FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Pascaly, 9 juin 1891
Nouvelles diverses : météorologie ; santé de Ner [Émilie Dallet], de John [Marie-Jeanne Dallet] et d'elle-même ; démission d'Alfred Limet et de son épouse, gardiens de la maison de Lesquielles, qui ne s'entendent pas avec les Roger ; préparation du numéro de juin 1891 du journal Le Devoir. Marie Moret informe Jules Pascaly qu'elle a reçu une lettre de Fredrik Bajer : il a écrit en danois un texte intitulé « Le plan de guerre de la paix », en cours de traduction en anglais et que le capitaine Siccardi traduira en italien d'après la version anglaise ; Bajer voudrait qu'elle soit traduite en français par Fredericksen, ami de Bajer et de Charles Lemonnier qui rédigerait la préface de la version française ; on ne sait pas où se trouve Frederiksen, à Londres peut-être ; Bajer propose à la rédaction du Devoir de traduire la brochure qui pourrait paraître dans le numéro de juillet 1891 ; Bajer voudrait distribuer des centaines d'exemplaires à Paris le 26 juillet aux membres de la Ligue internationale de la paix. Elle se demande pourquoi Lemonnier n'imprime pas lui-même le texte avec sa préface. Elle demande à Pascaly s'il pense qu'il faut donner suite à la proposition de Bajer. Elle lui signale qu'elle est sans nouvelles de Gaston Piou de Saint-Gilles. Elle signe la lettre « Nodmich »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 29 septembre 1891
Sujets divers : réflexions de Gaston Piou de Saint-Gilles ; la Ligue française de la Croix blanche ; une pêche à la crevette ; des manifestations spirites éprouvées par Gaston ; séjour de Pascaly à Lesquielles et au Familistère ; installation de Flore Moret à Guise, dont elle est originaire ; nouvelles de l'Association coopérative du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Louis Bertrand, 15 février 1892
Marie Moret informe M. Bertrand qu'elle n'a plus de contact à Manchester au sein des sociétés coopératives depuis la retraite de M. Neale. Elle ne peut donc satisfaire sa demande.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Owen Greening, 8 juillet 1892
Le remercie de l'invitation des coopérateurs anglais à venir en Angleterre et des pensées sympathiques à l'égard de Godin. Ne pouvant voyager, Bernardot ira représenter le Familistère. Au sujet de l'invitation de l'Harmonie du Familistère à Londres par Broomhall : lui recommande de contacter Dequenne car elle ne s'occupe pas de ces questions administratives.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mai 1869
Godin prend des nouvelles de Pagliardini. Il espère sa visite et lui fait part de la construction du théâtre et des écoles du Familistère. Il l'informe qu'Émile Godin va se rendre à nouveau en Angleterre pour placer 700 à 800 000 F dans une banque à Londres, et lui demande conseil à ce sujet. Godin explique à Pagliardini qu'il est contraint de « faire le rentier » pour ne pas laisser voir dans sa comptabilité d'importants capitaux disponibles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 30 septembre 1880
Marie Moret répond tardivement puisqu'elle était à Paris avec Godin au moment de la réception de cette lettre. Elle remercie son correspondant de lui donner des renseignements sur « les livres d'École ». Elle a demandé à Londres les livres de Miss Edgeworth dont Neale lui a communiqué les titres. Moret indique à propos du Devoir que la coquille signalée par Neale, « révolutionnaire » au lieu de « évolutionnaire », est mentionnée dans les errata du journal de la semaine courante. Moret affirme avoir reçu les publications du Central Board (organe de direction de l'union coopérative anglaise) et remercie son correspondant pour les bonnes paroles dites au sujet du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 8 mai 1862
Godin demande à Émile de rentrer à Guise et de faire le nécessaire pour que monsieur Lacarole s'occupe de ses intérêts en son absence, sans oublier de faire mettre son adresse sur l'affiche de l'exposition des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il l'informe qu'il a adressé hier un mémoire à Frédéric Le Play. Godin demande également à Émile d'aller voir Richard Archibald Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 116 Fleet Street, pour savoir s'il peut s'occuper de la cession de sa patente en Angleterre, lui que monsieur Armengaud avait chargé de remplir les « formalités ». Il lui annonce qu'il va lui envoyer le tarif des marchandises. Dans le post-scriptum, Godin avertit Émile qu'il a oublié d'indiquer son numéro d'exposant sur le mémoire adressé à Le Play.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1862
