FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Conseil général de l'Aisne ; Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
La commission des chemins de fer du conseil général de l'Aisne au ministre des Travaux publics, 20 décembre 1873
Sur la concession par le conseil général de l'Aisne de la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme, qui relie la ligne de Paris à Erquelinnes et la ligne de Laon à Reims, avec deux embranchements de Guise vers Hirson et de Guise vers Avesnes. La commission informe le ministre que les études ont été faites en 1872 et 1873, qu'elle a été nommée par le conseil général de l'Aisne en août 1873 pour presser la déclaration d'utilité publique auprès du gouvernement, et qu'elle s'est entretenue avec le prédécesseur du ministre, Deseilligny. Elle lui explique que la commission prévoit de le solliciter et qu'un de ses membres, monsieur Godin, est allé voir hier M. de Franqueville qui lui a appris que le décret d'utilité publique était retardé car le ministre de la Guerre étudie un chemin de fer dans le département du Nord qui aboutit à la concession faite par le département de l'Aisne. La commission fait observer au ministre que la concession du département de l'Aisne est indépendante de celle du département du Nord et qu'elle désire obtenir le décret d'utilité publique pour la partie comprise entre Le Cateau et Saint-Erme. La commission ajoute que ce décret serait d'autant le bienvenu que des milliers d'ouvriers du pays sont sur le point d'être sans travail.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'inspecteur d'Académie, 11 mars 1874
Godin a reçu la lettre que Brétignère, inspecteur d'Académie, a envoyée à monsieur Poëtte. Il proteste contre les calomnies dont les écoles du Familistère sont victimes : « Les enfants des écoles que j'ai fondées ont toujours reçu avec soin l'instruction morale et religieuse, de manière à satisfaire suivant moi aux obligations de la loi et au respect de la liberté de conscience. » Godin pensait qu'il ne devait faire qu'un enseignement religieux préparatoire qui serait complété à l'église par le curé, mais puisque l'autorité en décide autrement, il demande à l'inspecteur de lui indiquer comment le curé doit faire l'enseignement religieux dans ses écoles. Il souhaite que ces instructions lui soient adressées plutôt qu'à monsieur Poëtte. Il précise qu'il a dépensé 100 000 F à la fondation des écoles et qu'il dépense chaque année 20 000 F pour l'éducation et l'instruction des enfants

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 21 avril 1874
Godin adresse à Victor Poupin des notes biographiques (« Notices biographiques sur M. Godin » copiées sur les folios 87r et 88v) pour ses ouvrages La richesse au service du peuple ou Les socialistes et les droits du travail. Il lui signale qu'il a des corrections à faire dans Les socialistes et les droits du travail.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Athanase Cucheval-Clarigny, 22 avril 1874
Sur l'implantation de la gare de chemin de fer de Guise. Godin avertit Cucheval-Clarigny que le conseil général ne considère pas s'être engagé pour implanter la gare dans le quartier des Coutures car rien n'est écrit à ce sujet dans les conventions passées avec sa compagnie. Godin lui conseille plutôt de démontrer que la traversée de Guise par le chemin de fer ainsi qu'une gare près du Moulin Neuf, projet soutenu par la compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, n'est pas souhaitable. Il lui adresse le compte-rendu de la séance du conseil général en ce qui concerne la gare de Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 25 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin avertit Barral que sa voiture sera à sa disposition et à celle des experts le lendemain à la gare de Saint-Quentin. Il l'informe que Boucher et Cie lui ont signifié que les plaidoiries auront lieu le 7 mai 1874. Godin demande à Barral s'il ne veut pas profiter de sa venue à Guise pour faire des expériences sur des émaux noirs. Il lui signale qu'il a fait venir de Paris du verre noir à l'imitation du jais pour bijoux taillés qui donne de parfaits résultats dans l'émaillage si on le rend suffisamment fusible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 1er mai 1874
André a annoncé à Godin le 27 avril 1874 que son état de santé souffrait de sa résidence à Laeken. Godin lui demande s'il accepterait la proposition qu'il lui avait faite il y a longtemps de rentrer à l'usine de Guise pour participer à la direction générale et surveiller l'usine de Laeken par le moyen de fréquents voyages. Il lui demande, dans le cas où il accepterait, de s'occuper rapidement de trouver quelqu'un pour le remplacer et il l'assure que sa position à Guise serait équivalente à celle qu'il avait à Laeken.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président du bureau de bienfaisance, 14 mai 1874
