FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Louis Vercamen, 7 août 1891
Sur le modelage dans les écoles du Familistère : remerciements au nom d'Émilie Dallet ; rendez-vous manqué de Marie Moret avec mademoiselle Alice.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Fernando Garrido y Tortosa, 6 novembre 1867
Godin envoie à Garrido une vue générale du Familistère composée à partir de deux photographies, sur laquelle il a ajouté le croquis du théâtre et des écoles, encore à édifier. Godin décrit les futures constructions et signale que la crèche n'apparaît pas sur la vue. Il demande à Garrido de lui communiquer une épreuve de la gravure qu'il fera faire à partir de ces documents.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mai 1869
Godin prend des nouvelles de Pagliardini. Il espère sa visite et lui fait part de la construction du théâtre et des écoles du Familistère. Il l'informe qu'Émile Godin va se rendre à nouveau en Angleterre pour placer 700 à 800 000 F dans une banque à Londres, et lui demande conseil à ce sujet. Godin explique à Pagliardini qu'il est contraint de « faire le rentier » pour ne pas laisser voir dans sa comptabilité d'importants capitaux disponibles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gustave Brocher, 3 avril 1893
Réponse à une lettre de Gustave Brocher en date du 29 mars 1893 sollicitant des informations sur le Familistère : Marie Moret conseille le livre de Bernardot Le Familistère de Guise dont elle se propose de lui envoyer un exemplaire de la deuxième édition dès sa parution prochaine. Envoie plusieurs ouvrages et revues pouvant fournir des éléments de réponse : numéros de septembre 1892, octobre 1892 et janvier 1893 Devoir ; un numéro de L'Émancipation contenant l'article « Jean-Baptiste André Godin et les assurances mutuelles du Familistère de Guise » ; La République du travail.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 8 juillet 1893
Sur la visite du fils de Gaston Ganault au Familistère : visite les écoles en compagnie d'Émilie Dallet. Marie Moret remercie Ganault pour son mot du 7 juillet 1893. Sur l'hiver passé lors duquel Ganault a souffert de rhumatismes et le séjour de Marie Moret à Nîmes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 janvier 1871
Sur l'échange de lettres entre Godin et son fils en décembre 1870 et en janvier 1871. Godin indique à Émile que sa lettre lui sera remise par madame Cottenest. Godin fait à Émile un récit détaillé de l'arrivée des Prussiens à Guise et de la manière dont il a été fait prisonnier. Godin interrompt son récit en espérant qu'Émile est en ce moment tranquille à Cambrai.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini et Lucy Latter, 31 décembre 1894
La famille Moret-Dallet adresse ses vœux à Pagliardini, ses sœurs et Lucy Latter et les remercie des images qu'elles leur ont envoyées. Donne des nouvelles du Familistère : la « démonstration par le fait qu'une association de travailleurs peut se gouverner et se soutenir elle-même ».

