FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Naquet des renseignements sur Émile Cantrel, pourquoi il a été détenu à Nîmes pendant 5 ans et s'il est capable d'être rédacteur d'un journal socialiste. Dans le post-scriptum, il demande à Naquet s'il lit les articles sur le divorce publiés dans Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du rapport envoyé par Fabre le 2 juin sur la société coopérative qu'il a fondée à Nîmes. Il lui demande l'autorisation de le publier dans le journal Le Devoir. Il l'informe que les statuts de l'association du Familistère sont faits et qu'il veut les faire paraître en un volume expliquant les principes et les motifs de sa fondation. Godin fait des observations sur la société coopérative de Fabre : sur la boucherie, plus difficile que l'épicerie, sur le contrôle des opérations commerciales, sur la compétence de l'acheteur des produits et de la qualité de ceux-ci. Godin confirme à Fabre que le feuilleton La fille de son père sera prochainement édité en volume. Il lui annonce que Massoulard va quitter le Familistère à la fin du mois de juin pour des raisons de famille. Il lui adresse le souvenir de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin pense qu'Auguste Fabre a reçu le numéro 26 du journal Le Devoir qu'il a demandé dans sa lettre du 12 septembre 1878. Il lui explique que Le Devoir ne peut traiter en détail du Familistère comme Fabre le souhaite car il faut servir à ses lecteurs des questions d'intérêt général, comme les caisses nationales de secours et de prévoyance. Il lui envoie les noms des personnes auxquelles le journal est envoyé à Nîmes. Il l'informe qu'au Familistère n'ont, jusqu'à présent, logé que des sociétaires ouvriers et employés de l'établissement. Il lui annonce qu'il aura plaisir à lui faire visiter le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre d'Auguste Fabre du 31 mars 1879. Godin relève leur long silence réciproque. Il confie à Fabre son espoir d'avoir près de lui de chauds partisans de la coopération ou même de l'association comme l'est Auguste Fabre. Fabre a écrit à Massoulard qu'il tente de créer à Nîmes une société coopérative : Godin le félicite. Il comprend les difficultés de Fabre à contracter des abonnements au journal Le Devoir dont la première année l'a déçu. Il lui explique que les statuts de l'association du Familistère sont terminés et promet de lui en envoyer un exemplaire quand ils seront imprimés. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin voudrait obtenir des références sur Pascaly, mais ne peut s'adresser à son actuel employeur. Il lui demande de lui communiquer le nom d'autres personnes chez lesquelles il a travaillé auparavant. Il lui demande également s'il fait usage de tabac. Il le prie de dire à Auguste Fabre qu'il lui écrira dans quelques jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Pascaly ce qu'il sait en comptabilité. Auguste Fabre l'a informé qu'il avait des compétences en la matière et qu'il touchait actuellement 1 200 à 1 300 F d'appointements par an, ce qui lui semble insuffisant compte tenu de ses charges. Godin souhaite être mieux fixé sur les services que peut rendre Pascaly avant qu'il fasse le voyage de Nîmes à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 23 janvier 1893
Sur les rudes froids à Paris et le mistral à Nîmes. À propos de la relation de Marie Moret et Auguste Fabre : « comme il m'est bon de vivre et travailler près de cet homme de qui émane une bonté et une puissance intellectuelles de même qualité fondamentale que celle de M. Godin ! » Fabre comble l'impression de « vide immense » laissée par la mort de Godin. Informe qu'elle tâchera désormais de passer l'hiver à Nîmes et l'été au Familistère. Demande des nouvelles de madame Brullé.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 23 mai 1893
Remercie sa correspondante de sa lettre du 28 avril 1893 et espère qu'elle et sa soeur se sont remises de la grippe. Sur son séjour à Nîmes et son intention d'y rester jusqu'à fin juin avant de recevoir la démission des gardiens de sa maison de Lesquielles, l'obligeant à revenir à Guise. Fait part de sa décision d'avoir un logement au Familistère et un autre dans le midi pour l'hiver : elle a fait déménager les meubles de Lesquielles pour Nîmes. Marche normale du Familistère. Le fils de François Dequenne devient directeur de Laeken.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 1er février 1897
