FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cyrenus Osborne Ward, 27 août 1871
Réponse à une lettre de Ward du 6 août 1871. Godin indique à Ward qu'il est député à l'Assemblée nationale depuis le mois de février, « mourant de dépit de la triste besogne que je suis obligé d'y voir faire » et qu'il n'a été que le spectateur des événements déplorables qui se sont déroulés ; il lui indique également que le Familistère n'a pas subi de bombardements de la part des Prussiens. Godin adresse à Ward à New York un exemplaire de son livre pour compléter la description qu'il en a faite dans le numéro de novembre 1870 de la revue Scientific American. Il évoque la crainte qu'inspire aux capitalistes en Europe l'Internationale, accusée d'être responsable de la guerre civile en France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 mai 1850
Godin informe Cantagrel qu'il écrit aussi à Victor Considerant pour connaître le jour où ils pourront se réunir. Il communique à Cantagrel ses réflexions sur son projet de catéchisme, qui peut bien avoir ses mystères et se permettre d'imposer des croyances : « Le catéchisme est fait pour les masses, c'est dans ces conditions, je crois, qu'un catéchisme socialiste serait une œuvre d'actualité. » Il annonce à Cantagrel que le journal Le Démocrate socialiste va bientôt paraître grâce aux efforts de leur ami Lécarlier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 16 septembre 1853
Sur le spiritisme. Godin évoque une entrevue avec François Cantagrel quelques jours plus tôt à Bruxelles et indique qu'il envoie sa lettre à celui-ci pour qu'il la remette à Victor Considerant. Godin explique à Considerant que la lecture des œuvres de Fourier l'a convaincu qu'il existe des mondes ultérieurs et que les corps mondains peuvent communiquer avec les esprits ; il ajoute que sa connaissance du magnétisme animal est venu renforcer cette conviction. Godin confie à Considerant qu'il avait lu dans les journaux la description de tables parlantes, phénomène qu'il a essayé de mettre en relation avec le magnétisme animal, avant de lui faire le récit de la visite qu'il fit rue de Beaune à Paris le 13 août 1853, à l'occasion de laquelle il a eu connaissance des lettres d'Amérique de Considerant. À cette occasion, Brunier l'a invité à poser les mains sur une table, qui écrivit « Dieu fait cela », mais avec beaucoup de lenteur du fait que les mouvements de la table suivent l'ordre alphabétique pour désigner chaque lettre. Godin explique à Considerant qu'une fois revenu à Guise, il a mis au point un instrument pour communiquer plus efficacement avec les esprits, en partant du principe que le système nerveux des individus était le véhicule emprunté par les esprits pour communiquer leurs pensées. Godin décrit l'instrument et son fonctionnement : en posant les mains sur l'aiguille, celle-ci indique les lettres du cadran de l'instrument et formule ainsi les réponses aux questions posées verbalement ou mentalement ; l'instrument a été testé avec succès auprès des personnes de l'entourage de Godin ; à raison de deux heures par jour pendant une vingtaine de jours, l'instrument a dicté 73 pages de 30 lignes dans lesquelles il est question du ciel et de la terre, de la transformation du monde, des passions de Godin et de son entourage, des plus secrets replis de la pensée de Godin ; il lui est annoncé que c'est la volonté de Dieu qui s'exprime ; mais après quelques jours, des contradictions dans les communications firent douter Godin de l'origine des révélations, et il en est venu à penser que c'est Considerant qui en était l'origine, lui qui avait découvert la loi des ressorts qui permet de soumettre l'individu à un analyse complète de sa pensée. Godin apprend à Considerant que Cantagrel a cru qu'il était en état de surexcitation nerveuse quand il lui a fait ce récit, mais Godin proteste de sa bonne santé. Il demande si Considerant peut lui donner la clé de l'énigme.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Brunier, 22 août 1853
Godin fait le récit de son initiation au spiritisme à Paris et décrit sa tentative d'élaboration d'un appareil susceptible d'enregistrer les communications spirituelles, qu'il appelle « Évocateur ». La lettre est enrichie d'un croquis de l'Évocateur. Godin annonce à Brunier qu'il se rend à Bruxelles au cours de la semaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 8 octobre 1853
