FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 268 résultats dans 19519 notices du site.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0083.T.78r.jpg
Godin demande à Naquet des renseignements sur Émile Cantrel, pourquoi il a été détenu à Nîmes pendant 5 ans et s'il est capable d'être rédacteur d'un journal socialiste. Dans le post-scriptum, il demande à Naquet s'il lit les articles sur le divorce publiés dans Le Devoir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0102.T.97r.jpg
Godin accuse réception du rapport envoyé par Fabre le 2 juin sur la société coopérative qu'il a fondée à Nîmes. Il lui demande l'autorisation de le publier dans le journal Le Devoir. Il l'informe que les statuts de l'association du Familistère sont faits et qu'il veut les faire paraître en un volume expliquant les principes et les motifs de sa fondation. Godin fait des observations sur la société coopérative de Fabre : sur la boucherie, plus difficile que l'épicerie, sur le contrôle des opérations commerciales, sur la compétence de l'acheteur des produits et de la qualité de ceux-ci. Godin confirme à Fabre que le feuilleton La fille de son père sera prochainement édité en volume. Il lui annonce que Massoulard va quitter le Familistère à la fin du mois de juin pour des raisons de famille. Il lui adresse le souvenir de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0356.T.344r.jpg
Godin pense qu'Auguste Fabre a reçu le numéro 26 du journal Le Devoir qu'il a demandé dans sa lettre du 12 septembre 1878. Il lui explique que Le Devoir ne peut traiter en détail du Familistère comme Fabre le souhaite car il faut servir à ses lecteurs des questions d'intérêt général, comme les caisses nationales de secours et de prévoyance. Il lui envoie les noms des personnes auxquelles le journal est envoyé à Nîmes. Il l'informe qu'au Familistère n'ont, jusqu'à présent, logé que des sociétaires ouvriers et employés de l'établissement. Il lui annonce qu'il aura plaisir à lui faire visiter le Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0040.T.35r.jpg
Godin répond à la lettre d'Auguste Fabre du 31 mars 1879. Godin relève leur long silence réciproque. Il confie à Fabre son espoir d'avoir près de lui de chauds partisans de la coopération ou même de l'association comme l'est Auguste Fabre. Fabre a écrit à Massoulard qu'il tente de créer à Nîmes une société coopérative : Godin le félicite. Il comprend les difficultés de Fabre à contracter des abonnements au journal Le Devoir dont la première année l'a déçu. Il lui explique que les statuts de l'association du Familistère sont terminés et promet de lui en envoyer un exemplaire quand ils seront imprimés. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0141.T.135r.jpg
Godin voudrait obtenir des références sur Pascaly, mais ne peut s'adresser à son actuel employeur. Il lui demande de lui communiquer le nom d'autres personnes chez lesquelles il a travaillé auparavant. Il lui demande également s'il fait usage de tabac. Il le prie de dire à Auguste Fabre qu'il lui écrira dans quelques jours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0126.T.121r.jpg
Godin demande à Pascaly ce qu'il sait en comptabilité. Auguste Fabre l'a informé qu'il avait des compétences en la matière et qu'il touchait actuellement 1 200 à 1 300 F d'appointements par an, ce qui lui semble insuffisant compte tenu de ses charges. Godin souhaite être mieux fixé sur les services que peut rendre Pascaly avant qu'il fasse le voyage de Nîmes à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0331.T.326r.jpg
Godin informe Balline que la Fédération des sociétés coopératives de consommation, dont Fougerousse est le secrétaire général, a son siège au 10, rue de Nesle à Paris. Il ajoute que la Fédération est présidée par Édouard de Boyve, président de l'Abeille nîmoise à Nîmes. Il lui envoie le catalogue des ouvrages vendus par la Librairie du Familistère et l'étude sociale n° 10.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0280_H.jpg
Marie Moret donne suite à sa lettre du 13 avril 1901 en adressant à monsieur Barni des numéros de mai 1899 à décembre 1900 du journal Le Devoir, qu'il reçoit régulièrement depuis janvier 1901, afin qu'il puisse disposer du début de l'historique de la tentative des phalanstériens français au Texas.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 23 janvier 1893
Sur les rudes froids à Paris et le mistral à Nîmes. À propos de la relation de Marie Moret et Auguste Fabre : « comme il m'est bon de vivre et travailler près de cet homme de qui émane une bonté et une puissance intellectuelles de même qualité fondamentale que celle de M. Godin ! » Fabre comble l'impression de « vide immense » laissée par la mort de Godin. Informe qu'elle tâchera désormais de passer l'hiver à Nîmes et l'été au Familistère. Demande des nouvelles de madame Brullé.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 23 mai 1893
