FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 28 décembre 1889
Vœux de bonne année ; sur l'esprit de Godin.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 11 mai 1868
Godin traite de l'amitié qui le lie à Pagliardini, décrit le projet du Familistère, compare la France et l'Angleterre sur le plan du progrès social, son œuvre et celle d'Henry Currer Briggs, et évoque ses embarras judiciaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1868
Godin espère la visite de Pagliardini et de sa femme, ainsi qu'il l'a laissé entendre à Émile Godin, et l'invite à venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère le dimanche 6 septembre 1868. Godin évoque une « lanterne brisée » par le gouvernement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mai 1869
Godin prend des nouvelles de Pagliardini. Il espère sa visite et lui fait part de la construction du théâtre et des écoles du Familistère. Il l'informe qu'Émile Godin va se rendre à nouveau en Angleterre pour placer 700 à 800 000 F dans une banque à Londres, et lui demande conseil à ce sujet. Godin explique à Pagliardini qu'il est contraint de « faire le rentier » pour ne pas laisser voir dans sa comptabilité d'importants capitaux disponibles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 2 janvier 1874
À propos du décès de l'épouse de Tito Pagliardini : Godin cherche à consoler son ami en l'engageant à adhérer à ses convictions spiritualistes, malgré le scepticisme de Pagliardini à cet égard.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 14 juillet 1882
Marie Moret remercie Pagliardini de lui avoir envoyé une brochure qu'il a rédigée. Elle en profite pour lui informer qu'elle a traduit une petite partie de son ouvrage paru en 1864 : Essays on the analogy of languages. À cette traduction s'ajoutera un discours prononcé par Pagliardini devant l'association pour la Réforme orthographique. Toutes ces traductions alimenteront le journal Le Devoir. Godin espère que la réforme orthographique proposée par le correspondant sera étudiée et adoptée par les structures intéressées. Moret indique que Godin a pour projet de publier bientôt un nouveau ouvrage de 500 pages intitulé « Le Gouvernement et les droits de l'homme ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 27 octobre 1882
Moret évoque, à nouveau, la réforme orthographique dont Pagliardini fait la promotion. Elle a trouvé un écho favorable auprès des abonnés au Devoir, où le sujet a été évoqué, notamment auprès d'Édouard Raoux. Marie Moret regrette que les journaux s'intéressent peu au Familistère : « Les anarchistes révolutionnaires obtiennent plus facilement l'attention de la presse que les expériences pacificatrices d'un socialiste millionnaire. » Moret évoque l'ouvrage de Godin à paraître : « Le Gouvernement et les droits de l'homme », avec un résumé des sujets évoqués. Elle apprécie que Pagliardini ait apprécié le travail de monsieur Courtépée publié dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 19 septembre 1894
Sur l'intérêt de la lettre de Tito Pagliardini parlant du mouvement d'évolution sociale : recommande la lecture de la brochure de Gide Les prophéties de Fourier. Sur le réabonnement de Tito Pagliardini au Devoir : le remercie de l'envoi de sa souscription mais désire désormais lui offrir. Sur le compte-rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère paru dans le numéro de novembre du Devoir : au sujet de la pauvreté, de la capacité administrative des travailleurs, nécéssaire pour le soutien et le développement des associations ouvrières. Besoin de multiplier les écoles professionnelles et de garantir l'éducation des jeunes jusqu'à 18 voire 21 ans.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini et Lucy Latter, 31 décembre 1894
La famille Moret-Dallet adresse ses vœux à Pagliardini, ses sœurs et Lucy Latter et les remercie des images qu'elles leur ont envoyées. Donne des nouvelles du Familistère : la « démonstration par le fait qu'une association de travailleurs peut se gouverner et se soutenir elle-même ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 21 mars 1887