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Sophie Vauthier, 9 juillet 1862
Godin répond à la lettre de Sophie Vauthier du 8 juillet 1862. Il lui communique les informations sur l'asile du Familistère dont elle doit prendre la direction : 40 ou 50 enfants au début ; salle pouvant accueillir 80 à 100 enfants ; l'asile provisoire ouvre de 8 heures du matin et 6 heures du soir ; la directrice pourra loger dans un appartement meublé du Familistère, dont le prix de location est de 7 à 10 F par mois, et s'approvisionner dans les magasins du Familistère ; Godin possède tous les ouvrages de Marie Pape-Carpantier dont il veut suivre la méthode et s'est procuré auprès de la maison Hachette les livres et tableaux utiles. Godin espère l'arrivée prochaine de Sophie Vauthier après la défection de la directrice auparavant pressentie. Il lui donne des informations sur le voyage de Paris à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 6 août 1887
Marie Moret accuse réception de la lettre de Neale du 4 août 1887. Elle lui explique qu'Ugo Rabbeno et de Boyve devraient visiter le Familistère au moment du congrès coopératif de Tours et qu'ils pourraient loger dans deux des trois chambres d'amis du couple Godin, que la troisième chambre lui serait réservée, mais que Holyoake et sa fille seraient alors obligés de loger dans un hôtel de Guise. Elle signale à Neale que le dimanche n'est pas un jour favorable pour la visite du Familistère et de l'usine et qu'en outre l'assemblée générale de la Société du Familistère aura lieu le 25 septembre 1887, jour de l'arrivée des Holyoake.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Roberts, 11 août 1866
Godin remercie Roberts pour les ouvrages qu'il lui a expédiés et pour l'envoi accompagnant sa lettre du 3 août. Godin fait une brève description des logements, des magasins, de la crèche et des écoles du Familistère, et il donne des chiffres de la rentabilité du capital qui y est investi. Il lui indique le but du Familistère, qui est de faire des locataires les actionnaires de leur propre maison. Il évoque les conférences données à la population et le conseil composé de 12 membres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Blanzy et Cie, 9 décembre 1866
Godin répond à la lettre du 8 décembre de Blanzy et Cie. Godin communique à Blanzy et Cie les statuts de la caisse de secours de l'usine du Familistère. Il précise que 12 à 15 000 F sont distribués chaque année par la caisse sans réclamation notable et que les mouvements de la caisse sont affichés dans l'établissement. Il leur rappelle que le dépôt de Paris de Blanzy et Cie lui avait autrefois refusé des plumes pour les besoins des écoles du Familistère et il leur en demande la raison.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal de l'Aisne, 11 mars 1867
Godin demande au rédacteur du journal d'insérer une offre d'emploi pour un instituteur capable d'enseigner dans les écoles privées du Familistère à deux classes de 40 à 50 enfants de 6 à 8 ans et de 8 à 10 ans.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 21 mai 1872
Godin informe Dequenne qu'il donnera des instructions à Guise pour son entrée en fonction à la mi-juin. Il lui conseille de laisser de côté la rancœur qu'il a pu avoir à l'égard de certaines personnes quand il est parti de l'usine, et de respecter les attributions de chacun. Il précise que sa fonction consiste dans la direction et la surveillance de tous les travaux extérieurs de construction du Familistère et de tous les travaux intérieurs de l'usine qui ne se rattachent pas directement aux fonctions industrielles. Il lui demande en premier lieu de veiller à l'achèvement de la buanderie, de se concerter avec Alphonse Grebel et avec Émile Godin, et de réaliser à ce propos une étude d'ensemble que les évènements ont complètement fait perdre de vue. Il lui demande également de se concerter avec monsieur Lefer, quand sa santé sera rétablie, pour couvrir par un vitrage en verre dépoli la cour servant de préau à l'asile et y établir un lavabo. Il est aussi question de changer la conduite d'eau du pouponnat. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 8 janvier 1873
Sur monsieur Lamy-Vassal et sur le dépôt d'un brevet ; sur le brevet d'une chaîne à maillons graisseurs. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des usines Godin-Lemaire et du Familistère. À propos de l'estimation du Familistère, Godin fait remarquer que les maçonneries du Familistère nouveau ont été mieux faites que celles du premier et la construction plus soignée ; il demande à Grebel de remettre le devis des écoles et du théâtre ainsi que celui de la nourricerie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Poëtte, 11 janvier 1873