Remercie sa correspondante de sa lettre du 28 avril 1893 et espère qu'elle et sa soeur se sont remises de la grippe. Sur son séjour à Nîmes et son intention d'y rester jusqu'à fin juin avant de recevoir la démission des gardiens de sa maison de Lesquielles, l'obligeant à revenir à Guise. Fait part de sa décision d'avoir un logement au Familistère et un autre dans le midi pour l'hiver : elle a fait déménager les meubles de Lesquielles pour Nîmes. Marche normale du Familistère. Le fils de François Dequenne devient directeur de Laeken.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0320_H.jpg
Remercie Albert de Rochas d'Aiglun pour sa lettre du 8 juillet 1898 et les corrections apportées à son article « Les frontières de la physique » qui paraitra dans Le Devoir d'août 1898. Demande l'autorisation de réaliser un tiré à part de l'article en brochure. Annonce qu'elle lui envoie plusieurs ouvrages portés sur la couverture du Devoir, les numéros du journal parus depuis janvier 1898 et des brochures de Gide et de Fabre, disponibles au bureau nîmois de L'Émancipation. Sur l'intérêt de la diffusion de l'idée de « charité active » d'Albert de Rochas d'Aiglun.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0381_H.jpg
Prévient que l'imprimerie Chastanier devrait bientôt envoyer à Albert de Rochas d'Aiglun une épreuve de la brochure Les Frontières de la physique et de sa couverture. Marie Moret invite de Rochas d'Aiglun à visiter le Familistère prochainement pour en comprendre le fonctionnement. Se propose de le loger chez elle au lieu de loger à l'hôtel. Sur la vie de la famille Moret-Dallet au Familistère : « Madame Veuve Dallet et sa fille sont mes camarades de table. » Présente Émilie, qui s'occupe des services de l'Enfance et Marie-Jeanne qui la seconde dans cette tâche ; Marie-Jeanne est l'autrice des clichés photographiques envoyés à Albert de Rochas d'Aiglun. « Notre vie est très occupée et des plus simples. On se couche de bonne heure. Il n'y a rien à voir dans le pays en dehors du Familistère. C'est, vous le voyez, Monsieur, une station de plein repos que nous vous offrons et en plein milieu ouvrier. » Exprime une réserve sur l'entretien des espaces communs du Familistère qui n'est pas dans l'état dans lequel « le fondateur eût voulu les voir toujours ». Un idéal social encore insuffisant est la cause de cette négligence. Sur l'importance des travaux de son correspondant qui « élèveront l'homme au dessus de la simple recherche des satisfactions matérielles individuelles » et les résistances que ses idées doivent rencontrer. Fait un parallèle avec les difficultés de compréhension de l'œuvre de Godin, dans laquelle bien peu voient « autre chose qu'un caprice d'un chef d'industrie ». En post-scriptum, demande l'adresse d'expédition des 150 exemplaires de la brochure, à l'Agnelas ou à Paris.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0188_H.jpg
Marie Moret informe son correspondant qu'Auguste Fabre donnera le mardi 7 février 1899 à 8 heures et demie du soir au Musée social une conférence sur le Familistère avec projections à la lumière électrique de vues prises par Marie-Jeanne Dallet. Elle fait le vœu que la santé du fils de de Rochas soit rétablie.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 1er février 1897
Marie Moret soulagée par la lettre d'Antoniadès du 22 janvier 1897 : elle était inquiète de n'avoir eu aucune nouvelle de lui et de voir Le Devoir d'octobre 1896 retourné à l'expéditeur. Informe qu'elle lui enverra le numéro de février 1897 à la fin du mois. Donne des nouvelles : c'est le quatrième hiver que la famille Moret-Dallet passe à Nîmes, Émilie Dallet s'occupe toujours des écoles du Familistère et a ajouté un livret à sa Méthode de lecture, Jeanne Dallet peint, joue de la musique et s'initie à la photographie, Pascaly toujours à Paris et rédacteur du Devoir. Marie Moret n'a plus de nouvelles de Gaston Piou de Saint-Gilles depuis 3 ou 4 ans, peut-être parti habiter en Allemagne. Exprime les souhaits de bonheur de la famille Moret-Dallet à l'adresse de la famille d'Antoniadès.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 9 août 1893
Félicite Antoniadès pour l'obtention de son diplôme d'ingénieur de l'École centrale des arts et manufactures dont elle attendait avec empressement des nouvelles. Demande des nouvelles des études de Gaston Piou de Saint-Gilles. Sur le retour à Guise de la famille Moret-Dallet mi-mai en 22 heures sans arrêt à Paris. Sur la température à Saint-Gilles. Auguste Fabre actuellement au Familistère et venue prochaine de Pascaly. Demande des nouvelles des parents d'Antoniadès chez qui il est retourné.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 12 juin 1894