Marie Moret informe Pagliardini qu'elle lui a envoyé une carte pour adresser ses vœux pour la nouvelle année. Elle lui indique avoir repris ses expressions pour évoquer la perte subie par la cause des femmes après la mort de Mesdames Jeannette Wilkinson et [Emma] Paterson dans le numéro du 16 janvier 1887 du Devoir, qui annonce par ailleurs le livre de Remo. Elle lui signale que la propagande des ouvrages de Godin à Londres n'est pas satisfaisante : la maison Sampson Low leur a retourné les ouvrages qu'elle avait en dépôt au moment où Greening et Acland la démarchaient pour qu'elle soutienne l'édition anglaise du livre Le gouvernement traduit au cours de l'hiver par Gronlund, auteur de The Cooperative Commonwealth. Elle espère que Sonnenschein et Cie, Paternoster Square, pourra se charger de cette édition et lui rappelle que est publié en anglais depuis plusieurs mois chez John Lovell Company à New York. Elle demande des nouvelles de la famille de Pagliardini et de Lucy Latter et leur transmet les amitiés d'elle-même et de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 27 juillet 1887
Marie Moret remercie Pagliardini pour sa lettre du 21 juillet 1887. Elle souhaite que sa réponse lui parvienne avant son départ pour la campagne. Elle lui signale que la famille Godin-Dallet se trouve en villégiature à Lesquielles dans la petite villa que Pagliardini et Lucy Latter ont vue en construction et qui est désormais achevée et meublée. Elle remercie Pagliardini pour la lettre du 11 avril 1887 écrite par lui et Lucy Latter, qui contenait un portrait de Verdi ressemblant à Godin. À la suite de sa lettre du 11 mars 1887 à Pagliardini, elle l'informe de l'édition et de la diffusion des œuvres de Godin en Angleterre : John Lovell et Cie a édité à New York la traduction en anglais par Marie Howland de Solutions sociales et en a envoyé des exemplaires chez Trübner et Cie, 57 Ludgate Hill à Londres ; la maison Sonnenschein ne veut pas éditer la traduction anglaise du volume Le gouvernement... mais une simple étude sur le Familistère à sa place ; Godin a refusé l'offre de Sonnenschein, pensant que Trübner et Cie pourrait peut-être éditer Le gouvernement... en anglais. Sur la lettre de Pagliardini du 21 juillet 1887 : elle le remercie pour les détails qu'il donne sur le mouvement des idées ; elle lui signale que Le Devoir a annoncé le livre de Remo. Elle transmet ses compliments à Lucy Latter et aux sœurs de Pagliardini et souhaite un prompt rétablissement à mademoiselle Charlotte de la part de la famille Godin-Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito, Cynthia et Charlotte Pagliardini, 24 décembre 1887
Marie Moret remercie les Pagliardini pour les images reçues, notamment celles de « l'adorable petit Nelson et sa touchante grand'mère » et « la délicieuse fillette aux petits chats ». Elle regrette de ne pouvoir lui adresser ses vœux autrement que par une simple lettre. Elle leur signale qu'elle va écrire à Lucy Latter. Elle les assure que tout suit un cours normal au Familistère et que la santé de la famille est bonne. Elle leur transmet les compliments de la famille Godin-Dallet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 2 octobre 1865
Godin prévient Pagliardini qu'il va lui envoyer une photographie récente du Familistère, meilleure que celle qu'il a emportée, une photographie du plan du Familistère, ainsi qu'une photographie de la cour du pavillon central prise le lendemain de la fête de l'Enfance, qui a eu lieu le 24 septembre et à laquelle 2 500 personnes ont assisté.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 3 octobre 1865