Godin demande à Poëtte de s'entendre avec Dupont, secrétaire de la mairie de Guise, pour régulariser immédiatement la situation des écoles du Familistère en tant qu'écoles libres suivant la loi du 15 mars 1850 et le décret du 20 décembre 1850. Il lui demande de lui envoyer les pièces pour qu'il les transmette avec ses observations au préfet. À propos de la hauteur des tables des écoles : il demande à Poëtte de s'entendre avec Dequenne pour mettre au point un nouveau prototype de table-banc à l'usage des élèves de moyenne et de petite taille.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 3 janvier 1897
Marie Moret ayant mal à la main, elle n'a pu répondre plus tôt à Isanie Ducruet. Remercie Isanie de ses vœux de bonheur et de santé pour la nouvelle année et lui transmet les siens, de même qu'à Joseph et Maria. Réponse à la lettre d'Isanie de novembre 1896 : Isanie tentait de se figurer un Familistère à 10 étages, Marie Moret lui fait part de sa lecture d'un article sur les maisons à 29 étages de New York ; sur la difficulté de replacer les fonds des titres de la Société du Familistère. Réponse à la lettre d'Isanie de décembre 1896 : Marie Moret du même avis qu'Isanie concernant les élections municipales de Guise « c'est un vrai gâchis. » Sur les occupations de Fabre et de la famille Moret-Dallet à Nîmes : Marie-Jeanne se consacre à la musique et à la peinture, et Émilie aux écoles [du Familistère].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 1er février 1897
Marie Moret soulagée par la lettre d'Antoniadès du 22 janvier 1897 : elle était inquiète de n'avoir eu aucune nouvelle de lui et de voir Le Devoir d'octobre 1896 retourné à l'expéditeur. Informe qu'elle lui enverra le numéro de février 1897 à la fin du mois. Donne des nouvelles : c'est le quatrième hiver que la famille Moret-Dallet passe à Nîmes, Émilie Dallet s'occupe toujours des écoles du Familistère et a ajouté un livret à sa Méthode de lecture, Jeanne Dallet peint, joue de la musique et s'initie à la photographie, Pascaly toujours à Paris et rédacteur du Devoir. Marie Moret n'a plus de nouvelles de Gaston Piou de Saint-Gilles depuis 3 ou 4 ans, peut-être parti habiter en Allemagne. Exprime les souhaits de bonheur de la famille Moret-Dallet à l'adresse de la famille d'Antoniadès.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 18 septembre 1897
Réponse à la lettre d'Antoniadès du 3 et 15 août 1897 dans laquelle Antoniadès donne des nouvelles de lui « au milieu des terribles événements dont [son] pays a été le théâtre. » Rappelle à Antoniadès ses envois de Nîmes de février 1897 et lui demande si le journal Le Devoir lui est parvenu, un numéro lui étant revenu. Elle ne peut indiquer à Antoniadès s'il existe à Nîmes un lycée admettant des étrangers, comme le fait celui de Marseille. Réflexions d'Antoniadès sur le journal Le Temps, que Marie Moret lit chaque jour. Question d'Antoniadès sur la bonté et réflexions de Marie Moret à ce propos : « Celui qui la possède est rattaché par elle au principe même de la vie ». Le souvenir d'Antoniadès souvent évoqué au Familistère ou pendant les promenades à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la fête de l'Enfance des 5 et 6 septembre 1897, dont Marie-Jeanne Dallet a été la directrice : la matinée théâtrale montrait une masse de costumes allégoriques. Sur les écoles du Familistère, dont s'occupe toujours Émilie Dallet. Sur l'Association du Familistère : Louis-Victor Colin, homme de grande capacité industrielle, a remplacé François Dequenne à la tête de la société. Jules Pascaly s'occupe toujours du Devoir ; il a vu récemment Gaston Piou de Saint-Gilles revenant d'Allemagne et cherchant une place à Paris ; Marie Moret n'a pas de nouvelles de lui ni de sa famille.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Potvin, 7 février 1873
Godin remercie Potvin pour l'envoi de livres. Sur les tables des écoles du Familistère : Godin explique à Potvin qu'il ne lui a pas encore envoyé les dimensions des tables car il a fallu faire des études complémentaires sur la question : « Vous n'aurez rien perdu à attendre, car je pense que cette question n'aura pas encore été examinée aussi complètement que je l'ai fait et il me semble que le développement physique et la santé des enfants auront beaucoup à y gagner dans les écoles. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux candidats à l'emploi d'économe du Familistère, 6 mars 1873
