FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, avant le 10 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin recommande à Émile de ne faire l'achat que de la fonte de qualité n° 1 s'il ne peut acheter de la fonte de Barrow sous condition : il ne faut pas faire de grande provision de fonte que l'on ne connaît pas, et ce qui fait la qualité de la fonte malléable ne convient pas nécessairement à la fonte de moulage. Godin demande à Émile des renseignements sur les habitations : croquis, nombre de pièces, dimensions et plan approximatif. Il le prie de demander à Tito Pagliardini s'il peut trouver une personne en Angleterre qui voudrait venir apprendre le français au Familistère et qui pourrait donner des leçons d'anglais quelque temps à Godin et à Marie Moret « en vivant ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 juillet 1852
Godin félicite Émile pour ses progrès en orthographe, déclare qu'il est satisfait de constater ses aptitudes pour le calcul et le dessin, et souhaiterait qu'il apprenne l'anglais et l'allemand. Régnier juge qu'Émile manque de logique ; aussi Godin lui fait-il une petite leçon de logique sur le sens de la formule qu'il emploie dans ses lettres « Votre très cher fils bien aimé » au lieu de « votre fils qui vous chérit et qui vous aime ». Godin conclut [avec malice, mais aussi avec une faute d'orthographe] : « Ton père qui te chéris et qui t'aimes (sic) ». Il transmet les compliments de ma mère d'Émile, d'Élise et de son oncle et adresse les siens à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 avril 1853
Godin écrit à son fils qu'il a sous les yeux ses lettres des 3 et 11 avril, qui lui annoncent qu'il a commencé à apprendre l'anglais et qu'il aimerait bien l'apprendre avec madame Bureau. Godin envoie à Émile la liste des fautes d'orthographe contenues dans ces lettres, et commente l'usage que fait Émile du futur au lieu du conditionnel dans « J'aimerai bien d'apprendre l'anglais avec Mme Bureau. » : « Cela peut te faire voir l'utilité qu'il y a de t'attacher davantage à ton orthographe afin de ne pas dire autre chose que ce que tu veux dire. » Godin indique à Émile que les leçons d'anglais chez monsieur Régnier n'empêchent pas celles de madame Bureau, et que monsieur Bureau envisage de lui en faire donner à la belle saison. Godin recommande enfin à son fils d'être raisonnable avec ses professeurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 avril 1853
Émile a annoncé dans sa dernière lettre qu'il ferait une narration. Godin trouve que c'est un bon moyen pour qu'il soit plus disert dans sa correspondance et il propose de lui fournir des sujets. Il lui propose une narration sur l'étude des langues et leur orthographe : « Pose-toi des questions et fais-y des réponses écrites que tu mettras au net ensuite. Tu examineras d'abord s'il est nécessaire, étant Français, de bien connaître la langue française. Après avoir exposé ton opinion de la manière la plus étendue sur ce point, tu examineras quelle nécessité il peut y avoir pour un Français d'apprendre l'anglais, et pour un Anglais d'apprendre le français, etc. » Il lui annonce qu'il lui donnera ensuite un sujet sur les mathématiques. Godin évoque enfin l'envoi de graines par Émile, « et nous les soignerons d'autant mieux qu'elles nous rappellerons chaque jour que c'est à l'amitié que tu as pour nous qu'elles doivent d'avoir vu le jour à Guise ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 juillet 1853
Godin encourage Émile à étudier et à avoir une conduite raisonnable. Il l'informe que la fête d'Esquéhéries aura lieu le dimanche suivant, qu'il va y passer deux jours et que la famille serait heureuse de recevoir une lettre de lui. Émile a exprimé le souhait d'aller en Angleterre dans sa dernière lettre : Godin lui répond qu'il désire surtout qu'il sache bien le français et qu'il pourra voyager quand son éducation sera assez avancée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 29 juin 1854
Godin demande à Allyre Bureau de lui procurer une méthode complète de l'apprentissage de la langue anglaise par Robertson, qu'on trouve à la librairie A. Derache au 7, rue du Bouloi à Paris, et lui envoie 15 F : « Vous le voyez, je vais essayer mes forces dans l'étude de la langue Anglaise en attendant les leçons que vous me donnerez au Texas. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 juillet 1854
Godin félicite Émile pour ses bons bulletins scolaires. Il ne peut lui confirmer encore qu'il ira le chercher à Paris. Il lui annonce que depuis huit jours il étudie la langue anglaise, qu'il profitera des leçons d'Émile à Guise et qu'il doit s'attendre à beaucoup parler anglais. Il lui donne des nouvelles de son petit chien qui martyrise les deux chats de la maison du soir au matin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 mai 1862