Godin accuse réception de la lettre d'Émile qui annonce son arrivée à Londres en bonne santé. Godin souhaite qu'Émile s'occupe du retour des marchandises exposées et qu'il rentre à Guise. Il lui transmet l'avertissement de monsieur Vigerie de prendre garde aux étrangleurs de Londres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 1 août 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies Godin-Lemaire. Godin reproche à Alexandre Brullé de ne pas lui avoir rappelé qu'il avait attiré son attention sur la fonte que Cambier est susceptible de fournir. Godin regrette que l'on ne produise plus de fonte de bonne qualité en Belgique. Il signale à Brullé que l'exposition des produits de Guise à Londres suffira pour les deux usines. Godin accepte que Brullé fasse des annonces publicitaires mais à Bruxelles principalement, dans un ou deux des journaux les plus diffusés, à intervalle d'un mois. Il précise à Brullé que le compte de l'usine de Laeken est créditeur au 1er février de 14 035, 92 F et lui indique que le moulin à sable doit marcher à la vitesse du moulin à émail.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 8 juillet 1862
En l'absence de Godin, en voyage à Londres, Vigerie prie Brullé de ne pas apporter de changement au personnel de l'usine de Laeken en raison du prochain changement de direction de l'usine.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 2 juillet 1863
Informations relatives à l'usine de Laeken : sur la caisse de secours des travailleurs et travailleuses de l'usine de Laeken ; sur les retraits d'argent à la banque ; sur le compte de l'avocat Demeure et celui de monsieur Dansaert ; sur le compte de Van Gennip ; demande de renseignements sur Van Elewyck, qui a déjà acheté 2 000 F de marchandises ; achat de manches de pelles ; régularisation des comptes de clients belges débiteurs des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire ; bonification de clients ; ne poursuivre les clients insolvables Theunissen (Theunissens ?) et Gilson qu'avec la certitude de résultats satisfaisants ; sur le compte de Van Laer ; demande de remplacer le jardinier Alderson par un autre locataire ; opérations comptables.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 12 septembre 1894
Marie Moret compatit à la douleur de Lucy Latter dont « l'ami qui était comme un second père » pour elle est décédé. Sur son intérêt pour le voyage de Lucy en Allemagne et son ravissement quant à la bonne appréciation des méthodes et travaux de Lucy à l'Exposition éducationnelle de Londres. La remercie pour les nouvelles de la famille Pagliardini et espère que Le Devoir arrive bien à Londres. Dans le numéro d'octobre, article sur la Fête de l'Enfance et dans celui de novembre le compte-rendu annuel des opérations de la Société du Familistère. Sur les choses qui suivent leur cours au Familistère, sa sœur et sa nièce qui travaillent pour les écoles et elle-même qui travaille au Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 6 avril 1895
Sur le nombre de services limitrophes du Devoir et le nombre d'exemplaires restant à Doyen après la distribution. Sur le décès de Pagliardini, la lettre de Lucy Latter et l'arrivée prochaine de journaux anglais contenant des informations biographiques sur Pagliardini que Doyen devra envoyer à Nîmes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 juillet 1862
Godin explique à Cantagrel qu'il a confondu le 12 juin avec le 12 juillet pour la date de l'assemblée générale des actionnaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas, mais qu'il ne pourra y assister, car il se trouvera alors à Londres. Il envoie à Cantagrel un pouvoir pour que Delbruck le représente et lui demande s'il doit envoyer à celui-ci ses certificats d'inscription. À propos d'un ami de Cantagrel : Godin se demande si Cantagrel veut parler des emplois à pourvoir dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, en particulier de la direction de l'usine de Laeken que va quitter Brullé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bolckow et Vaughan, 27 mars 1861