Marie Moret soulagée par la lettre d'Antoniadès du 22 janvier 1897 : elle était inquiète de n'avoir eu aucune nouvelle de lui et de voir Le Devoir d'octobre 1896 retourné à l'expéditeur. Informe qu'elle lui enverra le numéro de février 1897 à la fin du mois. Donne des nouvelles : c'est le quatrième hiver que la famille Moret-Dallet passe à Nîmes, Émilie Dallet s'occupe toujours des écoles du Familistère et a ajouté un livret à sa Méthode de lecture, Jeanne Dallet peint, joue de la musique et s'initie à la photographie, Pascaly toujours à Paris et rédacteur du Devoir. Marie Moret n'a plus de nouvelles de Gaston Piou de Saint-Gilles depuis 3 ou 4 ans, peut-être parti habiter en Allemagne. Exprime les souhaits de bonheur de la famille Moret-Dallet à l'adresse de la famille d'Antoniadès.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 9 août 1893
Félicite Antoniadès pour l'obtention de son diplôme d'ingénieur de l'École centrale des arts et manufactures dont elle attendait avec empressement des nouvelles. Demande des nouvelles des études de Gaston Piou de Saint-Gilles. Sur le retour à Guise de la famille Moret-Dallet mi-mai en 22 heures sans arrêt à Paris. Sur la température à Saint-Gilles. Auguste Fabre actuellement au Familistère et venue prochaine de Pascaly. Demande des nouvelles des parents d'Antoniadès chez qui il est retourné.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 12 juin 1894
Remercie Antoniadès pour sa lettre du 6 juin 1894 et l'envoi du programme de l'Institut électrotechnique de Liège. Marie Moret a transmis à Jules Sekutowicz la partie qui le concernait. Émilie Dallet envoie à Antoniadès la composition de la poudre dentifrice qu'il souhaite. À propos des appréciations d'Antoniadès sur Le Devoir : Marie Moret lui envoie deux autres brochures de Gide et des numéros du Devoir. En attente de la visite de Fabre à Guise dont la santé recommande de s'éloigner du midi. Sur le temps qu'il fait à Liège.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 18 septembre 1897
Réponse à la lettre d'Antoniadès du 3 et 15 août 1897 dans laquelle Antoniadès donne des nouvelles de lui « au milieu des terribles événements dont [son] pays a été le théâtre. » Rappelle à Antoniadès ses envois de Nîmes de février 1897 et lui demande si le journal Le Devoir lui est parvenu, un numéro lui étant revenu. Elle ne peut indiquer à Antoniadès s'il existe à Nîmes un lycée admettant des étrangers, comme le fait celui de Marseille. Réflexions d'Antoniadès sur le journal Le Temps, que Marie Moret lit chaque jour. Question d'Antoniadès sur la bonté et réflexions de Marie Moret à ce propos : « Celui qui la possède est rattaché par elle au principe même de la vie ». Le souvenir d'Antoniadès souvent évoqué au Familistère ou pendant les promenades à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la fête de l'Enfance des 5 et 6 septembre 1897, dont Marie-Jeanne Dallet a été la directrice : la matinée théâtrale montrait une masse de costumes allégoriques. Sur les écoles du Familistère, dont s'occupe toujours Émilie Dallet. Sur l'Association du Familistère : Louis-Victor Colin, homme de grande capacité industrielle, a remplacé François Dequenne à la tête de la société. Jules Pascaly s'occupe toujours du Devoir ; il a vu récemment Gaston Piou de Saint-Gilles revenant d'Allemagne et cherchant une place à Paris ; Marie Moret n'a pas de nouvelles de lui ni de sa famille.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 21 novembre 1893
Réponse à une lettre d'Antoniadès en date du 15 octobre 1893. Nouvelles diverses : la famille Moret-Dallet à Nîmes ; Antoniadès, « fils de la Grèce », affronte le rude climat de Belgique, où il passe un an à l'Institut électrotechnique de Liège ; sur Gaston Piou de Saint-Gilles et sa famille ; voyage de 19 heures de Guise à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alphonse Ronzier-Joly, 23 juin 1893
Marie Moret ravie de la lettre du 21 juin 1893 d'Alphonse Ronzier-Joly mais attristée par l'état de santé de son correspondant, l'empêchant de reprendre ses études. Nostalgie des promenades passées en sa compagnie à Nîmes. Sur les occupations d'Alphonse Ronzier-Joly : Marie Moret propose à ce qu'il s'exerce au dessin, au modelage, au jardinage ou à la musique. Marie Moret a demandé à Auguste Fabre, oncle d'Alphonse Ronzier-Joly, de lui remettre des timbres pour compléter sa collection de philatélie. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet au Familistère : Émilie Dallet s'occupe des classes, Marie-Jeanne Dallet des travaux confiés par sa mère et Marie Moret de sa correspondance à son « grand bureau couvert de papiers. » Se rappelle de la famille d'Alphonse Ronzier-Joly à laquelle elle présente ses affectueux souvenirs.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 15 novembre 1895
