui demande quelle est la circonscription autour de Rouen qu'il parcourrait pour les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 11 décembre 1872
Godin indique à Tisserant qu'il a vu Guillaume Ernest Cresson et il l'informe que des produits de son usine seront transportés à Nancy quand il le jugera utile pour les présenter à la cour.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 11 décembre 1872
Godin explique au préfet qu'il n'a pu le voir la veille à Versailles au ministère de l'Intérieur, où il voulait l'interroger sur ce qu'il y a à faire pour que le jeune Faivre, instituteur dans les écoles du Familistère, puisse contracter son engagement, et lui parler des travaux sur le chemin de sa propriété à l'intersection avec la route départementale n° 25 ; il voulait également lui demander pourquoi l'enquête sur la voie de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme par Guise ne s'ouvre pas.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rollin, 19 décembre 1872
Godin demande à Rollin de lui donner l'adresse de monsieur Debetz ou de le prier de lui écrire pour lui donner des références. Godin précise qu'il faut lui écrire à Guise car il va avoir quelques jours de vacances.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Potvin, 24 décembre 1872
Godin informe Potvin, qui s'apprête à visiter le Familistère, que le 1er et le 2 janvier 1873 les enfants des écoles du Familistère sont en vacances, qu'ils reviennent en classe le 3 janvier, et que lui-même repart à Versailles le 6 janvier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Debetz, vers le 28 décembre 1872
Godin informe Debetz qu'il peut venir à Guise et qu'il lui accorde 200 F par mois.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Beretti, 12 janvier 1873
Godin répond à la lettre de Beretti du 27 octobre 1873. Il s'étonne que Beretti ait pris ses renseignements à de mauvaises sources alors qu'il se trouvait à Guise. Godin conteste le fait qu'il y ait eu des grèves dans son établissement et qu'il fait en sorte que les ouvriers puissent exprimer chaque jour leurs prétentions et leurs besoins pour éviter que les difficultés s'accumulent. Il lui indique que le marchand russe qui en 1858 est resté son débiteur dans les affaires faites avec lui est Besson, mécanicien, « grande Melchansky au coin de Novoi Péréoulk, maison Karaloff à Saint Pétersbourg ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Roger et Laporte, 24 octobre 1892
Lettre écrite lors du voyage de Marie Moret, Marie-Jeanne et Émilie Dallet à Nîmes, du 21 au 30 octobre 1892. Sur la préparation et la composition du nouveau numéro du journal Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre Meerts-Ancelet, 8 novembre 1892
Informe monsieur Meerts qu'elle ne peut accepter ses services car elle ne sait quand elle rentrera à Guise.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Émile Venet, 21 mai 1896
Informe Venet de son retour au Familistère. S'il vient à passer à Guise, Marie Moret souhaiterait régler ce qu'elle lui doit. Marie Moret n'a pas reçu la feuille de contributions pour Lesquielles de l'année en cours, habituellement envoyée à Nîmes : demande à Venet si la feuille lui a été remise ; autrement, il faudra la réclamer à l'administration des contributions.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 12 septembre 1896
Remercie la banque d'avoir répondu à sa demande de renseignements concernant le transfert de titres à un tiers. Au sujet du transfert des titres bancaires de Marie Moret en cas de décès : Émilie et Jeanne Dallet sont ces seules héritières, elle n'a pas d'autres parents ; les certificats de décès sont, comme en Suisse, délivrés par un notaire ; à Guise, le notaire de Marie Moret est Aimé Flamant, également maire de Guise. Un certificat de propriété délivré par Aimé Flamant en sa qualité de notaire sauvegarderait pleinement sans autre formalité la responsabilité propre de la banque. Marie Moret demande à ce que toute démarche soit facilitée pour Émilie et Jeanne Dallet si elle venait à décéder.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 1er décembre 1896
Accuse réception des différents documents envoyés par Buridant, notamment des périodiques demandés par lettre du 17 novembre 1896. Inscription au registre des services gratuits madame Gurney à Oxford (Angleterre) à qui Marie Moret a déjà envoyé le numéro de novembre du Devoir. Demande l'état du compte du Devoir. Sur le temps froid à Nîmes et le rhume que tout le monde a attrapé. Marie Moret absorbée par son travail sur les documents de 1842 à 1853 de la biographie de Godin : « Je suis tellement plongée dans l'étude de document datant de la période de 1842 à 1853 que je ne sais plus si réellement je me trouve en 1896. » Demande si le conseil municipal de Guise est reconstitué. Remercie Buridant des nouvelles de mesdames Louis et Roger et de Marie Buridant. Adresse l'Almanach de la coopération française pour l'année 1897 à mesdames Louis et Roger ainsi qu'au frère et au père de Buridant.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, les 4 et 6 décembre 1896
