FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Fabre, Auguste (1839-1922)
Auguste Fabre à George Noyes Miller, 2 août 1894
Commentaires sur le livre de George Noyes Miller, The strike of a sex ; au sujet du père présumé de George Miller, John Humphrey Noyes, fondateur de la communauté d'Oneida à qui Fabre a déjà écrit au sujet de ses ouvrages ; sur la correspondance entre John Humphrey Noyes et Godin et leur échange de livres. Fabre demande où il peut trouver deux autres ouvrages de Noyes et si Miller envisage de faire traduire son livre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Vincent du 19 mai 1881. Il se souvient l'avoir rencontré à Paris. Il l'informe qu'à la suite des démarches faites auprès de lui par Leymarie, il a fait le choix d'un autre candidat à l'emploi de rédacteur du journal Le Devoir. Il lui demande cependant s'il connaît l'anglais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 29 juin 1854
Godin demande à Allyre Bureau de lui procurer une méthode complète de l'apprentissage de la langue anglaise par Robertson, qu'on trouve à la librairie A. Derache au 7, rue du Bouloi à Paris, et lui envoie 15 F : « Vous le voyez, je vais essayer mes forces dans l'étude de la langue Anglaise en attendant les leçons que vous me donnerez au Texas. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Amélia Hope Whipple pour sa lettre « réconfortante » du 13 novembre 1881. Il la complimente pour être une des rares à comprendre la doctrine de la vie et le sens de l'association du Familistère. Sur l'absence regrettable des « Notions préliminaires » dans la traduction américaine de Mutualité sociale par madame Bristol. Sur le projet d'Amélia Hope Whipple de rééditer Papa's Own Girl sous un titre différent et Mutualité sociale en anglais et la proposition de Godin de lui communiquer la traduction du livre par Edward Vansittart Neale, son premier biographe. Sur le couple Howland : Godin apprécie Marie et Edward Howland, mais aurait eu du mal à communiquer avec elle en anglais si elle était venue visiter le Familistère avec madame Bristol. Il lui demande si elle sait lire le français et si elle a lu Solutions sociales. Sur la communication spirituelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Massoulard, 26 mars 1876
Godin a répondu à la lettre de Max Veyrac du 3 mars 1876 en lui envoyant un exemplaire de Solutions sociales, qui est l'objet de l'article de Louis Reybaud dans la Revue des deux mondes. Sur la transformation des sociétés et sur l'association. Sur Oneida : Godin encourage Veyrac à aller voir la communauté d'Oneida ; il loue la communauté, constate qu'elle est victime de préjugé et signale qu'elle a correspondu avec elle ; il observe qu'elle a le défaut des sectes qui se cantonnent dans un cercle d'idées religieuses dogmatiques ; il s'interroge sur la postérité de la communauté après la mort de Noyes ; il s'interroge également sur la façon dont les sociétaires d'Oneida concilie la propagation scientifique avec le respect de la liberté individuelle et sur la réalité de la paternité au milieu de l'amour libre ; Godin regrette de ne pas connaître l'anglais pour pouvoir s'entretenir de ces questions avec Noyes et Wayland Smith avec qui il avait correspondu avec l'aide d'un traducteur ; il se demande enfin si la communauté d'Oneida gagne facilement de nouveaux adeptes. Veyrac semble hésiter entre Oneida et les Mormons : Godin estime que le mormonisme est bâti sur des croyances superstitieuses et contraires aux véritables principes du juste et du droit ; il considère que la polygamie est un profond mépris des droits de la femme. « Le mormonisme n'est qu'un régime politique ; la communauté d'Oneida est une idée sociale ». Godin envoie à Veyrac deux brochures de propagande politique. Il lui annonce qu'il continuerait volontiers cette correspondance avec lui. Dans le post-scriptum de la lettre, Godin expose deux raisons du succès de la communauté d'Oneida et il demande à Veyrac les motifs de la durée de la communauté d'Icarie inspirée par Cabet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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En réponse à la lettre d'Augusta Cooper-Bristol du 23 juillet 1880, Godin lui confirme qu'il y a à Guise un interprète parlant anglais et français. Il regrette de ne pouvoir parler directement avec elle si elle ne connaît pas le français. Il l'attend le lundi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Augusta Cooper-Bristol que l'interprète dont il lui a parlé sera absent du Familistère, et il l'engage à venir avec quelqu'un parlant le français et l'anglais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 5 octobre 1865