Godin envoie à Pagliardini deux épreuves de la nouvelle photographie du Familistère ; il lui demande de les faire réunir sur un carton par un photographe. Il lui envoie également une photographie du plan du Familistère et une vue, prise le lendemain de la fête de l'Enfance, de la cour du Familistère où se voient des guirlandes ; la vue est prise du rez-de-chaussée et Godin pense qu'il va en faire réaliser une nouvelle, prise du premier étage. Il le remercie pour l'envoi de la revue Le Constructeur contenant son article. Il lui suggère d'envoyer des exemplaires de ce numéro de la revue aux grands journaux de Paris ou à des publications sensibles au fait que la presse anglaise s'intéresse à des faits sociaux réalisés en France que la presse française n'évoque pas. Godin prévient Pagliardini que la photographie de la cour n'est pas fixée et qu'elle risque de s'effacer s'il l'expose à la lumière ; il le prévient également qu'il devra sacrifier sur la vue du Familistère un peu de la file des enfants du bambinat qui reviennent de la promenade des jardins ; il appelle l'attention de madame Pagliardini sur Marie Moret qui se trouve en tête des jeunes filles de l'école. Il lui transmet les sentiments affectueux d'Émile Godin et de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 20 novembre 1865
Godin répond à la lettre de Tito Pagliardini du 11 novembre 1865. Il le félicite pour le succès de ses efforts à faire publier des articles sur le Familistère dans la presse anglaise. Il l'informe que Marie Moret a envoyé une copie de sa lettre à Oyon au 3, rue Christine à Paris. Il lui demande de lui envoyer les numéros des journaux qui parlent du Familistère et le prie d'envoyer le numéro du Builder qui contiendra la gravure du Familistère à Jules Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris et à monsieur Lespès. Il lui demande de lui envoyer une brochure sur les locomotives à vapeur sur routes d'Émile Martin, directeur de la Compagnie internationale des messageries à vapeur au 11, Adam Street Adelphie, West London. Il espère que Tito Pagliardini et sa femme séjourneront au Familistère l'année suivante. Il lui indique que Marie Moret a bien reçu l'ouvrage sur l'orthographe phonétique qu'il lui a envoyé, mais qu'elle ne peut en faire usage car elle ne sait rien de la prononciation anglaise ; il pense que l'idée de Pagliardini est le principe de la réforme des langues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 24 mars 1866
Godin informe Pagliardini que madame Johnstone de Bristol souhaite venir à Guise étudier l'éducation au Familistère. Il rappelle à Pagliardini que celui-ci avait donné dans sa brochure une image flatteuse des enfants du Familistère, notamment de l'art culinaire des filles, qui a suscité des demandes d'information auprès de Godin. Il ne veut pas répondre à madame Johnstone sans avoir consulté Pagliardini. « Le Familistère est en premier lieu une œuvre matérielle. Je comprends difficilement qu'une femme puisse venir ici bien utilement [...] Je concevrai le séjour de Miss Johnstone ici si elle était en compagnie d'un architecte. » Il informe également Pagliardini qu'on s'occupe du Familistère à Lausanne et à Leipzig où le journal L'Illustration a publié un long article illustré d'une gravure. Il demande à Pagliardini de ses nouvelles et lui signale que Marie Moret espère une lettre de lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mars 1866
Godin informe Pagliardini que la demande faite à monsieur Godwin résulte de la réponse qu'il a faite à Édouard Raoux de Lausanne, à qui il a indiqué que The Builder avait publié un plan et une vue du Familistère, et que Raoux a publié un article sur le Familistère avec un croquis réalisé d'après la gravure. Il l'informe également que l'article et la gravure publiés dans le numéro du 3 mars 1866 de l'Illustrirte Zeitung sont dus au correspondant du journal à Paris, et que l'article, qu'il a fait partiellement traduire, lui semble sympathique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 14 juillet 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Pagliardini qu'il est avec sa femme dans la position de Socrate dont la femme ne partageait pas les idées ou de Bernard Palissy dont la femme cassait les vases. Il regrette que les développements du Familistère soient compromis par la liquidation. Il informe Pagliardini que sa brochure sur le Familistère a été traduite en français dans un ouvrage publié par le rédacteur en chef d'un journal de Saint-Quentin sur le salaire et les associations ouvrières, alors que pas un mot n'est dit de la brochure d'Oyon. Il lui indique qu'en cas de nouvelle édition de la brochure, il aurait à ajouter la description des salles aux berceaux du pouponnat. Godin se réjouit de savoir que la santé de madame Pagliardini, qu'il ne savait pas gravement malade, soit rétablie et qu'elle puisse à visiter à nouveau le Familistère avec son mari. Il envoie à Tito Pagliardini son portrait photographique réalisé à Guise et lui demande le sien ainsi que celui de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 août 1866