Remercie Piponnier de sa lettre du 2 décembre 1896 et de ses renseignements. Sur l'échec des élections des surveillants du travail en raison de l'état défectueux du mental des électeurs : « N'y a-t-il pas là le meilleur plaidoyer en faveur de la plus grande culture possible de tous les membres du corps social. » Signale à Piponnier que le numéro de décembre du Devoir contient les conclusions de Lujo Brentano sur la concurrence industrielle internationale dont elle lui a parlé. Contente que l'Almanach de la coopération française ait fait plaisir à Piponnier et le remercie de l'avoir avertie de la parution du troisième article de L'Illustration. Suite de la lettre écrite le 6 décembre 1896 : Marie Moret accuse réception du règlement de l'usine, envoyé par Buridant de la part de Piponnier. Comparera le lendemain le règlement envoyé avec celui en sa possession. Va demander à Buridant qui est à l'origine de l'envoi des 3 numéros de L'Illustration. Sur la fondation d'une caisse de secours pour les femmes en 1867 mentionnée dans le 3e article sur le Familistère dans L'Illustration : Marie Moret se demande comment l'auteur de l'article s'est renseigné, cela ne correspond pas avec les faits qu'elle a établis. Demande à Piponnier de se renseigner sur la date à laquelle les salaires ont arrêté d'être versés le 25 et le dernier jour du mois, entre 1857 et 1871. Sur les élections à Guise dans 8 jours : « Puisse t'il n'y avoir de vainqueurs que les partisans de la concorde ! » Sur les enfants de Piponnier que Marie Moret félicite : Antonia chargée de deux rôles à la Sainte-Catherine et Robert qui a gagné 11 places pour arriver 3ème sur 24.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 16 décembre 1896
Estime que les exemplaires du Devoir de décembre doivent être parvenus à Buridant, en cas contraire ils ont dû s'égarer. Remercie à nouveau Buridant de l'initiative de l'envoi des 3 numéros de L'Illustration contenant les articles sur le Familistère. Émilie Dallet et Marie Moret le remercient pour l'envoi de plusieurs choses. Marie Moret refuse la demande d'échange avec Le Voltaire, Le Christ anarchique et Le Maître phonétique. Remercie Buridant pour ses indications sur La Revue féministe et sur les élections municipales. Demande l'envoi d'un colis de 5 kilogrammes d'exemplaires de Solutions sociales ainsi que le relevé de compte du Devoir après les expéditions du numéro de décembre. Envoie 100 F pour renouveler les provisions du compte. Demande si les journaux locaux ont continué d'être envoyés au Familistère malgré l'arrêt de service du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 20 décembre 1896
Sur les élections municipales à Guise : constitution du conseil municipal et retrait de F. Bernardot. Les fantaisies de L'Illustration font douter Marie Moret de la crédibilité du journal : donne l'exemple d'un article sur les immeubles à 29 étages de New York où Marie Moret aimerait être. Remercie Piponnier du temps qu'il lui consacre pour ses recherches et est contente d'être fixée sur la date du paiement des salaires par sections. Marie Moret travaille en ce moment sur l'École sociétaire de la période d'avant 1840. Quelques considérations spirites de l'esprit de Marie Moret enfermé dans une « lourde chrysalide ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 21 décembre 1896
Marie Moret et Émilie Dallet remercient Buridant pour ses envois. Refus d'échange avec La Coopération des idées. Annonce avoir signalé à l'Annuaire de la presse que Buridant a remplacé Doyen à la gérance du Devoir. Marie Moret souhaitait faire cadeau d'une poupée de type japonais à Marie Buridant mais le magasin a fermé ; elle lui envoie donc une image en recommandé. Sur l'état de santé de la fille Demolon. Demande à Buridant de donner 5 F pour les étrennes du facteur, de la part d'elle-même et d'Émilie Dallet. Remercie les dames Roger, Louis et Allart pour leur bon souvenir et espère que les élections municipales de Guise se sont achevées « dans le sens le plus propre à la paix des esprits ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 29 décembre 1896
La famille Moret-Dallet et Fabre envoient leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année à Piponnier et sa famille : Marie-Jeanne Dallet sensible au mot d'Antonia Piponnier ; Marie, Jeanne et Émilie embrassent madame Piponnier et espèrent qu'elle a reçu les fleurs peintes par Marie-Jeanne. Marie Moret remercie Piponnier pour les renseignements sur la banque Offroy et Cie. Piponnier en voyage à Laeken en janvier 1897. Marie Moret occupée à la correction des épreuves du journal Le Devoir de janvier 1897. Sur les élections municipales à Guise : Fabre du même avis que Piponnier sur les difficultés de la nouvelle municipalité à se soutenir. Analogie faite par Piponnier entre météorologie et politique ; Marie Moret fait référence aux immeubles de 29 étages [de New York].