Godin répond à la lettre « tant attendue » de Victor Considerant du 6 octobre 1853. Godin paraît bouleversé (il a lu et relu cette lettre et celles qu'il écrites à Considerant et Cantagrel), ne voulait pas contraindre Considerant à l'inviter à Barvaux mais attendait seulement de lui des « éclaircissements sur des phénomènes au-dessus de la portée de mes facultés ». Godin regrette que Considerant comme Cantagrel doutent de ses facultés mentales, bien qu'il ait fait valoir qu'il émettait des doutes sur les manifestations occultes auxquelles il était sujet. Godin assure Considerant qu'il en pleine possession de ses facultés : « Soyez en attendant certain que je suis moins fou, moins halluciné, moins nerveux; moins disposé à me lancer dans un monde de faits imaginaires que je ne l'ai jamais été. » Godin affirme qu'il pense que ces manifestations occultes sont d'origine humaine : « [C]'est que je ne suis nullement disposé à admettre maintenant d'autre agent de ces manifestations que les esprits, mais entendons-nous, les esprits mais les esprits uni à un corps et à un corps comme celui de qui j'ose me considérer comme l'ami et qui s'appelle Victor Considerant. » Godin annonce qu'il est prêt à se rendre à Barvaux si Considerant le croit en pleine faculté de ses moyens : « Dites à mon grand diable de Cantagrel que si j'ai un jour raison de cette affaire et que je suis promu au grade d'interprète de Dieu sur la terre, que je le ferai maudire par mon ami qui est dans le ciel. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 septembre 1853
Godin informe Cantagrel qu'au moment où il a terminé la lettre jointe à son courrier [à Victor Considerant du 16 septembre 1853], on lui communique le journal L'Indépendance belge qui publie des lettres signées Hennequin dans lesquelles est exposée « une morale aussi sévère qu'inattendue ». Il explique à Cantagrel qu'en conséquence, il n'a pas le temps d'ajouter à sa lettre la copie promise des « révélations », joint seulement la fin de son « entretien » avant son départ à Bruxelles, « et je vous ajoute que tout ce que la révélation m'a dit lorsqu'elle a voulu me faire l'interprète de dieu sur la terre a pour but de me faire enseigner la poligamie (sic) et la liberté des passions ». Godin met cette révélation en relation avec les lettres imputées à Hennequin et exprime sa crainte qu'elle ne soit qu'une étrange mystification.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 4 février 1854
Godin répond à la demande de Victor Considerant de lui communiquer ses réflexions sur les conditions à faire au capital dans le projet de colonisation du Texas. Godin prévient Considerant que cette entreprise ne doit pas être lucrative, car il faudrait réduire les hommes à l'esclavage « et il y a trop d'esclaves en Amérique ». Godin explique que le capital ne doit pas se dresser en face du travail, qu'il ne s'agit pas de créer au Texas une nouvelle Irlande et que le capital ne sera pas productif sans le concours de bras vigoureux et d'intelligences actives. Godin recommande que le siège de l'administration de la société soit au sein de la colonie pour qu'elle puisse apprécier les véritables besoins et de faciliter la possibilité pour les colons de devenirs actionnaires de la société. La conséquence de ces principes, poursuit-il, est l'association dans l'exploitation de toutes les industries, la colonisation par le travail libre. Il lui paraît prudent d'accepter au départ les entreprises individuelles comme les exploitations communes et de compter sur des mains vigoureuses qu'on ne trouvera pas en suffisance chez les phalanstériens. Godin présente une analyse des revenus possibles des terres de la colonie et de l'intérêt pour elle de vendre des terres. Il imagine que le salaire ouvre droit à une participation aux bénéfices de la société. Godin joint à son courrier une étude de constitution de la société rédigée en articles. Il revient à la fin de la lettre à la question des manifestations occultes dont il a entretenu Considerant à plusieurs reprises : « Me voilà donc mon ami revenu auprès de vous aux choses de ce monde matériel. Je leur souhaite un meilleur succès que celles qui ont fait l'objet des lettres que je vous ai écrites dernièrement et dont je ne peux m'empêcher de rire en pensant à l'obstination que j'ai apporté à vous constituer dans ma pensée l'agent promoteur des manipulations dont j'ai été le témoin et l'objet malgré vos propres dénégations. » Il évoque l'opinion de Considerant sur l'objectivation du subjectif, et lui demande s'il a lu la brochure Comment l'esprit vient aux tables, qui explique tous les faits : « S'il est dans le vrai, il me semble que tout se renferme dans les lois du mouvement instinctif dont Fourier parle et que je ne connais pas. ». La copie de la lettre est suivie par la copie des 32 articles de constitution de la Société de colonisation du Texas, au capital de cinq millions divisé en mille actions de cinq mille francs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 4 novembre 1843