Godin informe Oyon qu'un Anglais, Tito Pagliardini, a publié un article sur le Familistère dans The Social Science Review. Il lui adresse le numéro du 4 octobre du Journal de Saint-Quentin qui contient un compte-rendu de la fête de l'Enfance, signé par le correspondant du journal à Guise, mais qui en réalité a été écrit par Marie Moret. Il lui signale que la fête de l'Enfance a été admirable. Il fait remarquer à Oyon qu'il est singulier que ce soit la presse anglaise qui fasse de la publicité au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 3 octobre 1865
Godin informe Souplet qu'Auguste Oyon habite au 3, rue Christine à Paris et lui envoie un exemplaire de la brochure publiée par ce dernier. Il le remercie pour ses paroles sympathiques parues dans Le Glaneur. Il l'informe qu'il a reçu le premier article publié dans The Builder et que les articles de cette revue vont être publiés en brochure.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 29 septembre 1865
Godin annonce à Souplet que la fête de l'Enfance du Familistère a été l'événement le plus remarquable qui ait eu lieu en 1865 dans le département, ainsi que Sauvestre a dû lui dire. Il regrette que Souplet n'ait pu y assister et il craint que la presse du département garde le silence sur la fête : « Je craignais de la voir parler quand je sentais que je n'avais aucun fait à opposer au dénigrement qui s'attache aux innovations mais maintenant qu'il ne peut y avoir que du bien à dire, n'est-ce pas un devoir de lutter ensemble contre le silence ? » Bien qu'on vienne de lui annoncer que le Journal de Saint-Quentin a demandé un compte rendu de la fête au maître d'école du Familistère, Godin communique à Souplet un compte rendu de la fête destiné au journal Le Glaneur. Il lui signale que la presse anglaise a devancé la presse française et il mentionne un journal d'architecture de Londres, le Journal de Birmingham et la Social Science Review.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Maistre s'il peut lui trouver le meilleur traité en langue anglaise sur les appareils de chauffage et de cuisson au gaz.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Maistre un chèque de 8 livres et 7 shillings, dont 5 livres pour la traduction de Ginx's Baby et le reste pour les articles parus dans le journal Le Devoir. Il lui signale que la traduction devra être accompagnée de quelques notes explicatives. Godin ne s'oppose pas à ce que Maistre offre une copie de sa traduction à Jenkins ; il l'informe que ce dernier recevra les numéros du Devoir dans lesquels paraîtront la traduction de Ginx's Baby. Il accuse réception des articles envoyés par Maistre et lui indique que l'abondance des matières a pu retarder la publication de certains, le programme des nihilistes et les appréciations de Bismarck notamment. Godin fait remarquer à Maistre que son étude sur l'Irlande est intéressante mais longue, et il lui demande de l'achever. Il lui suggère de traiter des sociétés coopératives en Angleterre « tout en vous renfermant dans des faits d'actualité » ; il ajoute que ces faits sont présentés dans le journal The Cooperative News mais qu'il n'ont pas le temps d'en tirer des extraits.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie une notice à Maistre. Il lui explique qu'il fait faire un catalogue illustré de ses produits destiné à l'Angleterre. Il veut recueillir son avis sur la rédaction du texte anglais réalisée par un de ses employés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. D'après la lettre de Champury du 11 janvier, Godin et lui sont d'accord sur les principes du journal. Sur le format du journal : Godin donne sa préférence au format des grands journaux qui, plié trois fois, donne 8 feuillets et limite la quantité de texte. Champury se chargera de la rédaction de la partie indispensable de chaque numéro. Godin demande à Champury d'estimer ses appointements sur cette base, considérant qu'un numéro par mois aura deux pages consacrées à des articles industriels ou d'économie domestique qui lui seront livrés, et que le numéro de chaque semaine pourra avoir deux pages consacrées aux questions sociales également livrées par un collaborateur. Il convient que le journal du Familistère comme tous les journaux de province fera des emprunts à d'autres publications pour remplir ses colonnes, mais pense qu'il faudrait les choisir dans les journaux étrangers. Godin ajoute que Champury pourra compter sur ses contributions et sur celle d'un homme attaché particulièrement à l'œuvre du Familistère, possédant bien la langue anglaise, connaissant les États-Unis et les expériences sociales qui s'y sont déroulées [Antoine Massoulard].