Godin invite Tito Pagliardini et sa femme à la fête de l'Enfance du 2 septembre suivant pour laquelle le Familistère devrait être entièrement illuminé. Il lui envoie un exemplaire d'un numéro d'un journal de Laon contenant un article sur le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 8 décembre 1866
Godin envoie à Pagliardini un exemplaire de l'Annuaire de l’association pour 1867 qui vient de paraître, ainsi qu'il en avait exprimé le désir lors de sa visite. Il lui rappelle que Marie Moret attend les ouvrages et les périodiques dont ils avaient parlé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 juin 1867
Sur la fête du Travail du Familistère de 1867. Godin regrette de ne pas avoir invité Pagliardini à la fête du Travail du Familistère le 2 juin précédent. Il lui explique que les ouvriers et les employés avaient 2 000 F à se répartir en élisant les plus méritants d'entre eux. Il mentionne les journaux qui ont rendu compte de la fête : L'Opinion nationale, le Courrier français. « Un vaste portique avait été élevé à l'une des extrémités de la grande cour. L'industrie distribuant les récompenses au travail était représentée au-dessus par une vaste peinture improvisée avec goût. Dix trophées représentant les diverses atelliers (sic) de l'usine s'élevaient jusqu'au deuxième balcon. L'éducation avait son trophée spécial couronné par un berceau. Le tableau de tout cela a été fidèlement conservé par un artiste. Je vous le ferai voir sur le papier puisque vous n'avez pas eu l'occasion de le voir dans ce qu'il a eu d'émouvant. » Sur l'Exposition universelle de 1867. Il informe Pagliardini que le 28 novembre il a envoyé à Frédéric Le Play les brochures d'Oyon et de Stenger, l'Annuaire de l'Association et une notice comprenant 49 articles sur le Familistère, mais qu'il n'a pas eu de réponse à sa demande d'exposer des vues et plans. Il salue madame Pagliardini de la part de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 mai 1872
À la suite de la lettre de Tito Pagliardini du 14 mars précédent, Godin demande des nouvelles de sa santé et de celle de sa femme. Il l'autorise à faire ce qu'il veut du texte ou des gravures de Solutions sociales. Il lui annonce que le Harper's Magazine qui se tire à New York à 175 000 exemplaires a publié en avril 1872 toutes les planches et vues du Familistère parues dans Solutions sociales avec de nombreuses citations du texte du livre. Il l'informe que la traduction complète du livre en anglais devrait bientôt paraître aux États-Unis. Il émet des réserves sur la construction d'un Palais social en Angleterre « car il ne suffit pas de se mettre en possession des dispositions matérielles, il faut faire pénétrer dans les esprits la pensée religieuse et morale indispensable au succès ». À propos de la traduction par la Société de l'hygiène publique de quelques chapitres de Solutions sociales : Godin comprend qu'on élimine les deux premières parties mais il considère que les deux dernières sont solidaires et qu'autrement, on risque de faire du Familistère un instrument d'exploitation. Il transmet ses amitiés et celles de Marie Moret aux époux Pagliardini.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 juillet 1873
Godin explique à Tito Pagliardini qu'il veut saisir l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur l'Instruction primaire et qu'il souhaite savoir ce qui se fait dans les pays voisins en la matière. Il lui demande de lui adresser un document officiel du gouvernement anglais qui répondrait aux questions du questionnaire joint à sa lettre. Godin soumet à Pagliardini le cas d'une Française née près de Guise bénéficiaire d'un legs du baron Louis Tennette, le château de Kelington, près d'Ashford et de Canterbury, devenue folle et morte dans la maison de Bethlem à Londres : les dernières nouvelles reçues par sa famille datent de 1821 : ses héritiers, des familles de pauvres ouvriers, veulent savoir ce qu'est devenue sa fortune ; l'abbaye de Sainte-Claire à Londres, jadis abbaye de Notre-Dame des Neiges, aurait des renseignements à fournir. Dans le post-scriptum, Godin précise que la Française s'appelait « Ane Margueritte Compère ». Le questionnaire joint à la lettre et copié sur les folios 1r à 7r comporte 22 questions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini,3 octobre 1873