Godin répond à la lettre d'Émile Godin du 3 mai 1862. Il lui recommande de suivre le conseil de Le Play de faire une seule affiche pour l'exposition : les mots « Usine et manufacture » seraient en anglais et « de Godin-Lemaire à Guise (Aisne) en français ; la liste « cuisinières, cheminées, calorifères, appareils et ustensiles, chauffage en tout genre - marbres factices et émaux sur fonte en toute couleur applicable à l'ameublement et à la décoration » figurerait en français en regard de sa traduction en anglais. Godin attire l'attention d'Émile sur la traduction de cuisinière « qui en anglais doit signifier fourneau de cuisine ». Il lui recommande enfin d'observer si les autres exposants indiquent le prix des marchandises qu'ils présentent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 29 septembre 1865
Godin annonce à Souplet que la fête de l'Enfance du Familistère a été l'événement le plus remarquable qui ait eu lieu en 1865 dans le département, ainsi que Sauvestre a dû lui dire. Il regrette que Souplet n'ait pu y assister et il craint que la presse du département garde le silence sur la fête : « Je craignais de la voir parler quand je sentais que je n'avais aucun fait à opposer au dénigrement qui s'attache aux innovations mais maintenant qu'il ne peut y avoir que du bien à dire, n'est-ce pas un devoir de lutter ensemble contre le silence ? » Bien qu'on vienne de lui annoncer que le Journal de Saint-Quentin a demandé un compte rendu de la fête au maître d'école du Familistère, Godin communique à Souplet un compte rendu de la fête destiné au journal Le Glaneur. Il lui signale que la presse anglaise a devancé la presse française et il mentionne un journal d'architecture de Londres, le Journal de Birmingham et la Social Science Review.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 3 octobre 1865
Godin informe Souplet qu'Auguste Oyon habite au 3, rue Christine à Paris et lui envoie un exemplaire de la brochure publiée par ce dernier. Il le remercie pour ses paroles sympathiques parues dans Le Glaneur. Il l'informe qu'il a reçu le premier article publié dans The Builder et que les articles de cette revue vont être publiés en brochure.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 5 octobre 1865
Godin informe Oyon qu'un Anglais, Tito Pagliardini, a publié un article sur le Familistère dans The Social Science Review. Il lui adresse le numéro du 4 octobre du Journal de Saint-Quentin qui contient un compte-rendu de la fête de l'Enfance, signé par le correspondant du journal à Guise, mais qui en réalité a été écrit par Marie Moret. Il lui signale que la fête de l'Enfance a été admirable. Il fait remarquer à Oyon qu'il est singulier que ce soit la presse anglaise qui fasse de la publicité au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 20 novembre 1865
Godin répond à la lettre de Tito Pagliardini du 11 novembre 1865. Il le félicite pour le succès de ses efforts à faire publier des articles sur le Familistère dans la presse anglaise. Il l'informe que Marie Moret a envoyé une copie de sa lettre à Oyon au 3, rue Christine à Paris. Il lui demande de lui envoyer les numéros des journaux qui parlent du Familistère et le prie d'envoyer le numéro du Builder qui contiendra la gravure du Familistère à Jules Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris et à monsieur Lespès. Il lui demande de lui envoyer une brochure sur les locomotives à vapeur sur routes d'Émile Martin, directeur de la Compagnie internationale des messageries à vapeur au 11, Adam Street Adelphie, West London. Il espère que Tito Pagliardini et sa femme séjourneront au Familistère l'année suivante. Il lui indique que Marie Moret a bien reçu l'ouvrage sur l'orthographe phonétique qu'il lui a envoyé, mais qu'elle ne peut en faire usage car elle ne sait rien de la prononciation anglaise ; il pense que l'idée de Pagliardini est le principe de la réforme des langues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 25 février 1872