Remercie Antoniadès pour sa lettre du 6 juin 1894 et l'envoi du programme de l'Institut électrotechnique de Liège. Marie Moret a transmis à Jules Sekutowicz la partie qui le concernait. Émilie Dallet envoie à Antoniadès la composition de la poudre dentifrice qu'il souhaite. À propos des appréciations d'Antoniadès sur Le Devoir : Marie Moret lui envoie deux autres brochures de Gide et des numéros du Devoir. En attente de la visite de Fabre à Guise dont la santé recommande de s'éloigner du midi. Sur le temps qu'il fait à Liège.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 18 septembre 1897
Réponse à la lettre d'Antoniadès du 3 et 15 août 1897 dans laquelle Antoniadès donne des nouvelles de lui « au milieu des terribles événements dont [son] pays a été le théâtre. » Rappelle à Antoniadès ses envois de Nîmes de février 1897 et lui demande si le journal Le Devoir lui est parvenu, un numéro lui étant revenu. Elle ne peut indiquer à Antoniadès s'il existe à Nîmes un lycée admettant des étrangers, comme le fait celui de Marseille. Réflexions d'Antoniadès sur le journal Le Temps, que Marie Moret lit chaque jour. Question d'Antoniadès sur la bonté et réflexions de Marie Moret à ce propos : « Celui qui la possède est rattaché par elle au principe même de la vie ». Le souvenir d'Antoniadès souvent évoqué au Familistère ou pendant les promenades à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la fête de l'Enfance des 5 et 6 septembre 1897, dont Marie-Jeanne Dallet a été la directrice : la matinée théâtrale montrait une masse de costumes allégoriques. Sur les écoles du Familistère, dont s'occupe toujours Émilie Dallet. Sur l'Association du Familistère : Louis-Victor Colin, homme de grande capacité industrielle, a remplacé François Dequenne à la tête de la société. Jules Pascaly s'occupe toujours du Devoir ; il a vu récemment Gaston Piou de Saint-Gilles revenant d'Allemagne et cherchant une place à Paris ; Marie Moret n'a pas de nouvelles de lui ni de sa famille.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 21 novembre 1893
Réponse à une lettre d'Antoniadès en date du 15 octobre 1893. Nouvelles diverses : la famille Moret-Dallet à Nîmes ; Antoniadès, « fils de la Grèce », affronte le rude climat de Belgique, où il passe un an à l'Institut électrotechnique de Liège ; sur Gaston Piou de Saint-Gilles et sa famille ; voyage de 19 heures de Guise à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0227_H.jpg
Marie Moret déplore les irrégularités postales entre la Turquie et la France : Antoniadès n'a pas reçu sa lettre du 28 février 1899 répondant à l'annonce du décès de son père. Elle fera donc partir celle-ci en recommandé. Elle lui demande de la prévenir s'il souhaite venir en France pour l'Exposition universelle, afin qu'ils puissent s'y rencontrer. À Nîmes jusqu'en mai 1900, Marie Moret rappelle à son correspondant les adresses de la famille Moret-Dallet à Nîmes et à Guise pour garantir la régularité de leur correspondance. Elle est heureuse de la réaction d'Alexandre Antoniadès face au décès de son père et le félicite de ses sentiments touchant l'utilité de ses travaux. Donne des nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie Moret, Marie-Jeanne et Émilie Dallet passent depuis sept ans l'hiver à Nîmes, l'été au Familistère ; Marie-Jeanne et Émilie Dallet s'occupent davantage des écoles et d'autres « choses » au Familistère ; Marie-Jeanne a appris la photographie à Nîmes « et de retour au Familistère, elle a réalisé un superbe album, donnant toutes les vues les plus instructives » ; Marie Moret continue la publication du Devoir et des « Documents pour une biographie complète de J. Bte André Godin » et espère entretenir son correspondant de vive voix au sujet de ces travaux l'année suivante.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0221_H.jpg
La famille Moret-Dallet accuse réception de la lettre d'Antoniadès, parvenue à Nîmes où elle passe l'hiver. La famille Moret-Dallet compatit à la douleur qui frappe Antoniadès. Marie Moret entretient Antoniadès de la survivance des êtres humains au-delà de leur existence matérielle en faisant référence à Swedenborg, qui « a écrit sur ce sujet – il y a cent ans – des choses admirables et que la science va bientôt, j'espère, confirmer en partie », et au physicien Colding.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0112_H.jpg
