FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 4 octobre 1893
Opérations financières : virement de 13 000 F au crédit de son compte par la Société du Familistère, supplémentaires aux 180 000 F déjà virés ; virement de 20 000 F de son compte chez Offroy et Cie sur son compte à la Banque cantonale de Berne, supplémentaires aux 170 000 F déjà virés. Solde créditeur du compte de Marie Moret chez Offroy et Cie après ces opérations : 13 000 F environ.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Glady Cavelier, 4 octobre 1893
Réponse à une lettre de Glady Cavelier en date du 1er octobre 1893 : méprise sur la « grande fortune » de Marie Moret ; fortune de Godin léguée aux descendants de son fils et à la Société du Familistère, charge à cette dernière de verser une somme à Marie Moret pour la publication du journal Le Devoir et des œuvres de Godin ; sur la livraison gracieuse du Devoir à Glady Cavelier.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Désiré Masset, 5 octobre 1893
Demande de Désiré Masset et les deux lettres de M. Flamant l'accompagnant transmises à la Société du Familistère Dequenne et Cie.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à messieurs Roger et Laporte, 7 octobre 1893
Communication de la Revue de Westminster adressée à Roger et Laporte. Envoie le compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère, travail avec lequel Marie Moret a débuté avec Roger et Laporte en 1892, à paraître dans le numéro de novembre 1893 : recommandations pour la mise en page ; tiré-à-part pour la Société du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à messieurs Roger et Laporte, 17 octobre 1893
Envoi d'épreuves corrigées du numéro d'octobre du journal Le Devoir. Sur la conservation de la composition du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association coopérative du Familistère pour l'impression de la brochure de la Société du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à messieurs Roger et Laporte, 23 octobre 1893
Envoi d'épreuves corrigées du numéro de novembre 1893 du journal Le Devoir ; sur le tiré-à-part du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association coopérative du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 23 novembre 1893
Réception de journaux et objets domestiques ; fonds disponibles pour Le Devoir ; brochures imprimées pour la Société du Familistère [compte rendu de l'assemblée générale des associés de l'Association coopérative d'octobre 1893] ; Marie Moret répond négativement à un libraire voulant vendre des ouvrages édités par elle ou Le Devoir ; exemplaires du Devoir offerts à Jules Pré.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 24 novembre 1893
Sur le déménagement du mobilier des deux pièces occupées par le bureau du journal du Devoir au Familistère, que l'administration de l'Association souhaite utiliser ; un poêle et un lavabo cédés à Élise Pré et le bureau de Champury cédé à Doyen.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 9 décembre 1893
Réponse à une lettre de Marie Howland en date du 9 décembre 1893. Changement d'adresse de Marie Howland pour l'expédition du Devoir. Décès d'Edward Howland. Échec de la colonie de Topolobampo. Nouvelles du Familistère : Dequenne administrateur-gérant ; stabilité du personnel. Godin et les questions sociales.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 6 janvier 1894
Sur le paiement par le Crédit Lyonnais du réabonnement de Francesco Albarracín. Marie Moret demande à Doyen de lui adresser trois exemplaires de la seconde édition de Mutualité sociale, à payer à la Société du Familistère, et deux exemplaires de Le Fille de son père de Marie Howland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Bazin, 9 janvier 1894
Réponse à une lettre de monsieur Bazin adressant à Marie Moret les vœux de bonne année du conseil d'administration de la société L'Économie de Grenoble. Marie Moret adresse ses vœux en retour et précise qu'elle n'a plus de responsabilité au sein de la Société du Familistère et qu'elle ne s'occupe que du Devoir et des manuscrits de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ernesto Teodoro Moneta, 13 janvier 1894
Réponse à une lettre de Moneta en date du 7 janvier 1894. Vœux de bonne année. Sur le modèle du Familistère présenté à l'Exposition universelle de 1889 : il se trouverait au Musée d'économie sociale à Paris.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Ch. Gouté, 23 janvier 1894