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 30 décembre 1896
Marie Moret contente d'avoir fait plaisir à Marie Buridant par son cadeau. La famille Moret-Dallet et Fabre envoient à Buridant et sa famille leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année. Marie Moret, sa famille et Fabre compatissent à la douleur de madame Buridant. Remercie Buridant pour les nouvelles de mademoiselle Demolon, le mot concernant la facture, les divers envois. Au sujet des cartes de visite : demande à Buridant de lui faire un envoi tous les 3 jours à partir du 2 ou 3 janvier 1897. Suspendre le service du Devoir avec le journal Il Secolo et auprès d'Aimé Flamant. Quatre exemplaires du Devoir sont déposés à la mairie de Guise, il n'y a pas lieu d'inscrire également le maire dans les services du journal. Attend avant de prendre une décision concernant Le Saint-Quentinois. Refus d'échange de service du Devoir avec trois autres journaux et suppression du service avec La Revue mutualiste qui a cessé de paraitre. Demande l'envoi du nouveau numéro des Annales des sciences psychiques. À propos des élections municipales : « il semble que la ville est coupée en deux et que la marche des choses doit être à la fois difficile et précaire. » En post-scriptum, demande à Buridant de transmettre ses meilleurs vœux à madame Roger.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 13 février 1897
Réponse à la lettre de Flore Moret en date du 1er février 1897 : s'excuse pour sa réponse tardive car ses matinées sont occupées au travail sur les documents biographiques de Godin, et elle traite la correspondance urgente en début d'après-midi avant d'aller marcher un peu. Beau temps à Nîmes : le feu n'est allumé que le soir. Nouvelles de la famille : Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre se consacrent à la photographie ; Émilie Dallet prépare la deuxième édition de sa méthode de lecture et copie des pages pour Marie Moret ; Marie-Jeanne prend une leçon de peinture dans le salon au moment où Marie Moret écrit ; Auguste Fabre adresse ses hommages à Flore Moret. Remise faite par Flore Moret à monsieur Catrin de la part de Marie Moret. À propos du tissage dans le nord de la France : le journal Le Temps indique que cette industrie n'y est pas florissante en ce moment ; Marie Moret déplore que les ouvriers tisseurs de Guise aient de la peine à retrouver du travail ; espère que le neveu de Flore Moret, employé aux écritures, ait conservé son travail. Transmet ses salutations à monsieur Devillers et à madame Roger.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 16 août 1897
Envoie à Chastanier le manuscrit des « Documents biographiques » avec lesquels s'ouvrira à la page 513 le numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir. Pascaly enverra à Chastanier le manuscrit de l'article suivant consacré au Congrès des accidents du travail. Recommandations pour la composition des deux premiers articles du journal : l'interligne de 4 points, à la différence du reste du numéro. Demande d'envoyer à Pascaly les épreuves de son article et à elle les épreuves et les manuscrits des articles de Pascaly et des « Documents biographiques ». Recommandations pour la couverture du numéro 643 de septembre 1897. Remercie Chastanier de sa prévenance à l'égard de madame veuve Laporte. Indications pour le calendrier de fabrication des numéros du journal : manuscrits envoyés dès le 15 ou 20 du mois précédent ; le journal imprimé part de Nîmes entre le 10 et le 12 du mois ; l'expédition à Guise prend 14 jours ; il arrive le 20 du mois à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 12 octobre 1897
Réponse à la lettre de la Banque cantonale de Berne proposant à Marie Moret les obligations 3,5 % du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne comme une bonne solution de placement pour ses 12 000 F. Marie Moret pense qu'il faudrait ajouter ces obligations au certificat du 11 mai 1895 de 233 obligations du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne qu'elle possède déjà, mais interroge la banque sur la domiciliation de ce certificat, à Nîmes au lieu de Guise, et lui demande des précisions sur le transfert du certificat à un tiers. Demande des informations sur la réputation de la banque Offroy, Guiard et Cie à Paris.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au chef de la gare de Nîmes, 12 novembre 1897
Marie Moret expose les dommages subis à l'occasion du transport de ses bagages de Guise à Nîmes : vol d'un appareil photographique et perte d'un colis contenant deux caisses de chapeaux. Elle dresse la liste des chapeaux, plumes et accessoires se trouvant dans les caisses à chapeaux, avec l'indication des valeurs des pièces (156 F au total). Demande quelle suite va être donnée aux deux affaires.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 30 juillet 1895