Marie Moret informe Alfred Bocheux qu'elle vient de remettre à Louis-Victor Colin le duplicata du titre d'Auguste Fabre signé et lui demande le texte du compte-rendu de l'assemblée générale ordinaire [de la Société du Familistère] pour publication dans Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alphonse Ronzier-Joly, 23 juin 1893
Marie Moret ravie de la lettre du 21 juin 1893 d'Alphonse Ronzier-Joly mais attristée par l'état de santé de son correspondant, l'empêchant de reprendre ses études. Nostalgie des promenades passées en sa compagnie à Nîmes. Sur les occupations d'Alphonse Ronzier-Joly : Marie Moret propose à ce qu'il s'exerce au dessin, au modelage, au jardinage ou à la musique. Marie Moret a demandé à Auguste Fabre, oncle d'Alphonse Ronzier-Joly, de lui remettre des timbres pour compléter sa collection de philatélie. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet au Familistère : Émilie Dallet s'occupe des classes, Marie-Jeanne Dallet des travaux confiés par sa mère et Marie Moret de sa correspondance à son « grand bureau couvert de papiers. » Se rappelle de la famille d'Alphonse Ronzier-Joly à laquelle elle présente ses affectueux souvenirs.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0161_H.jpg
Marie Moret répond à la lettre d'Ambroise Rétout du 4 août 1900, qu'elle cite (« C'est presque un revenant qui vous écrit »), en lui écrivant qu'elle-même est une revenante du temps où, il y a cinquante ans, Godin concevait son œuvre, épisode de la vie du fondateur du Familistère qu'elle étudie pour la publication des « Documents biographiques ». Elle remercie Rétout pour sa sympathie à l'égard du journal Le Devoir, auquel il s'est réabonné. Elle lui explique qu'elle se consacre presque exclusivement à la publication des « Documents biographiques », qu'elle craint de ne pouvoir achever avant sa mort, et qu'ainsi, il lui est difficile d'apprécier les documents envoyés par Rétout [un article de Rétout sur la remise du drapeau à la section locale des vétérans, paru dans un journal de Domfront]. Elle lui donne des nouvelles de sa famille : les Moret-Dallet passent la moitié de l'année à Nîmes, où s'imprime Le Devoir ; Émilie Dallet s'occupe des écoles du Familistère ; Marie-Jeanne Dallet « est l'âme des fêtes de l'Enfance » et elle est une photographe talentueuse, comme Rétout pourra en juger d'après la brochure Le Familistère illustré ; Marie-Jeanne et Émilie Dallet ont contribué au texte de la brochure.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0155_H.jpg
À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret remercie Antoine Cros pour sa lettre du 21 octobre 1899. Elle aimerait se remettre à son « vrai travail » en étudiant la communication de son correspondant mais des soins urgents et des difficultés intestines à la Société du Familistère l'en ont empêchée, et elle souffre désormais d'insomnies liées aux préparatifs du départ [pour Nîmes]. Au sujet de l'échange qu'Antoine Cros et Marie Moret ont eu à Guise autour de considérations sur les molécules et les atomes : c'est à Esprit Jouffret et non à Jules Jamin que Marie Moret a fait référence. Elle ajoute avoir également évoqué les thèses de Marcellin Berthelot, Charles Wurtz et William Crookes pour la démonstration expérimentale de la constitution moléculaire des corps et aimerait voir Lucien Poincaré raisonner sur les expériences de Crookes touchant la décomposition de la molécule de mercure. Marie Moret aimerait reprendre cette discussion avec son correspondant une fois arrivée à Nîmes.

Mots-clés : , , ,

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0377v_H.jpg
Marie Moret informe Antoine Médéric Cros qu'elle achève le premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin, qui devrait paraître en décembre 1901, qu'elle en a rédigé l'introduction, qu'elle a entamé le deuxième volume pour lequel elle s'intéresse au « fond scientifique des vues doctrinales de Godin », et qu'elle peut maintenant répondre aux lettres d'Antoine Médéric Cros, à qui elle n'a pas écrit depuis le 5 septembre 1900. À propos de la publication des volumes du Congrès international de physique : la publication se fait attendre et ni Guillaumin et Cie ni La Revue générale des sciences pures et appliquées n'ont pu la renseigner sur la question. Elle demande à Antoine Médéric Cros si la Revue rose a publié un compte rendu du congrès. Elle l'informe qu'elle a écrit à quinze académies des sciences, dont la liste a paru dans la Revue générale des sciences pures et appliquées pour leur proposer de collectionner Le Devoir ; quelques unes ont répondu favorablement. Elle lui indique que la famille Moret-Dallet prépare son retour à Nîmes, mais que le voyage pourrait être retardé à cause de la fièvre typhoïde qui, d'après les journaux, règne dans le Midi, fièvre qu'elle a contractée quand elle était jeune et à laquelle elle ne veut pas exposer Marie-Jeanne Dallet. À propos du congrès spirite : Juliette Cros a écrit à Émilie Dallet qu'il n'était pas utile de lui envoyer un compte rendu ; Marie Moret n'a en tout état de cause rien à lui envoyer car les journaux se contentent de publier le compte rendu de La Fronde. Marie Moret signale à Antoine Médéric Cros que le compte rendu de la fête de l'Enfance a paru dans le numéro d'octobre du Devoir, qu'il a dû recevoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0104v_H.jpg