Godin informe Bolckow et Vaughan qu'il a donné ordre à Masson de Londres de payer leur facture du 22 février. Sur une expédition de fonte à Dunkerque et à Calais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bailey Brothers et Cie, 3 octobre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Bailey Brothers et Cie qu'il a acquis cette année plus de 2 000 tonnes de fonte auprès de Bolckow et Vaughan et qu'il a payé la marchandise à leur maison de Londres sitôt les bateaux arrivés à Calais. Il demande à Bailey Brothers et Cie s'il peut faire de même avec eux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bailey Brothers et Cie, 12 octobre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle à Bailey Brothers sa lettre du 3 octobre 1861 relative à une proposition de paiement immédiat de la marchandise à Londres, et il leur demande s'ils préfèrent être payés ainsi à Londres ou sur une traite à Paris. Godin demande à Bailey Brothers s'ils peuvent lui livrer de la fonte n° 1 d'une qualité supérieure à celle de la fonte qu'ils ont déjà livrée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur du Comptoir d'escompte, 19 octobre 1861
Godin demande à quelles conditions le Comptoir d'escompte pourrait régler pour son compte des traites à Londres ou à Liverpool.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Barbezat et Cie, 6 février 1862
Godin informe Barbezat et Cie qu'il prévoit, par le moyen de son représentant à Paris, Poirier, d'acheter un certain nombre de leurs articles pour exposer des procédés d'émaillage de la fonte sur un mur de l'exposition de ses produits à l'Exposition universelle de Londres. Godin demande à Barbezat s'ils ne sont pas opposés à une telle présentation de leurs modèles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lacarole, 10 mars 1862
Godin demande à Lacarole de lui confirmer son concours. Il lui adresse le plan des espaces qui lui sont assignés au palais de l'exposition, lui demande des renseignements sur l'installation des produits et lui annonce que son fils le rejoindra à Londres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 7 mai 1862
Sur l'exposition des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à l'Exposition universelle de Londres. À la suite de l'entretien à Londres d'Émile Godin avec Frédéric Le Play, Godin adresse à celui-ci une note explicative sur ses produits, à remettre au président de la commission chargée de décerner les récompenses.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 15 juin 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin envoie à Delpech des lettres et un mémoire relatifs au procès en appel de l'affaire Pinart et Cie. Il lui demande de lui faire connaître l'époque de la tenue du procès car l'Exposition universelle de Londres peut réclamer sa présence au Royaume-Uni. Il lui signale dans le post-scriptum qu'il avertit monsieur Dauphin de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delacourt, 29 juillet 1862
Godin demande à Delacourt des renseignements sur monsieur de La Vigerie qui se propose de représenter la maison Godin-Lemaire à Londres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au commissaire de police de Libourne, 29 juillet 1862
Godin demande au commissaire de police de Libourne des renseignements sur monsieur de La Vigerie père et sur son fils qui est en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur de La Vigerie, 29 juillet 1862
Godin signale à de La Vigerie que sa santé ne lui a pas permis de lui écrire depuis son arrivée à Londres, et il l'informe que l'expédition d'appareils lui a été faite sans emballage spécial. Godin souhaite recevoir les dessins promis par de La Vigerie et il voudrait avoir des nouvelles de la possibilité d'obtenir un article d'un journal de Londres sur les produits de la maison Godin-Lemaire en fonte vitrifiée imitant le marbre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lacarole, 2 septembre 1862
Godin explique à Lacarole qu'il avait envoyé quatre fourneaux à de La Vigerie, pensant qu'il pouvait avoir confiance en celui-ci, mais des renseignements obtenus depuis lui montrent qu'il a été dupé. Il demande à Lacarole s'il peut recouvrir le montant de la valeur des appareils ou récupérer la marchandise. La liste des appareils et de leur valeur d'un montant total de 126,65 F figure sous la signature.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benham and Sons, 24 septembre 1862