Godin informe le président du bureau de bienfaisance qu'il verse à la caisse du bureau de bienfaisance une somme de 420 F pour règlement de taxes sur les recettes du Familistère et une somme de 171,54 F qui est le produit de la cavalcade organisée par les habitants le 15 mars 1873. Godin constate que le ralentissement du travail crée des difficultés dans un certain nombre de familles. Il propose de dresser une liste de familles pauvres auxquelles il serait fait chaque mercredi une distribution de pain en son nom et pour son compte pendant la durée de la crise industrielle. Il espère avoir des imitateurs pour éradiquer la misère à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Alfred Maillet, 21 mai 1874
Sur la proposition de Godin de faire chaque semaine une distribution de pain aux familles nécessiteuses : Godin explique au maire qu'il désire arrêter avec le bureau de bienfaisance une première liste pour une distribution de 150 kg par distribution ; la rumeur annonce que le maire aurait refusé cette proposition, ce qu'il ne comprendrait pas ; Godin attend une réponse du maire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 31 mai 1874
Delaruelle a envoyé à Godin des documents sur la fabrication de ses concurrents. Godin voudrait connaître le nombre de mouleurs et de monteurs que les établissements concernés emploient. Sur la disposition des buses sur le dessus ou à l'arrière des appareils : Godin explique qu'il sait être soigneux dans les opérations du magasin pour que les expéditions se fassent sans erreur. Sur l'atelier de montage des boutons : Godin demande à Delaruelle de parler à son fils Émile de la possibilité de confier à Chamolle une part de direction de cet atelier tandis que Rouchy se consacrerait à la réception des produits. Godin dissuade Delaruelle d'aller à Hirson où il se ferait mettre à la porte. Il l'avertit qu'il ne peut s'occuper à Versailles de faire la correspondance commerciale de l'usine ; il peut seulement donner son avis sur les solutions proposées par Delaruelle. Il lui explique que lorsque des voyageurs de commerce proposent leurs services, il est nécessaire d'obtenir des renseignements sur leur compte. Il l'informe qu'il n'a pas fait usage des renseignements fournis sur les affaires locales de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chevrolat, 31 mai 1874
Chevrolat a demandé 2 000 F d'appointements par an pour venir à Guise avec sa femme. Godin juge le montant élevé mais pourrait lui accorder tout de même. Il précise qu'il ne paierait pas ses frais de déplacement, mais seulement un voyage à Guise pour faire un essai de 8 jours ; il lui demande aussi de faire une répartition des 2 000 F d'appointements entre lui et sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 11 juin 1874
Sur l'emploi à Guise d'Eugène André. Godin indique à Eugène André qu'il est prêt à lui accorder 600 F par mois d'appointements et 5 % de prime sur les bénéfices nets annuels de Laeken mais ne souhaite pas s'engager pour 5 ans sauf si André lui verse un cautionnement de 20 000 F, comme l'ingénieur que Godin a recruté. André a évoqué auprès de Godin son indépendance de caractère : Godin lui recommande d'écouter l'opinion d'autrui, condition d'une bonne direction en industrie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 16 juin 1874
Sur l'emploi à Guise d'Eugène André : Godin confirme à André qu'il reste ouvert à un engagement de garantie d'emploi de plusieurs années de sa part à condition que celui-ci s'engage de façon réciproque. Il signale à André qu'il y a au Familistère plusieurs appartements disponibles ou prêts de l'être et l'assure qu'il lui confiera à l'usine une action générale sur tous les services par voie d'influence et de contrôle, « mais je vous avoue que je vous verrais avec plaisir inspectant tout, voyant tout, observant tout pendant un certain temps, sans prendre une part sérieusement active dans l'usine autrement que par des conseils et par des conversations ». Il l'invite à venir rapidement à l'usine de Guise et lui indique qu'en attendant qu'il trouve son remplaçant à Laeken, il aurait de fréquents voyages à y faire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 1er juillet 1874