Marie donne de ses nouvelles à la famille Cros : sa dernière lettre à Juliette Cros remonte au 25 avril 1900 ; la famille Moret-Dallet a quitté Nîmes un mois plus tard, laissant Auguste Fabre avec Jules Prudhommeaux ; elle est avec Émilie Dallet au Familistère depuis 10 jours, Marie-Jeanne Dallet étant restée à Paris avec des parents [de Corbeil] pour voir l'Exposition universelle ; les affaires de l'Association du Familistère vont bien. Marie Moret poursuit sa lettre en décrivant ses études sur la matière. Elle indique à Cros qu'elle a lu dans la Revue scientifique l'article de G. Le Bon sur la lumière noire et l'article sur la pluie et l'électricité atmosphérique. Elle s'est abonnée à la Revue générale des sciences pures et appliquées, dont elle a acquis l'année 1899. Elle écrit : « La formule de Claude Bernard, « Les propriétés vitales ne sont autre chose que des complexes des propriétés physico-chimiques » me paraît se vérifier d'une manière éclatante. » Elle mentionne des expériences chimiques et physiques d'Armand Gautier, de Bredig et von Berneck, et de Loeb [décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées], qui lui semblent confirmer cette idée. Elle a pris connaissance du programme du prochain congrès international de physique présenté par Charles-Édouard Guillaume et Lucien Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et se dit impatiente de lire les exposés : « Convaincue que la science me fournira des conclusions appuyant les vues de Claude Bernard, Berthelot, W. Crookes, etc., etc. sur les relations entre le vie et le mode de mouvement dit matière, c'est-à-dire voyant que j'aurai une belle réponse de la science aux aspirations de Godin, je vais – en attendant le congrès d'août – préparer les pages de mes « Documents biographiques » qui doivent amener les données scientifiques en cause, en commençant par montrer le mouvement de la pensée de Godin, de 1856 à 1859, lorsqu'après l'échec de la tentative du Texas, il reprend l'idée de fonder lui-même une cité ouvrière modèle, se livre à ce sujet à des études doctrinales et architecturales et s'arrête enfin aux vues philosophiques et sociales exposées dans son volume "Solutions sociales", vues que je désire tant appuyer de conclusions scientifiques du jour. » Marie Moret ajoute que dans ces études scientifiques, elle « voit arriver la démonstration du mot de Swedenborg : "L'amour est la substance même." »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0485_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 3 octobre 1901 et les extraits de textes qu'elle comprenait. Elle lui donne les nouvelles d'Auguste Fabre que lui a communiquées Jules Prudhommeaux, qui se trouve à Nîmes : il est fort occupé car il doit préparer le logement du futur ménage et courir après les maçons. Sur le rapport de Jules Prudhommeaux au congrès de Glasgow : le rapport a été accepté mais peu apprécié par les vieilles dames et les vieux messieurs imbus d'idées religieuses. Elle lui indique que « des tambours et trompettes me rompent la tête et m'enlèvent tout recueillement » à cause d'un concours d'archers se terminant par une fête au théâtre du Familistère. Elle l'informe qu'Auguste Fabre a apprécié son travail, et qu'aux vacances de Pâques, époque à laquelle Antoine Médéric et Juliette Cros viennent à Nîmes, elle en sera à la révision finale de son travail pour l'impression des pages sur Lord Kelvin. Elle remercie à nouveau Antoine Médéric Cros pour le colis des diverses variétés de raisin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0416_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 12 novembre 1900. Elle l'informe que l'épidémie [de fièvre typhoïde] qui a affecté une caserne de Nîmes ne s'est pas étendue à la ville et qu'Auguste Fabre lui a conseillé de venir à Nîmes, où elle arrivera samedi matin 17 novembre 1900 vers 9 h 00. Elle lui indique qu'elle n'a « pas dormi de la nuit, ce qui me paralyse pour tout. » Elle remercie Antoine Médéric Cros pour son aide précieuse, transmet à lui et Juliette Cros ses sentiments affectueux, est heureuse de les savoir en bonne santé et lui exprime la satisfaction de la famille Moret-Dallet relative au mot qu'il a écrit à propos de Marie-Jeanne Dallet.