Godin remercie Pagliardini pour l'envoi de documents sur l'instruction primaire. Il lui demande des nouvelles des 30 volumes de Solutions sociales qu'il lui a envoyés pour être déposés dans une librairie de Londres. Il présente ses compliments et ceux de Marie Moret à lui-même et à madame Pagliardini.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 15 juillet 1874
Godin espère qu'en venant en France, Pagliardini pourra venir le voir ou à Versailles ou à Guise. Il lui envoie 10 exemplaires d'un petit volume qui vient d'être publié ; il lui annonce qu'il va prochainement lui en envoyer un autre qui est sous presse, et qu'il prévoit d'achever avant la fin de l'année un ouvrage sur le droit politique et la souveraineté du peuple qui sera une nouveauté pour la science politique. Il accuse réception du discours de Brassey et il juge que l'Angleterre est encore loin d'entrer dans le domaine des réalités sociales. Sur l'état politique de la France : la décomposition des partis est trop grande pour prévoir l'avenir ; les écoles du Familistère sont menacées de fermeture par une réaction aveugle, ainsi que la société musicale, le corps des pompiers ou les salles de réunion. Godin transmet à Pagliardini l'expression des sentiments de Marie Moret « qui est avec moi et tient la plume ». Il lui signale que son fils se trouve à Guise faisant face aux difficultés du moment.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1874
Godin rappelle à Pagliardini qu'il n'a reçu aucune nouvelle de lui depuis qu'ils se sont vus à Versailles et qu'il n'a obtenu son adresse que depuis l'arrivée de Kate Stanton. Godin espère que Pagliardini pourra séjourner au Familistère avant de retourner en Angleterre. Il lui signale que la fête de l'Enfance aura lieu le 6 septembre prochain, si l'administration ne l'en empêche pas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 18 septembre 1874
Godin remercie Pagliardini pour sa lettre du 19 septembre sur les livres hermétiques scandinaves. Il indique à Pagliardini qu'il existe une traduction française des livres hermétiques, et que les Eddas, dont il n'existe pas de traduction française, sont trop récents pour l'étude qu'il mène. Il ajoute que le livre sur la mythologie australienne dont parle Pagliardini peut l'intéresser en français et en anglais. Godin signale à Pagliardini que Marie Moret recevra avec plaisir les journaux pour enfants qu'il a annoncés. Il lui apprend que la fête de l'Enfance s'est bien déroulée et que l'administration a consenti à la réouverture de toutes les classes des écoles. Il lui annonce que son fils Émile lui fera le récit du concours de Vitry avec les musiciens du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 23 février 1875
Godin répond à la lettre de Pagliardini du 2 janvier 1875. Il explique que son fils Émile devait se rendre en Angleterre il y a un mois mais que son voyage a été retardé. Sur les Eddas : Godin remercie Pagliardini pour ses recherches mais les Eddas n'ont que 300 ou 400 ans ; il doute qu'ils puissent lui être utiles pour ses études sur la morale des livres sacrés des anciens, mais si Pagliardini en jugeait autrement, il lui demande de donner le livre à son Émile à l'occasion de son prochain voyage. Godin félicite Pagliardini pour ses « Pensées sur la vie, les passions et le bonheur », que Marie Moret lui a traduites en français. Il espère que les sœurs de Pagliardini se portent bien et que mademoiselle Cynthia est rétablie de sa maladie. Il lui transmet les remerciements de Marie Moret pour les 5 journaux pleins de très belles gravures que lui a envoyés mademoiselle Charlotte. Il lui annonce que son quatrième volume ne tardera pas à paraître.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 11 mars 1875