Sur le retard d'une livraison de poêles et une erreur d'expédition. Godin recommande de présenter une cuisinière au public dans une maison. Sur la doctrine phalanstérienne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Barthélémy Godin, 9 mai 1846
Godin propose à son frère cadet de travailler avec lui. Il évoque avec lui la possibilité de créer un autre établissement industriel, par exemple sur les bords de la Loire, facilement accessibles par le chemin de fer, dont ils partageraient les bénéfices ; Godin imagine qu'ils pourraient diriger en alternance ce deuxième établissement et « l'établissement définitif » qu'il s'apprête à construire à Guise sur la propriété qu'il a achetée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Barthélémy Godin, 19 [mai 1846]
Envoi d'argent pour le voyage de Barthélémy Godin à Esquéhéries et son besoin probable de vêtements. Sur les relations à venir de Godin avec son frère. Demande à Barthélémy de recueillir des renseignements sur les installations industrielles des fonderies en vue de l'installation des ateliers de la manufacture Godin-Lemaire à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 février 1853
Godin exprime sa satisfaction de savoir que madame Régnier a obtenu la faveur qu'Émile fasse sa première communion cette année et il encourage son fils à apprendre le catéchisme. Il est également heureux d'avoir su à l'occasion de son dernier voyage à Bellevue qu'Émile avait reçu les félicitations de monsieur et madame Régnier pour sa bonne conduite et son assiduité ; toutefois, dans sa dernière lettre, Régnier a indiqué qu'Émile avait mérité les pensums de son professeur et Esther Lemaire a eu la larme à l'œil en l'apprenant. Godin l'encourage à garder une conduite régulière et lui signale enfin que la grand-mère Lemaire se trouve à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boittelle, 14 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer dans le Nord et l'Aisne. De retour de Paris, Godin explique à Boittelle qu'il est urgent que les représentants des intérêts houillers du Nord et du Pas-de-Calais se concertent pour adresser au gouvernement leurs griefs sur les prétentions de la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il juge que les députés du Nord (« vos députés ») croient utile de soutenir le tracé de la Compagnie du Nord plutôt que celui par Guise dans l'espoir d'obtenir le prolongement jusqu'à Lille. Godin évoque ses rendez-vous manqués à Paris avec Boittelle, chez lui ou à l'hôtel de Godin, et il relate la séance de la veille du Conseil des ponts et chaussées ajournée du fait du député Godard-Desmarest. Godin incite Boittelle à mettre à profit ce délai pour faire ses observations au Conseil des ministres ou directement à l'Empereur : « L'Empereur s'est déjà occupé de la question et je pense qu'il est de la plus grande utilité de donner des armes au gouvernement pour lutter contre la puissance de Rothschild. Et les armes du gouvernement c'est la volonté des populations. » Godin pense que le gouvernement est favorable au tracé par Guise et que le soutien des houillères que Boittelle représente peut lui être utile pour s'opposer à la volonté de Rothschild. Il rappelle que le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord serait au seul bénéfice des charbonnages belges au détriment des intérêts locaux et des houillères françaises. Godin analyse le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord et conclut qu'il serait préjudiciable à l'industrie houillère dans son ensemble.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Chevalier, 5 septembre 1862
