FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 8 juillet 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Observations sur les documents établis par Grebel et transmis par Émile Godin : Godin ne souhaite pas soumettre aux juges des annotations visant notamment des personnes, mais ne s'oppose pas à ce qu'il les communique aux experts. Sur le brevet du moulage mécanique : sur la translation des wagons. Sur les évaluations à faire en vue de la licitation de la communauté Godin-Lemaire. Godin avertit Grebel que Quaintenne va occuper un emploi dans l'usine et peut-être remplir la fonction d'architecte de la ville de Guise : Quaintenne doit parler avec Grebel du projet des écoles de la ville ; Godin ne veut pas attendre l'architecte de Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 8 juillet 1873
Godin, qui confie sa lettre à son fils Émile, annonce à Dequenne que Quaintenne va arriver au Familistère et il lui demande de veiller à ce que celui-ci prenne en charge à sa place la surveillance de tous les travaux à faire dans le Familistère et dans l'usine en dehors de la fabrication. Godin espère que Dequenne pourra s'entendre avec Quaintenne et qu'il pourra se consacrer davantage à la surveillance et à la direction de l'émaillage et de la fonderie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lesne, 11 juillet 1873
Sur l'organisation des bureaux de l'usine. Sur les retards d'expédition des pièces demandées en grande vitesse : Godin attire l'attention de Lesne sur la nécessité de servir avec complaisance la clientèle et sur son rôle de surveillance des travaux des bureaux. Il l'invite à réorganiser le travail du personnel pour obtenir davantage d'efficacité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 31 juillet 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise des biens de la communauté : les travaux des experts touchent à leur fin ; Esther Lemaire n'a pas donné signe de vie pendant les visites des experts à l'usine ; il a versé deux fois 1 500 F à ces derniers et Esther Lemaire devrait s'acquitter de la même somme. Il remet 3 000 F à Cresson. Godin s'étonne que Guignet n'ait rien reçu concernant l'expertise et juge que Mercier, l'avoué choisi par Tisserant qui est voisin de Cresson au 33 rue du Sentier, manque de vigilance.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 16 décembre 1873
Godin remercie Quaintenne pour ses rapports d'inspection des écoles du Familistère et ses observations sur le matériel à acquérir pour l'enseignement du dessin. Godin recommande d'acheter pour les élèves des instruments bon marché plutôt que des instruments de grand prix. Godin regrette que Quaintenne ne lui donne pas de nouvelles des travaux à faire dans l'usine alors que l'état des travaux de la ville et de l'hospice lui sont connus par Jacques Philippe Delorme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 23 décembre 1873
Godin demande à Amédée Moret qui se trouve à Guise d'aller chaque jour visiter l'atelier de montage pour lui faire ses remarques sur la bonne fabrication des produits. Godin souhaiterait qu'Émile fasse plusieurs visites semblables chaque année. Il lui demande de se faire accompagner par Delaruelle et Quent dans sa visite.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 10 janvier 1874
Godin demande à Denisart de lui envoyer l'état des impôts directs et indirects que paie la manufacture de Guise, y compris les taxes d'octroi et des entrées en douane sur les matières : fonte, charbon, coke, sucre, café, chicorée, etc. Godin explique à Denisart qu'il veut établir combien un établissement comme le sien paie d'impôts de toute nature. En raison de l'importance du travail, Godin souhaite dans l'immédiat une approximation des montants et il recommande à Denisart de diviser le travail entre les membres de son personnel. Godin annonce à Denisart qu'il attend le résultat de l'inventaire pour arrêter les prix du tarif. Sur la réclamation de madame Plaideau d'une augmentation de 60 à 80 F par mois pour s'occuper des enfants Vérinos : Godin demande à Denisart si ces enfants pourraient être placés au Familistère dans des conditions plus avantageuses et il lui précise que Dequenne va faire en sorte que le travail de Paul Vérinos soit plus productif. Le post-scriptum de la lettre est relatif à Pétilleau et au budget de l'entreprise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 8 mars 1874