Godin remercie Marie Howland pour sa lettre du 1er février et les photographies qu'elle contenait mais regrette que la photographie d'Edward Howland, sur métal, ait été abimée par le service de la poste. Il s'étonne qu'elle fasse usage de son « nom industriel » de préférence à son nom d'auteur : « Vous avez pu constater que mon livre porte seulement le nom de Godin ; comment se fait-il que vous y ayez ajouté celui de Lemaire ; ce dernier renferme pour moi de trop tristes souvenirs pour qu'il reste attaché à des œuvres qu'il cherche à détruire. » Sur la traduction du titre de Solutions sociales : « Ce que je crois devoir vous faire remarquer, c'est que je n'ai pas eu la prétention d'indiquer la solution des questions sociales tout entière, c'est pourquoi mon titre porte Solutions sociales au pluriel, pour indiquer qu'il renfermait un certain nombre de solutions. Solution of social questions me semble vouloir indiquer que je les ai résolues toutes. » Godin s'étonne que Marie Howland ait traduit la deuxième partie du livre sans avoir éprouvé de difficultés dans la compréhension de la doctrine des lois de la vie : « Cette deuxième partie semble à la plupart des lecteurs presque un hors d'œuvre dans mon livre, mais j'y attache une grande importance pour l'avenir. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 mai 1872
À la suite de la lettre de Tito Pagliardini du 14 mars précédent, Godin demande des nouvelles de sa santé et de celle de sa femme. Il l'autorise à faire ce qu'il veut du texte ou des gravures de Solutions sociales. Il lui annonce que le Harper's Magazine qui se tire à New York à 175 000 exemplaires a publié en avril 1872 toutes les planches et vues du Familistère parues dans Solutions sociales avec de nombreuses citations du texte du livre. Il l'informe que la traduction complète du livre en anglais devrait bientôt paraître aux États-Unis. Il émet des réserves sur la construction d'un Palais social en Angleterre « car il ne suffit pas de se mettre en possession des dispositions matérielles, il faut faire pénétrer dans les esprits la pensée religieuse et morale indispensable au succès ». À propos de la traduction par la Société de l'hygiène publique de quelques chapitres de Solutions sociales : Godin comprend qu'on élimine les deux premières parties mais il considère que les deux dernières sont solidaires et qu'autrement, on risque de faire du Familistère un instrument d'exploitation. Il transmet ses amitiés et celles de Marie Moret aux époux Pagliardini.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie et Edward Howland, 5 septembre 1872
Godin est sans nouvelle des Howland depuis le 1er février 1872 : il se demande si la traduction de Solutions sociales est achevée et les informe qu'il n'a reçu que le numéro d'avril 1872 du Harper's Magazine. Il leur explique que l'article d'Edward Howland lui a valu déjà plusieurs lettres des États-Unis et la venue de madame Bernard Burton venue de Chicago pour étudier le Familistère et s'y trouve encore : Wood de Philadelphie veut fonder quelque chose d'analogue au Familistère, Elisabeth Blackwell est venue visiter le Familistère et a assisté à la fête de l'Enfance. Il leur envoie un nouveau portrait photographique de lui. Il joint un mot de madame Burton à leur intention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Aiga, 28 février 1874
Godin demande à Aiga son opinion sur Marcel Laporte, placé dans son établissement et qui n'a pu être maintenu en deuxième année. Godin souhaite connaître ses aptitudes dans les langues anglaises et allemandes car il lui semble destiné à une carrière commerciale plutôt qu'à une carrière industrielle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 20 avril 1874
Godin accuse réception des deux lettres écrites par Marie Howland depuis le 5 août 1873 ainsi que les deux écrites par Edward Howland auxquelles il n'a pu répondre en raison de ses travaux à la Chambre et des affaires de son usine. Marie Howland a demandé le 5 août 1873 des vues pour stéréoscope, mais Godin n'a pas le temps de s'en occuper. Edward Howland parlait dans sa lettre du 21 août 1873 d'un jeune homme à faire venir au Familistère pour le dresser au travail : Godin explique que ce n'est pas possible, car les familles du Familistère n'ont pas de quoi loger un pensionnaire et parce qu'un enfant ne peut y être accepté sans famille. Sur Kate Stanton, dont parle la lettre d'Edward Howland de mars 1874 : Godin a répondu à la lettre qu'elle a envoyée ; monsieur Drury de Philadelphie a aussi écrit à son sujet et lui a appris qu'elle ne parlait pas français. Sur la lettre de Marie Howland du 21 mars 1874 : Godin regrette d'avoir peiné Marie Howland par le retard de sa réponse ; il regrette de ne pas connaître complètement l'anglais pour apprécier en connaisseur le livre « qui contiendra sous la forme attrayante du roman une partie de Solutions sociales : il est heureux de savoir qu'Edward Howland se trouve à la tête d'un journal défendant le progrès et l'amélioration sociale ; il recevra avec plaisir les numéros de The Present Age qu'elle lui propose.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à John Humphrey Noyes, 22 août 1874