Sur l'ouverture de relations d'affaires avec Benham and sons. Godin rappelle à Benham and sons qu'à l'occasion d'un récent voyage à Londres, il leur a fait examiner les produits exposés à l'Exposition universelle pour apprécier les émaux dont il recouvre la fonte de fer. Godin explique qu'il a conscience que ses appareils ne sont pas appropriés aux habitudes anglaises, mais qu'il a conduit des artistes à Londres qui ont commencé l'exécution de modèles conformes au goût anglais sur lesquels il prévoit d'appliquer des émaux. Il leur demande s'ils consentent à recevoir des échantillons de ces produits et leur signale qu'il présente dans le palais de l'Exposition universelle des calorifères qui pourraient convenir au chauffage de magasins et lieux publics en Angleterre comme en France. Il les informe qu'il va se rendre à nouveau à Londres et qu'il recevrait leur réponse avec plaisir avant son départ.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à T. W. Staniforth and Co, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à des inconnus, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 18 octobre 1862
De retour de Londres, Godin répond à la lettre de Poirier du 16 octobre. Il lui fait remarquer que ses lettres des 28 mai et 31 mai 1862 ne laissaient pas de doute sur les questions qu'il soulève. Il lui confirme que sa position à l'usine est inchangée, mais qu'il doit augmenter le nombre de ses voyageurs. Il lui rappelle qu'il ne l'a pas laissé inoccupé et ne le laissera pas inoccupé, mais Poirier a eu le tort de penser que telle contrée lui était réservée. Godin lui rappelle qu'il lui a accordé et maintenu la ville de Paris, qu'il n'a rien changé aux conditions de ses voyages, que l'année a été moins heureuse qu'espéré, mais que sa position est plus acceptable que celle de bien d'autres. Godin lui explique qu'il ne veut pas voir se manifester des rivalités entre les personnes chargées de ses intérêts et qu'il regrette sa prévention à l'égard de Darras. Godin souhaite que Poirier éclaircisse ce qu'il veut dire par le besoin d'être fixé sur ce qu'il doit faire avant la fin du mois, car il n'a rien d'autre à lui offrir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le conseiller d'État, commissaire général de l'Empire, 3 décembre 1862
Godin accuse réception d'un avis du 22 mars 1862. Il informe son correspondant qu'après que son agent de Londres ait quitté la ville, Émile Godin s'est rendu à Londres du 15 au 25 novembre pour procéder au remballage des produits, remettre les colis au bureau français de l'exposition et effectuer les formalités pour leur expédition à la gare de Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 24 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin décrit la bibliothèque de Marie Moret dans le cabinet de travail où elle et lui mènent un travail commun d'études, prétexte du procès intenté par sa femme. Godin justifie que les émoluments perçus par Marie Moret n'ont pas donné lieu à des écritures et qu'elle a la propriété des meubles qui sont chez elle. Godin joint à sa lettre la copie d'une lettre de Vigerie qui est l'objet d'interrogations sur la chronologie d'événements liés à l'affaire ; il justifie des dépenses faites à Londres ; il justifie le recrutement aux côtés de Marie Moret d'une responsable de l'asile choisie par Marie Pape-Carpantier ; il communique la copie du compte des frais de maison qui, d'après lui, montrent que sa femme s'est constitué un pécule avant la demande en séparation. Godin est d'accord avec Favre pour aller le voir à Paris. Il annonce à Delpech qu'il va faire faire une copie des dépenses de famille à Laeken, et qu'il écrit à Oudin-Leclère au sujet de la plainte de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 25 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique qu'il est incertain sur l'opportunité d'un appel incident et qu'il ne craint pas que l'enquête nuise à sa réputation. Il informe Favre que sa femme croit à l'effet de la plaidoirie de son avocat sur le spiritisme et le fouriérisme de Godin, car elle a interrogé un ancien comptable sur les séances de spiritisme auxquelles il a participé. Sur une dépêche adressée à Godin à Londres relative à un voyage d'Esther Lemaire, dépêche que ses adversaires veulent utiliser contre lui. Godin communique à Favre une lettre de l'avocat Demeur qui décrit les moyens utilisés par ses adversaires pour appuyer leur demande en séparation. Godin promet à Favre sa reconnaissance et celle de la population du Familistère s'il parvient à mettre rapidement un terme à l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Sur l'expertise. Godin avertit qu'il va lui envoyer, annotés : le brevet Joly, le brevet Haunet du 8 février 1860 et trois certificats d'addition de 1860. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il lui fait part du peu de confiance qu'il a dans les affirmations de Puteaux au sujet de son affaire. Godin veut savoir s'il va pouvoir poursuivre ses constructions au Familistère avant de faire venir Puteaux à Guise. Dans le post-scriptum, il signale qu'il n'a pas la copie du brevet de Haunet de 1857 mais seulement les études d'Armengaud et qu'il a écrit à ce dernier pour l'affaire de Londres.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 26 août 1879