Réception du mandat postal de 12,25 F envoyé le 8 janvier 1894 : 10 F pour le réabonnement au journal Le Devoir et 2,25 F pour la Société de paix et d'arbitrage du Familistère. Gouté demande si « l'alternance » est pratiquée au Familistère : « Eh ! non, les civilisés ne peuvent d'emblée et sans préparation acquérir tout d'un coup les mœurs de l'Harmonie [...] Le Familistère n'est pas du tout un Phalanstère : ses travailleurs s'exercent comme ceux de partout. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 9 février 1894
Réponse à une lettre d'Antoine Piponnier en date du 12 janvier 1894 sur le compte de Marie Moret au Familistère. Envoi à Piponnier de l'Almanach de la coopération. Beau temps à Nîmes. Réclamation au sujet des contributions dues à la mairie de Guise par Marie Moret pour les loyers qu'elle paie à la Société du Familistère : depuis 1890, elle ne paie plus de loyer pour les appartements du 3e étage de l'aile droite. Sur une échéance due à la Société du Familistère que M. Doyen se tient prêt à payer.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 16 avril 1894
Réponse à la lettre de James Johnston en date du 10 avril 1894. Félicitations pour la récompense obtenue par Johnston à la « World's Fair ». Demande d'une biographie de Godin : Marie Moret a déjà transmis à Johnston la seconde édition du livre de Bernardot sur le Familistère, où se trouve la biographie la plus complète de Godin, révisée par Marie Moret. Envoi possible pour reproduction d'un portrait en photogravure de Godin et d'un portrait photographique de Moret au retour de cette dernière au Familistère. Les vues du Familistère que Johnston a utilisées dans ses conférences de l'hiver dernier sont à demander à l'administrateur-gérant François Dequenne.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Puvis, 18 mai 1894
À propos d'une traite à envoyer à la nouvelle adresse de Paul Puvis. Remerciements pour son appréciation des conférences de Godin publiées dans Le Devoir : « Il a fait tout ce que le milieu lui a permis de réaliser, mais combien il eut fait plus encore s'il avait trouvé seulement un tout petit groupe d'hommes parmi le personnel, animés des sentiments que vous m'exprimez. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 12 septembre 1894
Marie Moret compatit à la douleur de Lucy Latter dont « l'ami qui était comme un second père » pour elle est décédé. Sur son intérêt pour le voyage de Lucy en Allemagne et son ravissement quant à la bonne appréciation des méthodes et travaux de Lucy à l'Exposition éducationnelle de Londres. La remercie pour les nouvelles de la famille Pagliardini et espère que Le Devoir arrive bien à Londres. Dans le numéro d'octobre, article sur la Fête de l'Enfance et dans celui de novembre le compte-rendu annuel des opérations de la Société du Familistère. Sur les choses qui suivent leur cours au Familistère, sa sœur et sa nièce qui travaillent pour les écoles et elle-même qui travaille au Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 13 septembre 1894
Explique que les fonds qu'elle aura à placer proviennent de ses valeurs appelées au remboursement dans la Société du Familistère, dont elle disposera après l'assemblée générale de l'Association, le 7 octobre 1894. Souhaiterait accepter la proposition du directeur de la Banque d'acheter dès maintenant des valeurs mais elle préfère les payer comptant : elle attend donc l'assemblée générale.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 19 septembre 1894
Sur l'intérêt de la lettre de Tito Pagliardini parlant du mouvement d'évolution sociale : recommande la lecture de la brochure de Gide Les prophéties de Fourier. Sur le réabonnement de Tito Pagliardini au Devoir : le remercie de l'envoi de sa souscription mais désire désormais lui offrir. Sur le compte-rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère paru dans le numéro de novembre du Devoir : au sujet de la pauvreté, de la capacité administrative des travailleurs, nécéssaire pour le soutien et le développement des associations ouvrières. Besoin de multiplier les écoles professionnelles et de garantir l'éducation des jeunes jusqu'à 18 voire 21 ans.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 25 septembre 1894
