FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 571 résultats dans 19393 notices du site.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Caroline de Barrau de Muratel, 23 décembre 1886
Marie Moret désire comme sa correspondante l'élection de Pauline Kergomard au Conseil supérieur de l'Instruction publique mais les écoles du Familistère étant libres, leurs maîtres et maîtresses ne participent pas à ces élections.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy Latter, 2 décembre 1885
Marie Moret remercie Lucy Latter pour l'envoi des tableaux à destination des écoles. Elle répond à ses questions concernant l'organisation des écoles du Familistère. Lui demande de faire passer un message à Tito Pagliardini concernant la vente du livre Le gouvernement par la librairie Sampson Low.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Emmanuel Duvergier de Hauranne, 21 novembre 1864
Jean-Baptiste André Godin répond à Duvergier de Hauranne en répondant au questionnaire sur les habitations ouvrières qui lui avait été soumis par Calixte Souplet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal de l'Aisne, 19 novembre 1864
Jean-Baptiste André Godin souhaite insérer dans le Journal de l'Aisne une offre d'emploi pour 100 ouvriers ajusteurs, intitulée « Travail offert aux adultes, l'éducation pour leurs enfants ». Le texte de l'annonce décrit les logements du Familistère et l'organisation de l'éducation des enfants qui y résident, de la crèche jusqu'à l'apprentissage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 3 novembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin suppose que l'appel interjeté par sa femme du jugement du tribunal de Vervins ordonnant l'enquête, et même de l'ordonnance du président du tribunal qui défend la visite domiciliaire de l'appartement de Marie Moret permet à Esther Lemaire de prolonger le procès. Il pense qu'elle a jugé que les témoins qu'elle pourrait produire n'auraient pas le même effet que ceux de Godin. Il demande à Jules Favre ses instructions pour la suite de la procédure. Il décrit les institutions de l'enfance au Familistère, surveillées par Marie Moret : 600 personnes sont venues pendant les vacances assister à la répétition générale des méthodes d'éducation et d'enseignement du Familistère ; la crèche est organisée sur des bases nouvelles ; 30 enfants sont à la crèche, 45 à l'asile et 45 à l'école. Godin ajoute qu'il ne rentre plus dans les appartements qui ont servi de prétexte au procès, mais qu'il continue à travailler avec elle qui le seconde dans ses études de philosophie sociale qu'il publiera un jour.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à au procureur impérial de l'arrondissement de Vervins, 15 juillet 1864
Jean-Baptiste André Godin récapitule l'affaire de sa séparation avec Esther Lemaire depuis le 8 novembre 1863. Il revient sur le scandale fait par sa femme le 8 novembre et la campagne de calomnies des jours suivants ; puis, pendant plusieurs mois le silence s'est fait, sa femme s'évertuant à différer le procès ; 8 mois et 12 jours après la demande en séparation sa femme produisit des conclusions différentes des premières ; celles-ci comprennent des pièces matérielles que Godin a réfutées, et aussi des allégations qu'il professe des doctrines immorales fondées sur des textes de communication spirite écrits au crayon à papier il y a 11 ans et choisis pour lui nuire ; il a été accusé d'engager sa femme à pratiquer la polygamie et la polyandrie, accusation démentie par sa correspondance avec sa femme à la même époque ; il a été accusé d'adultère avec sa petite-cousine, d'avoir passé un marché avec les parents de cette dernière et de les avoir fait bénéficier de ses largesses, bien que sa correspondance avec son cousin atteste qu'il n'a fait que le dédommager des sacrifices que celui-ci a dû faire pour venir à Guise ; tous les versements faits par Jacques-Nicolas Moret à la caisse de l'usine, censés provenir du sacrifice de sa fille à la débauche de Godin, ont tous été justifiés ; de même une obligation de 16 000 F souscrite pour lui par Godin est justifiée par un nouvel arrangement entre eux sur sa rémunération ; Esther Lemaire a produit de fausses lettres pour