Godin informe Levasseur qu'à Guise, le maire de l'Ordre moral et la police, en accord avec le préfet, cherche par tous les moyens à provoquer des conflits avec le conseil municipal, et que par ailleurs des mesures vexatoires visent les écoles du Familistère. Il explique qu'il voudrait mettre l'opinion de son côté sans intervenir personnellement dans l'exposé des faits. Il compte sur l'appui du Courrier de l'Aisne : il le prévient que le premier article va paraître dans Le Glaneur de Saint-Quentin, lui demande de reproduire celui-ci et lui suggère une introduction à cette publication.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur de Rivière, 2 juillet 1874
Godin demande à de Rivière de s'entretenir avec Amédée Moret, au 173 rue du Faubourg-Saint-Martin, à propos du sujet qu'il évoque dans sa lettre. Il l'informe qu'il sera accueilli à Guise par son fils Émile Godin qui l'installera dans ses fonctions à l'émaillage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 juillet 1874
Godin informe son fils Émile qu'il a choisi à l'essai monsieur de Rivière, qui a dirigé pour son compte des ateliers de céramique, pour diriger l'atelier d'émaillage, et que celui-ci doit arriver à Guise le mardi 7 juillet ; il lui demande de lui faire immédiatement fabriquer des couleurs pour juger de ses aptitudes et de l'installer s'il le veut dans les chambres occupées au Familistère par Pétilleau près de sa bibliothèque ; il lui demande également de prévenir monsieur Barbet de l'arrivée de monsieur de Rivière pour qu'il lui montre le travail de décoration des émaux, et de charger de Rivière de la surveillance de la cuisson des émaux. Il l'autorise à congédier le fils Quaintenne en prétextant que le travail manque. Il demande de quel Lefèvre Taupier parle en disant qu'il est nul. Il lui recommande d'éviter de congédier des employés qui pourraient être utiles, au magasin notamment. Godin avertit son fils qu'il ne doit pas provoquer de conflits avec la municipalité, et lui conseille de garder les eaux du jardin et de laisser passer les voitures. Il veut savoir si toutes les tables d'école prêtées à la ville ont été rendues. Godin annonce à Émile qu'Alphonse Grebel lui a parlé d'habitants du Familistère « mal famés » comme Maréchal et dont la « disparition » ferait plaisir. Dans le post-scriptum, il l'avertit qu'il joint une lettre à remettre à Delaruelle et il lui signale qu'il recherche toujours un directeur pour l'usine de Laeken.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 10 juillet 1874
Godin communique à Levasseur un article sur les institutions du Familistère rédigé par un de ses employés [Alphonse Grebel] pour combattre la calomnie à l'égard du Familistère ; il précise qu'il avait retenu la publication de l'article mais qu'il ne s'y oppose plus. Sur les écoles du Familistère : il lui transmet la note communiquée au ministre de l'Instruction publique ; l'administration avait jusqu'ici procédé par intimidation, sous le ministère Batbie, l'inspecteur général Eugène Rendu avait fait deux visites inquisitoriales concluant que le curé devait pouvoir entrer dans les écoles, ce qu'il a refusé tout en demandant aux maîtres d'enseigner davantage le catéchisme, et que les sexes devaient être séparés, ce qu'il a accepté. Godin envoie à Levasseur une correspondance relative à l'administration municipale et la gestion du bureau de bienfaisance de Guise : depuis 1870, la classe riche de Guise ne verse plus sa cotisation au bureau, d'où une réduction de 4 000 F de ses dépenses ; Godin a proposé une distribution de pain aux familles nécessiteuses mais le maire s'y est opposé avec violence ; Godin a donné ordre à ses employés d'organiser une distribution dans son établissement deux fois par semaine en plus des sommes versées au bureau de bienfaisance provenant des taxes levées sur les représentations théâtrales.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 15 juillet 1874
Godin espère qu'en venant en France, Pagliardini pourra venir le voir ou à Versailles ou à Guise. Il lui envoie 10 exemplaires d'un petit volume qui vient d'être publié ; il lui annonce qu'il va prochainement lui en envoyer un autre qui est sous presse, et qu'il prévoit d'achever avant la fin de l'année un ouvrage sur le droit politique et la souveraineté du peuple qui sera une nouveauté pour la science politique. Il accuse réception du discours de Brassey et il juge que l'Angleterre est encore loin d'entrer dans le domaine des réalités sociales. Sur l'état politique de la France : la décomposition des partis est trop grande pour prévoir l'avenir ; les écoles du Familistère sont menacées de fermeture par une réaction aveugle, ainsi que la société musicale, le corps des pompiers ou les salles de réunion. Godin transmet à Pagliardini l'expression des sentiments de Marie Moret « qui est avec moi et tient la plume ». Il lui signale que son fils se trouve à Guise faisant face aux difficultés du moment.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 17 juillet 1874