Informe Sophie Quet qu'Auguste Fabre lui remettra un billet de 50 F de sa part. Échange de nouvelles. Mauvais temps à Guise. Préparatifs de la fête de l'Enfance par Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Santé du mari d'Élise Pré : le médecin ne peut le guérir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au chef du service de la Compagnie générale des voitures pour le service des chemins de fer de la gare du Nord, 11 octobre 1895
Demande le transport en omnibus de famille (6 places) de la famille Moret-Dallet et de leurs bagages de la gare du Nord à la gare de Lyon le dimanche 13 octobre 1895 à 3 h 51 de l'après-midi. Post-scriptum sur l'éventualité d'un retard du train de Guise à Saint-Quentin qui lui ferait manquer l'express pour Paris.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 16 octobre 1895
Récit du voyage vers Nîmes : retard du train de Guise à Saint-Quentin (« le service sur la ligne de Guise laisse bien à désirer ») ; les malles n'ont pu être chargées dans l'express pour Paris ; attente à la gare du Nord du train suivant pour récupérer les malles ; à temps pour le train à la gare de Lyon ; réception hier 15 octobre des malles à papier et colis fragiles ; beau temps et chaleur à Nîmes. Allusion à un possible déménagement de Buridant dans un appartement plus proche de celui de Marie Moret. Demande de lui adresser 30 exemplaires sous enveloppe du numéro d'octobre du Devoir quand il aura été livré au Familistère. Demande à Buridant si lui et sa femme dorment aussi bien chez Marie Moret que chez eux et s'il leur manque quelque chose. Salutations d'Auguste Fabre, de Jules Pascaly et d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 28 février 1896
Remercie Piponnier pour les informations contenues dans sa lettre du 26 février 1896, qui lui permettent d'y voir clair [dans l'histoire de la participation aux bénéfices au Familistère]. Nouvelles du Familistère : importants événements survenus récemment ; Piponnier, directeur de la comptabilité, devenu directeur commercial de la Société du Familistère : Marie Moret souhaite que Piponnier continue à exercer sa sollicitude à l'égard du Familistère dans son ensemble ; monsieur André responsable personnellement de la faillite Fleury ; suggestion de Marie Moret pour la fonction de directeur commercial : que le compte rendu mensuel aux conseillers soit de nature à éviter des ouvertures de crédit inopportunes. Marie-Jeanne enchantée que ses « fleurs » soient bien arrivées.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 janvier 1873
Godin informe Delpech qu'il ne demande pas à Cresson de plaider dans l'affaire Schneider et il lui demande de choisir un avocat d'Amiens. Il le prie de lui communiquer ses observations sur la note qu'il a rédigée sur cette affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 1er février 1873
Godin demande à André des explications sur sa proposition de tarif pour 1873 et lui explique ce qui a été décidé à Guise. Il lui fait part de ses hésitations sur la suppression de la remise faite en fin d'année aux acheteurs, mauvaise pour les affaires selon les voyageurs de commerce mais bénéfique sur le plan comptable et administratif. II lui demande d'examiner la question pour la Belgique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Leblaud, 6 février 1873
Godin informe Leblaud que le directeur de la poste lui a remis sa pétition alors qu'il arrivait à Guise au lieu de l'envoyer à Versailles. Il lui indique qu'il la déposera sur le bureau du président de l'Assemblée le jeudi suivant.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 12 février 1873
Sur l'affaire Moine. Godin demande à Larue d'attirer l'attention du président du tribunal de Vervins sur la question du congé que se donnent les patrons et les ouvriers qui n'est pas réglée par le droit : si l'ouvrier ou l'employé peut donner son congé du jour au lendemain, le patron peut-il donner de même son congé à l'ouvrier ou à l'employé ? Godin précise un point soulevé à l'audience : les 900 fourneaux en retard mentionnés dans le rapport de Rochut, successeur de Moine, sont des fourneaux dont Moine avait négligé l'expédition depuis 6 à 7 mois, tandis qu'il y avait alors 12 000 fourneaux commandés à expédier, qu'il y en avait 7 400 en magasin et qu'on en produisait alors 1 100 par semaine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 25 février 1873
Godin annonce à Tisserant qu'il a reçu sa lettre à Guise et qu'il repart le lendemain à Versailles. Il l'informe qu'il avertit Cresson de son intention de se trouver à Paris du samedi au lundi suivants. Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin répond à plusieurs questions de Tisserant sur les brevets pour l'émaillage de la fonte et l'usage fait par Boucher et Cie de l'application des émaux opaques par voie sèche, qu'il a le premier mis en œuvre. Godin précise que son brevet de 1852 avait pour objet la vitrification incolore de la fonte pour prévenir sa rouille et que son brevet de 1862 permet l'émaillage polychrome de la fonte pour donner aux appareils un caractère luxueux. Godin indique à Tisserant que les appareils présentés à la cour feront voir les résultats obtenus par les différents procédés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Michel Jay de Beaufort, 27 février 1873