Godin propose aux candidats à l'emploi d'économe un concours sur le plan de comptabilité et de contrôle des services du Familistère. Godin énumère les services : l'entretien des parties publiques du palais d'habitation, crèche, écoles, magasins, casino, estaminet, théâtre, buanderie, cuisine alimentaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 13 mars 1873
Godin renouvelle sa demande du 20 novembre 1872 pour faire déclarer d'utilité publiques les écoles libres du Familistère. Il souhaite que la demande soit présentée rapidement au Conseil départemental de l'instruction publique. Il signale au préfet qu'il répondra favorablement à la convocation envoyée par le préfet le 27 février 1873.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Potvin, 22 mai 1873
Godin communique à Potvin les mesures des tables des écoles du Familistère, suivant les quatre classes d'âge et de taille des élèves. Godin fait part à Potvin des conclusions de son étude de la question : la hauteur du banc doit être le quart de la taille de l'enfant, etc. Un dessin coté, non copié, est joint au courrier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Onésime Poëtte, 29 novembre 1873
Pour donner suite à la lettre de Poëtte du 24 novembre 1873, Godin l'informe qu'il va demander à Denisart, Quaintenne et Tressens d'inspecter les écoles pour évaluer le savoir des élèves. Godin demande à Poëtte que ses rapports hebdomadaires reflètent la réalité des leçons dispensées.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 6 décembre 1873
Sur la demande d'augmentation de monsieur Crevon : Godin trouve justifiée par le renchérissement de la vie sa demande de 2 F par jour de voyage et de 1 F par ville visitée ; il demande à Denisart de faire de cette réclamation une règle commune à tous les voyageurs en titre des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur monsieur Carme : Godin souhaite être fixé sur son compte ; il veut que Delaruelle demande à un bon client son opinion sur Carme. Sur les voyages de Darras et de Crevon. Godin est favorable à confier la tournée de Grippon à monsieur Lassérée en attendant que Tisseron acquiert de l'expérience. Godin souhaite que Delaruelle demande à Guitard d'organiser ses tournées avec davantage de villes. Il explique à Denisart que les réponses à ses questions sur les boutons et les remises sont subordonnées aux résultats du procès avec Boucher et Cie. Godin l'informe qu'il va écrire à Mitelette et qu'il a reçu ses deux rapports sur l'inspection des écoles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 16 décembre 1873
Godin remercie Quaintenne pour ses rapports d'inspection des écoles du Familistère et ses observations sur le matériel à acquérir pour l'enseignement du dessin. Godin recommande d'acheter pour les élèves des instruments bon marché plutôt que des instruments de grand prix. Godin regrette que Quaintenne ne lui donne pas de nouvelles des travaux à faire dans l'usine alors que l'état des travaux de la ville et de l'hospice lui sont connus par Jacques Philippe Delorme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Élisa Ragot-David, 9 août 1873
Godin informe Élisa Ragot-David qu'elle peut venir visiter le Familistère et que les écoles fonctionnent tous les jours sauf le jeudi après-midi et le dimanche. Il lui indique qu'il se trouvera encore à Guise toute la semaine prochaine mais qu'il partira le 18 août assister à la séance du conseil général de l'Aisne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Élisa Ragot-David, 9 août 1873
Godin informe Élisa Ragot-David qu'en raison de la fête du 15 août, les écoles du Familistère seront fermées le vendredi et le samedi prochains.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'inspecteur d'Académie, 11 mars 1874