soutenir l'accusation de concubinage de Godin avec Marie Moret à Laeken, mais sa femme et elle vécurent en intimité pendant deux mois à son retour à Guise puis pendant 15 jours à Bruxelles où elles allaient au théâtre ensemble ; de plus il n'était pas question de ces lettres dans la première requête de demande en séparation. Godin explique ensuite que c'est à la demande de sa femme que Godin a envoyé Marie Moret en pension pour étudier et que c'est elle qui l'en a fait sortir tout en voulant la tenir éloignée de Guise car elle était jalouse de son intelligence ; madame Brullé propose qu'on laisse Marie étudier auprès d'elle ; Godin accepte sans parler de la jalousie de sa femme à Marie Moret ou à sa famille ; Godin pensait que cette rivalité avait été oubliée quand il a fait revenir Marie Moret pour s'occuper de l'organisation de l'éducation des enfants au Familistère ; Godin concède qu'il a fait une erreur en prenant un logement contigu à celui de Marie Moret au Familistère. Godin espère que le procureur impérial reconnaîtra la fausseté des faits qui lui sont reprochés. Il le prévient que son avoué va lui demander s'il est nécessaire qu'il se rende auprès de lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 6 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Favre s'il a eu communication des pièces que ses adversaires avancent contre lui. Il l'informe que Le Pelletier, président du tribunal de Vervins, ne souhaite pas que l'affaire soit encore reportée, peut-être parce que beaucoup de gens lui ont demandé d'assister à l'audience. Godin lui-même veut aussi que l'affaire soit jugée rapidement, car il tient compte de l'opinion publique, manipulée par ses adversaires et sa femme, devenue soudainement dévote. Dans une longue digression, Godin imagine le rôle que sa femme aurait pu tenir auprès de lui pour enseigner la vraie religion d'amour de ses semblables aux enfants du Familistère. Godin justifie son exposé par le fait que les plaidoiries devraient durer deux jours selon la lettre d'Hébert à Le Pelletier et donc traiter divers sujets. Godin pense que l'avocat de sa femme pourrait faire croire que l'entreprise de cité ouvrière s'accomplit au détriment de la communauté de biens des époux, qu'elle est ruineuse, voire socialiste ; Godin proteste que les ouvriers sont attachés ainsi à l'usine, que l'industrie est prospère, que les enfants reçoivent une éducation gratuite qu'il décrit, et que le Palais du travail, dont la comptabilité est distincte de celle de l'usine, rapporte au capital 5 % si l'on tient compte des frais des services d'éducation : « Je démontrerai donc je l'espère que l'on peut substituer le palais à la cave et à la mansarde, à la masure et à la chaumière, et mettre à la portée de tous les bienfaits de la richesse avec profit pour le capital. »

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Sophie Vauthier, 9 juillet 1862
Godin répond à la lettre de Sophie Vauthier du 8 juillet 1862. Il lui communique les informations sur l'asile du Familistère dont elle doit prendre la direction : 40 ou 50 enfants au début ; salle pouvant accueillir 80 à 100 enfants ; l'asile provisoire ouvre de 8 heures du matin et 6 heures du soir ; la directrice pourra loger dans un appartement meublé du Familistère, dont le prix de location est de 7 à 10 F par mois, et s'approvisionner dans les magasins du Familistère ; Godin possède tous les ouvrages de Marie Pape-Carpantier dont il veut suivre la méthode et s'est procuré auprès de la maison Hachette les livres et tableaux utiles. Godin espère l'arrivée prochaine de Sophie Vauthier après la défection de la directrice auparavant pressentie. Il lui donne des informations sur le voyage de Paris à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pelserf, 20 novembre 1862
Godin explique à Pelserf que le jeune homme envoyé par lui pour être instituteur à l'école du Familistère a reçu une lettre de Gricourt, inspecteur de l'enseignement primaire à Laon, qui l'invite à se rendre à Villers-Cotterêts pour contracter un engagement d'instituteur-adjoint afin de le dispenser du service militaire. Godin rappelle à Perlserf que ce dernier lui avait promis de lui fournir dans le même but un modèle d'engagement pour l'école du Familistère, où il désire rester.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Poussielgue-Rusand, Ducroq et Dezobry, Magdeleine et Cie, 19 novembre 1862