Godin accuse réception du numéro du Daily Telegraph dans lequel il est question d'une trouvaille de George Smith en Assyrie contenant un exposé de la Divinité à l'homme nouvellement créé : Godin exprime son intérêt pour cette trouvaille qui concerne les études « que nous suivons ». Il le remercie de bien vouloir lui indiquer le moyen de se procurer la traduction des documents quand elle sera publiée. Il souhaite que la santé de Tito Pagliardini et celle de ses sœurs soient bonnes et lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 25 août 1875
Godin invite Tito Pagliardini à venir le voir avant de quitter la France. Il lui envoie La politique du travail qu'il lui avait envoyé à Londres il y a quelques jours. Il l'assure que « la France ne restera pas en arrière sous la puissance des jésuites » et que « l'esprit nouveau vaincra l'esprit du passé ». Il lui indique qu'il n'a pas le temps de livrer un article demandé par Pagliardini pour la revue Iron. Il lui signale qu'il a reçu la reproduction des gravures du Familistère servant de prospectus à Kate Stanton en Amérique mais il suppose qu'elle est trop entraînée par ses succès pour prendre le temps de lui écrire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il se rendra le lendemain au conseil général de l'Aisne. Il l'informe que son mandat de conseiller général est la seule fonction politique qu'il a conservée : « J'ai réellement quitté la vie politique, dégoûté des compétitions du monde officiel et de la stérilité de son action. » Il lui explique qu'il a installé le moulage mécanique à Guise, une révolution dans l'art de la fonderie, qu'il faut encore perfectionner. Sur l'état de l'Europe et de la France : « il ne faut pas s'y tromper, les républicains d'aujourd'hui seront bientôt les conservateurs d'hier ; le monde de la richesse gouverne et ne gouverne que pour son intérêt. Voilà la plaie de notre temps ; il est difficile de prévoir comment la société s'en guérira. » Il félicite Pagliardini pour son engagement en faveur de l'amélioration du sort des classes laborieuses en Angleterre et de celui des femmes ouvrières en particulier. Il estime que l'œuvre du Familistère est trop avancée pour l'époque. Il indique que l'Angleterre ne semble plus avoir l'attrait d'autrefois pour son fils Émile et qu'il n'a pas reçu de lettre de Kate Stanton. Il accuse réception de l'article de Pagliardini paru dans Le Télégraphe sur la guerre : « J'ai donc vu avec plaisir votre conclusion et je dis avec vous "Guerre à la guerre ! Honneur à la paix !" Car sans la Paix, il n'est pas de salut pour l'humanité. » Godin transmet aux sœurs de Tito Pagliardini ses compliments et ceux de Marie Moret et d'Émile Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la carte postale de Pagliardini. Il l'informe qu'Émile est arrivé à Guise souffrant, mais qu'il va mieux. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin remet à Pagliardini une lettre à Wilkes, auteur en 1849 du brevet sur la fabrication de boutons de porte que Boucher et Cie a fait breveter à nouveau ; il demande à Pagliardini de traduire la lettre et d'essayer d'obtenir une réponse. Sur la réforme de l'orthographe : Godin apprécie l'idée de Pagliardini de poser les règles d'une nouvelle orthographe en tête du papier à lettres servant à la correspondance ; « Il faut être anglais pour trouver des inventions aussi pratiques ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin remercie Pagliardini de s'être occupé de la lettre à Samuel Wilkes. Il lui précise que son fils avait obtenu l'adresse de Wilkes auprès de messieurs Carpmail et Cie, agents de patentes, au 24, Southampton Buildings à Londres, qui pensaient que la fabrique de Wilkes avait changé de propriétaire. Godin voudrait savoir si la fabrique a produit des boutons de serrure et des poignées de porte en fonte creuse selon les procédés patentés de Wilkes et souhaite obtenir des déclarations authentiques à ce sujet. Il demande à Pagliardini s'il veut bien s'en occuper en se concertant avec les agents de patentes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il va faire paraître un journal intitulé Le Devoir. Il