Sur l'achat d'un matériel photographique propre à photographier les appareils de la manufacture Godin-Lemaire. Godin commande du matériel photographique : un objectif universel C pour plaque de 30 sur 24, un troisième verre, une chambre noire en noyer, un pied et deux bassins en porcelaine. Godin précise qu'il veut employer l'appareil pour la reproduction d'objets d'industrie pour servir de modèle à la lithographie ou la gravure, et il demande à Chevalier si des perfectionnements récents ont eu lieu dans ce domaine. Il l'informe que le paiement aura lieu par l'intermédiaire de la maison Allez frères au 2 quai de Gèvres à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Fourrier, 8 janvier 1864
Godin regrette d'avoir répondu à la lettre de Fourrier du 23 novembre uniquement par l'envoi de la cuisinière demandée. Godin indique à Fourrier qu'il pratique le spiritisme. Il lui confie qu'il admire le génie de Charles Fourier mais qu'il ne croit pas à la décrépitude de la civilisation en phase de lente agonie comme celui-ci l'a prédit. Godin explique à Fourrier qu'il fait construire un palais d'habitation dans lequel vivent 100 familles, 400 personnes, et que sa partie centrale, en cours d'achèvement, va pouvoir accueillir 500 personnes. Il se défend d'avoir réalisé l'harmonie, dont les âmes humaines incarnées sont incapables. Il considère qu'il met en pratique les principes de la véritable charité et critique les fouriéristes enthousiastes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 6 juin 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Favre s'il a eu communication des pièces que ses adversaires avancent contre lui. Il l'informe que Le Pelletier, président du tribunal de Vervins, ne souhaite pas que l'affaire soit encore reportée, peut-être parce que beaucoup de gens lui ont demandé d'assister à l'audience. Godin lui-même veut aussi que l'affaire soit jugée rapidement, car il tient compte de l'opinion publique, manipulée par ses adversaires et sa femme, devenue soudainement dévote. Dans une longue digression, Godin imagine le rôle que sa femme aurait pu tenir auprès de lui pour enseigner la vraie religion d'amour de ses semblables aux enfants du Familistère. Godin justifie son exposé par le fait que les plaidoiries devraient durer deux jours selon la lettre d'Hébert à Le Pelletier et donc traiter divers sujets. Godin pense que l'avocat de sa femme pourrait faire croire que l'entreprise de cité ouvrière s'accomplit au détriment de la communauté de biens des époux, qu'elle est ruineuse, voire socialiste ; Godin proteste que les ouvriers sont attachés ainsi à l'usine, que l'industrie est prospère, que les enfants reçoivent une éducation gratuite qu'il décrit, et que le Palais du travail, dont la comptabilité est distincte de celle de l'usine, rapporte au capital 5 % si l'on tient compte des frais des services d'éducation : « Je démontrerai donc je l'espère que l'on peut substituer le palais à la cave et à la mansarde, à la masure et à la chaumière, et mettre à la portée de tous les bienfaits de la richesse avec profit pour le capital. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delbruck, 29 décembre 1864
Godin informe Delbruck que Cantagrel lui a écrit au sujet d'un pèlerinage au Familistère de quelques amis de Paris. Delbruck voudrait recevoir une invitation de la part de Godin. Godin lui explique qu'il ne refusait pas les visites mais exigeait de ses visiteurs le silence sur ce qu'ils avaient vu, et qu'il espère d'autant plus la visite de Delbruck qu'il va rouvrir la crèche du Familistère en janvier 1865. Godin expose à Delbruck la question d'un biberon à potage qu'il cherche à mettre au point.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 25 mai 1865
Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Cantagrel a demandé à Pernet-Vallier s'il voulait bien participer au choix des candidats ; Pernet-Vallier a accepté et lui a indiqué qu'il ne voulait d'autre rémunération que d'être utile à l'œuvre poursuivie par Godin. Godin remercie Pernet-Vallier et espère qu'il pourra se joindre au pèlerinage de quelques amis au Familistère organisé par Cantagrel. Il lui confie la mission d'apprécier la valeur des candidats sélectionnés. Il lui explique que Vigerie part de Guise à cause de poursuites dont il est l'objet par les créanciers d'une faillite, il reconnaît les mérites de Vigerie, bon comptable et homme actif qui a passé quatre années à Guise, mais incapable de saisir la dimension philosophique et morale