Godin est satisfait que Delaruelle soit rentré à l'usine de Guise et il pense que l'expérience de la difficulté des affaires lui sera utile et qu'il saura à l'avenir mûrir ses décisions. Il lui conseille de s'occuper en premier lieu des choses les plus pressantes, notamment celles en cours d'exécution. Godin juge qu'il n'y a pas d'inconvénient à fournir à Falcot et Cie de Lyon les 200 « feuilles-albums » qu'ils demandent sans qu'y figure le nom de Godin, et qu'il faut les assurer des meilleures conditions pour les objets émaillés dont le prix doit suivre le cours des matières premières. Il demande à Delaruelle de s'entendre sur cette question avec Taupier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Kate Stanton, 9 mars 1874
Godin répond à une lettre de Kate Stanton du 15 février 1874. Il lui explique qu'il n'est pas sûr de pouvoir se trouver à Guise cet été pour la recevoir, en raison des travaux législatifs et des embarras que la réaction cléricale lui crée pour les écoles du Familistère et leur enseignement. Il lui confie qu'il n'a pu encore réaliser l'association du travail et du capital au Familistère : « Vous ne verriez donc à Guise dans le Familistère et dans la manufacture qu'une administration dirigeant sous le principe d'autorité commun à toutes les entreprises actuelles, ce que j'aurais voulu voir diriger par le concours des volontés de toutes les personnes qui y participent » Godin signale cependant qu'il existe à Guise des hôtels près du Familistère, qu'il pourra donner les instructions pour la renseigner et qu'il s'efforcera de la rencontrer à cette occasion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 6 décembre 1873
Sur les rapports des voyageurs de commerce des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin juge que le rapport de Novelli contient des indications utiles. Il annonce qu'il devrait se rendre à l'usine pour régler des questions relatives à l'année suivante et qu'il a écrit à Denisart pour qu'il lui communique les observations faites à propos des voyageurs. Il n'empêche pas Delaruelle d'aller en voyage dans l'Est mais il l'avertit que les affaires sont plus difficiles à réaliser qu'il ne le pense et juge que l'intérêt du voyage serait davantage l'étude des causes qui peuvent nuire aux affaires que la réalisation d'affaires. Il suggère à Delaruelle qu'il sera plus utile à l'usine dans un rôle de direction.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 mai 1874
Godin a reçu une lettre d'Alphonse Grebel l'informant que Duchateau et Rouchy ont été invités à supprimer leurs conduites de gaz : Godin estime que Duchateau est sous la pression de Maillet [maire de Guise] et il s'oppose à la suppression des conduites qu'il a passées à sa demande ; Godin exige que rien ne soit écrit à ce sujet et que l'on en parle le moins possible. Grebel a appris à Godin que la municipalité interdit tout bal public : il recommande de ne pas se mettre en contravention sous ce rapport, mais incite son fils Émile à continuer à organiser un bal de société dans le foyer du théâtre en veillant à ne laisser entrer que les personnes invitées ; « C'est un devoir pour nous de faire respecter nos libertés publiques, mais nous devons d'un autre côté ne pas donner à nos adversaires la satisfaction de nous mettre en défaut. » Godin demande à Émile de lui écrire si Maillet n'a pas répondu à l'offre qu'il a faite au bureau de bienfaisance. Il l'informe que Quaintenne lui a écrit qu'il allait partir du Familistère et se demande s'il faut encore employer ses services à l'usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 22 mai 1874
Sur des secours à accorder par le comité présidé par Dequenne aux ouvriers de Lesquielles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. O. Tournier, 19 février 1875
Tournier a fait une demande de documents à Godin qui avait laissé à un ingénieur de son usine le soin de lui répondre. Il lui indique qu'il ignorait que les documents n'avaient pas été envoyés, il précise qu'il habite Versailles et n'a pas eu connaissance de l'envoi de son journal par Tournier ; il annonce qu'il va écrire à Guise pour qu'on lui envoie les documents demandés.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 1er mars 1875