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception des notes envoyées par Neale en septembre 1879 sur les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il lui annonce l'envoi prochain d'un exemplaire imprimé des statuts. Il le remercie pour le don à la bibliothèque du Familistère de 39 volumes des classiques français réceptionnés la veille. Godin demande à Neale de lui envoyer les albums des grands fabricants d'appareils de chauffage au Royaume-Uni, afin d'y relever les termes techniques utiles pour une traduction en anglais des albums et tarifs de la manufacture du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le testament de Jean-Baptiste André Godin : Godin informe Neale qu'à la suite de ses observations, il a remanié la rédaction de son testament ; il lui en envoie une copie. Il lui demande s'il compte se rendre au congrès coopératif de Milan. Il lui demande également s'il éprouve des difficultés à publier la traduction anglaise de Mutualité sociale. Il lui adresse les remerciements de Marie Moret pour le volume de morale qu'il lui a envoyé et qui est en cours de traduction pour en faire usage dans les écoles. Il l'informe que Marie termine la traduction des Équitables pionniers de Rochdale et la coopération en Angleterre de Holyoake.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin (et Marie Moret avec lui) accuse réception de la lettre de Neale annonçant son retour à Manchester. Sur la perte d'un jeton de cuivre par Neale au Familistère. Godin indique à Neale qu'il a lu avec plaisir son compte-rendu de la fête du Travail dans le Cooperative News. À propos de l'édition de la traduction anglaise de Mutualité sociale : Godin propose à Neale d'en supporter les frais. Il lui signale que la traduction du livre vient d'être faite en Amérique par Louis Bristol, et qu'elle est éditée par The New York Woman's Social Science Society au Cooper Institute sous le titre The Association of Capital with Labor, mais sans les « Notions préliminaires ». Godin précise qu'il a reçu un exemplaire de cette édition, illustrée et faite avec soin, qu'il lui enverra s'il le souhaite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre du 14 août d'Edward Vansittart Neale en raison de la session du Conseil général de l'Aisne. Il l'autorise à traduire ce qu'il veut des ouvrages qu'il a publiés et de reproduire les gravures de Solutions sociales, dont une partie des clichés ont été cependant détruits. Sur l'organisation collective des services alimentaires : Godin nuance les théories de l'École sociétaire sur les économies réalisées, vraies sans doute en période d'abondance, mais pas lorsqu'il s'agit du strict nécessaire ; il met également en avant la difficulté à trouver des personnes « excessivement compétentes » pour réaliser une cuisine à bon marché. Il lui envoie trois photographies de lui pour qu'il en choisisse et qu'il en commande des exemplaires à la librairie du Familistère. Il lui transmet les compliments des personnes qu'il a vues au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 juillet 1854
Godin félicite Émile pour ses bons bulletins scolaires. Il ne peut lui confirmer encore qu'il ira le chercher à Paris. Il lui annonce que depuis huit jours il étudie la langue anglaise, qu'il profitera des leçons d'Émile à Guise et qu'il doit s'attendre à beaucoup parler anglais. Il lui donne des nouvelles de son petit chien qui martyrise les deux chats de la maison du soir au matin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 mai 1862
Godin répond à la lettre d'Émile Godin du 3 mai 1862. Il lui recommande de suivre le conseil de Le Play de faire une seule affiche pour l'exposition : les mots « Usine et manufacture » seraient en anglais et « de Godin-Lemaire à Guise (Aisne) en français ; la liste « cuisinières, cheminées, calorifères, appareils et ustensiles, chauffage en tout genre - marbres factices et émaux sur fonte en toute couleur applicable à l'ameublement et à la décoration » figurerait en français en regard de sa traduction en anglais. Godin attire l'attention d'Émile sur la traduction de cuisinière « qui en anglais doit signifier fourneau de cuisine ». Il lui recommande enfin d'observer si les autres exposants indiquent le prix des marchandises qu'ils présentent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 juillet 1853
Godin encourage Émile à étudier et à avoir une conduite raisonnable. Il l'informe que la fête d'Esquéhéries aura lieu le dimanche suivant, qu'il va y passer deux jours et que la famille serait heureuse de recevoir une lettre de lui. Émile a exprimé le souhait d'aller en Angleterre dans sa dernière lettre : Godin lui répond qu'il désire surtout qu'il sache bien le français et qu'il pourra voyager quand son éducation sera assez avancée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 avril 1853