des faits se déroulant sous ses yeux. Godin souhaite que ses employés saisissent la portée de son œuvre, mais veut aussi qu'ils aient la capacité d'accomplir leur travail « car c'est avec cette dernière que l'on fait fonctionner les choses matérielles de ce monde et je n'entends agir sur le moral que par une bonne ordonnance des conditions matérielles dans lesquelles seront plongées les personnes et les choses ». Godin précise ce que doivent être les capacités du chef de comptabilité et adresse à Pernet-Vallier la liste des comptes des services du Familistère et de fabrication des usines dont le chef de comptabilité doit s'occuper, qui est copiée sur le folio 26r.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 17 octobre 1865
Sur le berceau de la nourricerie du Familistère et l'usage du son pour matelas. Godin décrit l'expérience du berceau du Familistère. Il revient sur la dénomination des classes de l'enfance. Sur Alphonse Latron : Godin confirme à Savardan qu'il serait spécialement engagé à l'égard de Latron, qui, pour venir au Familistère, devrait faire un voyage onéreux et ne disposerait de ressources que celles qu'il pourrait lui offrir ; le Familistère n'est pas un lieu de refuge.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 16 mars 1866
Godin répond à la lettre de Raoux du 5 février 1866, qui l'interroge sur le Familistère. Godin fait remarquer à Raoux que la brochure d'Auguste Oyon et sa première lettre répondent en partie à ses interrogations. Il lui explique qu'il faudrait un livre entier pour lui fournir les données statistiques et financières qu'il sollicite. Il recommande de ne pas construire une habitation comme le Familistère dans des proportions réduites, au contraire. Il justifie les dispositions existantes au Familistère et il affirme que celui-ci est pensé pour constituer le plus vaste champ d'association coopérative qui aura été constitué dans le monde. Godin annonce à Raoux qu'il lui envoie une photographie par chemin de fer entre deux planches. Il recommande de visiter le Familistère avant d'en construire une imitation. Il ajoute que le capital a produit 5,5 % d'intérêts au 16 décembre 1865 et que le fondateur du Familistère se substitue à l'État pour le financement de l'éducation de l'enfance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier Numa Joubert, 24 avril 1866
Godin répond à la lettre de Joubert du 20 février 1866 en lui envoyant un paquet contenant : un plan du Familistère à l'échelle 1/200, une coupe en élévation à l'échelle 1/100 et un plan de deux appartements courants, la brochure d'Oyon et une photographie de la partie centrale du Familistère. « Je serais heureux que cela pût vous servir et contribuer à faire inaugurer sur la terre d'Australie l'Architecture unitaire, la véritable architecture du travail, celle qui seule peut donner au travailleur comme au capitaliste un palais pour maison, assurer tous les soins physiques et moraux dus à l'enfance et donner à tous et à chacun une somme de bien-être immédiat que l'isolement ne peut produire qu'au profit de quelques privilégiés de la fortune et de l'industrie ». Sur le vitrage de la cour et les orages de grêle en Australie ; sur la ventilation et l'arrosage des cours vitrées. Sur les cabinets d'aisance et les cabinets aux balayures. « Je m'arrête aux choses matérielles parce que ce sont elles qui entraînent la direction morale. » Godin précise à Joubert qu'il n'existe pas de règlement au Familistère. Sous la signature de la lettre se trouvent la légende des plans communiqués à Joubert, des observations sur les descentes d'eaux de pluie en façade et dans le comble, sur les magasins du rez-de-chaussée, sur les écoles, sur la crèche et sur les économats.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Roberts, 11 août 1866
Godin remercie Roberts pour les ouvrages qu'il lui a expédiés et pour l'envoi accompagnant sa lettre du 3 août. Godin fait une brève description des logements, des magasins, de la crèche et des écoles du Familistère, et il donne des chiffres de la rentabilité du capital qui y est investi. Il lui indique le but du Familistère, qui est de faire des locataires les actionnaires de leur propre maison. Il évoque les conférences données à la population et le conseil composé de 12 membres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 12 décembre 1867