Remercie Juliette Cros pour l'envoi d'une caisse de raisins blancs depuis Montauban. Sur le départ prochain de la famille Moret-Dallet à Nîmes, après avoir assisté à l'assemblée générale annuelle de la Société du Familistère du 7 octobre 1894 et réglé quelques affaires. Demande des nouvelles de la famille de Juliette Cros et si elle est toujours à Corbarieu, en quel cas Marie Moret espère que cette lettre et Le Devoir, envoyés à la même adresse, lui seront transmis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 8 octobre 1894
Demande à ce que 190 000 F, prochainement virés par Dequenne et Cie sur son compte, soient transférés sur son compte de la Banque cantonale de Berne, plus 5 000 F provenant de son compte courant, soit un total de 195 000 F.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Veuve Laporte, 26 octobre 1894
Souhaite recevoir la double épreuve du compte-rendu de l'assemblée générale de l'Association coopérative du Familistère avant son départ à Nîmes. Accuse réception des exemplaires du Devoir d'octobre mais se plaint de la qualité du papier d'emballage jugée « inacceptable ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 17 mars 1888
Au sujet de la nécessité de réunir une assemblée générale de l'Association du Famillistère afin d'inscrire au règlement des modifications déjà mises en pratique, notamment en ce qui concerne les assurances mutuelles. Marie Godin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de modifications concernant le conseil de gérance. Elle soumet le projet de modification à Tisserant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 16 mars 1888
Au sujet de la nécessité de réunir une assemblée générale afin d'inscrire au règlement des modifications déjà mises en pratique, notamment en ce qui concerne les assurances mutuelles. Marie Godin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de modifications concernant le conseil de gérance de la Société du Familistère. Elle soumet le projet de modification à Ganault. Moret l'informe que Steüer va venir au Familistère au début du mois d'avril pour l'édification du mausolée de Godin et que Tony-Noël lui a déjà proposé quatre projets pour le mausolée de Godin. Dans le post-scriptum il est question d'un litige avec Patoux au sujet de fontes et de l'attente d'un jugement remis sous huitaine.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Louise Heutte, 5 avril 1888
Au sujet d'une personne recommandée par Louise Heutte pour un emploi au Familistère. Réponse négative de Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Éléonore Joséphine Rouchy, 16 avril 1888
Moret autorise, en tant qu'administratrice gérante de la Société du Familistère, légataire à titre universel de Jean-Baptiste André Godin, la veuve d'Émile Godin à toucher la somme de 111 188,75 F, reliquat du compte de Jean-Baptiste André Godin dans la Société du Familistère. Cette somme pourra être reconsidérée lors du partage définitif.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 18 avril 1888
Annonce le prochain envoi par la veuve Émile Godin d'un courrier qu'elle lui a écrit le 16 avril dernier en qualité d'administratrice gérante de la Société du Familistère, légataire à titre universel de Jean-Baptiste André Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Jacques Toussaint Lessard, 20 avril 1888
Candidature de M. Lessard refusée. Le personnel est recruté de préférence parmi les familles déjà liées à l'association. Pas de poste vacant.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 20 avril 1888
Rappelle que la Société du Familistère est légataire à titre universel de Jean-Baptiste André Godin. La somme versée à la veuve d'Émile Godin doit être débitée du compte particulier de Godin, et non de celui de la Société.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Robert, 1er mai 1888
Marie Moret annonce à Charles Robert que le conseil de gérance de la Société du Familistère a adhéré à l'unanimité à la proposition de participer à l'exposition d'économie sociale de l'Exposition universelle de 1889 à Paris pour la somme de 3 000 F. Elle lui annonce que la Société du Familistère reprendra contact avec lui pour s'entendre sur les espaces dont elle disposera.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Bernard Steüer, 17 mai 1888