Godin écrit à son fils qu'il a sous les yeux ses lettres des 3 et 11 avril, qui lui annoncent qu'il a commencé à apprendre l'anglais et qu'il aimerait bien l'apprendre avec madame Bureau. Godin envoie à Émile la liste des fautes d'orthographe contenues dans ces lettres, et commente l'usage que fait Émile du futur au lieu du conditionnel dans « J'aimerai bien d'apprendre l'anglais avec Mme Bureau. » : « Cela peut te faire voir l'utilité qu'il y a de t'attacher davantage à ton orthographe afin de ne pas dire autre chose que ce que tu veux dire. » Godin indique à Émile que les leçons d'anglais chez monsieur Régnier n'empêchent pas celles de madame Bureau, et que monsieur Bureau envisage de lui en faire donner à la belle saison. Godin recommande enfin à son fils d'être raisonnable avec ses professeurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 avril 1853
Émile a annoncé dans sa dernière lettre qu'il ferait une narration. Godin trouve que c'est un bon moyen pour qu'il soit plus disert dans sa correspondance et il propose de lui fournir des sujets. Il lui propose une narration sur l'étude des langues et leur orthographe : « Pose-toi des questions et fais-y des réponses écrites que tu mettras au net ensuite. Tu examineras d'abord s'il est nécessaire, étant Français, de bien connaître la langue française. Après avoir exposé ton opinion de la manière la plus étendue sur ce point, tu examineras quelle nécessité il peut y avoir pour un Français d'apprendre l'anglais, et pour un Anglais d'apprendre le français, etc. » Il lui annonce qu'il lui donnera ensuite un sujet sur les mathématiques. Godin évoque enfin l'envoi de graines par Émile, « et nous les soignerons d'autant mieux qu'elles nous rappellerons chaque jour que c'est à l'amitié que tu as pour nous qu'elles doivent d'avoir vu le jour à Guise ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 juillet 1852
Godin félicite Émile pour ses progrès en orthographe, déclare qu'il est satisfait de constater ses aptitudes pour le calcul et le dessin, et souhaiterait qu'il apprenne l'anglais et l'allemand. Régnier juge qu'Émile manque de logique ; aussi Godin lui fait-il une petite leçon de logique sur le sens de la formule qu'il emploie dans ses lettres « Votre très cher fils bien aimé » au lieu de « votre fils qui vous chérit et qui vous aime ». Godin conclut [avec malice, mais aussi avec une faute d'orthographe] : « Ton père qui te chéris et qui t'aimes (sic) ». Il transmet les compliments de ma mère d'Émile, d'Élise et de son oncle et adresse les siens à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, avant le 10 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin recommande à Émile de ne faire l'achat que de la fonte de qualité n° 1 s'il ne peut acheter de la fonte de Barrow sous condition : il ne faut pas faire de grande provision de fonte que l'on ne connaît pas, et ce qui fait la qualité de la fonte malléable ne convient pas nécessairement à la fonte de moulage. Godin demande à Émile des renseignements sur les habitations : croquis, nombre de pièces, dimensions et plan approximatif. Il le prie de demander à Tito Pagliardini s'il peut trouver une personne en Angleterre qui voudrait venir apprendre le français au Familistère et qui pourrait donner des leçons d'anglais quelque temps à Godin et à Marie Moret « en vivant ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Jenkins qu'au mois d'août 1880, le docteur Hardwicke lui a communiqué sa lettre l'autorisant à publier dans le journal Le Devoir une traduction de son livre Ginx's Baby. Il l'informe que la traduction est terminée et que Le Devoir va en commencer la publication. Il annonce à Jenkins qu'il va recevoir l'avis au lecteur de la publication du roman, et que deux exemplaires du journal lui seront adressés chaque semaine. Il lui signale qu'il possède un exemplaire de la 13e édition de Ginx's Baby, sans nom d'auteur, et il lui demande à quelle édition en est aujourd'hui le livre, si son nom y figure et s'il doit l'indiquer dans la traduction.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à John Humphrey Noyes, 22 août 1874