Godin veut obtenir des renseignements complémentaires sur la communauté d'Oneida. Il explique à Joseph Noyes qu'en raison du manque de liberté en Europe, il a commencé au Familistère par des améliorations matérielles pour perfectionner les mœurs alors qu'Oneida a « pris le côté moral de la question pour arriver à l'amélioration matérielle ». Il lui envoie un livre sur le Familistère et lui adresse un questionnaire en anglais sur Oneida. Il assure Noyes qu'il est persuadé qu'il est indispensable de réformer les mœurs de l'amour et de la famille pour arriver aux autres réformes sociales nécessaires ». Il lui signale qu'une Américaine, Kate Stanton, est au Familistère et qu'elle compte visiter Oneida à son retour en Amérique. Un questionnaire en français est copié à la suite de la lettre (folios 272r-275v) ; il comprend 28 questions réparties en 7 thèmes : « Administration de la communauté d'Oneida », « Production et travail », « Usage des produits et règles intérieures », « Relations affectives », « Éducation et famille », « Commerce extérieur », « État général de la population ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à John Humphrey Noyes, 22 août 1874
La lettre est la traduction en anglais de la lettre en français de Godin à Joseph Noyes du 21 août 1874. Le questionnaire suivant la lettre (folios 279r-182r) est, de même, la traduction en anglais du questionnaire accompagnant cette dernière.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 18 septembre 1874
Godin remercie Pagliardini pour sa lettre du 19 septembre sur les livres hermétiques scandinaves. Il indique à Pagliardini qu'il existe une traduction française des livres hermétiques, et que les Eddas, dont il n'existe pas de traduction française, sont trop récents pour l'étude qu'il mène. Il ajoute que le livre sur la mythologie australienne dont parle Pagliardini peut l'intéresser en français et en anglais. Godin signale à Pagliardini que Marie Moret recevra avec plaisir les journaux pour enfants qu'il a annoncés. Il lui apprend que la fête de l'Enfance s'est bien déroulée et que l'administration a consenti à la réouverture de toutes les classes des écoles. Il lui annonce que son fils Émile lui fera le récit du concours de Vitry avec les musiciens du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Massoulard, 26 mars 1876
Godin a répondu à la lettre de Max Veyrac du 3 mars 1876 en lui envoyant un exemplaire de Solutions sociales, qui est l'objet de l'article de Louis Reybaud dans la Revue des deux mondes. Sur la transformation des sociétés et sur l'association. Sur Oneida : Godin encourage Veyrac à aller voir la communauté d'Oneida ; il loue la communauté, constate qu'elle est victime de préjugé et signale qu'elle a correspondu avec elle ; il observe qu'elle a le défaut des sectes qui se cantonnent dans un cercle d'idées religieuses dogmatiques ; il s'interroge sur la postérité de la communauté après la mort de Noyes ; il s'interroge également sur la façon dont les sociétaires d'Oneida concilie la propagation scientifique avec le respect de la liberté individuelle et sur la réalité de la paternité au milieu de l'amour libre ; Godin regrette de ne pas connaître l'anglais pour pouvoir s'entretenir de ces questions avec Noyes et Wayland Smith avec qui il avait correspondu avec l'aide d'un traducteur ; il se demande enfin si la communauté d'Oneida gagne facilement de nouveaux adeptes. Veyrac semble hésiter entre Oneida et les Mormons : Godin estime que le mormonisme est bâti sur des croyances superstitieuses et contraires aux véritables principes du juste et du droit ; il considère que la polygamie est un profond mépris des droits de la femme. « Le mormonisme n'est qu'un régime politique ; la communauté d'Oneida est une idée sociale ». Godin envoie à Veyrac deux brochures de propagande politique. Il lui annonce qu'il continuerait volontiers cette correspondance avec lui. Dans le post-scriptum de la lettre, Godin expose deux raisons du succès de la communauté d'Oneida et il demande à Veyrac les motifs de la durée de la communauté d'Icarie inspirée par Cabet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Les informations contenues dans la lettre de Boureau du 26 septembre rendent difficile son recrutement par Godin. Celui-ci lui demande toutefois s'il connaît l'anglais, dans l'idée qu'il puisse s'occuper de l'approvisionnement en fonte en Angleterre, ou bien s'il a des capacités de comptable ou encore des aptitudes commerciales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la carte postale de Pagliardini. Il l'informe qu'Émile est arrivé à Guise souffrant, mais qu'il va mieux. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin remet à Pagliardini une lettre à Wilkes, auteur en 1849 du brevet sur la fabrication de boutons de porte que Boucher et Cie a fait breveter à nouveau ; il demande à Pagliardini de traduire la lettre et d'essayer d'obtenir une réponse. Sur la réforme de l'orthographe : Godin apprécie l'idée de Pagliardini de poser les règles d'une nouvelle orthographe en tête du papier à lettres servant à la correspondance ; « Il faut être anglais pour trouver des inventions aussi pratiques ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Leymarie de lui avoir fait connaître l'œuvre de Crookes et il lui renvoie l'ouvrage de ce dernier avec sa traduction. Il lui indique qu'il peut attendre que l'ouvrage soit publié en français pour l'acquérir, mais qu'il préfèrerait obtenir le volume annoncé par Crookes dans son ouvrage de 1874. Il lui demande si ce dernier ouvrage a été publié en anglais et dans ce cas s'il peut le lui procurer. Godin remercie également Leymarie de l'informer quand monsieur Monck se trouvera à Paris. Il lui transmet les compliments de sa famille.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. D'après la lettre de Champury du 11 janvier, Godin et lui sont d'accord sur les principes du journal. Sur le format du journal : Godin donne sa préférence au format des grands journaux qui, plié trois fois, donne 8 feuillets et limite la quantité de texte. Champury se chargera de la rédaction de la partie indispensable de chaque numéro. Godin demande à Champury d'estimer ses appointements sur cette base, considérant qu'un numéro par mois aura deux pages consacrées à des articles industriels ou d'économie domestique qui lui seront livrés, et que le numéro de chaque semaine pourra avoir deux pages consacrées aux questions sociales également livrées par un collaborateur. Il convient que le journal du Familistère comme tous les journaux de province fera des emprunts à d'autres publications pour remplir ses colonnes, mais pense qu'il faudrait les choisir dans les journaux étrangers. Godin ajoute que Champury pourra compter sur ses contributions et sur celle d'un homme attaché particulièrement à l'œuvre du Familistère, possédant bien la langue anglaise, connaissant les États-Unis et les expériences sociales qui s'y sont déroulées [Antoine Massoulard].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin propose à Marie Howland que son bel ouvrage Papa's Own Girl soit traduit en français par Marie Moret, qui connaît désormais suffisamment l'anglais, et publié en feuilleton dans le journal Le Devoir. Il l'avertit qu'il sera obligé de faire des modifications dans les chapitres décrivant le Familistère pour faire concorder parfaitement le texte avec la réalité. Il lui explique qu'il veut faire avec son livre ce qu'elle a fait en traduisant Solutions sociales, et il lui signale que la traduction de son roman a déjà commencé. Il lui envoie deux brochures, La richesse au service du peuple, qui comprend des extraits de Solutions sociales et La politique du travail et la politique des privilèges.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin propose à Marie Howland que son bel ouvrage Papa's Own Girl soit traduit en français par Marie Moret, qui connaît désormais suffisamment l'anglais, et publié en feuilleton dans le journal Le Devoir. Il l'avertit qu'il sera obligé de faire des modifications dans les chapitres décrivant le Familistère pour faire concorder parfaitement le texte avec la réalité. Il lui explique qu'il veut faire avec son livre ce qu'elle a fait en traduisant Solutions sociales, et il lui signale que la traduction de son roman a déjà commencé. Il lui envoie deux brochures, La richesse au service du peuple, qui comprend des extraits de Solutions sociales et La politique du travail et la politique des privilèges.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 avril 1878