Godin a appris qu'Eugène André était à Guise. Sur l'installation d'Eugène André à la direction générale de l'usine de Guise. Il lui demande de chercher à faire accepter ses jugements par les employés de l'usine avec tous les ménagements possibles et à tirer parti des aptitudes de chacun sans avoir la prétention de tout faire lui-même : « Vous n'aurez ainsi rien à perdre de mon côté, et vous gagnerez l'estime et l'affection de tout le personnel, en laissant à chacun le sentiment de la valeur de ses actes. » Godin demande à André ce qu'il a pensé de Philippon. Le post-scriptum évoque un projet de calorifère à four que doit lui soumettre Delaruelle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 juillet 1874
Godin avertit son fils Émile que des lettres adressées à Kate Stanton, qui est à Paris et sera à Guise dans quelques jours, peuvent arriver « chez M. Godin » [la lettre est de la main de Marie Moret]. Il reproche à Émile de ne pas lui donner des nouvelles de monsieur de Rivière. Il lui demande de conserver un article paru dans le journal Le Courrier de l'Aisne entre le 5 et le 10 juillet sur les écoles du Familistère. Il lui demande pourquoi le père Masse qui devait être congédié est toujours au Familistère. Il l'informe que sa deuxième brochure n'est pas encore publiée et qu'on peut attendre pour distribuer la France électorale. Il ne souhaite pas faire de changement à Laeken alors que l'employé capable en est parti. Sur un échantillon d'émail envoyé par Eugène André. Dans le post-scriptum, Godin signale à son fils qu'il ne s'oppose pas à la demande de congé de Quaintenne mais veut qu'il mette en ordre les dossiers des travaux qu'il a pu faire à Guise et les remettre à Alphonse Grebel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 25 juillet 1874
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin veut connaître le motif qui retarde le dépôt du rapport des experts sur la licitation. Sur une pompe conçue par Grebel : Godin veut en installer une ou deux au Familistère pour en apprécier l'usage avant de la mettre en fabrication. Sur les brevets d'invention. Godin juge que dans la mesure où il a plus d'ouvriers qu'il n'en faut dans l'usine, le renvoi de Guerdouen donnerait un bon exemple.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 1er août 1874
Godin annonce à Cresson qu'il ne peut plus échapper au procès qu'on lui fait sur les écoles du Familistère, que ni Bouton, directeur de l'Instruction primaire, ni le ministre ne lui proposent une solution définitive, et qu'il ne compte pas que le préfet arrête les poursuites. Le ministre de l'Instruction renvoie la question des poursuites au ministre de la Justice, qui la renvoie au préfet, qui la renvoie au procureur de la République. Godin explique à Cresson que Jules Simon a demandé un récit détaillé de l'affaire dont il faut faire ressortir le caractère politique, et qu'un journal de l'Aisne a déjà publié un article sur le sujet. Godin demande à Cresson son avis sur la place à donner à la presse dans cette affaire car il entend lui donner de la publicité pour défendre sa cause et la cause républicaine. Dans le post-scriptum, Godin informe Cresson qu'il part pour Guise et que le ministre de la Justice a écrit au tribunal de Vervins pour remettre l'affaire à quinzaine ; Godin émet l'hypothèse d'aller rendre visite au président du tribunal de Vervins, « un homme intelligent, et peut-être le moins mal disposé pour moi au tribunal de Vervins ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Méchin, 7 août 1874
Méchin a correspondu avec Godin à propos de l'emploi de direction de l'usine de Laeken, qui a été pourvu, et a exprimé le désir d'avoir une situation dans l'usine de Guise. Godin lui propose de venir à Guise pendant quelques jours pour qu'il puisse apprécier les services qu'il pourrait rendre. Il lui précise que dans le cas où ils ne tomberaient pas d'accord, il lui rembourserait ses frais de voyage et d'hôtel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 11 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Larue a informé Godin que l'audience du procès des institutrices était prévue le 19 août 1874 et que seul Cresson pouvait demander une nouvelle remise au président avec des chances de succès. Godin envisage deux possibilités : donner lui-même des explications au tribunal pour essayer d'atténuer la condamnation, ou y aller assisté du talent de Cresson et tirer tout le parti possible de l'audience. Dans ce cas, écrit Godin, il faut que l'audience soit sténographiée et publiée dans les journaux. Godin estime que le procès est une belle occasion pour démontrer les mérites de la liberté de l'enseignement et les inconvénients des restrictions et des réglementations. Godin demande à Cresson s'il sera présent le 19 août et se fera accompagner d'un sténographe.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 14 août 1874