Godin veut obtenir des renseignements complémentaires sur la communauté d'Oneida. Il explique à Joseph Noyes qu'en raison du manque de liberté en Europe, il a commencé au Familistère par des améliorations matérielles pour perfectionner les mœurs alors qu'Oneida a « pris le côté moral de la question pour arriver à l'amélioration matérielle ». Il lui envoie un livre sur le Familistère et lui adresse un questionnaire en anglais sur Oneida. Il assure Noyes qu'il est persuadé qu'il est indispensable de réformer les mœurs de l'amour et de la famille pour arriver aux autres réformes sociales nécessaires ». Il lui signale qu'une Américaine, Kate Stanton, est au Familistère et qu'elle compte visiter Oneida à son retour en Amérique. Un questionnaire en français est copié à la suite de la lettre (folios 272r-275v) ; il comprend 28 questions réparties en 7 thèmes : « Administration de la communauté d'Oneida », « Production et travail », « Usage des produits et règles intérieures », « Relations affectives », « Éducation et famille », « Commerce extérieur », « État général de la population ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à John Humphrey Noyes, 22 août 1874
La lettre est la traduction en anglais de la lettre en français de Godin à Joseph Noyes du 21 août 1874. Le questionnaire suivant la lettre (folios 279r-182r) est, de même, la traduction en anglais du questionnaire accompagnant cette dernière.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Marie Moret a communiqué à Godin une lettre de la mère de Marie Drouin : Godin envoie à Marie Drouin un chèque de 60 F pour rémunérer les articles publiés dans le journal Le Devoir « autant pour vous être agréable qu'en raison de l'intérêt du sujet ». Il lui fait observer que la question des femmes libres lui semble avoir été épuisée par Le Devoir, qu'il faudrait la présenter sous un jour nouveau et que son dernier article était déjà fatigant pour le lecteur. Godin examine la possibilité d'une collaboration régulière de Marie Drouin au Le Devoir ; il lui demande si elle maîtrise la langue anglaise et si elle est capable de faire des traductions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie et Edward Howland, 5 septembre 1872
Godin est sans nouvelle des Howland depuis le 1er février 1872 : il se demande si la traduction de Solutions sociales est achevée et les informe qu'il n'a reçu que le numéro d'avril 1872 du Harper's Magazine. Il leur explique que l'article d'Edward Howland lui a valu déjà plusieurs lettres des États-Unis et la venue de madame Bernard Burton venue de Chicago pour étudier le Familistère et s'y trouve encore : Wood de Philadelphie veut fonder quelque chose d'analogue au Familistère, Elisabeth Blackwell est venue visiter le Familistère et a assisté à la fête de l'Enfance. Il leur envoie un nouveau portrait photographique de lui. Il joint un mot de madame Burton à leur intention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du livre Papa's Own Girl de Marie Howland, qu'il n'a pu lire en anglais mais dont il s'est fait traduire des passages et qu'il estime du meilleur esprit. Il explique qu'il est incompris en France comme Marie Howland l'est en Amérique et que deux de ses éditeurs et son imprimeur ont été victimes de la réaction monarchique ; il regrette de ne pas avoir d'imitateur. Godin signale à Marie Howland qu'en mars 1877, débarrassé des ennuis de famille, il a entrepris la construction de la dernière aile du Familistère qui sera meublée l'année prochaine et qui portera la population du Familistère à 1 200 personnes. Il indique qu'il a depuis la même époque donné des conférences hebdomadaires et provoqué la formation de groupes et unions de travailleurs et travailleuses qui discuteront bientôt des statuts de l'association du capital et du travail. Il explique que l'association existe de fait et que ceux qui en acceptent les principes sont sociétaires participants aux bénéfices industriels et commerciaux dans les proportions des services rendus représentées par les appointements ou émoluments annuels. Il annonce qu'un journal va être fondé pour être l'organe non d'une doctrine mais des intérêts matériels de l'association. Il l'informe enfin qu'il ne peut lui promettre de rédiger l'article qu'elle demande. Le post-scriptum indique que la lettre est traduite en anglais par « mon secrétaire » [Antoine Massoulard ?].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin propose à Marie Howland que son bel ouvrage Papa's Own Girl soit traduit en français par Marie Moret, qui connaît désormais suffisamment l'anglais, et publié en feuilleton dans le journal Le Devoir. Il l'avertit qu'il sera obligé de faire des modifications dans les chapitres décrivant le Familistère pour faire concorder parfaitement le texte avec la réalité. Il lui explique qu'il veut faire avec son livre ce qu'elle a fait en traduisant Solutions sociales, et il lui signale que la traduction de son roman a déjà commencé. Il lui envoie deux brochures, La richesse au service du peuple, qui comprend des extraits de Solutions sociales et La politique du travail et la politique des privilèges.