Godin demande le catalogue des livres destinés aux enfants des écoles primaires pour faire le choix de ceux « qui puissent répondre à une direction de l'éducation vers les travaux de l'industrie en général ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur l'inspecteur, 26 septembre 1862
Godin explique à l'inspecteur qu'il a érigé des habitations pour loger une partie des ouvriers de son usine, qu'une femme a la garde des enfants des femmes qui travaillent et qu'une salle a été affectée à leur éducation. Souhaitant pourvoir à l'éducation des enfants plus âgés et il a ajouté une salle à la première. Il désire placer cet asile et cette école sous la protection de la loi, aussi demande-t-il à l'inspecteur quelles formalités il doit remplir pour être autorisé à ouvrir une école et un asile libres, et s'il pouvait être conseillé pour le choix d'une institutrice. Il ajoute qu'à l'occasion d'un voyage récent à Laon, il n'a pu rencontrer l'inspecteur pour parler de ces choses avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 septembre 1862
Godin informe Cantagrel qu'il a fait part à la maison Allez de la proposition de madame Mercier, mais lui explique qu'Allez veut supprimer son personnel féminin et que lui-même « n'est pas une mine où l'on puisse trouver toute sorte de ressources ». Godin indique qu'il est exigeant dans le recrutement de personnel, qu'il ne suffit pas qu'une personne se présente pour qu'il l'embauche, et qu'il préfère choisir ses fonctionnaires parmi les gens qui ont un lien avec l'usine, bien que Sophie V. fasse exception. Il poursuit en faisant observer que madame Mercier a des habitudes d'aisance peu en rapport avec celles d'une population ouvrière et que sa fonction de directrice d'asile ou d'institution n'est pas une vocation, mais un métier dont elle veut se décharger. Il l'invite à demander à Marie Pape-Carpantier, s'il la connaît, quelles sont les règles de travail d'une direction d'asile, car lui-même n'a pas le temps de se rendre à Paris. Sur ses lectures : Godin veut étudier l'anthropologie pour remonter au principe vital, jusqu'ici sans explication ; il lui demande de lui acheter les ouvrages mentionnés dans sa lettre du 30 juillet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, 1er juillet 1862
Godin explique à Marie Pape-Carpantier qu'il est sans nouvelles de la directrice d'asile qu'elle avait choisie. Il lui demande si elle connaît la cause de son retard ou si elle peut lui indiquer une autre personne. Il lui fait part de sa crainte que le retard de madame Piétremont a un motif non avoué.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Piétremont, 1er juillet 1862
Godin demande à des nouvelles à madame Piétremont, qui devait arriver à Guise à la fin du mois de juin selon Vigerie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Piétremont, 8 juin 1862
Godin exprime son regret que madame Piétremont ne puisse venir plus tôt à Guise. Il l'avertit que Vigerie la verra le mardi ou le mercredi suivant pour faire le choix du mobilier de l'asile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 8 juin 1862
Godin annonce à Vigerie qu'il n'a pu lui répondre avant son départ de Paris. Il lui demande de ne pas perdre son temps à acheter des fournitures pour le Familistère – brosses, éponges, balais de crin et caoutchouc pour lier le papier monnaie – qu'il est possible d'acheter auprès des fournisseurs de l'usine. Il lui remet un plan de cartonnier à faire réaliser chez les Ébénistes associés et lui demande de s'occuper du mobilier de l'asile du Familistère. Il l'informe que madame Piétremont lui a écrit qu'elle ne pourrait pas venir avant un mois et il juge que ce retard nuit à l'éducation des enfants. Il lui demande de s'entretenir avec elle de la manière de meubler l'asile et lui rappelle que des porte-tableaux ont déjà été fabriqués à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, 19 mai 1862