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Delpech que Jules Favre lui conseille de répondre à une sommation d'Esther Lemaire, relative à la communication des livres de comptabilité de l'usine, par une déclaration copiée dans le registre à la suite de la lettre (folio 217r à 220r).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 25 janvier 1873
Godin demande à Dequenne de fabriquer des tables d'écoles suivant les mesures qu'il lui communique. Il lui demande de ne pas clouer définitivement les assemblages car de nouvelles modifications sont envisageables, et de s'entendre avec monsieur Poëtte pour installer les tables dans les écoles le 1er février 1873 afin de pouvoir alors décider de manière définitive sur la construction du mobilier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chamolle, 1er novembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin propose à Chamolle un dispositif pour pouvoir extraire le trépan du puits de sondage. Il lui demande de lui écrire désormais à Versailles au 28, rue des Réservoirs. Il joint à son courrier une notice illustrée de croquis légendés décrivant ce dispositif.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Amédée Moret qu'il lui envoie un dossier concernant un procès de chemin de fer. Il demande à Amédée Moret d'aller chez Allez frères leur demander l'adresse d'un bon agréé auprès du tribunal de commerce de Paris à qui il pourrait confier le dossier et qui pourrait le représenter à l'audience du 14 décembre 1876.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Règlement du compte de Henri de Hulster qui s'élève à 4 266,65 F. Godin envoie un chèque de 2 154,55 F et effectue une retenue provisoire de 1 500 F correspondant à la valeur de tubes appartenant à Godin endommagés pendant les travaux de sondage. Dans le post-scriptum Godin demande à Henri de Hulster d'ordonner à Maurois d'opérer différemment pour épargner les tubes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Henri de Hulster que la retenue sur le paiement de sa facture a pour cause un mauvais emploi des tubes de sondage. Il lui propose un accord financier. Il lui donne des nouvelles du sondage [de Guise]. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : dans le post-scriptum, Godin se plaint de l'inertie de monsieur Richard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accepte la médiation dans le procès avec son fils que lui propose, par l'entremise de Delpech, le premier président de la cour d'appel d'Amiens.

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Godin remercie son correspondant du soin mis à lui procurer un employé. Il l'informe que Billiant, mécanicien et dessinateur, vient d'entrer en formation. Il lui demande de penser à lui s'il se présente des hommes intelligents et recommandables car il a besoin d'augmenter le personnel de son établissement.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à une lettre de son « aimée disciple », qu'il remercie pour la compréhension de sa doctrine. Il fait l'historique de ses relations avec Marie Howland, traductrice de Solutions sociales, qui était en 1872 « imbue des idées de Fourier ». Sur la doctrine de la vie, la religion de la vie et le culte du travail. Sur le bonheur individuel et sur la vie spirituelle. Sur l'édition anglaise de Solutions sociales et de Mutualité sociale. Sur le rôle des femmes dans la propagation des idées de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Fauvety ce qu'il pense de Ch. Drivon, candidat à un emploi se recommandant de lui et venant de quitter la prêtrise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin s'excuse auprès de son collègue Jean Charles Blerzy d'avoir tardé, après la session du conseil général de l'Aisne, à lui envoyer la note qu'il avait demandée.

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Godin demande à Matton d'aider son employé Leblon à faire des recherches sur les changements survenus à Guise du fait de l'administration sur les cours d'eau et les chemins.

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Godin a lu dans la presse que la société de Masquin ouvrait une émission d'obligations pour augmenter son capital. Godin propose à Masquin de former le capital de sa société à la condition qu'elle organise la répartition des bénéfices comme cela se fait dans la Société du Familistère dont le capital et de 4 600 000 F et dont il lui envoie les statuts.