Notifie que le conseil de gérance de la Société du Familistère a validé la proposition de Pernin de confier à Doublemard et à Tony-Noël l'exécution des deux monuments élevés en hommage à Godin.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Pyamont, 22 mai 1888
Remerciements pour la photographie de sa statue de Voltaire. Le conseil de gérance de la Société du Familistère et Moret admirent son travail. Les travaux des monuments à la mémoire de Godin ont déjà été attribués à deux autres statuaires.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 25 août 1879
Marie Moret répond à la lettre de Massoulard du 8 juillet 1879. Elle l'interroge sur les pratiques de rémunération en cas de maladie pour le personnel de la maison où il travaille. Les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail sont achevés.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 11 septembre 1879
Marie Moret remercie Massoulard pour l'article envoyé et s'excuse du délai de sa réponse, dû à la fête de l'Enfance et aux nombreux visiteurs ayant séjourné au Familistère. Réflexion sur la beauté de l'âme des personnes ayant consacré leur vie à l'espèce humaine. Neale a proposé d'intéressantes modifications aux statuts. Marie Moret décrit les améliorations apportées aux bâtiments du Familistère. Elle évoque : des exclusions du Familistère pour « ne garder que les éléments propres à entrer dans l'association » ; l'échec de Léon Godin dans ses études ; Jules Pascaly et le rôle qu'il pourrait jouer au Familistère ; une lettre de Marie Howland qui leur pardonne ce qu'ils ont fait à son texte ; l'abandon du mariage complexe par la communauté Oneida. Elle demande à Massoulard de traduire le très long discours inaugural de James Stuart au Congrès coopératif de Gloucester de 1879, et elle le remercie pour l'article de l'American Socialist qui paraîtra dans Le Devoir de la semaine prochaine.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 17 septembre 1879
Marie Moret informe Massoulard qu'elle a fait retenir ses meubles chez Picot en attendant que sa situation soit éclaircie. Devant les difficultés rencontrées par Massoulard, Marie Moret voulait lui dire de venir mais Godin voit les choses différemment. Massoulard n'a pas le caractère qu'il faut pour l'Association du Familistère et Marie Moret l'encourage à rester [chez Laroche-Joubert] à Angoulême.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 3 octobre 1879
Marie Moret rassure Massoulard sur le fait que Godin accepte son concours à l'œuvre de l'Association coopérative du Familistère, lorsqu'il sera disponible. Godin lui trouvera une position à condition qu'elle puisse être durable.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à l'administrateur gérant de la société Godin et Cie, 2 novembre 1885
Marie Moret offre à la Société les intérêts d'un certificat d'épargne mis en vente.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Dossogne, vers le 1er octobre 1886
Marie Moret absorbée par les préparatifs de l'assemblée générale de l'Association du Familistère exprime son soutien à Marie Dossogne mais n'est pas en mesure de se prononcer si elle peut poursuivre la vie commune avec son mari.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 11 décembre 1886
Marie Moret remercie Marie Howland pour les vœux parus dans son journal à l'occasion de son mariage. Elle évoque ses amis en visite au Familistère et répond aux questions posées par Marie Howland dans sa lettre du 28 septembre : méthode d'arithmétique des écoles du Familistère, nomination des surveillances du travail de l'usine. Elle la renvoie aux statuts de l'Association du Familistère de Guise qui contient toutes les informations pratiques. A reçu onze brochures de Social solutions et attend la douzième qui doit contenir la traduction de l'Étude sociale n° 1.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 9 décembre 1887