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin propose à Marie Howland que son bel ouvrage Papa's Own Girl soit traduit en français par Marie Moret, qui connaît désormais suffisamment l'anglais, et publié en feuilleton dans le journal Le Devoir. Il l'avertit qu'il sera obligé de faire des modifications dans les chapitres décrivant le Familistère pour faire concorder parfaitement le texte avec la réalité. Il lui explique qu'il veut faire avec son livre ce qu'elle a fait en traduisant Solutions sociales, et il lui signale que la traduction de son roman a déjà commencé. Il lui envoie deux brochures, La richesse au service du peuple, qui comprend des extraits de Solutions sociales et La politique du travail et la politique des privilèges.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 20 avril 1874
Godin accuse réception des deux lettres écrites par Marie Howland depuis le 5 août 1873 ainsi que les deux écrites par Edward Howland auxquelles il n'a pu répondre en raison de ses travaux à la Chambre et des affaires de son usine. Marie Howland a demandé le 5 août 1873 des vues pour stéréoscope, mais Godin n'a pas le temps de s'en occuper. Edward Howland parlait dans sa lettre du 21 août 1873 d'un jeune homme à faire venir au Familistère pour le dresser au travail : Godin explique que ce n'est pas possible, car les familles du Familistère n'ont pas de quoi loger un pensionnaire et parce qu'un enfant ne peut y être accepté sans famille. Sur Kate Stanton, dont parle la lettre d'Edward Howland de mars 1874 : Godin a répondu à la lettre qu'elle a envoyée ; monsieur Drury de Philadelphie a aussi écrit à son sujet et lui a appris qu'elle ne parlait pas français. Sur la lettre de Marie Howland du 21 mars 1874 : Godin regrette d'avoir peiné Marie Howland par le retard de sa réponse ; il regrette de ne pas connaître complètement l'anglais pour apprécier en connaisseur le livre « qui contiendra sous la forme attrayante du roman une partie de Solutions sociales : il est heureux de savoir qu'Edward Howland se trouve à la tête d'un journal défendant le progrès et l'amélioration sociale ; il recevra avec plaisir les numéros de The Present Age qu'elle lui propose.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 25 février 1872
Godin remercie Marie Howland pour sa lettre du 1er février et les photographies qu'elle contenait mais regrette que la photographie d'Edward Howland, sur métal, ait été abimée par le service de la poste. Il s'étonne qu'elle fasse usage de son « nom industriel » de préférence à son nom d'auteur : « Vous avez pu constater que mon livre porte seulement le nom de Godin ; comment se fait-il que vous y ayez ajouté celui de Lemaire ; ce dernier renferme pour moi de trop tristes souvenirs pour qu'il reste attaché à des œuvres qu'il cherche à détruire. » Sur la traduction du titre de Solutions sociales : « Ce que je crois devoir vous faire remarquer, c'est que je n'ai pas eu la prétention d'indiquer la solution des questions sociales tout entière, c'est pourquoi mon titre porte Solutions sociales au pluriel, pour indiquer qu'il renfermait un certain nombre de solutions. Solution of social questions me semble vouloir indiquer que je les ai résolues toutes. » Godin s'étonne que Marie Howland ait traduit la deuxième partie du livre sans avoir éprouvé de difficultés dans la compréhension de la doctrine des lois de la vie : « Cette deuxième partie semble à la plupart des lecteurs presque un hors d'œuvre dans mon livre, mais j'y attache une grande importance pour l'avenir. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Les informations contenues dans la lettre de Boureau du 26 septembre rendent difficile son recrutement par Godin. Celui-ci lui demande toutefois s'il connaît l'anglais, dans l'idée qu'il puisse s'occuper de l'approvisionnement en fonte en Angleterre, ou bien s'il a des capacités de comptable ou encore des aptitudes commerciales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Aiga, 28 février 1874
Godin demande à Aiga son opinion sur Marcel Laporte, placé dans son établissement et qui n'a pu être maintenu en deuxième année. Godin souhaite connaître ses aptitudes dans les langues anglaises et allemandes car il lui semble destiné à une carrière commerciale plutôt qu'à une carrière industrielle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Leymarie de lui avoir fait connaître l'œuvre de Crookes et il lui renvoie l'ouvrage de ce dernier avec sa traduction. Il lui indique qu'il peut attendre que l'ouvrage soit publié en français pour l'acquérir, mais qu'il préfèrerait obtenir le volume annoncé par Crookes dans son ouvrage de 1874. Il lui demande si ce dernier ouvrage a été publié en anglais et dans ce cas s'il peut le lui procurer. Godin remercie également Leymarie de l'informer quand monsieur Monck se trouvera à Paris. Il lui transmet les compliments de sa famille.