lui demande s'il connaît des personnes en Angleterre à qui il pourrait envoyer le numéro programme. Il le remercie pour l'envoi de journaux illustrés et il lui signale que son discours à la réunion annuelle de la Société des femmes employées dans la reliure a attiré leur attention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin s'inquiète du silence de Pagliardini ; il lui demande s'il a reçu sa lettre relative au journal Le Devoir ; il voudrait recueillir ses appréciations sur le journal qui lui est envoyé chaque semaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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La première partie de la lettre est illisible en raison de la mauvaise qualité de la copie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Pagliardini du 30 septembre 1878 ; il lui reproche d'avoir passé un mois en France sans être venu le voir. Il lui annonce qu'après avoir été en conflit avec sa femme au moment de la construction du Familistère, il est en conflit avec son fils au moment où il va fonder l'association entre le capital et le travail, « c'est-à-dire entre le Familistère et son industrie ». Il l'informe que le journal Le Devoir reçoit de temps en temps des articles de Maistre au 6 Twisden Road à Londres, qui doit être professeur ; il lui demande des renseignements sur ce dernier pour savoir s'il ne s'agit pas d'un condamné politique. Il lui indique que monsieur Melotte lui écrit qu'il pourrait envoyer chaque semaine plusieurs numéros du Devoir en dépôt chez Morel au 56 Charlotte Street, Fitzroy Square, à Londres : il lui demande si la librairie est solvable. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à ses sœurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Pagliardini du 5 octobre 1879. Il l'informe qu'il n'a pu lire encore ses observations sur le livre de M. Jazon (?) car il est absorbé par l'achèvement des statuts de l'association du Familistère, dont il lui promet l'envoi prochain d'un exemplaire. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à lui et à ses sœurs.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Pagliardini qu'elle lui écrit de la part de Godin, appelé à Paris pour une question de chemin de fer. Elle l'avertit que l'ouvrage contenant les statuts de l'association du Familistère est mis en page et qu'elle pourra bientôt lui en envoyer un exemplaire. Elle lui explique que le travail consacré à cette étude, en plus des questions de l'usine et de celles du Familistère ont empêché Godin de rédiger l'article sur l'ouvrage de monsieur Jozon. Elle lui demande s'il suit la publication du Dernier-né de Ginx dans le journal Le Devoir, qui est une bonne œuvre mais de peu d'étendue. Elle lui demande s'il connaît une œuvre qui pourrait être publiée en feuilleton à la suite de Ginx's Baby. Elle transmet à Pagliardini et à ses sœurs les compliments de Godin, de sa sœur et d'elle-même.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Pagliardini que le journal Le Devoir fait échange avec The Cooperative News de Manchester. Elle lui demande avec quel autre journal anglais de réformes sociales, Le Devoir pourrait échanger. Elle transmet à Pagliardini et à ses sœurs les compliments de Godin et d'elle-même.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Pascaly, Charles-Jules (1849-1914)
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Godin adresse à Pagliardini son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il espère que son ouvrage sera bientôt traduit par Edward Vansittart Neale et pense qu'il sera utile pour la coopération en Angleterre. Godin informe Neale que le procès avec son fils Émile s'est achevé par un arbitrage attribuant un million de francs à ce dernier. « Quant à revenir à lui d'esprit et de cœur comme vous en émettez l'espoir, il reste et restera ce qu'il a toujours été, à mon grand regret. » Il transmet à Pagliardini et à ses sœurs les compliments de lui-même et de Marie Moret