Godin informe Marie Pape-Carpantier qu'il est prêt à accueillir la personne qu'elle a choisie pour la direction de l'asile du Familistère. Il indique qu'une chambre a été préparée et que la salle d'asile est en cours d'installation. Il précise qu'il pourra prendre en charge ses frais de déplacement, mais que ses frais de déménagement de meubles seront à la charge de la personne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, avril 1862
Godin répond à la lettre de Marie Pape-Carpantier du 1er avril 1862. Il lui explique que l'asile dispose d'un local, mais qu'il est dépourvu des dispositions matérielles, bancs, gradins et autres meubles. Godin demande à Marie Pape-Carpantier si l'installation matérielle doit être complète avant d'accueillir la personne responsable qu'elle propose. Il accorde des appointements de 1 000 F à la responsable de l'asile ; il juge la somme un peu lourde, mais ne veut pas compromettre l'œuvre par une fausse économie. Godin s'en remet à Marie Pape-Carpantier pour le choix de la personne. Il précise qu'on peut louer au Familistère une chambre de 3,75 m par 4,50 m au prix de 4 F à 4,50 F par mois. Il lui signale qu'il a reçu le livre de Marie Pape-Carpantier sur les asiles, dont l'esprit le touche.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 29 avril 1856
Godin annonce à Prosper Goubaux qu'il part à Paris et qu'il craint que son fils soit en retenue pour son indiscipline, mais il demande à ce qu'il soit autorisé à le rejoindre le 30 avril au soir à l'hôtel Voltaire, de manière à ce qu'il lui prodigue des conseils.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 15 janvier 1895
Complimente l'écriture de Piponnier et s'excuse de la grossièreté de la sienne : « Moi j'ai tant écrit dans ma vie - surtout à la volée pour saisir les conférences - que ma main me refuse presque parfois le service. Alors je m'oblige à aller quand même et elle fait gros et heurté comme vous voyez ». Accuse réception de la lettre de Piponnier du 9 janvier 1895 et le remercie de l'envoi de son relevé de compte, des renseignements sur la marche des affaires et sur messieurs Lefèvre. Donne des informations sur la météorologie à Nîmes. Sur l'état de santé du père de Piponnier, qui rappelle à Marie Moret la perte de son frère à la même époque il y a quatre ans. Exprime l'intérêt avec lequel Émilie Dallet et elle ont lu les notes de Piponnier sur l'enseignement. Lui adresse avec cette lettre la brochure de Gide « Professions libérales et travail manuel » et indique l'avoir aussi envoyée à plusieurs personnes au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 12 septembre 1894
Marie Moret compatit à la douleur de Lucy Latter dont « l'ami qui était comme un second père » pour elle est décédé. Sur son intérêt pour le voyage de Lucy en Allemagne et son ravissement quant à la bonne appréciation des méthodes et travaux de Lucy à l'Exposition éducationnelle de Londres. La remercie pour les nouvelles de la famille Pagliardini et espère que Le Devoir arrive bien à Londres. Dans le numéro d'octobre, article sur la Fête de l'Enfance et dans celui de novembre le compte-rendu annuel des opérations de la Société du Familistère. Sur les choses qui suivent leur cours au Familistère, sa sœur et sa nièce qui travaillent pour les écoles et elle-même qui travaille au Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Demolon, 17 août 1894
Marie Moret demande à récupérer les notes de la commission scolaire d'Émilie Dallet en l'absence de cette dernière.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 2 juin 1894
Envoie la photographie qu'Antoniadès lui a demandée. Sur la demande de Jules Sekutowicz d'obtenir des informations concernant le programme et les conditions d'entrée de l'Institut où étudie Antoniadès : son fils souhaite aussi partir un an à Liège après Centrale. Le prie de lui envoyer des imprimés ou toute information utile qu'elle transmettra à Sekutowicz. Sur le mauvais temps à Guise, qu'elle pense être similaire en Belgique.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 24 mars 1894