Mots-clés : , , ,

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0466_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi de raisins blancs et noirs, dont elle a admiré la taille de grains. Elle leur annonce que la famille Moret-Dallet commence à préparer son retour à Nîmes. Elle leur indique qu'elle n'a pas reçu de lettre d'Auguste Fabre, parti de Paris en parfaite santé, parti de même de Lyon le 28 septembre selon une lettre de Jules Prudhommeaux et rentré à Nîmes le 29 ou le 30 septembre dernier. Elle s'excuse du décousu de sa lettre en raison des épreuves [du Devoir] qu'elle doit corriger.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0329_H.jpg
Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour leur lettre du 20 juin 1901. Elle explique que le retard de sa réponse est dû aux envois qu'elle a faits aux bibliothèques étrangères, à la reprise de son « vrai travail » et aux corrections des épreuves du Devoir. Elle les remercie pour la description de la scène de la réception [par le public de la conférence donnée par Cros] de la photographie de Marie-Jeanne Dallet. Leur mot sur Saint-Gaudens l'a poussé à ouvrir le livret d'ouvrier de son père. Elle nomme les étapes du parcours de son père : Paris, Meaux, Libourne, Bordeaux (où il est rejoint par Godin), Toulouse chez Daussonne jeune pendant deux mois à partir du 23 avril 1836, Montrejeau (toujours avec Godin) chez le serrurier Pierre Pic pendant trois mois à partir du 24 juillet 1836, Montpellier, Nîmes, Marseille (où Moret et Godin se séparent), Lyon, etc. Elle demande qu'Antoine Médéric Cros conserve les articles de journaux qui évoqueraient sa conférence [sur le Familistère] pour les communiquer à Auguste Fabre et à elle-même. Elle lui annonce que Marie-Jeanne Dallet lui écrira à propos des vues photographiques pour les conférences ; elle lui indique que Mutualité sociale se trouve chez Guillaumin et Cie et qu'elle peut lui fournir des exemplaires du Familistère illustré. Elle informe Juliette Cros que leur voyage [de retour à Guise] a été pénible à cause de la chaleur. Elle lui indique qu'Auguste Fabre devait s'occuper des travaux de maçonnerie ; le 16 juin dernier, il a écrit qu'il ne disposait pas encore du maçon. Elle lui fait part de sa satisfaction d'avoir retrouvé son grand cabinet de travail en comparaison de celui de Nîmes, tellement chauffé par la toiture qu'on ne peut plus s'y tenir à partir de 11 h 00. Elle transmet à Juliette et Antoine Médéric Cros les pensées d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet et le souvenir de Flore Moret.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 15 novembre 1895
Réponse à la lettre de Piponnier en date du 11 novembre 1895. Remerciements pour l'envoi du chant « Le Travail » remis par Firmin Poulain et pour l'empressement à traiter la commande de monsieur Gardet [un foyer économique destiné à Marie Moret]. « Toujours obligée de me garder contre l'insomnie, je ne puis travailler (à mon vrai travail : Docum. biogr. Godin) que le matin. L'après-midi, il faut que je me contente d'enlever lettres (sic), deux au plus, puis de sortir bien vite, ou gare l'insomnie. C'est là ce qui m'empêche de vous écrire au long comme j'aimerais tant le faire. » Remercie Piponnier pour les nouvelles d'Antonia, de Marcel et de Robert, et donne des nouvelles de la famille Moret-Dallet : le temps est beau et Marie-Jeanne a repris ses leçons de peinture. Sur le « malheureux Anciaux », les ravages causés par l'alcool et le rôle des statuts de l'Association du Familistère pour la prévention ou la répression de l'alcoolisme ; alcoolisme à Nîmes : très peu d'ivrognes selon Auguste Fabre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-123_0324_H.jpg
Marie Moret remercie Armand Grebel pour l'envoi de deux brochures, Boucherie des familles et Boulangerie des familles, qu'elle donnera à lire à Auguste Fabre quand elle sera à Nîmes. Elle lui demande d'envoyer à Fabre le négatif de la photographie [de la Boucherie des familles] dont il est question dans sa lettre du 21 septembre 1900, que celui-ci pourrait utiliser dans ses conférences avec projections lumineuses qu'il compte donner sur le mouvement coopératif en France et à l'étranger. Elle lui précise que l'adresse de Fabre est la même que la sienne à Nîmes : dans la maison dont il est propriétaire habitent également 9 ou 10 familles, dont la famille Moret-Dallet. Sur Fabre et la coopération : « La coopération est, aux yeux de M. Fabre, une véritable École sociologique primaire où l'ouvrier peut apprendre à reconnaître : d'une part, l'importance et la difficulté d'une bonne administration des choses ; d'autre part, les lacunes de son propre entendement et, conséquemment, la nécessité pour lui de se perfectionner beaucoup, s'il veut arriver à améliorer sa condition sociale. » Elle demande à laquelle des deux coopératives, de boulangerie ou de boucherie, a été attribuée une médaille d'argent, et espère que la Boucherie des familles n'a pas été obligée de liquider ses opérations, malgré ses difficultés. Elle lui indique qu'il pourra lire dans Le Devoir de novembre 1900 le compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère, dont les affaires prospèrent et qui a été récompensée à l'Exposition universelle par un Grand prix, des mentions hors concours, et des médailles d'or, d'argent et de bronze. Elle ajoute qu'il pourra lire dans le même numéro du journal des renseignements sur les établissements de van Marken à Delft aux Pays-Bas.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 11 décembre 1886
Augusta Cooper Bristol ayant interrogé Marie Moret sur la pensée de Godin concernant les rapports entre l'intempérance et les intérêts du capital et du travail, elle la renvoie vers les pages 319 à 321 de Solutions Sociales. Marie Moret l'informe que c'est Alexandre Tisserant qui les a aidés à rédiger les statuts de la Société du Familistère. Elle donne des nouvelles de plusieurs de leurs amis communs : Fabre qui est à Nîmes, Pascaly, qui est à Paris avec femme et enfant, Barbary toujours vif et alerte, Marie Howland qui se prépare à quitter la Casa Tonti pour Sinaloa.