Moret retrace longuement l'histoire de sa relation avec Godin et le Familistère. Elle mentionne le changement de nom de son grand-père, Louis-Éloy Godin en Nicolas Moret, sous le Premier empire sans préciser le motif. Louis-Éloy Godin aurait changé de nom pour échapper à la conscription des guerres napoléoniennes. Moret joint son portrait photographié à sa lettre. Elle aborde ensuite la traduction de l'ouvrage de Howland et dresse le portrait du premier traducteur, Massoulard.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Marie Howland que l'édition en volume de la traduction de Papa's Own Girl restituera le texte complet du roman sans les coupes qui ont été faites dans les chapitre VII à XIII du feuilleton du journal Le Devoir pour pouvoir offrir le roman en entier aux lecteurs au cours de la première année. Marie Moret indique qu'elle répond en partie aux lettres que Marie Howland a écrites à Godin le 7 avril et le 4 mai avant que ce dernier ne lui dicte une réponse. Marie Howland a lu avec émotion dans Le Devoir la conférence du 4 mai 1878 de Godin aux ouvriers de l'usine : Marie Moret explique que les difficultés qu'il affronte sont le lot des novateurs ; elle loue le génie et la force morale de Godin. Elle livre un portrait de Godin : « Quant aux moyens de distraction et de repos, imaginez-vous qu'il ne s'amuse de rien de ce qui plaît aux autres hommes. Il ne fume pas, n'aime ni les cartes, ni les échecs, ni le billard, ni mille choses dont, en conséquence, j'ignore les noms. Le théâtre le fatigue ; les conversations oiseuses lui pèsent ; la promenade ne lui est bonne qu'en voiture. L'unique distraction qu'il puisse prendre, c'est la conversation entre gens sympathiques et notre cercle est très restreint. » Elle ajoute qu'il joue avec ses deux nièces les plus âgées, de 3 et 6 ans, qui l'appellent oncle André. Sur Albert Brisbane : il n'est pas venu au Familistère ; à la différence de Godin, il ne versa pas un sou des 25 000 $ qu'il avait promis à la Société de colonisation du Texas ; Brisbane se sentirait humilié devant Godin et il ne faut pas compter qu'il vienne au Familistère. Sur le journal Le Devoir : Godin éprouve le besoin d'élargir le cercle de ses auditeurs devant l'insuffisance de son personnel ; il pense que ses articles sur les caisses nationales de prévoyance publiés dans les numéros 16, 17 et 19 du Devoir seraient plus intéressants à traduire en anglais que sa conférence, comme l'ont fait en partie déjà des journaux anglais et américains. Sur l'appréciation de Marie Moret par Marie Howland : Marie Moret compare Marie Howland à Clara Forest [le personnage de Papa's Own Girl], dont le cœur déborde d'amour. Sur la traduction de la lettre d'amour du comte de Frauenstein à Clara Forest : le plus grand soin sera apporté à la traduction. Sur Massoulard : il a appris l'existence du Familistère à New York dans un article réactionnaire de La revue des deux mondes. Marie Moret remercie Marie Howland pour l'envoi du Harper's magazine dont Le Devoir a reproduit l'article sur l'école normale de New York. Sur Kate Stanton : elle a obtenu la dignité de docteur-médecin ; elle est rieuse comme Émile Godin, a un esprit fin mais superficiel. Elle retourne à Marie Howland l'article de monsieur Fields, « Une visite à l'auteur de La Fille de son père » et elle espère que Marie Howland puisse venir en Europe et au Familistère. Elle le prévient que Godin ne supporte pas l'odeur du tabac, qu'elle ne pourrait pas fumer près de lui, et qu'il estime que le tabac affaiblit l'intelligence. Sur la traduction de Papa's Own Girl : Massoulard informe Marie Howland qu'il n'endosse aucune responsabilité dans la traduction en raison des remaniements effectués au texte des chapitres VII à XIII du roman dans le journal Le Devoir ; elle précise que ces chapitres ont été rétablis dans le texte de Massoulard pour l'édition en volume, et qu'elle fait maintenant la révision du texte aidée d'une autre personne ; elle l'assure que Massoulard est resté son ami et celui de Godin. Elle transmet ses compliments à Edward Howland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 juillet 1878
Moret s'excuse pour le retard de sa réponse, alors occupée par l'organisation de l'Association. Elle affirme avoir reçu Broom's paper de Vineland. Un article dans Broom's papers fait craindre à Moret des dissentiments entre le Familistère et madame Bristol, proche des Howland. A travers cette personne, Moret transmet des exemplaires des Solutions sociales et de la Mutualité sociale. Projet de traduction de Mutualité sociale par Edward Howland ; la traduction du même livre par Edward Vansittart Neale est en cours. Antoine Massoulard a quitté définitivement le Familistère ; il transmet son meilleur souvenir à Marie Howland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Marie Moret a communiqué à Godin une lettre de la mère de Marie Drouin : Godin envoie à Marie Drouin un chèque de 60 F pour rémunérer les articles publiés dans le journal Le Devoir « autant pour vous être agréable qu'en raison de l'intérêt du sujet ». Il lui fait observer que la question des femmes libres lui semble avoir été épuisée par Le Devoir, qu'il faudrait la présenter sous un jour nouveau et que son dernier article était déjà fatigant pour le lecteur. Godin examine la possibilité d'une collaboration régulière de Marie Drouin au Le Devoir ; il lui demande si elle maîtrise la langue anglaise et si elle est capable de faire des traductions.