Sur la situation comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire et du Familistère. Godin juge que les résultats qu'on lui présente n'ont jamais été aussi peu clairs et il estime qu'il est urgent de trouver un chef de comptabilité habile. Il demande une série de renseignements sur les résultats d'inventaire. Dans le post-scriptum, Godin demande à son fils si Chevrolat a été remplacé au restaurant et lui demande d'en parler à François Dequenne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le maire, 8 mars 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à son correspondant des informations sur les gisements de minerai de fer dans le département de la Nièvre. Il lui demande également à qui il pourrait s'adresser pour recevoir à Guise un hectolitre de chaque minerai.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Levasseur que Fauvelle va venir visiter l'usine de Guise mercredi prochain et que ce dernier lui a demandé de télégraphier à Hirson si la visite était empêchée. Godin confirme que la visite de Levasseur et de Fauvelle pourra avoir lieu mais que lui-même se trouvera à Paris. Il précise qu'Émile Godin les guidera dans l'usine et que Marie Moret les guidera dans le Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Boureau qu'il consent à l'accepter dans son usine de Guise ou dans celle de Bruxelles aux appointements de 300 F par mois.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur le procès en appel de Godin contre Esther Lemaire relatif à la licitation des biens de la communauté. Sur le développement industriel postérieur à 1863 : Godin invite Delpech et Goblet à venir voir l'établissement de Guise pour éviter une mauvaise interprétation de la situation. Godin estime que le travail des experts, qui a duré deux ans, est à refaire, mais convient qu'une nouvelle expertise donnerait encore lieu à un arbitrage. Godin ne veut pas renoncer aux créations industrielles qui sont sa propriété personnelle : outillage, modèles, brevets, marchandises, matières premières...

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. René Goblet considère que la répartition de la licitation défendue par Godin, 5/7e pour lui et 2/7e pour la communauté, est exagérée. Godin prend en compte l'observation de Goblet ; il se range à son avis et à celui de Tisserant sur la répartition, même si c'est le travail de toute son existence qui est en question. Godin évalue les conséquences financières d'une répartition 2/6e pour la communauté et 4/6e pour lui, et demande à Goblet de lui faire part de sa décision sur la répartition à proposer. Dans le post-scriptum, il annonce qu'il envoie à Delpech le plan, que la note jointe commente. La dite note distingue les bâtiments teints en carmin (construit après 1863), les bâtiments en gris (dont l'affectation n'a pas changé depuis leur construction) et les bâtiments en rose (servant d'ateliers et de magasins provisoires puis convertis en ateliers) ; elle précise que le sol des ateliers est pavé de ciment, que des voies de chemins de fer traversent tous les ateliers, et que des conduites de gaz permettent d'éclairer chaque ouvrier par un bec.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin n'a pas répondu à la lettre de Gouchet du 18 mai 1877 car il souhaite l'inviter quelques jours à Guise et profiter de son séjour pour parler du sujet qu'il évoque. Il lui demande d'indiquer à Eugène André, qui va se rendre à Laeken, quand il pourrait venir à Guise pour suivre convenablement la fabrication à l'usine, ce qui pourrait lui être très utile pour la fonction qu'il a à remplir à Laeken.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Leymarie que la session du conseil général lui permet de se trouver à Guise et de l'accueillir. Il lui signale que les écoles du Familistère vont être en vacances les jours qui vont précéder la fête de l'Enfance du dimanche 2 septembre. Il lui semble qu'il ne trouvera pas à la fin de la semaine le calme nécessaire aux expériences spirites qu'il a proposé de faire. Il l'invite à venir avant le jeudi suivant, ou alors pour la fête de l'Enfance ; il précise que le lundi suivant la fête, l'usine reprendra ses travaux mais que les enfants resteront en vacances toute la semaine. Godin demande à Leymarie quand il compte venir au Familistère en compagnie de son médium.