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la carte postale de Pagliardini. Il l'informe qu'Émile est arrivé à Guise souffrant, mais qu'il va mieux. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin remet à Pagliardini une lettre à Wilkes, auteur en 1849 du brevet sur la fabrication de boutons de porte que Boucher et Cie a fait breveter à nouveau ; il demande à Pagliardini de traduire la lettre et d'essayer d'obtenir une réponse. Sur la réforme de l'orthographe : Godin apprécie l'idée de Pagliardini de poser les règles d'une nouvelle orthographe en tête du papier à lettres servant à la correspondance ; « Il faut être anglais pour trouver des inventions aussi pratiques ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 17 octobre 1865
Godin demande à Pagliardini s'il a reçu les photographies du Familistère et le numéro du Journal de Saint-Quentin évoquant la fête de l'Enfance envoyés le 3 octobre précédent. Godin lui confirme qu'il a bien reçu les numéros des journaux The Builder et The Social Science Review, mais qu'il n'a pas reçu les tirés à part de l'article de la Social Science Review. Il l'informe que Marie Moret a traduit l'article du Builder et qu'elle traduira l'autre quand elle aura un peu de loisir. Godin fait remarquer à Pagliardini que sa description du Familistère est trop élogieuse et il imagine qu'un Anglais en visite au Familistère pourrait être déçu par les connaissances des enfants qui y sont éduqués. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la visite du docteur Hardwicke annoncée par Pagliardini ; il lui indique qu'il a transmis à Oyon ses félicitations pour sa brochure et ajoute que ce dernier serait d'autant plus heureux de recevoir son compte rendu d'une visite au Familistère qu'il sait parfaitement l'anglais. Il remercie Pagliardini pour les paroles sympathiques de sa lettre à l'égard du Familistère. Godin se plaint de la conspiration du silence contre le Familistère mais se félicite des progrès de sa population. Il transmet ses sentiments affectueux et ceux de Marie Moret et de son fils Émile à Tito Pagliardini et à sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 18 septembre 1874
Godin remercie Pagliardini pour sa lettre du 19 septembre sur les livres hermétiques scandinaves. Il indique à Pagliardini qu'il existe une traduction française des livres hermétiques, et que les Eddas, dont il n'existe pas de traduction française, sont trop récents pour l'étude qu'il mène. Il ajoute que le livre sur la mythologie australienne dont parle Pagliardini peut l'intéresser en français et en anglais. Godin signale à Pagliardini que Marie Moret recevra avec plaisir les journaux pour enfants qu'il a annoncés. Il lui apprend que la fête de l'Enfance s'est bien déroulée et que l'administration a consenti à la réouverture de toutes les classes des écoles. Il lui annonce que son fils Émile lui fera le récit du concours de Vitry avec les musiciens du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 20 novembre 1865
Godin répond à la lettre de Tito Pagliardini du 11 novembre 1865. Il le félicite pour le succès de ses efforts à faire publier des articles sur le Familistère dans la presse anglaise. Il l'informe que Marie Moret a envoyé une copie de sa lettre à Oyon au 3, rue Christine à Paris. Il lui demande de lui envoyer les numéros des journaux qui parlent du Familistère et le prie d'envoyer le numéro du Builder qui contiendra la gravure du Familistère à Jules Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris et à monsieur Lespès. Il lui demande de lui envoyer une brochure sur les locomotives à vapeur sur routes d'Émile Martin, directeur de la Compagnie internationale des messageries à vapeur au 11, Adam Street Adelphie, West London. Il espère que Tito Pagliardini et sa femme séjourneront au Familistère l'année suivante. Il lui indique que Marie Moret a bien reçu l'ouvrage sur l'orthographe phonétique qu'il lui a envoyé, mais qu'elle ne peut en faire usage car elle ne sait rien de la prononciation anglaise ; il pense que l'idée de Pagliardini est le principe de la réforme des langues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 mai 1872