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Marie Howland les quatre premières feuilles de La Fille de son père. Elle explique les changements faits au texte dans la traduction : Daniel au lieu de Dan, préjugés au lieu de religion dans le titre du chapitre XIII, une citation du Nouveau Testament. Elle assure Marie Howland que le roman est apprécié par les lecteurs du journal Le Devoir. Elle présente ses compliments à Edward Howland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre du 14 août d'Edward Vansittart Neale en raison de la session du Conseil général de l'Aisne. Il l'autorise à traduire ce qu'il veut des ouvrages qu'il a publiés et de reproduire les gravures de Solutions sociales, dont une partie des clichés ont été cependant détruits. Sur l'organisation collective des services alimentaires : Godin nuance les théories de l'École sociétaire sur les économies réalisées, vraies sans doute en période d'abondance, mais pas lorsqu'il s'agit du strict nécessaire ; il met également en avant la difficulté à trouver des personnes « excessivement compétentes » pour réaliser une cuisine à bon marché. Il lui envoie trois photographies de lui pour qu'il en choisisse et qu'il en commande des exemplaires à la librairie du Familistère. Il lui transmet les compliments des personnes qu'il a vues au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, février 1879
Envoi de quelques feuillets traduits de l'ouvrage de Howland. Remerciements pour l'envoi d'articles de périodiques et nouvelles du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 1er avril 1879
Marie Moret est en train de finaliser les statuts de l'Association avec Godin. Elle envoie des feuillets pour la traduction de l'ouvrage de Howland. Elle présente les diverses modifications apportées pour l'adaptation du livre pour sa publication, notamment dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 26 août 1879
Marie Moret souhaite à Antoine Massoulard d'être heureux auprès des siens suite à sa décision de quitter Angoulême pour rejoindre sa famille à Saint-Léonard-de-Noblat. Massoulard ayant proposé son aide, Marie Moret l'informe qu'il serait utile de traduire pour Le Devoir des articles anglophones sur les conditions sociales. Elle lui dresse un bilan de son passage à la direction de l'administration de l'usine du Familistère . Elle lui dresse une liste les visiteurs attendus au Familistère, dont Neale « si difficile à comprendre en français » avec qui Massoulard aurait pu parler en anglais. Elle évoque un procédé inventé par Massoulard apparu également en Amérique [le sablage des pièces métalliques], leurs pensées communes à propos de sa nièce Lilie, et le fils de Massoulard. Elle lui transmet les salutations de plusieurs personnes du Familistère. Le post-scriptum évoque la figure de Victor Hugo mentionnée dans Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception des notes envoyées par Neale en septembre 1879 sur les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il lui annonce l'envoi prochain d'un exemplaire imprimé des statuts. Il le remercie pour le don à la bibliothèque du Familistère de 39 volumes des classiques français réceptionnés la veille. Godin demande à Neale de lui envoyer les albums des grands fabricants d'appareils de chauffage au Royaume-Uni, afin d'y relever les termes techniques utiles pour une traduction en anglais des albums et tarifs de la manufacture du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie une notice à Maistre. Il lui explique qu'il fait faire un catalogue illustré de ses produits destiné à l'Angleterre. Il veut recueillir son avis sur la rédaction du texte anglais réalisée par un de ses employés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Maistre un chèque de 8 livres et 7 shillings, dont 5 livres pour la traduction de Ginx's Baby et le reste pour les articles parus dans le journal Le Devoir. Il lui signale que la traduction devra être accompagnée de quelques notes explicatives. Godin ne s'oppose pas à ce que Maistre offre une copie de sa traduction à Jenkins ; il l'informe que ce dernier recevra les numéros du Devoir dans lesquels paraîtront la traduction de Ginx's Baby. Il accuse réception des articles envoyés par Maistre et lui indique que l'abondance des matières a pu retarder la publication de certains, le programme des nihilistes et les appréciations de Bismarck notamment. Godin fait remarquer à Maistre que son étude sur l'Irlande est intéressante mais longue, et il lui demande de l'achever. Il lui suggère de traiter des sociétés coopératives en Angleterre « tout en vous renfermant dans des faits d'actualité » ; il ajoute que ces faits sont présentés dans le journal The Cooperative News mais qu'il n'ont pas le temps d'en tirer des extraits.