Réponse à la lettre de Piponnier en date du 11 novembre 1895. Remerciements pour l'envoi du chant « Le Travail » remis par Firmin Poulain et pour l'empressement à traiter la commande de monsieur Gardet [un foyer économique destiné à Marie Moret]. « Toujours obligée de me garder contre l'insomnie, je ne puis travailler (à mon vrai travail : Docum. biogr. Godin) que le matin. L'après-midi, il faut que je me contente d'enlever lettres (sic), deux au plus, puis de sortir bien vite, ou gare l'insomnie. C'est là ce qui m'empêche de vous écrire au long comme j'aimerais tant le faire. » Remercie Piponnier pour les nouvelles d'Antonia, de Marcel et de Robert, et donne des nouvelles de la famille Moret-Dallet : le temps est beau et Marie-Jeanne a repris ses leçons de peinture. Sur le « malheureux Anciaux », les ravages causés par l'alcool et le rôle des statuts de l'Association du Familistère pour la prévention ou la répression de l'alcoolisme ; alcoolisme à Nîmes : très peu d'ivrognes selon Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 11 décembre 1886
Augusta Cooper Bristol ayant interrogé Marie Moret sur la pensée de Godin concernant les rapports entre l'intempérance et les intérêts du capital et du travail, elle la renvoie vers les pages 319 à 321 de Solutions Sociales. Marie Moret l'informe que c'est Alexandre Tisserant qui les a aidés à rédiger les statuts de la Société du Familistère. Elle donne des nouvelles de plusieurs de leurs amis communs : Fabre qui est à Nîmes, Pascaly, qui est à Paris avec femme et enfant, Barbary toujours vif et alerte, Marie Howland qui se prépare à quitter la Casa Tonti pour Sinaloa.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 1er juin 1892
Se désole de l'annulation de la visite de Fabre. Approuve la recommandation de l'ouvrage de Bernardot et l'informe du retard de sa prochaine édition. Sur un ami de Fabre, membre du conseil municipal de Nîmes. Pascaly souffrant de la chaleur. L'informe du voyage effectué début mai au Familistère de Laeken dont elle est pleinement satisfaite. Sur le dernier numéro du journal Le Devoir et l'importance de Pascaly. Sur une réponse de Fabre à des industriels au sujet de L’Émancipation. Ressent réciproquement un lien de parenté, « Famille mentale », avec Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 14 mai 1891
Réponse à une lettre d'Auguste Fabre en date du 12 mai 1891, contenant les portraits photographiques de sa fille et de son fils. Réception de livres et du faire-part de mariage de Juliette Cros. Sur l'isolement de la famille Moret-Dallet, « trois pauvres oisillons sans parents ». Émilie Dallet chargée officiellement de la surveillance des écoles du Familistère. Sur la crainte d'une guerre et sur l'édition du journal Le Devoir : « Doyen est rentré depuis longtemps dans les services de l'usine et personne autre que moi ne s'occupe ici de la correction des épreuves et de l'établissement de chaque numéro ». Invitation enthousiaste faite à Fabre de séjourner à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la vie à Lesquielles-Saint-Germain. « Madame Dallet vous introduira dans les régions spiritualistes ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 26 avril 1880
Marie Moret le remercie pour les vues de Nîmes. Pascaly lui adresse l'encrier demandé. Elle donne des nouvelles de sa nièce malade.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 29 novembre 1889
Réponse à une lettre d'Auguste Fabre en date du 27 novembre 1889 : état des stocks de brochures que Fabre pourrait écouler à Nîmes ; modalités de vente à l'appréciation de Fabre ; proposition d'écouler également les petits livres de Godin publiés dans les années 1870.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 30 mars 1880
Après le départ d'Auguste Fabre de Guise, Marie Moret lui a envoyé Solutions sociales ; elle lui envoie pour la Chambre La Solidarité

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Carré, Micheau et Chopin, 19 octobre 1897
Envoi d'un chèque de 10,85 F pour la commande d'une douzaine de cols semblables à ceux qui lui ont été fournis à Nîmes en avril 1897, lesquels, fait remarquer Marie Moret, ont rétréci au lavage. Demande la réception de sa commande avant son départ pour le Midi à la fin du mois d'octobre 1897.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Pompéry, 6 janvier 1895