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Godin envoie à Bordères une lettre autographe comme celui-ci l'a demandé. Il lui raconte qu'à l'âge de 19 ans, il a travaillé à Montréjeau chez monsieur Pic avec son cousin Moret en 1836, qu'ils étaient appelés « les anges » par les gens de Montréjeau et qu'ils ont quitté la ville à la fin de juillet pour faire une excursion dans les Pyrénées jusqu'au Pic du Midi. Il ajoute qu'en raison de la fonte tardive de neige, personne ne voulut les accompagner, qu'ils partirent le matin de l'hôtel de Gripp et qu'arrivés au sommet, ils contemplèrent pendant deux heures le panorama. Il conclut en indiquant que « Bien des fois, j'ai eu le désir de revoir les montagnes et je l'ai encore. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de son « frère » du 4 juin 1885. Il lui indique qu'il ne peut lui venir en aide que par l'achat de marchandises. Sur une livraison de tabac. Dans le post-scriptum, Godin fait à Lefèvre une proposition.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la carte postale de Van Duyl et se félicite de l'amélioration de sa santé. Il lui préconise de changer de lieu de séjour et l'invite à venir au Familistère avec son épouse. Il répond aux questions posées par Van Duyl dans sa lettre du 26 septembre 1885 sur la participation aux bénéfices et sur le collectivisme, et il caractérise son socialisme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures du Familistère de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin présente les conditions qu'il souhaite négocier avec l'Office de publicité pour la vente de son dernier livre : 33 % au lieu de 40 % du prix de vente fixé à 10 francs pour la première édition in-8°. Il demande à Eugène André de lui présenter ces conditions et d'obtenir une confirmation par écrit.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Le Chevalier l'envoi des premiers exemplaires de son livre la semaine suivante. Godin rappelle au librairie les conditions dont ils ont convenu pour la commercialisation de son ouvrage (prix, commission) et lui demande confirmation.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Guillaumin l'envoi des premiers exemplaires de son livre la semaine suivante. Godin rappelle au librairie les conditions dont ils ont convenu pour la commercialisation de son ouvrage (prix, commission, publicité) et lui demande confirmation.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin ayant appris que le comité cherche à faire employer des Alsaciens-Lorrains désirant rester français, il informe le directeur qu'il recherche un mécanicien pour la surveillance de l'entretien des machines de son établissement et des comptables.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à son fils des exemplaires de son projet de loi et de sa proposition d'amendement. Il lui demande d'apporter une robe à Marie Moret et une grande malle. Sur le report d'un voyage d'Émile à Reims : Godin récrimine contre la paralysie des opérations de l'usine en raison du défaut d'organisation des ressources humaines. Il lui signale qu'il s'est mis en rapport avec le Comité alsacien pour obtenir un ingénieur et des comptables. Il incite Émile à approuver la mesure consistant à faire appeler Marie « madame Marie » par les enfants des écoles. Sur la santé d'Émile. Il informe Émile qu'il a télégraphié à Grebel que le brevet est régularisé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Grebel son télégramme de la veille lui annonçant le dépôt d'un brevet à la préfecture de Versailles. Il enjoint Grebel à porter toute son attention à l'installation du moulage mécanique. Il lui ordonne de faire revenir Chimot au bureau du dessin car sa présence dans les ateliers est inutile. Il adresse aux époux Grebel ses compliments et ceux de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les gravures et lithographies du livre de Godin et l'achèvement du volume.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Pagliardini qu'il a obligé son imprimeur à brocher à la hâte un exemplaire de son livre pour le lui envoyer de Paris avant d'aller passer quinze jours au Familistère, où il n'est pas rentré depuis quatre mois. Il lui demande de lui faire part de son jugement sur le livre, mais le prévient qu'un chapitre du livre est difficile à lire : « Peut-être trouverez-vous aussi que cela condamne un peu trop la théorie de l'attrait pour y substituer celle du dévouement à l'ordre universel. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les conditions de vente du livre de Godin.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Toinon et Cie s'ils ont envoyé des exemplaires de son livre à Armand Le Chevalier et à mademoiselle Guillaumin. Il le presse d'envoyer des exemplaires à monsieur Borrani au 7, rue des Saints-Pères à Paris, pour l'Office de publicité à Bruxelles. Il se plaint des lenteurs de Toinon et Cie.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Coulon qu'il est de retour à Versailles et qu'il se rendra le lendemain à Paris pour le voir. Sur le règlement d'une acquisition auprès de Fauconnier. Il lui demande des nouvelles de Cresson à propos de poursuites en contrefaçon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la conception des châssis du moulage mécanique.
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