Marie Moret souhaite à Antoine Massoulard d'être heureux auprès des siens suite à sa décision de quitter Angoulême pour rejoindre sa famille à Saint-Léonard-de-Noblat. Massoulard ayant proposé son aide, Marie Moret l'informe qu'il serait utile de traduire pour Le Devoir des articles anglophones sur les conditions sociales. Elle lui dresse un bilan de son passage à la direction de l'administration de l'usine du Familistère . Elle lui dresse une liste les visiteurs attendus au Familistère, dont Neale « si difficile à comprendre en français » avec qui Massoulard aurait pu parler en anglais. Elle évoque un procédé inventé par Massoulard apparu également en Amérique [le sablage des pièces métalliques], leurs pensées communes à propos de sa nièce Lilie, et le fils de Massoulard. Elle lui transmet les salutations de plusieurs personnes du Familistère. Le post-scriptum évoque la figure de Victor Hugo mentionnée dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Harry Meltzer, 20 août 1886
Comme convenu avec Harry Meltzer à Paris, Marie Moret lui envoie deux brochures de Godin sur l'hérédité de l'État. Elle demande à Harry Meltzer le titre exact de l'Enquête faite par la Société d'études psychologiques de Londres.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 21 mars 1887
Marie Moret informe Pagliardini qu'elle lui a envoyé une carte pour adresser ses vœux pour la nouvelle année. Elle lui indique avoir repris ses expressions pour évoquer la perte subie par la cause des femmes après la mort de Mesdames Jeannette Wilkinson et [Emma] Paterson dans le numéro du 16 janvier 1887 du Devoir, qui annonce par ailleurs le livre de Remo. Elle lui signale que la propagande des ouvrages de Godin à Londres n'est pas satisfaisante : la maison Sampson Low leur a retourné les ouvrages qu'elle avait en dépôt au moment où Greening et Acland la démarchaient pour qu'elle soutienne l'édition anglaise du livre Le gouvernement traduit au cours de l'hiver par Gronlund, auteur de The Cooperative Commonwealth. Elle espère que Sonnenschein et Cie, Paternoster Square, pourra se charger de cette édition et lui rappelle que est publié en anglais depuis plusieurs mois chez John Lovell Company à New York. Elle demande des nouvelles de la famille de Pagliardini et de Lucy Latter et leur transmet les amitiés d'elle-même et de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 16 octobre 1887
Marie Moret répond tardivement à Lucy Latter en raison de travaux absorbants. Elle la renvoie au numéro du 2 octobre 1887 du Devoir, qu'elle peut lire chez Pagliardini, pour lui donner des nouvelles du Familistère. Elle ajoute que sa santé et celle de Godin sont bonnes. Elle la remercie de lui avoir donné d'intéressants détails sur ses travaux d'éducation à Londres. Elle transmet ses compliments à la famille Pagliardini.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 7 octobre 1865
Godin explique à Sauvestre qu'il avait égaré la lettre qu'il lui avait laissée au Familistère, c'est pourquoi il y répond tardivement. Il lui envoie un exemplaire du numéro du 4 octobre 1865 du Journal de Saint-Quentin contenant un compte rendu de la fête de l'Enfance. Il l'informe que la population du Familistère croît sans cesse et qu'il ne peut lui en fournir le chiffre exact ; il lui communique l'effectif des écoles (42 garçons et 47 filles), du bambinat (48 garçons et 42 filles) et du pouponnat (12 garçons et 9 filles) ; il lui communique l'effectif de la population active (197 hommes, 42 femmes occupées dans les services du Familistère et 20 femmes occupées à l'usine) ; il indique que la population totale est de 600 personnes environ. Godin signale à Sauvestre que la presse anglaise fait de la publicité au Familistère, que The Builder a publié deux articles et que The Social Science Review a publié un article dont un tiré à part est publié en brochure. Il lui annonce l'envoi d'une nouvelle photographie, qu'on fait actuellement graver à Londres. Il ajoute que le prix d'un logement au Familistère de deux pièces et d'une surface de 40 m² est de : 10,80 F par mois au rez-de-chaussée, 11,60 F au 1er étage, 10,80 F au 2e étage, 10,00 F au 3e étage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edward Thomas Craig, 6 décembre 1865