Réponse à une lettre d'Antoniadès en date du 12 mars 1894. Changement d'adresse d'Antoniadès : expédition du Devoir rue Jonfosse [Liège, Belgique]. Sentiments élevés et affectueux d'Antoniadès. Vacances d'Antoniadès et de Gaston Piou de Saint-Gilles. Examens d'octobre. Échange de portraits photographiques avec Marie Moret. Émilie Dallet s'occupe des questions scolaires du Familistère par correspondance et Marie-Jeanne Dallet a des professeurs de peinture à Nîmes qu'elle ne peut trouver à Guise. Antoniadès continue-t-il à faire de la musique ? Marie Moret félicite Antoniadès d'apprendre l'anglais. Lecture des Dogmes nouveaux d'Eugène Nus par Antoniadès.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 3 janvier 1894
Réponse à la lettre d'Antoniadès en date du 29 décembre 1893. Vœux de bonheur. Études en Belgique. Projet d'Antoniadès d'obtenir une bonne place à Paris pour y vivre quelque temps avec ses parents. Rudesse de l'hiver en Belgique. Souvenir des moments passés avec Antoniadès à Paris il y a un an, à l'écouter chanter et jouer du hautbois.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 3 janvier 1894
Adresse des vœux de réussite à Gaston et Paul Piou de Saint-Gilles dans leur projet de devenir ingénieur et docteur en médecine. Antoniadès satisfait de ses études en Belgique. Temps froid à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 11 décembre 1893
Réponse à une lettre de Juliette Cros en date du 9 décembre 1893 et à l'envoi d'un gigot d'Ariège. Remerciements pour le gigot, dégusté le soir même avec Auguste Fabre. La famille Moret-Dallet mieux installée à Nîmes que l'année précédente. Santé et régime alimentaire d'Auguste Fabre. À propos du fils de Juliette Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 21 novembre 1893
Réponse à une lettre d'Antoniadès en date du 15 octobre 1893. Nouvelles diverses : la famille Moret-Dallet à Nîmes ; Antoniadès, « fils de la Grèce », affronte le rude climat de Belgique, où il passe un an à l'Institut électrotechnique de Liège ; sur Gaston Piou de Saint-Gilles et sa famille ; voyage de 19 heures de Guise à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Théophile Tholozan, 30 septembre 1893
Sur une quittance de 2,50 F. Sur l'usage des caractères mobiles [pour l'apprentissage de la lecture].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, avant le 10 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin recommande à Émile de ne faire l'achat que de la fonte de qualité n° 1 s'il ne peut acheter de la fonte de Barrow sous condition : il ne faut pas faire de grande provision de fonte que l'on ne connaît pas, et ce qui fait la qualité de la fonte malléable ne convient pas nécessairement à la fonte de moulage. Godin demande à Émile des renseignements sur les habitations : croquis, nombre de pièces, dimensions et plan approximatif. Il le prie de demander à Tito Pagliardini s'il peut trouver une personne en Angleterre qui voudrait venir apprendre le français au Familistère et qui pourrait donner des leçons d'anglais quelque temps à Godin et à Marie Moret « en vivant ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 9 avril 1854
Godin informe Allyre Bureau qu'il ne peut se rendre à Paris pour les vacances de Pâques ; il lui demande d'accompagner Émile jeudi matin à la gare de chemin de fer du Nord, et précise qu'Émile retirera 20 F à l'économat du collège pour payer son billet. Godin explique à Allyre Bureau qu'il est satisfait des progrès scolaires d'Émile : il a obtenu 53 points (classé 30e de la classe), puis 60 points (classé 17e) et enfin 97 points (classé 1er). Godin confie à Bureau que devant ces résultats, il va différer ce qu'il comptait faire. Il souhaite que Bureau lui envoie la brochure de Victor Considerant et il adresse ses compliments à madame Bureau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 novembre 1853
Godin accuse réception de la lettre de Véran Sabran du 18 novembre 1853 et de sa lettre précédente lui annonçant la visite faite à son fils. Godin informe Véran Sabran que sa visite a fait concevoir à Émile qu'il pourrait rester à Guise après les vacances. Il l'avertit qu'il faut ranimer le courage d'Émile à poursuivre ses études au collège Chaptal, où il paraît s'ennuyer. Godin indique à Véran Sabran qu'il recevra volontiers ses observations et ses dessins relatifs à la décoration de la fonte. Il lui signale qu'il n'est pas possible de réaliser une cheminée comme celle qu'il lui a déjà expédiée avec des mélanges d'émail blanc : « Il faut que l'idée en soit conçue avant la création du modèle. » Par contre, il peut introduire ces mélanges d'émail dans un nouveau modèle de cheminée auquel des artistes travaillent en ce moment. Godin demande à Véran Sabran de lui envoyer le livre de Vie [Le livre des esprits d'Alan Kardec ?] et le livre de Morin, « mais je crois pouvoir vous dire que les explicateurs (sic) de la manière dont l'esprit vient aux tables me paraissent aussi près de se faire moquer d'eux que les mirlitons ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 18 octobre 1853