Godin a reçu la lettre que Brétignère, inspecteur d'Académie, a envoyée à monsieur Poëtte. Il proteste contre les calomnies dont les écoles du Familistère sont victimes : « Les enfants des écoles que j'ai fondées ont toujours reçu avec soin l'instruction morale et religieuse, de manière à satisfaire suivant moi aux obligations de la loi et au respect de la liberté de conscience. » Godin pensait qu'il ne devait faire qu'un enseignement religieux préparatoire qui serait complété à l'église par le curé, mais puisque l'autorité en décide autrement, il demande à l'inspecteur de lui indiquer comment le curé doit faire l'enseignement religieux dans ses écoles. Il souhaite que ces instructions lui soient adressées plutôt qu'à monsieur Poëtte. Il précise qu'il a dépensé 100 000 F à la fondation des écoles et qu'il dépense chaque année 20 000 F pour l'éducation et l'instruction des enfants

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au ministre de l'Instruction publique, 29 juin 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin fait au ministre un compte-rendu de la conversation qu'ils ont eue au sujet des écoles du Familistère, qu'il juge utile à la suite de la convocation de deux maîtresses adjointes par le juge de paix au sujet de la demande d'autorisation de leur ouverture en école libre. Godin fait l'historique de l'institution : il l'a créée en 1862 et elle a fonctionné avec le soutien de l'administration ; en 1872, le préfet lui a demandé de renouveler la demande d'autorisation d'ouverture en institution libre ; celle-ci a été régularisée en 1873 ; l'institution n'a pas été ouverte en son nom mais au nom d'un chef d'institution bien qu'il ait consacré 100 000 F à la construction des bâtiments et consacre chaque année 20 000 F aux soins de 350 enfants ; malgré ses réticences à l'égard d'un système qui subordonne l'existence des écoles à un titulaire différent du fondateur, Godin a accompli ces formalités. Godin rappelle que le chef de l'institution choisit ses professeurs adjoints et divise les classes sans que la loi lui impose des prescriptions à cet égard. Godin redoute qu'une interprétation différente de la loi – l'obligation de nommer un titulaire agréé pour chaque classe – rende impossible l'éducation des enfants pauvres en raison de la difficulté de trouver des professeurs et des instituteurs ayant les qualités requises. Godin se plaint que des maîtresses sont convoquées directement à ce propos sans qu'il soit tenu informé et sans que l'instituteur titulaire soit consulté, et qu'une autorisation d'ouverture d'école libre soit demandée à chacune alors que les salles de classe sont contigües. Godin ajoute que la délation et la calomnie avaient cherché à accréditer que l'on professe l'athéisme dans les écoles du Familistère. Il espère que l'enquête que le ministre a promis de faire sur elles établira leur conformité à la loi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Paquerot, 30 juin 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin répond à la lettre de madame Paquerot du 27 juin 1874. Il lui indique que le ministre de l'Instruction publique l'a assuré qu'aucune mesure ne serait prise sans qu'il en soit informé. Il lui recommande de se rendre à la convocation du juge de paix et de lui dire qu'elle n'a pas ouvert une école mais qu'elle est sous-maîtresse dans une école existante, qu'elle n'a pas autorité pour demander l'ouverture d'une école libre dans les classes du Familistère, et qu'elle est prête à cesser ses fonctions. Il lui annonce qu'il verra quel parti prendre quand le ministre aura statué sur l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 1er juillet 1874
Godin informe Levasseur qu'à Guise, le maire de l'Ordre moral et la police, en accord avec le préfet, cherche par tous les moyens à provoquer des conflits avec le conseil municipal, et que par ailleurs des mesures vexatoires visent les écoles du Familistère. Il explique qu'il voudrait mettre l'opinion de son côté sans intervenir personnellement dans l'exposé des faits. Il compte sur l'appui du Courrier de l'Aisne : il le prévient que le premier article va paraître dans Le Glaneur de Saint-Quentin, lui demande de reproduire celui-ci et lui suggère une introduction à cette publication.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Adolphe Hourdequin, 1er juillet 1874
Godin envoie à Hourdequin un article sur des faits qui intéressent la ville de Guise. Il lui laisse entendre que la publication doit être anonyme. Le texte de l'article est copié à la suite de la lettre (folios 204r, 205v) : il porte sur les difficultés que l'administration départementale cause aux écoles du Familistère et décrit leur fonctionnement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 10 juillet 1874