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin exprime le désir de voir Henri de Hulster à Guise pour parler d'un nouveau sondage à côté de son usine. Sur le sondage de Guise : Maurois a indiqué à Godin qu'il manquait de matériel pour poursuivre le travail ; Godin demande à de Hulster de faire le nécessaire ; Godin s'est rendu sur place et a appris qu'un éboulement s'est produit ; le sondage a atteint 285 m de profondeur. Le fils de Henri de Hulster a accusé réception d'un chèque de 6 000 F envoyé par Godin : Godin lui fait remarquer qu'il a envoyé un chèque de 7 000 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Gosselet du 1er décembre 1878 qui lui demandait une coupe de son sondage de Guise. Il lui explique qu'il a commencé un nouveau sondage pour approvisionner en eau le Familistère et son usine et qu'il avait retardé sa réponse pour lui donner des renseignements plus précis grâce à celui-ci. Ce nouveau sondage traînant en lenteur, il lui promet une réponse prochaine.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin constate la rupture de son fils avec lui. Il veut faire cesser le désordre que son fils Émile introduit par son comportement violent à l'égard du personnel de l'usine et du Familistère. Il lui rappelle les articles du code pénal pouvant sanctionner ses agissements. Il lui indique qu'il est prêt à le doter de la fortune nécessaire, à condition qu'Émile ne s'immisce plus dans la direction et l'administration du Familistère et de l'usine et qu'il ne vive plus sous son toit. Il avertit Émile qu'il agira à son égard suivant la réponse qu'il fera à Tisserant.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin attire l'attention de Rousseau sur la conduite de son fils Jules dans les écoles du Familistère, privé de récompenses en septembre 1878 pour cause d'insubordination. Godin explique à Rousseau qu'à la dernière rentrée scolaire, il avait averti les élèves qu'ils ou elles pourraient être privé·es de récompenses et même interdit·es d'entrer à l'usine du Familistère en cas de mauvais comportement en classe, mais que Jules a continué à se montrer insoumis et insolent. Godin avertit Rousseau que son fils se verra refuser l'entrée à l'usine s'il ne montre pas désormais une conduite exemplaire ; il lui demande d'exercer sur lui son autorité paternelle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin attire l'attention de monsieur et madame Défontaine sur la conduite de leur fils dans les écoles du Familistère, bien que madame Défontaine soit employée dans l'enseignement. Il leur demande de faire preuve de fermeté à l'égard de leur fils, qui ne sait jamais ses leçons, et se montre indocile et insubordonné. Il leur rappelle qu'à la dernière réunion scolaire, il a été déclaré que la première condition pour obtenir une place à l'usine est de donner satisfaction aux maîtres et maîtresses.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Elliot, propriétaire de deux pièces de terrain au lieu-dit Le puits Maillet près de Guise, s'il est disposé à les lui vendre ou à les échanger contre d'autres terres pour faciliter l'exploitation de carrières d'extraction utiles à l'usine du Familistère de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Mathias que le chef de gare de Saint-Quentin l'avait consulté pour l'amélioration du transport des marchandises de l'usine du Familistère de Guise par la Compagnie du chemin de fer du Nord. Godin demande à Mathias un rendez-vous pour en parler avec lui et il sollicite aussi un rendez-vous avec l'ingénieur chargé des études des tracés. Il explique qu'il voudrait obtenir des renseignements sur le tracé définitif dans la ville de Guise de la ligne de Valenciennes à Laon pour pouvoir arrêter le plan des nouvelles constructions qu'il va édifier dans l'usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin dit à Destrem qu'il sera heureux de faire sa connaissance à l'occasion de sa visite au Familistère. Il l'avertit que le dimanche n'est pas un jour favorable pour visiter le Familistère car l'usine et les écoles sont fermées et qu'il vaut mieux venir avant la mauvaise saison.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur une lettre anonyme. Godin indique au juge de paix qu'il pourra réunir le lendemain les délégués des ouvriers dans la salle du conseil de l'usine pour qu'il les entretienne d'une lettre anonyme. Il l'incite à les interroger pour découvrir les auteurs de la manœuvre, « vu, surtout, le récent incendie qui a eu lieu à l'usine ».