Godin donne à Levasseur des éclaircissements sur le procès-verbal, mal rédigé, d'une séance du conseil municipal de Guise du 26 juin 1874 relative au budget communal. Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère : Godin signale à Levasseur que la lettre des ouvriers du Familistère dont il lui a envoyé une copie la veille n'a pas été acceptée sans modification par les journaux de Saint-Quentin, et il lui annonce qu'il lui fait envoyer l'épreuve de la composition modifiée. Il l'avertit que le maire de Guise prend connaissance de tous les télégrammes au bureau de Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charpentier, 17 août 1874
Godin demande à Charpentier, qui accepte l'emploi de secrétaire de Godin, quels appointements il demande pour entrer en fonction. Il souhaite que Charpentier vienne le voir à Guise pour savoir si leurs idées s'accordent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Nugues, 16 novembre 1874
Sur l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin souhaite engager des pourparlers avec Nugues. Il lui confie qu'il ne s'était pas penché sur sa candidature car les documents transmis pour servir de références venaient principalement d'Égypte. Il lui demande de lui communiquer des références en France pour le temps de son emploi par la Compagnie de Suez. Godin demande à Nugues pourquoi il a quitté cette compagnie et s'il lui est possible de venir le voir à Guise avant son retour à Versailles le 30 novembre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Bigorry, 7 décembre 1874
Sur le malthusianisme. Godin se souvient d'une brochure anglaise dans laquelle l'idée de Malthus était perfectionnée par la théorie d'une éponge recommandée contre la propagation de l'espèce et comme moyen d'éteindre la misère : « Le mépris et la violation des lois qui président à la vie humaine ne pourront jamais être un moyen d'augmenter les salaires, ni de faire naître la justice dans les rapports sociaux. ». Godin ne croit pas que le remède à la misère tienne à un petit morceau d'éponge mais à une juste répartition du travail et de ses fruits. Il considère que les idées de Malthus sont une révolte contre les lois de la nature et que leur succès en Angleterre causerait la ruine de celle-ci : « Le jour où l'Angleterre se dépeuplerait, sa puissance industrielle disparaîtrait et sa richesse s'anéantirait. ». Il adresse à Bigorry un petit livre qu'il vient de publier. Il indique qu'il connaissait les appréciations de Rosebery [Archibald Primrose, comte de Rosebery] sur le Familistère, mais qu'il ignorait l'association de la Grange en Amérique, qui ne lui semble pas faite pour les prolétaires. Il lui communique son adresse à Versailles au 28, rue des Réservoirs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menard, 10 décembre 1874
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin désire renouer des relations avec Menard à qui il avait rendu visite à Huppemeau et qui avait visité le Familistère à ses débuts. Il lui explique que le Familistère s'est développé à travers mille difficultés causées par la rivalité de la ville de Guise avec celui-ci, que la population le voit comme une concurrence et que le commerce du pays a fait cause commune avec les ennemis de toute réforme sociale et politique. Godin indique qu'il étudie si une entreprise comparable aurait les mêmes embarras si elle était un peu isolée du monde, installée sur un domaine éloigné de toute population. Il pense que le domaine devrait être traversé par une voie de chemin de fer comme celle de Tours à Nevers par Vierzon et Bourges, ou d'Orléans à Vierzon, et situé près d'un canal comme celui du Berry. Il imagine qu'il pourrait fonder une usine, faire arriver 200 familles et s'intéresser moins à l'agriculture qu'aux travaux d'amélioration du sol et à l'élevage. Godin demande à Mesnard si le centre de la France se prête à une telle fondation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 décembre 1874