Godin communique à Levasseur un article sur les institutions du Familistère rédigé par un de ses employés [Alphonse Grebel] pour combattre la calomnie à l'égard du Familistère ; il précise qu'il avait retenu la publication de l'article mais qu'il ne s'y oppose plus. Sur les écoles du Familistère : il lui transmet la note communiquée au ministre de l'Instruction publique ; l'administration avait jusqu'ici procédé par intimidation, sous le ministère Batbie, l'inspecteur général Eugène Rendu avait fait deux visites inquisitoriales concluant que le curé devait pouvoir entrer dans les écoles, ce qu'il a refusé tout en demandant aux maîtres d'enseigner davantage le catéchisme, et que les sexes devaient être séparés, ce qu'il a accepté. Godin envoie à Levasseur une correspondance relative à l'administration municipale et la gestion du bureau de bienfaisance de Guise : depuis 1870, la classe riche de Guise ne verse plus sa cotisation au bureau, d'où une réduction de 4 000 F de ses dépenses ; Godin a proposé une distribution de pain aux familles nécessiteuses mais le maire s'y est opposé avec violence ; Godin a donné ordre à ses employés d'organiser une distribution dans son établissement deux fois par semaine en plus des sommes versées au bureau de bienfaisance provenant des taxes levées sur les représentations théâtrales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 10 juillet 1874
Godin répond à la lettre de Taupier du 8 juillet 1874. Sur Grangeon : Godin s'est souvenu de lui à la lecture de la lettre de Taupier. Sur un conflit d'attributions à l'usine : Godin va confier à André la direction générale de l'usine et espère prévenir les conflits d'attributions ; il rappelle à Taupier les limites de l'action d'un chef de comptabilité, qui n'a pas à intervenir par voie d'affichage dans les ateliers. Sur Denisart et sur Grebel « qui connaît mieux que personne les conventions qui ont rapport aux dixièmes » et à qui il est naturel de confier la préparation des règlements à faire aux ouvriers ; il met Taupier en garde contre l'esprit de cabale et de compétition. Godin avertit Taupier qu'il emploie chez lui comme laveuse une personne de mauvaise réputation alors qu'il avait fait poser au Familistère une affiche menaçant d'expulsion quiconque la recevrait ; il demande à Taupier que cette personne ne remette plus les pieds au Familistère. Sur les amendes pour absence dans les écoles : Godin demande à Taupier si ces amendes sont retenues régulièrement, et si les mois d'école des élèves extérieurs au Familistère ou les cours de dessin sont régulièrement payés ; il demande quel arrangement est fait avec les élèves dont les parents ne travaillent pas au Familistère ou à l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 15 juillet 1874
Godin espère qu'en venant en France, Pagliardini pourra venir le voir ou à Versailles ou à Guise. Il lui envoie 10 exemplaires d'un petit volume qui vient d'être publié ; il lui annonce qu'il va prochainement lui en envoyer un autre qui est sous presse, et qu'il prévoit d'achever avant la fin de l'année un ouvrage sur le droit politique et la souveraineté du peuple qui sera une nouveauté pour la science politique. Il accuse réception du discours de Brassey et il juge que l'Angleterre est encore loin d'entrer dans le domaine des réalités sociales. Sur l'état politique de la France : la décomposition des partis est trop grande pour prévoir l'avenir ; les écoles du Familistère sont menacées de fermeture par une réaction aveugle, ainsi que la société musicale, le corps des pompiers ou les salles de réunion. Godin transmet à Pagliardini l'expression des sentiments de Marie Moret « qui est avec moi et tient la plume ». Il lui signale que son fils se trouve à Guise faisant face aux difficultés du moment.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 4 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin explique à Larue que deux maîtresses des écoles du Familistère sont citées à comparaître devant le tribunal correctionnel de Vervins, et que le ministre de la Justice lui a promis avant son départ de Versailles qu'il ferait remettre l'affaire à quinzaine. Il lui demande si cela a été fait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 13 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin adresse à Levasseur une copie de la protestation des ouvriers du Familistère [contre l'arrêté préfectoral de fermetures des écoles pour une irrégularité des déclaration d'une institutrice] envoyée par eux aux journaux de Saint-Quentin pour qu'il la publie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe Cresson qu'il ira lui-même à Vervins le 26 août 1874 pour défendre la cause de ses écoles, mais qu'une classe est déjà fermée par arrêté préfectoral ; il lui adresse un article de journal à ce sujet. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin informe Cresson que Boucher a fait une saisie descriptive à l'usine de Guise pour son brevet de boutons, alors qu'il ne lui a pas encore envoyé l'arrêt de la cour de Nancy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Simon, 18 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin annonce à Jules Simon qu'il n'a pas eu le temps de rédiger la note sur les écoles du Familistère mais qu'il lui envoie son ouvrage La richesse au service du peuple dans lequel sont décrites les classes d'enseignement des écoles du Familistère. Il lui adresse le numéro du Glaneur de Saint-Quentin du 18 août qui porte sur les difficultés que rencontrent les écoles du Familistère. Il lui explique qu'il a toujours eu conscience que la loi donnait à l'administration le moyen de lui créer des embarras comme ceux que le préfet de l'Aisne lui cause actuellement. Il attire l'attention de Jules Simon sur le Familistère et espère collaborer avec lui « à l'émancipation de l'instruction publique en France, par l'édification d'une bonne loi, si nous pouvons être appelés à la faire ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe le préfet que par suite des procès qu'il a intenté aux institutrices du Familistère, que l'administration les avait reconnues parfaitement en règle en 1873, celles-ci se trouvent dans une position fausse et irrégulière qu'il veut voir cesser. Il rappelle que les élèves du Familistère avaient été divisés en 6 classes, garçons et filles mélangés, dans la déclaration d'ouverture des écoles, et que les soins, l'enseignement et le choix des professeurs adjoints pouvaient être faits suivant les besoins de chaque âge de l'enfance. Il explique que l'administration a voulu que les garçons de 8 à 12 ans soient réunis dans une même classe sous la direction de monsieur Poëtte et que les filles de 8 à 12 ans le soient de leur côté sous la direction de madame Paquerot. Godin indique qu'il ne sait quel parti prendre pour les quatre classes inférieures afin d'éviter un procès. Il lui demande s'il peut continuer à faire l'éducation de la basse-enfance sous la déclaration de madame Dirson avec l'aide de dames adjointes. « J'ai cherché par voie d'initiative individuelle les moyens de concourir au progrès de l'enseignement et de l'instruction des classes ouvrières en appliquant et en perfectionnant les meilleures méthodes qui existent en Europe. J'éprouve aujourd'hui le besoin de savoir dans quelle mesure je pourrais continuer cette œuvre dans mon établissement. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 10 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin rappelle à Ganault qu'il lui avait écrit au sujet du refus d'insertion d'une lettre envoyée au Courrier de l'Aisne et qu'il n'a pas eu de réponse de sa part. Il explique que le silence des journaux laisse à l'administration la faculté de fermer complètement les écoles du Familistère. Il l'informe que le maire de Guise a dit aux maîtresses des écoles qu'il les surveillait et qu'elles ne seraient pas ménagées en cas de contravention, et qu'ainsi les écoles ne pourront pas rouvrir après les quelques jours de vacances données aux élèves, malgré le communiqué publié dans les journaux par le préfet. Godin souhaite savoir s'il peut encore espérer un concours du Courrier de l'Aisne. Il ajoute qu'il avait prévu les hésitations de Levasseur, qui avait promis de reproduire les débats du procès de Vervins, et qu'il pourrait les comprendre si on lui donnait des explications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 15 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin explique au préfet qu'il a un besoin pressant de savoir quand il pourra ouvrir les écoles du Familistère. Il souhaite obtenir confirmation du préfet après que l'inspecteur d'académie de Vervins lui a indiqué que l'ouverture des écoles ne présentait plus de difficultés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 11 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin accuse réception de la réponse du préfet à sa demande d'éclaircissements. Godin demande au préfet de lui dire si mesdames Paquerot et Dirson peuvent d'après la déclaration qu'elles ont faites ouvrir