Godin rappelle à monsieur de Beaufort qu'il lui avait promis, le 20 novembre 1872, de lui envoyer à Guise un appareil pour Laporte ancien militaire devenu ouvrier, amputé du bras.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 9 mars 1873
À propos d'une transaction avec monsieur Richer, que ne souhaite pas Godin.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Commissaire général de la section française de l'Exposition universelle de Vienne (1873), 11 mars 1873
Godin répond à une lettre du commissaire général de la section française de l'Exposition universelle de Vienne en lui expliquant que son mandat de député ne lui a pas laissé le loisir de préparer quoi que ce soit pour l'exposition, mais il lui remet un bon pour retirer chez Le Chevalier, rue Richelieu, un exemplaire de l'ouvrage Solutions sociales s'il juge que cela peut être utile.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Onésime Poëtte, 11 mars 1873
Godin répond à une lettre de Poëtte adressée à Marie Moret. Sur une hache en silex découverte dans la vallée de l'Oise : Godin demande à Poëtte d'en faire l'acquisition auprès de son propriétaire. Godin n'est pas favorable à ce que monsieur Martin donne les cours de dessin dans les écoles ; il propose à Poëtte de demander à Alphonse Grebel si monsieur Marcou peut venir l'enseigner. Sur les dimensions des tables des écoles : Godin avertit Poëtte qu'il attend de recevoir un livre sur le sujet avant de confirmer les mesures à Dequenne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à mademoiselle Mareuse, 18 mars 1873
Godin explique à mademoiselle Moneuse qu'il ne peut pas s'occuper de son affaire avant d'être rentré à Guise, le 1er avril 1873.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur l'ingénieur en chef du département de l'Aisne, 23 mars 1873
Godin demande à Holleaux d'autoriser Houde, conducteur des ponts et chaussées à Guise, de réaliser des études de travaux pour la commune de Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Marie, 24 mars 1873
Godin propose à Charles Marie de venir le rencontrer à Guise le 1er avril 1873 et de faire un essai dans la fonction d'économe du Familistère.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 25 mars 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Grebel qu'il sera à Guise le jeudi suivant et que Cresson lui a montré trois énormes mémoires de Boucher qu'il n'a pas lus. Godin discute des arguments de Boucher relatifs à l'antériorité de l'émaillage de la fonte par Rogeat ou par Barthélémy Godin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Marie, 28 mars 1873
Godin informe Charles Marie qu'il se trouvera à Laon le lundi 31 mars et reviendra à Guise le mardi 1er avril. Il propose à Charles Marie de le retrouver lundi à Laon à l'hôtel du Chevreuil et de revenir avec lui à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Théodore Tressens, 28 mars 1873
Godin accuse réception de la lettre de Tressens du 26 mars 1873 ; il lui demande quand il pourra venir à Guise et entrer en fonction.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur d'Espine, 28 mars 1873
Godin demande à d'Espine s'il accepte un emploi de dessinateur aux appointements de 200 F par mois, qui pourrait permettre de juger ses aptitudes à la direction industrielle. Il lui signale qu'il se trouve à Guise pendant les vacances et qu'il pourrait en profiter pour faire ses débuts.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 19 mai 1873
Sur un monsieur A. et des dommages à la propriété de Laeken causés par une usine de produits chimiques. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : à propos de l'évaluation des brevets ; titre d'acquisition de Laeken à remettre aux experts.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 11 juin 1873
Godin accuse réception de l'étude faite par Quaintenne d'un marché couvert pour la ville de Guise et de la lettre annonçant son arrivée au Familistère au début du mois de juillet 1873. Godin espère que l'économe pourra donner satisfaction à ses demandes ; il doute que le logement souhaité de 6 pièces, dont deux sont séparées, soit bien commode. Il lui annonce qu'à son arrivée à Guise, il s'occupera des aménagements de la buanderie et des lavoirs, « en même temps que du parti à tirer de la piscine qui peut-être est une idée un peu hasardée parmi celles que j'ai traduites en pratique », afin qu'elle rende quelque service pour l'enfance et pour la population de l'établissement.
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