Mots-clés : , ,

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 1er juin 1892
Se désole de l'annulation de la visite de Fabre. Approuve la recommandation de l'ouvrage de Bernardot et l'informe du retard de sa prochaine édition. Sur un ami de Fabre, membre du conseil municipal de Nîmes. Pascaly souffrant de la chaleur. L'informe du voyage effectué début mai au Familistère de Laeken dont elle est pleinement satisfaite. Sur le dernier numéro du journal Le Devoir et l'importance de Pascaly. Sur une réponse de Fabre à des industriels au sujet de L’Émancipation. Ressent réciproquement un lien de parenté, « Famille mentale », avec Fabre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
0329.T.326r.jpg
Manque de temps pour répondre aux lettres. Elle est occupée par le manuscrit de son mari et d'autres affaires. Pascaly devrait avoir plus de temps pour s'occuper du Devoir. Demande ce qu'il pense de l'avenir de l'entreprise de Ferdinand de Lesseps après sa condamnation car Marie Moret et Émilie Dallet y ont des actions. S'interroge sur ce que va apporter l'année 1889. Envoie les photographies.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
0017.T.14r.jpg
Marie Moret continue à travailler sur les manuscrits de son mari. Elle s'est installée à Lesquielles avec Marie-Jeanne et Émilie Dallet mais retourne au Familistère pour Le Devoir et les réunions du Conseil. Elle travaille sur la correction des épreuves du Devoir et rédige des brouillons de lettre qu'elle donne à copier à Buridant II [Jules Buridant] à cause de son mal à la main droite. Précise que les choses avec Pascaly s'arrangent et qu'il rendra bientôt visite à Fabre. Elle ne prévoit pas de voyager à cause de son travail et des études de Marie-Jeanne Dallet, sauf si les évènements politiques tournent à la guerre, alors elle pense se rendre en Suisse. Remercie pour l'invitation à venir séjourner dans sa future maison à Nîmes. Se réjouit de l'amélioration des relations entre Fabre et sa fille. Au Familistère et à l'usine tout va pour le mieux. Marie Moret est préoccupée par l'Exposition de 1889 où la société du Familistère est conviée au Congrès d'Économie sociale. Elle craint qu'on lui demande d'intervenir alors qu'elle souhaite qu'on la laisse tranquille (vit en dehors du monde et n'est que "le porte-plume de M. Godin"). Recommande Fabre pour le congrès et le remercie pour les informations sur la Société des jeunes amis de la paix dans le prochain numéro du Devoir. Demande de renseignements d'Édouard de Boyve au sujet du service du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
0147.T.144r.jpg
Mauvaise santé de Pascaly. Se rend bientôt à Paris pour récupérer les photographies faites et voir les sculpteurs qui s'occupent de la statue de Godin. Veut récupérer un article sur l'Exposition au Crystal Palace. Complimente Fabre sur ce qu'il accomplit à Nîmes dans l'éducation, le féminisme et le socialisme. Sur le contenu du Devoir. Ne souhaite pas demander des articles à Davaud.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 14 mai 1891
Réponse à une lettre d'Auguste Fabre en date du 12 mai 1891, contenant les portraits photographiques de sa fille et de son fils. Réception de livres et du faire-part de mariage de Juliette Cros. Sur l'isolement de la famille Moret-Dallet, « trois pauvres oisillons sans parents ». Émilie Dallet chargée officiellement de la surveillance des écoles du Familistère. Sur la crainte d'une guerre et sur l'édition du journal Le Devoir : « Doyen est rentré depuis longtemps dans les services de l'usine et personne autre que moi ne s'occupe ici de la correction des épreuves et de l'établissement de chaque numéro ». Invitation enthousiaste faite à Fabre de séjourner à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la vie à Lesquielles-Saint-Germain. « Madame Dallet vous introduira dans les régions spiritualistes ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
0343.T.340r.jpg
Souhaite faire passer la lettre de Fabre sur la guerre ou la paix dans le prochain numéro du Devoir. Pascaly est souffrant depuis plusieurs jours. Remercie pour les paroles sur les portraits envoyés, son avis sur l'œuvre de Panama, sur les réponses apportées sur la guerre étrangère et ses appréciations sur le pasteur Fallot. S'inquiète également des troubles intérieurs. Visite du pasteur Fallot au Familistère. Complimente Fabre pour ses engagements et actions. Travaille sur la publication du manuscrit de son mari.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
0365.T.362v.jpg
Au sujet de la feuille envoyée avec la lettre : volonté de mise en place d'un système d'assurances mutuelles pour le droit de vivre de tous les citoyens. Travail sur la publication du manuscrit de son mari. En l'absence de Pascaly, Le Devoir l'occupe bien plus. Pascaly viendra peut-être dimanche. Félicite Fabre pour son ouverture. Modification des statuts qui paraîtra dans Le Devoir. Remercie pour les informations données sur l'état des esprits du peuple à Nîmes. Redoute les problèmes sociaux pour l'année 1889 et envisage de s'installer à La Rochelle. Demande son avis à ce sujet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 26 avril 1880
Marie Moret le remercie pour les vues de Nîmes. Pascaly lui adresse l'encrier demandé. Elle donne des nouvelles de sa nièce malade.