Godin répond à une lettre de Craig du 27 novembre 1865 lui demandant des renseignements sur le Familistère. Il lui signale que le journal The Builder a publié dans son numéro du 2 décembre les gravures, plans et renseignements qu'il souhaite obtenir, et que des renseignements encore plus complets se trouvent dans la brochure A Visit to the Familistery dont le texte a paru auparavant dans The Social Science Review.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lewis Henry Hornblower, 18 décembre 1865
Godin répond à une lettre de Hornblower en lui signalant que la Social Science Review du 2 octobre 1865 a publié un article sur le Familistère reproduit dans une brochure vendue à Londres. Il expose le projet du Familistère, décrit sa situation actuelle et donne des détails de ses dispositions. Il le renvoie au plan publié dans The Builder.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech les pièces relatives à un procès qu'il veut intenter à Jacquet auprès de la cour d'Amiens. Godin résume l'affaire : Godin a conclu une convention avec Jacquet en janvier 1865 pour exploiter ses brevets ; Jacquet est venu à l'usine de Guise de février à août 1865 pour faire fabriquer ses appareils ; il s'installa à Paris pour vendre lui-même ses produits ; il choisit des émaux décoratifs qui n'offrent pas de garanties hygiéniques ; il fit analyser ces émaux par Salvetat, qui les jugea dangereux pour la santé, et il lui intenta un procès en lui réclamant 800 000 F ; il obtint un arrêté du maire de Reims interdisant la vente d'appareils Jacquet ; le tribunal de Vervins a ordonné une expertise ; Godin n'accepte pas l'expertise et fait appel car Jacquet a choisi lui-même l'émail dont il ne s'est jamais plaint. Godin voit dans l'affaire Jacquet la main des agents d'Esther Lemaire par l'entremise de Vigerie, son ancien comptable. Jacquet a demandé à Godin des marchandises d'une valeur de 10 000 F et refuse de les payer, bien qu'un seul des sept appareils fabriqués soit concerné par le procès ; Godin a fabriqué 20 000 F de marchandises qu'il n'est pas nécessaire d'émailler ; si les marchandises ne convenaient pas à Jacquet, il aurait pu lui en faire part. Godin juge que le concours de monsieur Dauphin va lui être nécessaire dans cette affaire dans laquelle Jacquet se présente comme le défenseur de l'intérêt public sacrifiant ses propres intérêts et fait passer Godin pour un empoisonneur public. Godin juge que l'arrêté de Reims, qui interdit la vente de tous ses ustensiles de cuisine, dépasse le but qu'il s'est fixé et lui cause un préjudice ; il veut restreindre l'interdiction aux seuls appareils Jacquet. Il demande son avis à Delpech. Dans le post-scriptum, Godin informe Delpech qu'il ajoute à son envoi des lettres de messieurs Didier et Houlon de Reims.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 30 août 1865
Godin avertit Noirot que Tito Pagliardini, qui a fait expédier au Familistère une lettre qui lui est destinée, est probablement en France et qu'il compte venir à Guise. Il demande à Noirot de découvrir où se trouve Pagliardini à Paris et de lui faire savoir que la fête de l'Enfance du Familistère aura lieu le 2 septembre prochain. Il lui signale qu'il a invité à la fête Cantagrel qui n'a pu se joindre à Élie Reclus et ses amis lors de leur visite au Familistère. Dans le post-scriptum, il annonce à Noirot que la rédaction de son article [pour l'Annuaire de l'Association] est terminée mais qu'il doit encore mettre au net certains passages le 3 ou le 4 septembre et qu'il l'enverra ensuite à Auguste Oyon pour relecture, et il l'avertit que l'article sera signé par un pseudonyme qui lui servira en d'autres circonstances.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Le Play, 14 octobre 1866