les classes auxquelles elles sont préposées sans être en contravention avec la loi. Dans le post-scriptum, Godin fait remarquer au préfet que le maire de Guise n'a pas fait la triple expédition des déclarations qu'il avait promis de faire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 18 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin remercie le préfet pour sa lettre du 16 septembre 1874 qui confirme l'autorisation d'ouverture des classes des écoles du Familistère suivant les déclarations faites. Il lui explique que sa demande de confirmation faisait suite aux intimidations du maire de Guise à l'égard des institutrices du Familistère. Godin plaide pour une interprétation libérale de la loi sur l'instruction publique appliquée aux écoles du Familistère. Il défend la mixité des classes, dont l'abandon pour les classes supérieures de 8 à 12 ans lui a été suggérée par l'inspecteur général Rendu mais lui a valu deux procès [car la création de deux classes supérieures nécessitait de nouvelles autorisations]. Il souhaite que le conseil départemental autorise le rétablissement de la mixité au Familistère, ainsi que le suggère le préfet, pour que ses écoles puissent fonctionner sous le régime d'une seule autorisation par le chef de l'institution. Il regrette qu'une interprétation stricte de la loi conduise à n'autoriser que deux divisions d'âge dans les écoles du Familistère (les élèves de moins de 7 ans et les élèves de 7 à 12 ou 13 ans) : « Tandis qu'à mes yeux, il n'y a possibilité de faire un bon enseignement qu'à la condition de créer le plus de classes possibles par divisions d'âges de l'enfance afin de donner à chaque classe les professeurs proportionnés au savoir des élèves. » Godin ajoute qu'il avait attiré l'attention du ministre de l'Instruction publique sur cette question. Il demande au préfet de lui indiquer si le conseil départemental autorise la mixité des écoles du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Bozérian, 26 septembre 1874
Godin informe Bozérian qu'il n'a pas reçu la lettre annoncée de Cresson. Il lui remet 2 000 F. Il fait référence à la modification d'un arrêt du 19 septembre 1874.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rosalie Morel, 21 mars 1875
Godin répond à la lettre de Rosalie Morel du 15 mars. Il l'informe que la fin des vacances dans les écoles du Familistère aura lieu le 1er ou le 2 avril et qu'elle pourra les visiter en détail. Il la prie de venir le voir dès son arrivée au Familistère. Il lui communique les horaires de train de la gare du Nord à Paris à Saint-Quentin et de Saint-Quentin à Longchamps, d'où elle prendra une voiture pour Guise. Il lui signale qu'il existe plusieurs hôtels à Guise. Il la remercie pour l'envoi de son excellent ouvrage Un million comptant, mis à la disposition des lecteurs du Familistère. Il précise qu'il la connaît grâce à leur ami commun Édouard de Pompéry et que c'est la raison pour laquelle il lui a envoyé La richesse au service du peuple.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 mai 1875
Émile a informé Godin que Rosalie Morel, l'amie d'Édouard de Pompéry, va arriver à Guise le 5 ou le 6 mai. Il l'informe qu'elle vient visiter le Familistère dans tous ses détails, en particulier les écoles, mais qu'il ne sera pas de retour à temps pour l'accompagner en raison des sondages. Il lui demande de l'aider dans sa visite et de rappeler aux professeurs les recommandations qui lui ont été faites pour lui montrer ce qui pouvait l'intéresser. Il le prie enfin de remettre une lettre jointe à François Dequenne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Paquerot, 10 juillet 1875
Godin accuse réception de la lettre de démission de Paquerot du 9 juillet 1875. Godin explique à Paquerot que son caractère ombrageux lui fait parler d'insinuations et de mensonges à son égard. Il lui reproche de ne pas souffrir le contrôle exercé sur son service, et n'a pas supporté qu'on lui fasse observer qu'il ne faut pas boire du vin avec des clients sur le comptoir de l'épicerie. Paquerot s'est plaint du montant de ses appointements : Godin lui fait remarquer qu'il touchait 1 500 F à ses débuts et aujourd'hui 3 000 F avec sa femme, et qu'il aurait fallu qu'il montre plus d'affabilité pour prétendre à davantage. Il demande à Paquerot la date de son départ pour pourvoir à son remplacement et à celui de sa femme aux écoles du Familistère.
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