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Jenkins qu'au mois d'août 1880, le docteur Hardwicke lui a communiqué sa lettre l'autorisant à publier dans le journal Le Devoir une traduction de son livre Ginx's Baby. Il l'informe que la traduction est terminée et que Le Devoir va en commencer la publication. Il annonce à Jenkins qu'il va recevoir l'avis au lecteur de la publication du roman, et que deux exemplaires du journal lui seront adressés chaque semaine. Il lui signale qu'il possède un exemplaire de la 13e édition de Ginx's Baby, sans nom d'auteur, et il lui demande à quelle édition en est aujourd'hui le livre, si son nom y figure et s'il doit l'indiquer dans la traduction.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le recrutement d'un rédacteur du journal Le Devoir sachant parler allemand.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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En réponse à la lettre d'Augusta Cooper-Bristol du 23 juillet 1880, Godin lui confirme qu'il y a à Guise un interprète parlant anglais et français. Il regrette de ne pouvoir parler directement avec elle si elle ne connaît pas le français. Il l'attend le lundi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Augusta Cooper-Bristol que l'interprète dont il lui a parlé sera absent du Familistère, et il l'engage à venir avec quelqu'un parlant le français et l'anglais.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à mister Pascaly, 5 août 1880
Marie Moret informe Pascaly de la présence de Miss Bristol, accompagnée d'une Irlandaise lui servant d'interprète, qu'il verra à la fête de l'Enfance ; elle veut que tous deux pratiquent leur anglais et souhaite désormais qu'ils correspondent en anglais. Elle a oublié de garder un extrait de La Finance nouvelle demandé par Pascaly et l'informe de l'arrivée d'un journal italien. Fabre et elle ont beaucoup à lui raconter. Lui demande de lui dire ce qu'elle doit garder dans les journaux et de s'amuser.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 5 septembre 1880
Marie Moret affirme qu'elle a bien reçu Broom's paper ainsi que le Daily Journal de Vineland. Elle espère que « cette méchante attaque contre Mad. Bristol est maintenant chose morte et enterrée ». Moret évoque la possibilité pour Albert Kimsey Owen, ami de Bristol, de venir voir le Familistère, où il sera accueilli. Elle remercie sa correspondante de lui avoir envoyé de la documentation sur le droit des femmes dans le Mississipi, dont une partie a été éditée dans Le Devoir. Moret explique qu'elle a suivi le conseil de madame Bristol en proposant, de temps en temps, un concours dans les « Nouvelles du Familistère ». Marie Moret précise qu'il s'agit bien de Jean Macé qui est venu au Familistère et que madame Bristol a vu à cette occasion. Elle évoque ensuite le problèmes d'yeux dont est victime Marie Howland en lui proposant un remède que « notre maître », Godin, utilise lui-même pour ses problèmes de vue. Ce dernier et Marie Moret ont lu avec attention Nemesis of Fraud, la nouvelle de Marie Howland. Elle évoque de nouveau Massoulard, qui est présenté comme le traducteur de Marie Howland. Marie Moret décrit le rôle de Massoulard puis de Fabre dans leur idéal, à la fois pour le Familistère mais aussi pour sa conception des idées féministes. Marie Moret interroge Marie Howland sur la place des femmes américaines dans les études de médecine. Il s'agit d'une question lui provenant de monsieur Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 20 novembre 1880
Marie Moret écrit à Neale pour lui signifier que Godin s'est entretenu avec un certain Hines afin de pouvoir publier dans Le Devoir certaines de ses histoires. Quant à l'Histoire des pionniers de Rochdale, ouvrage de Holyoake, des extraits sont en train d'être constitués par Moret, pour leur prochaine publication en français. Moret demande l'adresse de Holyoake dans le but de lui envoyer des exemplaires du Devoir. Elle évoque la parution d'un article annonçant le Congrès de Newcastle dans le journal. Moret affirme que Godin est heureux que Neale ait traduit son ouvrage Mutualité sociale. Partant du constat d'un durcissement de l'enseignement moral à l'école républicaine, Marie Moret évoque sa conception de l'éducation des enfants au Familistère.
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