Godin avertit son fils Émile qu'il va recevoir de Hachette et Cie deux cartes de France destinées à des études spéciales. Il lui demande d'établir sur papier blanc une carte qui contiendrait seulement les fleuves et les rivières ayant leur source en France, d'indiquer dessus des altitudes d'après les cartes qu'il va recevoir. Il joint un croquis pour décrire ce qu'il désire et donne des indications pour l'établissement de la carte. Sur le renvoi des ouvriers : il lui demande d'éviter de renvoyer les ouvriers qu'il mentionne en premiers, de renvoyer d'abord ceux qui ont quitté l'usine à différentes époques et de faire le choix des mauvais ouvriers. Il ne veut pas que les congés donnés aux ouvriers aient une apparence de concurrence commerciale. Il explique que s'il faut mettre à nouveau la journée de travail à 8 ou à 10 heures pour tous les habitants du Familistère, il faudra renvoyer davantage d'ouvriers que ce qu'Émile indique. Il explique aussi qu'il n'a pas envoyé Nugues à Guise car les renseignements qu'il a obtenus sur lui ne l'ont pas satisfait. Il invite son fils à faire son possible pour trouver des solutions aux observations faites par le Comité du Familistère. Il ajoute que la carte qu'il lui demande d'établir pourrait être faite par Clovis Lecaille et lui demande de s'entendre avec Alphonse Grebel à ce propos. Dans le post-scriptum, Godin annonce à son fils qu'il lui transmet une lettre destinée à Alphonse Grebel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Dethou, 20 décembre 1874
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin demande à Dethou des informations sur la géologie du bassin de la Seine, particulièrement sur la nature des terrains traversés par l'Yonne et par le Loing. Il lui demande également si l'on peut trouver dans l'Yonne ou dans le Loiret une grande propriété traversée par le chemin de fer et à proximité d'un canal, sur laquelle il pourrait fonder un deuxième établissement. Il lui envoie le livre qu'il vient de publier. Il lui signale qu'il rentre à Guise, où Dethou peut lui adresser sa réponse, pour les vacances du jour de l'an.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Raige-Verger, 24 décembre 1874
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin accuse réception de la lettre de Raige-Verger du 21 décembre et lui signale qu'il n'a par contre pas reçu l'affiche annoncée concernant les ventes de propriétés qu'il fera le 24 janvier prochain. Il lui demande de lui envoyer à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 18 janvier 1875
Godin informe André qu'il retourne à Laeken un chèque acquitté. Il l'avertit qu'il ne faut pas payer de frais à Darras pour sa venue à Guise et qu'il s'oppose à la « condition en dehors » de Lassérée. Sur le tarif des marchandises et les remises. Sur la cheminée à souffleur rotatif. Dans le post-scriptum, Godin aborde la question des affaires traitées par Darras avec la maison Seret : Seret s'engagerait à prendre chaque semaine une voiture de marchandises jusqu'à concurrence de la somme de 15 000 F, prendrait à sa convenance les marchandises pour 15 000 F supplémentaires avant le 31 décembre, et jouirait d'une remise de 6 % ; Godin n'était pas d'accord sur une livraison jusqu'à décembre des marchandises des derniers 15 000 F ; il explique à André qu'il a fait part de son mécontentement à Darras et qu'il priverait ce dernier de ses commissions pour les marchandises livrées à Seret après le mois de septembre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 28 janvier 1875
Sur l'affaire Seret : Godin rappelle à André le post-scriptum de sa lettre du 18 janvier 1875 et son opposition aux affaires conclues avec Seret qui risquent de mettre l'usine de Guise en péril au moment de l'hiver à cause de l'encombrement des expéditions. Godin exige que les affaires spéciales conclues par les voyageurs comprennent des commandes fermes expédiées avant le mois de septembre. Il rappelle que Darras a opéré autrement sans son consentement. Sur un placement de fonds sur la Banque d'Angleterre. Godin désire que les albums de la manufacture soient complétés par Hourdequin. Il autorise André à réembaucher le sculpteur Froment si ses prétentions salariales sont acceptables. Il demande à André de remplacer l'affiche Bouchard qui se trouve au magasin par l'article du règlement affiché l'an dernier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 mars 1875
Sur le tarif des marchandises de la manufacture. Sur le transport de marchandises par chemin de fer : Godin rappelle qu'il faut s'efforcer de faire arriver et expédier par Marle et de s'entendre avec la Compagnie du chemin de fer du Nord à ce sujet, et éviter de se servir de la gare de Bohain à cause des taxes appliquées aux transports sur la route déclassée de Guise à Bohain. Sur la journée de travail à l'usine de Guise : Godin estime qu'il serait possible d'ajouter une heure à la journée si le volume des marchandises diminuait dans les magasins, mais il pense qu'il n'est pas possible de maintenir tous les emplois dans une période aussi difficile ; il lui demande d'aviser sur ce qu'il convient de faire avec Eugène André et François Dequenne. Godin retourne à son fils Émile une lettre qui lui a été renvoyée par Bazin ; il demande à ce que le télégraphe soit réservé aux cas d'urgence et recommande de prendre des habitudes d'économie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chatelais, 13 mars 1875