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret continue à travailler sur les manuscrits de son mari. Elle s'est installée à Lesquielles avec Marie-Jeanne et Émilie Dallet mais retourne au Familistère pour Le Devoir et les réunions du Conseil. Elle travaille sur la correction des épreuves du Devoir et rédige des brouillons de lettre qu'elle donne à copier à Buridant II [Jules Buridant] à cause de son mal à la main droite. Précise que les choses avec Pascaly s'arrangent et qu'il rendra bientôt visite à Fabre. Elle ne prévoit pas de voyager à cause de son travail et des études de Marie-Jeanne Dallet, sauf si les évènements politiques tournent à la guerre, alors elle pense se rendre en Suisse. Remercie pour l'invitation à venir séjourner dans sa future maison à Nîmes. Se réjouit de l'amélioration des relations entre Fabre et sa fille. Au Familistère et à l'usine tout va pour le mieux. Marie Moret est préoccupée par l'Exposition de 1889 où la société du Familistère est conviée au Congrès d'Économie sociale. Elle craint qu'on lui demande d'intervenir alors qu'elle souhaite qu'on la laisse tranquille (vit en dehors du monde et n'est que "le porte-plume de M. Godin"). Recommande Fabre pour le congrès et le remercie pour les informations sur la Société des jeunes amis de la paix dans le prochain numéro du Devoir. Demande de renseignements d'Édouard de Boyve au sujet du service du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Signale la réception du réchaud qu'elle attendait et qui avait été retenu dans les bureaux de l'usine. S'excuse pour le dérangement.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Félicite Templeton pour ses deux articles dans The Miner et lui envoie Le Devoir. Lui précise qu'elle se consacre aux manuscrits de son mari et à la publication du Devoir. Elle ne pourra pas venir en Palestine en raison de son travail. Discours sur l'élévation de l'âme et de la constitution de la "bi-unité". Donne des conseils à Templeton au sujet de sa "bi-une" et le remercie pour les détails fournis sur Rosamond Dale Owen et Laurence Oliphant.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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En attendant sa voiture pour aller à Guise, Marie Moret explique qu'elle ne retrouve pas le portrait de son mari et qu'elle envoie une revue anglaise où se trouve un autre portrait qui pourra être utilisé par la Société des jeunes amis de la paix. Elle envoie le chèque de 200 francs et la lettre qu'elle a reçue d'Épaulard en résumant la réponse qu'elle a donnée. Sur l'édition du Devoir. Répond aux questions et à la dernière lettre de Pascaly.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Ne retrouve pas le portrait de son mari et ne peut le fournir à la Société des jeunes amis de la paix. À la place, elle envoie un journal anglais qui contient une réduction de ce même portrait et envisage de faire des copies si son exemplaire est perdu. Donne des informations sur Épaulard, suite à la lettre reçue, et indique qu'il s'intéresse au socialisme et à l'Association coopérative du capital et du travail. Remercie Fabre pour son aide pour Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Doit bien inscrire "Marie Godin Personnelle" sur les lettres qui lui sont adressées pour ne pas qu'elles aillent à l'usine et que le nouveau facteur fasse d'erreur. A écrit au journal qui a pris le même titre que Le Devoir en lui demandant de le modifier. Annonce l'envoi des épreuves d'une revue. Prévoit d'envoyer les rosaces réalisées par John [Marie-Jeanne Dallet] pour que Titi [probablement le chat de Pascaly] puisse les admirer.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Prévient que l'imprimerie Chastanier devrait bientôt envoyer à Albert de Rochas d'Aiglun une épreuve de la brochure Les Frontières de la physique et de sa couverture. Marie Moret invite de Rochas d'Aiglun à visiter le Familistère prochainement pour en comprendre le fonctionnement. Se propose de le loger chez elle au lieu de loger à l'hôtel. Sur la vie de la famille Moret-Dallet au Familistère : « Madame Veuve Dallet et sa fille sont mes camarades de table. » Présente Émilie, qui s'occupe des services de l'Enfance et Marie-Jeanne qui la seconde dans cette tâche ; Marie-Jeanne est l'autrice des clichés photographiques envoyés à Albert de Rochas d'Aiglun. « Notre vie est très occupée et des plus simples. On