Sur la politique éditoriale du Devoir : à l'écart de la polémique, « même amicale », entre de Pompéry et Gide ; sur le manque d'espace disponible dans la composition des prochains numéros du journal ; sur les pensées au fond peu différentes de Gide et de Pompéry concernant le travail, et notamment sur l'idée fouriériste du travail attrayant. En post-scriptum, accuse réception de l'ouvrage Le dernier mot du socialisme rationnel.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 16 février 1888
Marie Moret accuse réception de la brochure de la traduction en flamand des Pionniers de Rochdale, qui a été reçue le matin suivant la mort de Godin. Elle évoque la rencontre de Godin et d'Anseele. Sur un projet de visite du Familistère par Anseele pendant les deux jours de Pâques : à la différence du Vooruit, qu'il est préférable de visiter le dimanche et les jours fériés, il vaut mieux visiter le Familistère en pleine activité un jour de la semaine. Elle propose à Anseele de lui offrir l'hospitalité au Familistère. Elle remercie le Vooruit d'avoir inscrit le nom de Godin sur un des cartels de sa grande salle « parmi ceux des grands hommes que le peuple vénère ». Elle attire l'attention d'Anseele sur Auguste Fabre, inspirateur du mouvement coopératif de Nîmes qui a pour organe le journal L'Émancipation rédigé par de Boyve.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 18 août 1880
Godin retenu par le Conseil général de l'Aisne, Moret répond à Neale à propos des statuts légaux de la Société du Familistère. Elle a reçu de Neale son rapport du Congrès de Newcastle. Pascaly est à Nîmes. Enfin, elle demande à Neale l'adresse exacte de plusieurs personnes mentionnées dans un courrier précédent, sans leurs coordonnées, il s'agit de M. Schulze-Delitzsch et de M. Viganò.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Jeanne Vidal, 23 juillet 1894
Confirme la lettre envoyée par Émilie Dallet le 20 juillet 1894 et envoie plusieurs ouvrages de Godin dont elle explique l'intérêt. Remercie et complimente le frère de Mme Vidal pour le portrait réussi de Godin.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 14 décembre 1894
Demande de transmettre ses meilleures pensées à Devillers père et Mme Piponnier. L'informe qu'il n'y a pas de neige à Nîmes mais plutôt dans les environs. Sur les neiges éternelles en Suisse. Demande à Élise Pré de lui envoyer sa feuille de dépenses dans sa prochaine lettre. Si Élise croise Venet, qu'elle lui demande des nouvelles de la maison de Lesquielles et notamment du marronnier. Marie Moret et toute sa société de Nîmes envoient à Élise et son mari leurs meilleurs compliments.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Émile Massoulard, 2 décembre 1893
Réponse à une lettre non datée d'Émile Massoulard. Massoulard, à Lyon, se remet de la fièvre typhoïde. La famille Moret-Dallet à Nîmes, auprès de Fabre, ami du père d'Émile Massoulard. Marie Moret n'est plus à la tête de la Société du Familistère. Envoi du livre de Bernardot sur le Familistère et des trois derniers numéros du Devoir. Met en relation Émile Massoulard et Jules Prudhommeaux, qui prépare l'agrégation à Lyon, qui a visité le Familistère et pourra en parler à Massoulard, ainsi que d'Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Émile Venet, 21 mai 1896
Informe Venet de son retour au Familistère. S'il vient à passer à Guise, Marie Moret souhaiterait régler ce qu'elle lui doit. Marie Moret n'a pas reçu la feuille de contributions pour Lesquielles de l'année en cours, habituellement envoyée à Nîmes : demande à Venet si la feuille lui a été remise ; autrement, il faudra la réclamer à l'administration des contributions.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Eugénie Louis, 16 octobre 1895
Arrivée de la famille Moret-Dallet à Nîmes lundi matin vers 9 h 30. Beau temps à Nîmes. Demande des nouvelles d'habitants et d'habitantes du Familistère : madame Roger, Louisette, Élise, Césaire Louis (parti faire ses 28 jours), l'enfant et la mère de madame Louis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 18 avril 1893
Annonce du départ des gardiens de la maison de Lesquielles et du projet de déménagement du mobilier de la maison de Lesquielles à Nîmes. Franceline Alavoine a trouvé un emploi de cuisinière à Courcelles (Lesquielles-Saint-Germain) où son mari est cocher. Sur la charge que représente la maison de Lesquielles pour Marie Moret mais qu'elle ne peut ni vendre ni louer. Informe qu'elle a écrit à monsieur Picot pour le déménagement. Émilie et Marie-Jeanne Dallet heureuses de rentrer prochainement à Guise, ce qui n'est pas le cas de Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fortin et Cie, 22 mai 1896