Godin informe Chatelais qu'il peut reprendre auprès d'Émilie Dallet le registre des délibérations de la commission cantonale des chemins vicinaux. Il lui demande si les tergiversations de la politique nationale exercent une influence sur l'esprit de la ville de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rivière, 21 mars 1875
Godin demande à Rivière de lui faire suivre son courrier à Guise. Dans le post-scriptum, il lui signale qu'il n'a pas reçu « l'Officiel » depuis son retour à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rosalie Morel, 21 mars 1875
Godin répond à la lettre de Rosalie Morel du 15 mars. Il l'informe que la fin des vacances dans les écoles du Familistère aura lieu le 1er ou le 2 avril et qu'elle pourra les visiter en détail. Il la prie de venir le voir dès son arrivée au Familistère. Il lui communique les horaires de train de la gare du Nord à Paris à Saint-Quentin et de Saint-Quentin à Longchamps, d'où elle prendra une voiture pour Guise. Il lui signale qu'il existe plusieurs hôtels à Guise. Il la remercie pour l'envoi de son excellent ouvrage Un million comptant, mis à la disposition des lecteurs du Familistère. Il précise qu'il la connaît grâce à leur ami commun Édouard de Pompéry et que c'est la raison pour laquelle il lui a envoyé La richesse au service du peuple.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 4 mai 1875
Sur l'organisation de la fête du Travail du Familistère. Godin s'en remet à Dequenne pour l'organisation de la fête mais il suggère que le comité administratif limite son action au contrôle des dépenses et laisse le conseil du Familistère s'occuper de l'organisation de la fête. Il donne raison à Dequenne sur la révision des « listes de secours » car « il ne faut pas qu'on s'habitue au Familistère à compter sur autre chose que le travail ». Il annonce à Dequenne son prochain retour à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 6 juillet 1875
Sur une expérience de nickelage. Sur la fabrication d'un cylindre à Guise pour une machine de Laeken : Godin regrette que cette pièce n'ait pas été faite en Belgique. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : il reproche à André que rien n'a été fait pour la fabrication d'un deuxième appareil de sondage. Sur l'envoi de Demeulenaere à Laeken. Sur l'emploi de Lefèvre. Sur les capitaux placés en banque : il rappelle qu'il a recommandé à Émile de faire de gros achats de fonte car le matériau est bon marché et l'intérêt des capitaux est très bas. Il informe André qu'il a adressé à Laeken le chèque de 4 025,20 F. Il demande à André de faire savoir à la compagnie de chemin de fer que la poulie et la tringle [du matériel de sondage] ne sont pas parvenues à destination.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léonce Wateau, 6 juillet 1875
Wateau réclame à Godin la restitution de ses titres dans la Société de colonisation européo-américaine du Texas : Godin se souvient que Wateau lui a envoyé son pouvoir pour l'assemblée générale de la société, mais ne se souvient pas d'avoir eu ces titres en main. Il l'informe qu'il écrit à Guise pour qu'on les retrouve et à Cantagrel pour qu'il lui verse ce qu'il lui doit. Il compatit aux douleurs de Wateau.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léonce Wateau, 9 juillet 1875
Godin informe Wateau que trois bordereaux de souscription [au capital de la Société de colonisation européo-américaine] à son nom ont été retrouvés dans ses papiers de Guise et lui ont été envoyés à Versailles. Il demande à Wateau de lui envoyer le reçu de 408,72 F demandé par Cantagrel pour qu'il puisse toucher pour lui ce qui lui est dû et régulariser ses titres.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 3 août 1875
Godin demande à Heutte et Cie de lui envoyer par chemin de fer à Guise et non à Bohain tous les exemplaires sur forts papier de son nouvel ouvrage et 100 exemplaires de celui-ci tirés sur les autres papiers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 8 août 1875
Godin demande à Heutte et Cie de lui envoyer à Guise 3 000 exemplaires de son nouvel ouvrage, tirés sur papier de 12 kg la rame, et de réserver les exemplaires tirés sur papier de 10 kg à la librairie Godet. Il accuse réception des 300 exemplaires déjà envoyés. Dans le post-scriptum, il rappelle sa demande de devis pour l'impression de la brochure contenant la première partie de son livre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 30 août 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avertit Chamolle qu'il lui envoie des tubes de Belgique et des outils de Guise, et qu'il lui enverra 2 000 F prochainement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 8 septembre 1875