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin présente son établissement industriel, rappelle qu'il a exposé à Londres mais que ses produits sont passés presqu'inaperçus en raison d'une erreur de classification et d'un emplacement désavantageux par rapport à ses concurrents anglais. Il pensait trouver une compensation avec l'Exposition universelle française, mais il n'a pu obtenir d'exposer dans le Palais, aussi se demande-t-il s'il doit figurer au nombre des exposants. « Vous trouverez sans doute inadmissible, Monsieur le Commissaire général, qu'un industriel qui s'est non seulement distingué en industrie, mais qui peut apporter au concours ouvert pour un nouvel ordre de récompenses dans l'organisation du travail et des rapports entre les ouvriers et ceux qui les dirigent, un des faits pratiques des plus importants, ne soit pas convenablement représenté à l'Exposition pour les produits de son industrie, si surtout l'on y accorde attention aux habitations ouvrières qu'il a fondées, et qui font l'objet de la nouvelle demande que je joins à la présente. » La copie de la lettre est suivie de la copie de la demande de Godin de prendre part au concours ouvert au titre IV du règlement des récompenses de l'Exposition universelle de 1867, à laquelle il joint une brochure sur le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 5 novembre 1866
Godin répond à la lettre de Marie Howland du 10 octobre 1866. Il évoque son article pour l'Annuaire de la coopération qui n'a pas encore paru. Il la remercie pour l'envoi de la livraison du journal The Galaxy et lui signale que la brochure d'Auguste Oyon est plus complète que les articles parus à Londres sur le Familistère. Il reconnaît que Fourier a inspiré le Familistère, mais que celui-ci n'est pas un phalanstère. Il estime qu'il faudra du dévouement et du sacrifice avant de compter sur l'essor libre des passions. Il explique qu'il s'écarte des idées de Fourier sans se mettre en contradiction avec elles. Il fait une rapide description du Familistère. Dans le post-scriptum, il annonce à Marie Howland qu'il lui envoie une brochure composée d'articles sur le Familistère parus dans un journal ainsi qu'un exemplaire de la gravure qu'il a fait exécuter pour l'Annuaire de la coopération, ainsi que la brochure d'Auguste Oyon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la London and Westminster Bank, 12 octobre 1869
Godin informe la London and Westminster Bank qu'il a donné ordre à Béchet, Dethomas et Cie d'acheter du papier court sur la place de Londres et de lui en faire la remise. Il demande à la banque si elle rétribuerait à un taux plus élevé un placement à long terme. Il lui envoie une liste de maisons de Londres avec lesquelles il fait des affaires.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à mademoiselle Gurney, 18 mars 1897
Réponse à la lettre de mademoiselle Gurney du 10 mars 1897 : envoi du procès-verbal de l'assemblée générale de la Société du Familistère de Guise du 4 octobre 1896. Marie Moret demande à sa correspondante si elle est la même personne que mademoiselle Gurney, abonnée au Devoir au 8, Merton Street à Oxford.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 21 décembre 1895
Réponse tardive à la lettre de Lucy Latter datée du 25 août 1895 : « Je n'ai que la matinée à donner au travail ; si j'écris l'après-midi, l'insomnie me prend. Or, le temps me suffit à peine dans ces conditions pour suivre mon travail du "Devoir". Ce qui m'oblige – bien malgré moi – à laisser en retard ma correspondance ». Vœux de bonne année à Lucy Latter et aux sœurs Pagliardini, en réponse à ceux reçus ce matin. Sur le travail de Lucy Latter : remplacement d'un ou d'une collègue à Londres.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini,3 octobre 1873
Godin remercie Pagliardini pour l'envoi de documents sur l'instruction primaire. Il lui demande des nouvelles des 30 volumes de Solutions sociales qu'il lui a envoyés pour être déposés dans une librairie de Londres. Il présente ses compliments et ceux de Marie Moret à lui-même et à madame Pagliardini.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 25 août 1875
Godin invite Tito Pagliardini à venir le voir avant de quitter la France. Il lui envoie La politique du travail qu'il lui avait envoyé à Londres il y a quelques jours. Il l'assure que « la France ne restera pas en arrière sous la puissance des jésuites » et que « l'esprit nouveau vaincra l'esprit du passé ». Il lui indique qu'il n'a pas le temps de livrer un article demandé par Pagliardini pour la revue Iron. Il lui signale qu'il a reçu la reproduction des gravures du Familistère servant de prospectus à Kate Stanton en Amérique mais il suppose qu'elle est trop entraînée par ses succès pour prendre le temps de lui écrire.
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