Demande à Fortin et Cie de régulariser le paiement de la facture reçue le 19 mai 1896 pour laquelle elle leur a envoyé un chèque le 6 mai 1896.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Bernardot, 17 mars 1893
Marie Moret prévient Bernardot de la parution prochaine, dans la collection des ouvrages de propagande en vente au Bureau du journal L'Émancipation, d'une biographie de Jean-Baptiste André Godin, par Auguste Fabre. L'ouvrage de Bernardot sur le Familistère fera partie des documents de référence, grâce au travail sur les chiffres et les faits. Marie Moret et Fabre souhaitent s'assurer de l'exactitude absolue des chiffres qui y sont présentés, en particulier le chiffre des naissances et décès dans la population de Guise comparée à celle de la ville de Guise : « M. Fabre dit qu'il y a devoir pour nous de mettre ces chiffres en vedette, de nous appuyer sur eux et de défendre par les arguments qu'on peut en tirer les avantages incontestables de l'habitation unitaire. » Remercie Bernardot pour l'envoi de la feuille de la nouvelle édition du livre Le Familistère de Guise et espère qu'il sera bientôt publié. Demande des nouvelles des affaires industrielles du Familistère. Sur la « magique éclosion » du printemps à Nîmes, les longues promenades dans la campagne et les rencontres qui rappellent les membres de la famille Bernardot.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Bernardot, 17 novembre 1893
Réponse à une lettre de François Bernardot en date du 16 novembre 1893 : Marie Moret ne donne pas suite à la demande de M. Torrent d'acheter une page d'annonce dans Le Devoir ; elle n'a pas l'intention de publier dans Le Devoir un article sur la coopération en plus du compte rendu du congrès coopératif de Grenoble. Nouvelles météorologiques de Nîmes. La famille Moret-Dallet n'est pas encore allée au théâtre de Nîmes, où se produit un acteur de théâtre [ou un chanteur d'opéra ?], sosie de Bernardot : « pourtant, il a dû briller l'autre soir dans la Favorite » [de Donizetti ?]. Le post-scriptum demande des nouvelles de « Kiriquette ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 5 septembre 1894
Demande à Dequenne le texte de son discours prononcé à la Fête de l'Enfance pour qu'il soit inséré dans Le Devoir d'octobre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Frédéric Paulhan, 9 octobre 1893
Adresse à son correspondant, ami d'Auguste Fabre, la seconde édition du livre de Bernardot sur le Familistère.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fumouze frères, 7 octobre 1895
À propos du bris du flacon d'eau dentifrice d'une valeur de 10 F que Marie Moret cherche à se faire rembourser par la Compagnie des chemins de fer du Nord : Marie Moret aurait-elle dû refuser le colis et laisser Fumouze frère et la compagnie s'entendre ? Commande de produits de soin et d'hygiène à expédier avant le départ de Marie Moret pour le midi : savon antiseptique, vinaigre de Pennès, camphre, pince à pansement pour la bouche, plombage en ciment gutta percha, poudre de savon Raspail de marque Bouquet, eau dentifrice Raspail.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fumouze frères, 20 mai 1896
Confirme la commande passée dans sa lettre du 28 avril 1896 et l'envoi du chèque de 52,20 F pour en solder la facture.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 8 juillet 1893
Sur la visite du fils de Gaston Ganault au Familistère : visite les écoles en compagnie d'Émilie Dallet. Marie Moret remercie Ganault pour son mot du 7 juillet 1893. Sur l'hiver passé lors duquel Ganault a souffert de rhumatismes et le séjour de Marie Moret à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 21 mai 1893
Sur l'impossibilité pour Marie Moret d'être « le compagnon de pensées » de Gaston Piou de Saint-Gilles, étant trop occupée à la rédaction de la biographie de Godin et devant restreindre sa correspondance « à l'indispensable ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, vers le 18 novembre 1893
Réponse à une lettre de Gaston Piou de Saint-Gilles en date du 11 novembre 1893 : changement d'adresse pour l'expédition du journal Le Devoir. Le numéro de décembre 1893 du Devoir est en préparation.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Guillaumin et Cie, 21 mai 1896