Marie Moret a bien reçu la lettre de Neale datée du 1er novembre 1887, dans laquelle il évoque les impressions d'Ernest Brelay à l'égard du Familistère. Elle indique que Brelay a exprimé dès 1885 dans L'Économiste français ses sentiments à l'égard de l'Association. Une réponse a été publiée dans le numéro du Devoir paru le 15 mars de la même année. Elle informe Neale qu'Anseele, le fondateur du Vooruit qu'elle et Godin apprécient, lui a écrit il y a trois semaines qu'il devait lui écrire. Elle lui explique qu'Anseele a été charmé par son résumé de l'Histoire des pionniers de Rochdale d'après Holyoake, qu'il lui a demandé l'autorisation de le publier en flamand et que l'association du Vooruit a voté l'impression de la brochure, qui paraîtra dans les colonnes du journal de l'association, puis en un volume qui sera offert au nouvel an de 1898 aux membres du Vooruit. Elle transmet à Neale les compliments de Godin, de sa sœur et de sa nièce et elle lui exprime son amitié.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 9 décembre 1887
Marie Moret demande des nouvelles de son correspondant et s'il est délivré de l'affaire de Brouvelieures. Elle lui raconte que les affaires et les visites les ont obligées à quitter Lesquielles depuis longtemps et que le mauvais temps les emprisonne désormais. Elle évoque sa bonne réponse à une question d'intérêts soulevée par Godin. Elle lui indique que le numéro du 2 octobre du Devoir publie le compte-rendu de l'exercice 1886-1887 de l'Association et traite des « petits embarras que des anarchistes cherchaient à créer à l'Association ». Elle lui explique que des « attaques d'une certaine presse », qui durent depuis juin 1887, cherchent à exciter les rivalités, que monsieur Barbary a été évincé de l'Association, mais qu'il réside toujours à Guise, où les bruits courent qu'il serait devenu « le séide d'Émile ». Elle lui annonce que Godin prépare la rédaction de son volume La République du Travail, dont des extraits ont été publiés dans le Devoir depuis le 20 novembre 1887. Elle lui demande des nouvelles de sa famille et ce qu'il pense de l'avenir du pays. Elle lui transmet les amitiés de Godin (« André ») et d'Émilie Dallet ainsi que le souvenir de Marie-Jeanne Dallet, et elle présente ses respects à madame Tisserant et à Marguerite Tisserant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 20 janvier 1888
Marie Moret indique à Ganault qu'elle vient d'écrire à monsieur Flamant pour lui annoncer que lui-même va lui écrire. Elle le remercie pour son aide : « Vous m'êtes comme un rayon de mon bien aimé André, depuis surtout que dans vos adieux sur sa tombe, vous avez exprimé, touchant l'avenir de l'Association, des pensées qui étaient siennes ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 20 janvier 1888
Marie Moret annonce à Fabre le décès de Jean-Baptiste André Godin et lui signale que Le Devoir publie un compte-rendu des funérailles. Elle, Émilie et Marie-Jeanne Dallet compatissent avec Fabre qui a perdu son fils. « PS. Les grandes difficultés successorales redoutées de la part d'Émile ne sont plus à craindre ; mais on me presse d'accepter la gérance et j'aurais tant voulu me conserver exclusivement aux publications de mon mari et garder ma liberté de séjour et d'action !! Je suis harcelée par les plus diverses préoccupations. »

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 21 janvier 1888
Marie Moret confirme la lettre d'Émilie envoyée la veille ainsi que son télégramme expédié ce jour. Elle explique à Tisserant qu'elle espérait ne pas avoir à assumer la charge de la gérance de l'Association et qu'elle avait accepté que Godin écrive dans son testament qu'elle aurait à publier ses manuscrits et éditer Le Devoir ; elle ajoute qu'elle doit achever le dernier ouvrage de Godin mais qu'on la presse de prendre la gérance pour éviter « l'inquiétude, l'insécurité, un trouble profond ». Elle exprime son inquiétude et sollicite les conseils de Tisserant. Elle explique qu'elle aurait voulu partir en Suisse ou à Jersey avec Émilie et Jeanne « pendant le retour de la période de 89 à 93 » : « J'ai une épouvante puérile, maladive du retour de ces terribles années. Guerres civiles ; guerres étrangères, bouleversements sociaux surtout, je redoute tout, et nous avons déjà eu les anarchistes ici ! » Elle imagine que Dequenne aurait été nommé administrateur-gérant et Pernin gérant désigné (car monsieur André est simple participant). Elle demande pourquoi il est besoin d'avoir une gérante fictive alors qu'elle voudrait se vouer à la publication des manuscrits inédits de Godin et à la rédaction d'une biographie de celui-ci. Elle affirme qu'à côté de la gérante fictive, André et Dequenne seront les gérants réels, déchargés de la