Godin demande à Heutte et Cie de lui adresser les 2 000 exemplaires demandés de La politique du travail à Guise et non à Bohain, par le chemin de fer du Nord et celui de Saint-Quentin à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Moquet, 20 septembre 1875
Godin répond à Moquet qu'il écrit à Paradis, vice-président de la commission cantonale des chemins vicinaux pour qu'il fasse la convocation de la commission le 24 septembre et il regrette de ne pouvoir le rencontrer à Guise à cette occasion.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Heutte et Cie, 27 septembre 1875
Godin accuse réception de l'exemplaire de sa brochure Au suffrage universel. Il demande l'envoi de 5 000 exemplaires à Guise, 1 000 exemplaires à Godet jeune au 9 place des Victoires à Paris et 1 000 exemplaires à la Librairie du suffrage universel au 14 rue Hautefeuille à Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 29 septembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin communique ses observations sur les travaux de sondage en cours à Sardy et ceux projetés à Cervon et à Corbigny avant de quitter Lormes. Il lui demande d'accuser réception de 3 200 F qu'il lui a remis. Il constate que le sondage de Sardy est conduit de manière satisfaisante mais n'a atteint que la profondeur de 15 mètres. Il fait des constatations sur les couches géologiques traversées et fait des remarques sur le matériel de sondage et sur la manière de conduire les travaux. Il demande à Chamolle et à Boussard de prendre des précautions pour ne pas laisser courir dans le public le bruit d'une découverte de charbon lorsqu'ils traverseront des bancs de schiste. Il accorde aux ouvriers une augmentation de 4 F par mètre d'approfondissement, une gratification de 1 F par mètre à Boussard et de 2 F à Chamolle, et une augmentation de 2 F par mètre aux ouvriers des puits de Cervon et de Corbigny. Il fait des remarques sur les puits de Cervon et de Corbigny à aménager avec plus d'économie que celui de Sardy. Il demande à Chamolle de réaliser des croquis du matériel nécessaire à un nouveau sondage à faire fabriquer à Guise et il l'avertit qu'un nouveau trépan lui a été expédié de Guise et qu'un autre est en cours de fabrication. Il l'informe enfin qu'il peut écrire au messager Courot à Lormes pour avoir à l'essai une jument un peu blessée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 septembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception des lettres d'Émile. Il l'informe qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper des affaires de Guise, où il va rentrer samedi ou dimanche et qu'il a pu acquérir un troisième terrain à sonder : « Je suis donc en mesure de faire l'expérience des idées que j'ai conçues sur l'existence des gisements carbonifères. » Il lui explique qu'une nouvelle installation va être réalisée, que le sondage de Sardy avance bien malgré la dureté des minéraux, qu'on a atteint 15 mètres et qu'on y travaille nuit et jour depuis lundi. Il l'informe qu'il a exploré l'arrondissement d'Avallon et a été voir les gisements de Sincey, et qu'il a exploré à nouveau les cantons de Corbigny et de Lormes : « Malgré les difficultés apparentes, je conserve l'espoir d'être sur le chemin d'une grande découverte et si je réussis, elle ouvrirait le plus beau champ aux idées de toute ma vie. Malheureusement, je n'ai plus 30 ans et l'entreprise serait une œuvre de longue haleine ! Si enfin je ne réussis pas, j'aurais apporté des éléments nouveaux à l'étude de la géologie de la contrée et à la science des recherches minéralogiques. Mais il serait bien plus beau de pouvoir constituer une grande exploitation houillère du bassin de l'Yonne dans laquelle le mineur et l'employé de la compagnie seraient actionnaires au même titre que le bailleur de fond, le travail action au même titre que l'argent, le travailleur ayant voix dans les affaires de la société. » Dans le post-scriptum, Godin indique les dimensions d'un trépan qu'il faut faire fabriquer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'administrateur de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, 4 octobre 1875
Godin répond positivement à l'invitation à l'inauguration du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin et indique qu'il se joindra au cortège à son arrivée à la gare de Guise le dimanche suivant.

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