se couche de bonne heure. Il n'y a rien à voir dans le pays en dehors du Familistère. C'est, vous le voyez, Monsieur, une station de plein repos que nous vous offrons et en plein milieu ouvrier. » Exprime une réserve sur l'entretien des espaces communs du Familistère qui n'est pas dans l'état dans lequel « le fondateur eût voulu les voir toujours ». Un idéal social encore insuffisant est la cause de cette négligence. Sur l'importance des travaux de son correspondant qui « élèveront l'homme au dessus de la simple recherche des satisfactions matérielles individuelles » et les résistances que ses idées doivent rencontrer. Fait un parallèle avec les difficultés de compréhension de l'œuvre de Godin, dans laquelle bien peu voient « autre chose qu'un caprice d'un chef d'industrie ». En post-scriptum, demande l'adresse d'expédition des 150 exemplaires de la brochure, à l'Agnelas ou à Paris.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Demande à la Société du Familistère d'ajouter à la livraison qui doit être faite à Nîmes à monsieur Gardet un calorifère n° 146, que Louis-Victor Colin lui a présenté dans la salle d'exposition de l'usine du Familistère. Auguste Fabre a prévenu monsieur Gardet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos du père d'Henri Buridant et du mauvais temps à Guise qui ne favorise pas le travail à l'usine. Marie Moret annonce à Buridant qu'elle fait expédier le numéro de décembre 1898 du Devoir en grande vitesse pour qu'il puisse en faire l'envoi avant les fêtes de Noël. Elle lui précise qu'il doit envoyer le numéro de décembre aux 21 personnes qui ne bénéficieront plus du service gratuit du journal en 1899, et qu'il peut envoyer L'Avenir social à Jules Pascaly. Sur la fabrication de six chemises neuves par madame Buridant. Transmet son souvenir à mesdames Allart, Louis et Roger, et à monsieur Pierquet

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre d'Émile Venet du 26 avril 1899 lui indiquant plusieurs travaux à faire dans la propriété de Lesquielles : elle demande à Émile Venet de se renseigner sur l'approvisionnement en gravier que monsieur Tettier juge utile d'ajouter dans les allées du jardin ; elle évoque le remplacement de pannes que l'usine lui avait fournies autrefois ; elle demande à Venet si le tuyau de gouttière défectueux peut être réparé ou doit être changé. Marie Moret prend note que monsieur Tettier travaillera au soin des allées dès que le temps s'y prêtera.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur les collections du Devoir au Familistère de Guise et au Familistère de Schaerbeek : reconstitution de l'année 1888 du journal. Marie Moret fait état des notes qu'elle a prises à l'issue de la dernière conversation qu'elle a eue avec Louis-Victor Colin : le journal est collectionné depuis 1878 par la bibliothèque et par les bureaux de l'usine du Familistère de Guise ; il est collectionné depuis janvier 1889 à Schaerbeek ; projet de compléter la collection de Schaerbeek, à laquelle il manque deux ou trois numéros de 1900, en vue de faire relier la collection. Marie Moret préconise de relier les années du journal pour sa bonne conservation. La liste des numéros manquants de l'année 1888 [de la collection de la bibliothèque du Familistère] du journal Le Devoir est copiée à la suite de la lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Louis-Victor Colin qu'elle a reçu un exemplaire de Le droit au bonheur et suppose que Colin a reçu le sien. Elle demande que Colin lui remettre l'exemplaire qu'elle lui avait prêté et qu'elle veut communiquer à quelqu'un, l'exemplaire en sa possession étant dédicacé. Elle lui demande s'il a transmis ses remerciements à madame Gagneur. Elle l'informe qu'Émilie Dallet rentre à Guise le lendemain. Sur la collection du Devoir du Familistère de Schaerbeek : elle regrette que beaucoup de numéros manquent à l'année 1893 et en demande l'explication à Colin ; elle ne souhaite pas dépareiller les collections du journal qu'elle conserve et demande si la collection de Schaerbeek pouvait être complétée à l'aide des personnes qui contribuent à la reconstitution de l'année 1888 de la collection du Familistère de Guise. Elle l'enjoint à faire relier la collection du Devoir conservée à l'usine de Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur la reconstitution des collections du Devoir à Guise et à Schaerbeek. Marie Moret envoie à