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Pagliardini a appris à Godin qu'il a eu un accident. Godin regrette qu'il n'ait pu séjourner cette année au Familistère comme il l'avait fait l'année précédente car il aurait pu assister à la constitution de l'Association coopérative du capital et du travail. Il lui signale qu'il n'a pas encore vu la demoiselle qu'il lui a recommandée. Il transmet les compliments de Marie Moret à lui et à ses sœurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il lui envoie les exemplaires demandés du journal du Devoir. Il accuse réception de la brochure Solution de la question d'Orient. Vision de l'avenir, qu'a parcourue Marie Moret : il indique à Pagliardini qu'il lui faudrait pouvoir lire la traduction et quelles seraient les conditions de l'auteur pour la publier dans Le Devoir. Sur la réforme orthographique : Godin explique à Pagliardini que son silence à ce sujet a pour cause le manque de collaboration dont il souffre ; il lui annonce que Champury est sur le départ et il espère que le prochain rédacteur pourra rédiger un article sur cette question. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il n'a pas reçu son portrait photographique ni les articles sur la question de l'Orient et sur la réforme orthographique. Il lui signale également qu'il n'a pas reçu la visite du révérend ministre qu'il annonçait. Godin ne pense pas que les grands personnages d'Angleterre soient disposés à mettre leur fortune au service du travail et des classes ouvrières ; il constate, d'après ce qui se passe en Irlande, que l'égoïsme est aussi grand en Angleterre qu'en France ou dans les autres pays d'Europe. Il lui transmet ainsi qu'à ses sœurs le souvenir de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Pagliardini pour l'envoi de deux photographies. Il l'informe qu'il a reçu le manuscrit de Tallon relatif à Constantinople, que Fourier avait désignée comme la capitale de l'harmonie universelle, mais qu'il ne peut le publier dans Le Devoir car Tallon n'évoque que la transformation matérielle de la ville et ne traite pas de la transformation sociale universelle. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à une lettre de Pagliardini du 29 avril dans laquelle ce dernier s'informe pour Chadwick de l'état sanitaire de la population du Familistère. Godin fait valoir qu'il est difficile de donner des informations à ce sujet car la population du Familistère a été constituée récemment, qu'elle est issue des classes pauvres de la société et qu'elle est donc encore porteuse des formes morbides de la misère ; il fait toutefois observer que le Familistère résiste mieux aux épidémies que le reste de la ville. Sur le journal Le Devoir : Godin indique à Pagliardini qu'il s'attache en ce moment à classer les études sociales sur le gouvernement parues dans le journal pour les publier en un volume. Sur les articles anticléricaux parus dans Le Devoir, sur le journal Thift et le périodique House and Home. Il accuse réception des brochures sur la réforme orthographique, sujet qu'il n'a pas encore eu le temps d'aborder dans Le Devoir. Il transmet ses compliments à Pagliardini et à ses sœurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le logement populaire. Godin annonce à Pagliardini que sa lettre lui sera présentée par Manier, qui se rend à Londres pour étudier les habitations ouvrières Peabody. Il lui demande d'aider Manier dans ses recherches.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Pagliardini du 17 avril 1883. Il l'informe qu'il a remis à Joseph Manier une lettre d'introduction auprès de lui. Il lui confirme que Courtépée, dont les études paraissent dans le journal Le Devoir, est bien réel et n'est pas un pseudonyme pour lui et Marie Moret. Il informe Pagliardini que la presse commence à s'occuper de sa brochure Mutualité nationale, mais que sa proposition du droit d'hérédité de l'État suscite des oppositions comme en témoigne la candidature d'un adversaire réactionnaire aux élections cantonales. Il lui fait part de son espoir de voir Pagliardini à Guise au moment de la visite de Neale au début de juillet. Il l'informe que les écoles sont agrandies et qu'un nouveau pavillon d'habitation, plus grand que le pavillon central, va être édifié. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à Pagliardini et à ses sœurs.
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