Mots-clés : , ,

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 29 novembre 1889
Réponse à une lettre d'Auguste Fabre en date du 27 novembre 1889 : état des stocks de brochures que Fabre pourrait écouler à Nîmes ; modalités de vente à l'appréciation de Fabre ; proposition d'écouler également les petits livres de Godin publiés dans les années 1870.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 30 mars 1880
Après le départ d'Auguste Fabre de Guise, Marie Moret lui a envoyé Solutions sociales ; elle lui envoie pour la Chambre La Solidarité

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0275_H.jpg
Marie Moret accuse réception du vêtement payé le 27 mai 1901. Elle envoie par colis à La Belle jardinière deux jaquettes pour servir de modèles à deux nouvelles jaquettes, l'une en drap souple genre zibeline, l'autre en alpaga ; elle donne des prescriptions pour la confection des deux vêtements. Elle commande également une jupe en alpaga noir à réaliser suivant la note jointe à la lettre (et copiée à la suite de celle-ci). Elle demande le prix et le délai de réalisation du travail.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-124_0264v_H.jpg
Marie Moret envoie un chèque de 250 F en paiement d'un paletot qui sera expédié vers le 2 juin 1901 au Familistère de Guise. Elle informe son correspondant qu'elle quittera Nîmes le jeudi suivant, que la correspondance doit lui être adressée au Familistère et qu'elle commandera un nouveau vêtement à son retour à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Carré, Micheau et Chopin, 19 octobre 1897
Envoi d'un chèque de 10,85 F pour la commande d'une douzaine de cols semblables à ceux qui lui ont été fournis à Nîmes en avril 1897, lesquels, fait remarquer Marie Moret, ont rétréci au lavage. Demande la réception de sa commande avant son départ pour le Midi à la fin du mois d'octobre 1897.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0271_H.jpg
Au sujet du livre de John Humphrey Noyes, History of American socialisms : son exemplaire (adressé par Noyes lui-même à Godin) étant resté à Nîmes, Marie Moret attend le retour d'un ami [Auguste Fabre] pour pouvoir indiquer à monsieur De Queker si le volume est en vente à New York.

Mots-clés : ,

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0017_H.jpg
Le tirage du numéro de septembre 1899 du Devoir ayant déjà commencé, Marie Moret signale à Potonié que l'article bibliographique sur son ouvrage Historique du mouvement pacifiste paraîtra dès que possible dans un prochain numéro du journal.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Pompéry, 6 janvier 1895
Sur la politique éditoriale du Devoir : à l'écart de la polémique, « même amicale », entre de Pompéry et Gide ; sur le manque d'espace disponible dans la composition des prochains numéros du journal ; sur les pensées au fond peu différentes de Gide et de Pompéry concernant le travail, et notamment sur l'idée fouriériste du travail attrayant. En post-scriptum, accuse réception de l'ouvrage Le dernier mot du socialisme rationnel.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 16 février 1888
Marie Moret accuse réception de la brochure de la traduction en flamand des Pionniers de Rochdale, qui a été reçue le matin suivant la mort de Godin. Elle évoque la rencontre de Godin et d'Anseele. Sur un projet de visite du Familistère par Anseele pendant les deux jours de Pâques : à la différence du Vooruit, qu'il est préférable de visiter le dimanche et les jours fériés, il vaut mieux visiter le Familistère en pleine activité un jour de la semaine. Elle propose à Anseele de lui offrir l'hospitalité au Familistère. Elle remercie le Vooruit d'avoir inscrit le nom de Godin sur un des cartels de sa grande salle « parmi ceux des grands hommes que le peuple vénère ». Elle attire l'attention d'Anseele sur Auguste Fabre, inspirateur du mouvement coopératif de Nîmes qui a pour organe le journal L'Émancipation rédigé par de Boyve.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2