À la suite de la lettre de Tito Pagliardini du 14 mars précédent, Godin demande des nouvelles de sa santé et de celle de sa femme. Il l'autorise à faire ce qu'il veut du texte ou des gravures de Solutions sociales. Il lui annonce que le Harper's Magazine qui se tire à New York à 175 000 exemplaires a publié en avril 1872 toutes les planches et vues du Familistère parues dans Solutions sociales avec de nombreuses citations du texte du livre. Il l'informe que la traduction complète du livre en anglais devrait bientôt paraître aux États-Unis. Il émet des réserves sur la construction d'un Palais social en Angleterre « car il ne suffit pas de se mettre en possession des dispositions matérielles, il faut faire pénétrer dans les esprits la pensée religieuse et morale indispensable au succès ». À propos de la traduction par la Société de l'hygiène publique de quelques chapitres de Solutions sociales : Godin comprend qu'on élimine les deux premières parties mais il considère que les deux dernières sont solidaires et qu'autrement, on risque de faire du Familistère un instrument d'exploitation. Il transmet ses amitiés et celles de Marie Moret aux époux Pagliardini.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Marcroft pour son bon souvenir du Familistère et pour son portrait photographique et celui de sa famille. Il espère qu'il est en bonne santé ainsi que James Stansfield. Il décline l'invitation de Marcroft à Oldham et s'excuse pour le mauvais anglais de la lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 24 mars 1894
Réponse à une lettre d'Antoniadès en date du 12 mars 1894. Changement d'adresse d'Antoniadès : expédition du Devoir rue Jonfosse [Liège, Belgique]. Sentiments élevés et affectueux d'Antoniadès. Vacances d'Antoniadès et de Gaston Piou de Saint-Gilles. Examens d'octobre. Échange de portraits photographiques avec Marie Moret. Émilie Dallet s'occupe des questions scolaires du Familistère par correspondance et Marie-Jeanne Dallet a des professeurs de peinture à Nîmes qu'elle ne peut trouver à Guise. Antoniadès continue-t-il à faire de la musique ? Marie Moret félicite Antoniadès d'apprendre l'anglais. Lecture des Dogmes nouveaux d'Eugène Nus par Antoniadès.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Massoulard, 26 août 1879
Marie Moret souhaite à Antoine Massoulard d'être heureux auprès des siens suite à sa décision de quitter Angoulême pour rejoindre sa famille à Saint-Léonard-de-Noblat. Massoulard ayant proposé son aide, Marie Moret l'informe qu'il serait utile de traduire pour Le Devoir des articles anglophones sur les conditions sociales. Elle lui dresse un bilan de son passage à la direction de l'administration de l'usine du Familistère . Elle lui dresse une liste les visiteurs attendus au Familistère, dont Neale « si difficile à comprendre en français » avec qui Massoulard aurait pu parler en anglais. Elle évoque un procédé inventé par Massoulard apparu également en Amérique [le sablage des pièces métalliques], leurs pensées communes à propos de sa nièce Lilie, et le fils de Massoulard. Elle lui transmet les salutations de plusieurs personnes du Familistère. Le post-scriptum évoque la figure de Victor Hugo mentionnée dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 18 décembre 1895
Sur les secours à apporter à monsieur Pierquet, « brave homme » et « digne homme », employé du Familistère, qui donne des leçons d'anglais. Marie Moret a été informée par une lettre d'Hélène Moyat à Marie-Jeanne Dallet que monsieur Pierquet était malade et sans ressources : elle demande à Piponnier s'il connaît sa situation à l'égard des assurances mutuelles du Familistère et si sa famille est informée. Marie Moret propose de lancer une souscription pour le secourir sans blesser sa dignité. Temps pluvieux à Nîmes : Marie Moret attend toujours son foyer économique.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 7 juillet 1881
Moret annonce qu'elle fera communication d'une traduction aux personnes indiquées dans le courrier initial de madame Bristol, à l'exception de monsieur Champury, qui est parti en Loire-Atlantique pour diriger un journal. Moret a bien reçu deux exemplaires de l'écrit The Association of Capital with Labor. Elle évoque Neale et son apport dans la propagande du Familistère et des idées socialistes. Il est question de la traduction par Neale de Mutualité sociale, en particulier la traduction des « Notions préliminaires » (il s'agit de la première partie de l'ouvrage), qui n'ont pas été éditées dans la traduction de la New York Woman's Social Science Society. Messieurs Fabre et Pascaly remercient madame Bristol de sa proposition de les accueillir aux États-Unis. Fabre souhaite obtenir des renseignements sur la communauté d'Oneida. Bailly est toujours instituteur au Familistère. Échange du Cooperator avec Le Devoir. En post scriptum, Moret annonce qu'elle et Godin ont déménagé dans de « grands, grands, grands appartements » de l'aile droite du Palais social.
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