responsabilité illimitée qu'elle devrait assumer. Elle précise que l'assemblée générale qui doit l'élire aura lieu le dimanche 29 janvier. Elle demande à Tisserant de l'éclairer sur sa responsabilité en tant que gérante, en particulier si l'Association devait subir des pertes financières, et exprime sa crainte de devoir être un jour à la charge d'autrui. Dans le post-scriptum, elle transcrit le télégramme qu'elle lui a adressé et l'informe qu'à la demande de Gaston Ganault, Aimé Flamant va organiser la réunion d'inventaire de la succession de Godin le mercredi suivant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle explique à Ganault que le juge de paix lui a conseillé de se faire assister par un ou deux conseillers de gérance, et elle lui demande si elle doit se faire assister par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 27 janvier 1888
Marie Moret demande à Ganault à quel hôtel il descend à Saint-Quentin le mardi soir dans le cas où un des conseillers de gérance voudrait discuter avec lui avant la réunion pour l'inventaire du mercredi matin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 15 février 1888
Marie Moret indique à Tisserant lui avoir retourné, la veille, 3 lettres à Nancy. Elle l'informe du décès brutal de monsieur Ringuier, dans la nuit de son retour à Paris, d'une congestion cérébrale. Elle en informe Ganault. Elle évoque la publicité légale à la ratification de la nomination de M. Dequenne en qualité de gérant désigné, prononcée dans la dernière assemblée générale. Elle interroge son correspondant sur la manière de procéder à cette publicité ; faut-il la faire immédiatement ou bien attendre que le gérant-désigné devienne gérant, comme le pense Aimé Flamant. Elle transmet ses sentiments à Tisserant et à sa fille Marguerite qu'elle remercie pour sa lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 15 février 1888
Marie Moret explique à Ganault qu'elle a la main fatiguée. Elle lui raconte qu'elle a reçu la veille un télégramme signé Cellier lui annonçant la mort de Ringuier, qui mangeait avec elle le jour précédent, qu'elle lui a envoyé un télégramme lui demandant le jour des obsèques de Ringuier pour que l'Association du Familistère s'y fasse représenter et qu'elle a envoyé un télégramme de condoléances à monsieur Cellier au 33, rue de Varenne. Sur la mort de Ringuier et la vie ultra-terrestre. Sur l'acceptation du legs de Godin par l'assemblée générale de l'Association du Familistère du 23 février 1888. Sur la désignation de représentants de l'Association du Familistère dans la succession de Godin. La lettre est suivie (folio 405r) d'un projet de résolution de l'assemblée générale sur l'acceptation du legs de Godin et la désignation d'un représentant de l'Association du Familistère distinct de son administratrice-gérante dans la succession de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Cellier, 16 février 1888
Marie Moret annonce à Cellier que François Dequenne représentera la Société du Familistère aux obsèques d'Antoine Ernest Ringuier. Elle lui signale qu'elle a répondu par un télégramme envoyé au 33, rue de Varenne à Paris au télégramme de son correspondant annonçant le décès de Ringuier. Sur Ringuier et Godin, leur amitié terrestre et ultra-terrestre. Elle présente ses condoléances à Cellier.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 17 février 1888
Marie Moret répond aux lettres de Neale des 21 janvier et 16 février 1888. Elle le remercie pour la résolution du comité exécutif du Central Board [de l'union coopérative britannique] relative à Godin. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : il ne peut être que transitoire ; il faut un gérant actif doué de capacités industrielles ; elle ne peut être qu'une gérante fictive ; elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle remercie Neale pour ses articles sur Godin parus dans les Cooperative News et lui transmet les remerciements de Bernardot, dont Neale a reproduit une partie du discours [aux funérailles de Godin]. Elle lui demande de transmettre ses amitiés à Johnston qui lui a écrit le 20 janvier et à qui elle ne peut répondre en anglais au milieu des préoccupations qui l'accablent. Elle transmet à Neale le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.
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