Demande l'envoi de La grève des femmes, commandé en mars 1896, au Familistère ; commande de 4 ouvrages.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Babut, 4 mai 1893
Sur les vacances de Babut en compagnie de Jules Prudhommeaux. Marie Moret annonce à Henri Babut son départ de Nîmes.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 8 novembre 1896
La famille Moret-Dallet arrivée à Nîmes jeudi 5 novembre 1896. Demande des nouvelles du Familistère. Inscriptions au registre des services gratuits du Devoir : Jules Prudhommeaux à Montluçon et Félix Dallet à Bordeaux. Envoi prochain des 310 exemplaires du numéro du Devoir de novembre 1896. Va presser l'exécution du numéro de décembre pour faire les expéditions avant Noël. Prie Buridant de demander à madame Louis des nouvelles d'un avis de réception et le remercie pour les différents envois.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 9 décembre 1896
Sur la bonne pensée de Buridant d'avoir envoyé à Marie Moret le numéro de L'Illustration avec le 3e article sur le Familistère car celui-ci est épuisé. Plusieurs points sur le service du Devoir : la modification de l'adresse de Frédéric Paulhan qui réside désormais à Viry-Châtillon ; l'arrivée très prochaine du numéro de décembre à Guise pour faire les expéditions avant les encombrements postaux de Noël ; le service d'échange avec La Revue féministe dont tous les numéros reçus depuis août 1896 sont à envoyer à Pascaly.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henry Gobréau, 3 février 1897
Retourne à Henry Gobréau une lettre adressée à une autre Veuve Godin et arrivée par erreur à la maison de Marie Moret à Lesquielles-Saint-Germain.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henry Herth, 11 octobre 1894
Commande une nouvelle paire de bottines semblables à celle qu'Henry Herth lui a déjà fournie, en faisant attention à ce que les deux chaussures soient aussi larges l'une que l'autre. Le prie de dépêcher l'envoi avant son départ pour le midi.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 16 décembre 1892
Réponse à la lettre d'Isanie Ducruet en date du 17 octobre 1892. Sur le voyage de la famille Moret-Dallet vers Nîmes depuis Guise en passant par Paris, La Rochelle et Bordeaux. Jules Baré ayant épuisé la patience de Marie Moret, elle fait désormais imprimer Le Devoir à Nîmes. La température et le climat étant plus favorable à Nîmes que dans l'Aisne, la famille Moret-Dallet s'y sent mieux. Ravie que le numéro de septembre 1892 du Devoir ait fait plaisir à Isanie Ducruet, Marie Moret lui envoie le numéro d'octobre 1892. Pascaly toujours à la rédaction du Devoir. Tisserant vient de perdre son fils Lucien, laissant femme et trois enfants. Demande des nouvelles de Maria et de Joseph Ducruet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 7 novembre 1896
Marie Moret en retard dans sa correspondance avec Johnston : les préparatifs de son déplacement dans le midi de la France pour passer l'hiver lui ont pris tout son temps. Sur le paquet remis par Johnston à Fabre lors du congrès des coopérateurs à Paris, à l'intention de Marie Moret et contenant une lettre, un foulard et 6 imprimés dont un avec le portrait de Johnston ayant causé « le plus vif plaisir à toute la famille. » Sur la question de Johnston concernant l'existence d'entreprises similaires à celles de Leclaire ou de Godin à Paris : Marie Moret et Fabre en ont discuté et Fabre répondra lui-même à la question prochainement. Transmet les remerciements de Fabre pour les portraits de Robert Owen et les meilleurs souvenirs d'Émilie et Jeanne Dallet. Sur l'admiration du foulard par la famille Moret-Dallet et par Fabre : « nous félicitons vivement les auteurs de ce joli travail. » En post-scriptum, espère que Johnston a bien reçu de la Société du Familistère les documents demandés.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 26 juillet 1895
Réponse à une lettre de James Johnston en date du 3 juillet 1895. Marie Moret décline l'invitation de Johnston. Demande si Johnston a été élu pour l'Independant Labour Party dans la circonscription de North East Manchester. Remerciement pour les documents envoyés notamment sur les Recreative Evening Classes et la Working Men's Club Association, qu'elle discutera avec Auguste Fabre, « homme absolument dévoué aux idées qui étaient chères à M. Vansittart Neale comme à M. Godin ». Compliments à madame Johnston.
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