Louis-Victor Colin 21 des 23 numéros manquants à la collection du Devoir de Schaerbeek : elle propose de donner une année 1890 complète en échange de l'année dépareillée si le numéro d'octobre 1890 n'est pas retrouvé, mais ne peut faire de même pour l'année 1895 dont il manque le numéro de janvier. Sur la reconstitution de l'année 1888 [de la collection de la bibliothèque du Familistère de Guise] : Marie Moret rappelle à Colin qu'elle lui a remis des numéros le 12 août 1901 et lui indique qu'elle lui fournira encore 13 numéros qui se trouvent à Nîmes ; ces numéros sont en partie en doublon des 15 numéros retrouvés par Colin à l'usine de Guise. Elle demande à Colin de lui indiquer quels sont les numéros en doublon.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret rappelle à Colin sa lettre du 1er octobre 1901 lui demandant le compte rendu de l'assemblée générale des associés de la Société du Familistère pour sa publication dans Le Devoir. Elle l'informe qu'elle a examiné la liste transmise par monsieur Migrenne des numéros manquants du Devoir dans les collections de l'usine de Guise et du Familistère de Schaerbeek. Marie Moret dresse un état détaillé des numéros et années du journal qu'elle peut fournir pour compléter les collections. Elle demande à Colin des précisions sur l'ancienneté et la localisation des collections de l'usine de Guise et du Familistère de Schaerbeek, car elle va publier dans Le Devoir l'état des collections en France et à l'étranger. Elle lui demande de faire relier à ses frais les collections simplement brochées de l'usine de Guise et du Familistère de Schaerbeek. Elle lui demande également de tenir compte, pour ordonner les numéros des collections du journal, de l'avis publié dans Le Devoir de septembre 1901, page 561. Elle lui indique qu'elle note que la collection du journal conservée à la bibliothèque scolaire du Familistère de Guise remonte à janvier 1894.

Auteur·e : Société du Familistère de Guise - Association coopérative du capital et du travail
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À la suite d'une visite de l'ingénieur garde-mines, la Société du Familistère transmet au préfet de l'Aisne une déclaration générale de toutes les chaudières de l'usine pour s'assurer d'être en règle avec l'administration.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur un litige avec l'administration des ponts et chaussées relatif à un alignement de constructions de bâtiments de l'usine du Familistère de Guise sur la route n° 45.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Venant d'apprendre par une lettre de Guillaumin et Cie que l'ouvrage La justice des choses est épuisé, Marie Moret propose trois autres ouvrages à offrir à Marie Buridant dont deux de Stahl « couronnés par l'Académie Française. » Elle prie Henri Buridant de mettre la circulaire du Musée social en réserve à Guise car Auguste Fabre l'a aussi reçue et lui demande des nouvelles de la voie ferrée reliant l'usine à la gare de Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret prie Henri Buridant de transmettre les remerciements de la famille Moret-Dallet à madame Roger pour ses vœux de bonheur. Ravie que Marie Buridant ait fait son choix, Marie Moret a déjà commandé l'ouvrage chez Guillaumin et Cie et demande à Henri Buridant de la prévenir de sa bonne réception, peut-être retardée à cause des encombrements postaux. Au sujet du service du Devoir : elle a pris note du nombre d'exemplaires du numéro de décembre 1899 reçus et s'interroge sur la différence d'exemplaires restants entre le numéro de novembre et celui de décembre. Elle remercie son correspondant de ses renseignements sur l'usine et la voie ferrée, de ses divers envois, et lui rappelle qu'il doit lui envoyer l'état du compte du journal.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret transmet à la famille Hanquet les remerciements de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre pour leurs vœux de bonheur à l'occasion de la nouvelle année et leur adresse les leurs en retour. Sur la « gentille » lettre d'Alfred Hanquet du 31 décembre 1899 qu'Auguste Fabre conseille de « garder avec soin ». Elle espère que la santé de madame Hanquet sera rétablie malgré le rude hiver et partage sa joie de la bonne marche des affaires de l'usine, rapportant une plus grosse part à son correspondant.
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