Godin remercie Véran Sabran de lui avoir proposé d'être son correspondant à Paris auprès du collège Chaptal où étudie son fils. Il lui annonce qu'il écrit en ce sens à monsieur Goubaux, le directeur du collège. Godin demande à Véran Sabran où doit être expédiée la cheminée qui lui est destinée, rue Saint-Joseph à Paris ou ailleurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 octobre 1853
Godin explique à Émile qu'il serait heureux d'apprendre que le collège n'est plus un ennui pour lui et qu'il fréquente ses camarades. Il l'encourage aux études et l'informe qu'il a écrit à Allyre Bureau pour lui permettre de sortir en compagnie de madame Bureau.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 novembre 1852
Godin annonce à Émile que faute de pouvoir se rendre à Bellevue, il va lui envoyer par le chemin de fer un paquet contenant compas, plumes et autres objets demandés par lui. Il le félicite pour l'orthographe de sa dernière lettre, presque sans faute, et aussi parce qu'il donne satisfaction à Régnier. Il lui recommande davantage de régularité dans le tracé de son écriture. Dans le post-scriptum, Godin adresse ses compliments à madame Bureau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ambroise Rétout, 10 avril 1885
À propos du recrutement d'un enseignant qui ne pourra pas se réaliser, le personnel étant déjà au grand complet dans tous les services de l'association, et sur le manque d'activité des affaires industrielles.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 20 janvier 1881
Marie Moret fait parvenir à Marie Howland des spécimens de travaux réalisés par les enfants du Familistère, ainsi que la liste complète de ces derniers classés dans différentes divisions. Moret décrit ensuite avec précision le Bambinat, passant en revue les classes une à une. Il est aussi question de la construction de deux nouvelles salles de classe. Moret transmet les meilleurs sentiments de Fabre à sa correspondante, idem pour ceux Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Joseph Pouliquen, 14 septembre 1877
Remerciements pour l'envoi de cahiers de chant. Marie Moret parle de la construction de l'aile droite du Familistère. Elle indique à Pouliquen que « Nulle exploitation agricole n'est jusqu'ici jointe au Familistère ; l'Association est basée sur l'usine et le Familistère. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Quellien, 9 octobre 1876
Marie Moret écrit longuement sur l'organisation du programme des enseignements tel qu'elle voudrait qu'il soit.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Callewaert, 23 février 1876
Commande de manuels d'enseignement primaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 décembre 1852
Godin envoie 99 F à Allyre Bureau, montant de cotisation à la rente de l'École sociétaire. Il lui indique qu'il pensait recevoir une lettre de lui au sujet de l'affaire de Condé[sur-Vesgre] dont ils ont parlé. À propos d'Émile Godin : Godin n'a pas à se plaindre de la maison de monsieur Reynier [Régnier], mais l'enseignement qui y est dispensé ne répond pas à ses attentes ; Godin voudrait que son fils apprenne l'anglais et même l'allemand, et les sciences exactes appliquées aux arts chimiques et mécaniques ; Godin demande à Bureau s'il se trouve parmi les écoles et collèges de Paris un établissement où l'on puisse soustraire un enfant aux conditions du programme des études ; il remercie madame Bureau des soins prodigués à son fils.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, entre le 22 juin et le 22 octobre 1851
Godin informe Allyre Bureau qu'il se rendra à Paris dans quelques jours et qu'il prévoit d'y mener son fils pour le laisser dans le pensionnat dont Bureau lui avait parlé. Godin s'en remet à Bureau et ne crois pas utile de voir auparavant le pensionnat.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 27 août 1893
Réponse à la lettre d'Antoniadès en date du 23 août 1893. La famille Moret-Dallet mène « la vie de campagne » en compagnie d'Auguste Fabre et attend la venue de Jules Pascaly le lendemain [28 août 1893]. Visite de Jules Prudhommeaux, « l'un des camarades de Gaston [Piou de Saint-Gilles] à la Société des jeunes amis de la paix », au Familistère. Sur la réussite d'Antoniadès et de Gaston Piou de Saint-Gilles aux examens.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 9 août 1893
Félicite Antoniadès pour l'obtention de son diplôme d'ingénieur de l'École centrale des arts et manufactures dont elle attendait avec empressement des nouvelles. Demande des nouvelles des études de Gaston Piou de Saint-Gilles. Sur le retour à Guise de la famille Moret-Dallet mi-mai en 22 heures sans arrêt à Paris. Sur la température à Saint-Gilles. Auguste Fabre actuellement au Familistère et venue prochaine de Pascaly. Demande des nouvelles des parents d'Antoniadès chez qui il est retourné.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 21 mars 1893
Réponse à la lettre d'Antoniadès en date du 12 mars 1893. La famille Moret-Dallet se réjouit qu'Antoniadès soit sur la bonne voie de l'obtention de son diplôme. Sur le théâtre à Nîmes où Marie Moret aimerait se rendre avec lui. Demande des nouvelles de Gaston Piou de Saint-Gilles qui envisageait de venir visiter le Familistère avec des amis pendant les vacances de Pâques. Marie Moret n'y sera pas mais l'encouragera à ne pas différer son projet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 13 janvier 1893
Sur le livre de Bernardot : le tirage venant de commencer, Marie Moret envoie à Johnston le numéro d'octobre 1892 du Devoir avec le bilan de l'exercice de la Société du Familistère pour l'année 1892 pour répondre à sa demande. À propos de la mort d'Edward Vansittart Neale, « ce grand coeur et ce grand esprit. » Remercie Johnston pour ces voeux de nouvelle année et lui offre les siens en retour. Marie Moret félicite son correspondant pour ses travaux sur l'éducation, dont elle a pris connaissance par la coupure de presse qu'il lui avait envoyée. Souhaite à Johnston un bon voyage à Chicago pour l'exposition internationale.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 3 janvier 1893
Remercie Alexandre Antoniadès pour ses voeux de nouvelle année et lui adresse les siens en retour. Souhaite que les études d'Antoniadès « se terminent dans les meilleures conditions et que l'année vous voie pourvu de votre diplôme d'ingénieur ! »

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 16 décembre 1892
À propos des études d'Antoniadès à l'École centrale des arts et manufacture : « Nous ne doutons pas de votre bon succès à vous parce que vous avez - ce qui est l'essentiel - l'amour du travail. » Marie Moret touchée par le mot d'Antoniadès sur Le Devoir. Sur l'exposition de chrysanthèmes que la famille Moret-Dallet a vu aux arènes de Nîmes. Sur les soirées passées en famille à Bordeaux et à Paris. Affirme avoir fait passé le mot d'Antoniadès à Ladislas Sekutowicz, fils de Jules, qui en est très heureux. Précise qu'il n'y a pas besoin de taire la nouvelle adresse de Marie Moret et demande à Antoniadès de prévenir Gaston Piou de Saint-Gilles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Macé, 6 avril 1870
Godin informe Macé qu'il a envoyé au Comité de Strasbourg [de la Ligue de l'enseignement] les listes de signatures qu'il a recueillies à Guise en faveur de l'instruction obligatoire et gratuite. Il félicite Macé pour son action, lui précise que ce n'est pas par indifférence qu'il a attendu jusqu'à présent pour y contribuer, et l'assure de son concours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 14 septembre 1867
Réponse à la demande de Sauvestre du 9 septembre 1867 demandant un compte rendu de la récente fête de l'Enfance : Godin ne peut le rédiger lui-même, mais il lui communique un compte rendu rédigé par les enfants des écoles du Familistère.
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